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Jean-Pierre MOCKY
réalisateur, scénariste, Dialoguiste, Acteur
né le 06 juillet 1929 à Nice (06)
Filmographie Scénariste 1958 LA TÊTE CONTRE LES MURS de Georges Franju
1959 LES DRAGUEURS de Jean-Pierre Mocky
1960 UN COUPLE de Jean-Pierre Mocky
1962 SNOBS de Jean-Pierre Mocky
1963 LES VIERGES de Jean-Pierre Mocky
1964 la grande frousse de Jean-Pierre Mocky
1966 LA BOURSE ET LA VIE de Jean-Pierre Mocky
1967 LES COMPAGNONS DE LA MARGUERITE de Jean-Pierre Mocky
1968 LA GRANDE LESSIVE de Jean-Pierre Mocky
1970 L'ÉTALON de Jean-Pierre Mocky
1970 SOLO de Jean-Pierre Mocky
1971 L'ALBATROS de Jean-Pierre Mocky
1972 CHUT ! de Jean-Pierre Mocky
1974 L'OMBRE D'UNE CHANCE de Jean-Pierre Mocky
1975 L'IBIS ROUGE de Jean-Pierre Mocky
1977 LE ROI DES BRICOLEURS de Jean-Pierre Mocky
1979 LE PIÈGE A CONS de Jean-Pierre Mocky
1981 LITAN de Jean-Pierre Mocky
1982 Y A-T-IL UN Français DANS LA SALLE ? de Jean-Pierre Mocky
1983 A MORT L'ARBITRE de Jean-Pierre Mocky
1985 LE PACTOLE de Jean-Pierre Mocky
1986 LA MACHINE A Découdre de Jean-Pierre Mocky
1987 LE Miraculé de Jean-Pierre Mocky
1987 AGENT TROUBLE de Jean-Pierre Mocky
1988 LES SAISONS DU PLAISIR de Jean-Pierre Mocky
1988 UNE NUIT A L'Assemblée NATIONALE de Jean-Pierre Mocky
1989 DIVINE ENFANT de Jean-Pierre Mocky
1990 IL Gèle EN ENFER de Jean-Pierre Mocky
1991 la Vérité qui tue de Jean-Pierre Mocky (C.m.)
1991 Mocky story de Jean-Pierre Mocky
1991 Dis-moi qui tu hais de Jean-Pierre Mocky (C.m.)
1991 La méthode Barnol de Jean-Pierre Mocky (C.m.)
1991 La vérité qui tue de Jean-Pierre Mocky (C.m.)
1992 VILLE A VENDRE de Jean-Pierre Mocky
1995 NOIR COMME LE SOUVENIR de Jean-Pierre Mocky
1997 ALLIANCE CHERCHE DOIGT de Jean-Pierre Mocky
1998 ROBIN DES MERS de Jean-Pierre Mocky
1998 VIDANGE de Jean-Pierre Mocky
2000 LA CANDIDE MADAME DUFF de Jean-Pierre Mocky
2000 LE GLANDEUR de Jean-Pierre Mocky
2000 TOUT EST CALME de Jean-Pierre Mocky
2001 LA Bête DE Miséricorde de Jean-Pierre Mocky
2002 LES Araignées DE LA NUIT de Jean-Pierre Mocky
2003 LE FURET de Jean-Pierre Mocky
2004 Touristes ? Oh yes ! de Jean-Pierre Mocky
2004 Les ballets écarlates de Jean-Pierre Mocky
2005 GRABUGE ! de Jean-Pierre Mocky
2005 le Bénévole de Jean-Pierre Mocky
2006 Le deal de Jean-Pierre Mocky
2007 13 french street de Jean-Pierre Mocky
2010 Crédit POUR TOUS de Jean-Pierre Mocky
2010 LES INSOMNIAQUES de Jean-Pierre Mocky
2010 dossier Toroto de Jean-Pierre Mocky
Cinéma Le Brady à Paris
Adresse: 39 boulevard de Strasbourg à Paris (10ème arrondissement) Nombre de salles: 2 Création: 1956 Anciennement: Cinéma Le Brady – l’Albatros Cartes d’abonnement UGC Illimité-mk2 acceptées Ce typique cinéma de quartier est célèbre pour avoir un temps appartenu au cinéaste iconoclaste Jean-Pierre Mocky. C’est la raison pour laquelle, en 1994, le réalisateur avait accolé à [...]
source : http://www.cinema-francais.fr/les_realisateurs/realisateur_m/mocky_jean_pierre.htm
avec l'autoristation de l'Administrateur du CINEMA FRANCAIS et JEAN PIERRE MOCKY
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Une vie...
