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    L'équithérapie, souvent appelée hippothérapieen Belgique, est une prise en charge thérapeutique, non conventionnelle, complémentaire au soins médicaux, qui prend en considération le patient dans son entité physique et psychologique, et utilise le chevalcomme partenaire thérapeutique afin d'atteindre des objectifs fixés en fonction de la spécialité du thérapeute1.

     

     

     

    Certaines propriétés thérapeutiques liées au cheval sont connues depuis l'Antiquité. La mise à cheval était pratiquée en Grèce dans les temples d'Esculape pour favoriser l'évolution de certaines maladies somatiques et pour fortifier les membres3[réf. insuffisante]. Les vertus du contact avec des chevaux en faisaient déjà une activité préconisée afin de soutenir l'éducation des enfants et des adolescents, et pour améliorer l'état de personnes souffrantes.

     

    « Le cheval est un bon maître, non seulement pour le corps, mais aussi pour l'esprit et pour le cœur » Xénophon, ve siècle av. J.-C..

     

    Récapituler le développement des activités thérapeutiques associant le cheval, c'est également parcourir un chemin qui va du corps vers l'esprit. Les premiers essais d'utilisation du cheval en tant qu'outil thérapeutique sont marqués par l'histoire de Lis Hartel, cavalière danoise qui décrocha une médaille d'argent en

    dressage aux Jeux olympiques d'été de 1952 à Helsinki après avoir surmonté sa poliomyélite en poursuivant une pratique équestre intensive4. Cet exploit favorisa durablement le développement de pratiques équestres adaptées avec l'implication de personnels médicaux. C'est donc par l'aspect biomécanique du cheval que s'ouvre la longue voie qui mène jusqu'à l'équithérapie telle que nous la connaissons aujourd'hui5.

     

    La seconde étape fait intervenir Renée de Lubersac, psychomotricienne, et Hubert Lallery, masseur-kinésithérapeute, qui vont ensemble chercher à théoriser les bénéfices psychomoteurs véhiculés par le contact avec le cheval. Il publieront ensemble l'ouvrage princeps La Rééducation par l'équitation en 1973, fruit d'un travail de recherche les ayant conduits dans toute l'Europe et marquant l'arrivée en France d'une discipline thérapeutique nouvelle, pratiquée par des professionnels du soin, dans l'intention spécifique de soigner6.

     

    La création de la Fédération nationale des thérapies avec le cheval, à partir de 1986, marque la libération des activités de soin de la tutelle des fédérations sportives. L'influence de Renée de Lubersac conduit également ce mouvement de soignants au sein d'un courant largement influencé par la psychomotricité, et des activités de soin orientées explicitement vers le corps7. Dès 1986, la FENTAC définit son champ d'action comme suit : « la thérapie avec le cheval est une thérapie psycho corporelle dont le but est de réaménager les fonctions psychiques et physiologiques. »

     

    La création de la Société Française d'Equithérapie, à partir de 2005, apporte un nouveau regard sur les pratiques de soin associant le cheval. Après le soin médical, le soin kinésithérapeutique et le soin psychomoteur, c'est à présent le soin psychique médiatisé par le cheval qui se voit ancré par l'apport des différents domaines de la psychologie et de la psychothérapie à l'utilisation du cheval en thérapie8.

     


    http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89quith%C3%A9rapie

     L'équithérapie, souvent appelée hippothérapieen Belgique, est une prise en charge thérapeutique, non conventionnelle, complémentaire au soins médicaux, qui prend en considération le patient dans son entité physique et psychologique, et utilise le cheval comme partenaire thérapeutique afin d'atteindre des objectifs fixés en fonction de la spécialité du thérapeute.

    Image: Henry Hintermeister

     

    « PALESTINE en 1891Robert Baden-Powell, fondateur du Scoutisme »
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