Né à Londres le 16 Avril 1889, au milieu d'une famille d'artistes de music-hall (son père, Charles, était un "comique excentrique" et sa mère, Hannah Hill, était actrice d'opérettes) l'enfance de Charles Spencer ne fut pas des plus tranquilles. Alors que Charles Sr, ne trouvant plus d'engagements, sombre dans l'alcoolisme avant d'abandonner le foyer (et de mourir clochard en 1896), sa mère perd peu à peu sa voix et doit renoncer à son métier. Il doit très vite gagner de l'argent et tente sa chance sur les planches.
Engagé à l'âge de 9 ans dans la troupe Eight Lancashies' Lads, il met la première fois les pieds aux Etats Unis en 1910 pour un séjour d'un an avec la troupe Fred Karno, spécialisé dans la pantomime. Deux ans plus tard, il est engagé par Mack Sennett pour la Keystone.
C'est en Janvier 1914 qu'il tourne son premier film Making a living sous la direction de Henri Lehrman. Il tournera cette année-là près de 35 films (n'excédant pas une bobine), dont 23 dirigé par lui-même. En parallèle au succès des films où apparaît un personnage de clochard qu'il a créé, son salaire connaît une croissance exponentielle (150 $ /semaine à la Keystone, 1250 $ /semaine en 1915 chez Essanay pour atteindre 10000 $ /semaine l'année suivante chez Mutual).
Entre Mars 1916 et Juillet 1917, il tourne ses premiers chefs d'oeuvres : Charlot s'évade, Charlot policeman ou l'Emmigrant, puis pour la First National en 1918 Une vie de chien, Charlot soldat. En 5 ans, il sera apparu dans près de 75 films.
En fondant la United Artist avec Mary Pickford et son mari Douglas Fairbanks et D.W. Griffith en 1919, Chaplin s'offre enfin le temps pour tourner. A la même époque, il se marie pour la première fois, et ce avec Mildred Harris (il divorcera en 1923).
1921 voit le tournage de son premier long métrage, le Kid, qui est un triomphe mondial. Suivent en 1923 le pèlerin et l'Opinion publique, seul film où il ne jouera pas, et la Ruée vers l'or en 1925.
Son union avec Lita Grey, débutée en 1924, s'achève par un second divorce en 1927. Les avocats de cette dernière saisissent sa maison, son studio et son film en cours, le Cirque, qui une fois de plus triomphera dès 1928.
La même année, apparaît le cinéma parlant forçant les vedettes du muet à évoluer. Pour sa part, Chaplin, comme Eisenstein, considère que cette invention est sans avenir. Il déclare d'ailleurs au cours du tournage des Lumières de la ville : " Le dialogue pour mon usage personnel ? Jamais! Le dialogue est aussi peu nécessaire aux films que la parole aux symphonies de Beethoven." Il ne cédera pas à la pression des financiers qui, en pleine crise économique, désirent lui imposer ce nouveau format. Il ne leur concédera qu'une seule chose : le film sera sonore et il composera lui-même la partition musicale.
Le tournage lui ressemble à un cauchemar, s'étalant sur près de 30 mois, où certaines scènes (notamment celle où la jeune aveugle rencontre pour la première fois Charlot et se méprend sur sa fortune) sont recommencées près d'un millier de fois. Car l'enjeu est de taille : le choix de Chaplin sera-t-il suivi par le publique alors que tous les succès sont devenus parlants ? L'avant-première en 1931 viendra confirmer cette décision.
C'est avec Paulette Goddard, sa nouvelle épouse depuis 1933, qu'il prépare les Temps modernes, lui donnant des cours de chant, de danse, répétant inlassablement les mêmes scènes, jusqu'à l'épuisement, comme le raconte Charlie Chaplin Junior dans Charlie Chaplin, mon père.
Sorti en février 1936, les Temps modernes divisent les critiques, certains trouvant l'absence d'unités fâcheux, les autre considérant le film comme un chef d'oeuvre visionnaire. Du côté des seconds, Jean Renoir déclarera : "le film de Charlot, c'est mieux qu'un spectacle, c'est un refuge. [..] Une heure de conversation avec son ombre sur l'écran, et me voila plein d'enthousiasme, plein de foi dans les destins du cinéma, véritablement gonflé à bloc.".
Le couple Chaplin, éprouvé par le tournage, décide de parcourir le monde. Après la Chine où ils ont projeté un film sur le monde véridique du cinéma, ils retournent en Europe, et tout particulièrement à Paris. Chaplin sympathise avec Jean Cocteau et projette de tourner soit une biographie de Napoléon ou du Christ... En fait, il ne sait plus quoi faire de Charlot. Il donnera d'ailleurs à Maurice Bessy la dernière badine du vagabond lui disant que "Charlot est mort".
En 1937, alors que ses films sont interdits en Allemagne car Hitler s'est offusqué de la ressemblance de sa moustache et celle du juif vagabond, Alexandre Korga suggère à Chaplin d'utiliser cette ressemblance. Mais il hésite, car au vu de la durée d'un tel projet, qu'adviendrait-il si Hitler mourrait ?
Néanmoins, il se documente sur l'homme, étudiant chaque attitude du dictateur, relevant chaque manie. Le 4 Juin 1939, Cinémonde annonce le démarrage du Dictateur (1940). Toutefois, il y a une nette opposition, du Hayes office au bureau de Londres qui n'est pas sûr de pouvoir le distribuer (le Foreign Office s'efforçant de consolider une paix si fragile). Naturellement, à la déclaration de la guerre contre l'Allemagne, ce film devient indispensable et Chaplin doit faire face à une tension constante, persécutant son entourage et particulièrement Paulette, qu'il traite comme une débutante. Leur mariage n'y survivra pas.
Malgré de multiples tracas (procès en reconnaissance de paternité, qu'il perdra en dépit de toutes les expertises en sa faveur, convocation devant la commission des activités anti-américaines...) il milite pour l'ouverture d'un second front en Europe : "La Russie se bat dos au mur. Hitler a pris bien des risques. Le plus grand, c'est la campagne de Russie. Que Dieu l'assiste s'il ne parvient pas à franchir le Caucase cet été. Que Dieu l'assiste s'il doit passer un autre hiver devant Moscou. Ses chances sont précaires, mais il a pris ce risque. Si Hitler peut prendre des risques, pourquoi pas nous ? Donnez nous de l'action. Donnez nous plus de bombes sur Berlin. Donnez nous ces hydravions Glenn Martin pour faciliter nos problèmes de transports. Et surtout, donnez nous un second front tout de suite!"
Après la fin de la guerre, Chaplin ses 2 derniers films américains (Mr Verdoux en 1947 et son ultime chef d'oeuvre les Feux de la rampe en 1952). Victime d'une campagne d'hostilité, orchestrée par Edgar Hoover patron de la CIA durant près de 40 ans, il quitte les Etats Unis en Septembre 1952, avec Oona son épouse depuis 1949, pour s'installer en Suisse. Il rend alors son passeport au consul américain à Genève. Il n'y retournera que 20 ans plus tard pour recevoir un Oscar d'honneur.
Sa dernière apparition cinématographique, Un Roi à New-York en 1957, caricature le mode d'existence américain sans retrouver la magie de ses opus précédants. Bien que doté d'un casting alléchant (Marlon Brando, Sophia Loren) et seule oeuvre en couleur de Chaplin, la Comtesse de Hongkong (1966) déçoit critiques et public.
Il disparaît le 24 Décembre 1977 à Corsier sur Vevey, à l'age de 88 ans.
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Michel Creton, né le 17 août 1942 à Wassy (Haute-Marne), est un acteur de cinéma français
Biographie :
Après son certif' et son CAP de photograveur, il décide qu'il sera comédien, et le devient. Après avoir été l'élève de Robert Manuel, il sort du conservatoire avec deux premiers prix. Il fait ses premiers pas à la télé dans l'émission de Pierre Sabbagh, Au théâtre ce soir.
Si sa carrière souffre un peu de l'ombre du « grand frère » Bébel, il s'affirme cependant à travers une centaine de rôles au théâtre et au cinéma : sur le grand écran, dans des rôles secondaires ; à la télévision, dans certains rôles principaux.
De septembre à décembre 1992, il anime La nuit des héros sur Antenne 2.
De 2001 à 2009, il incarne le héros d'une série, un commandant solitaire, rude et juste qui aide ses semblables, dans la série Central Nuit de France 2.
Le 13 janvier 1989, l'amendement qui porte son nom concrétise sa lutte constante pour améliorer le sort des jeunes polyhandicapés.
Début 2011, à Cambrai (Nord) une résidence " Michel Creton " est inaugurée sur le site de l'association " Les Papillons Blancs du Cambrésis ". Association qui se dévoue dans l'accompagnement des personnes handicapées mentales de cette région.
Héros de "Central Nuit", récente série policière à grand succès, diffusée sur France 2, Michel Creton continue de lutter pour que justice soit faite. Son combat ? Que l'amendement portant son nom, visant à améliorer le sort des jeunes polyhandicapés, soit mis en application. Portrait.
Né en 1942, à Wassy (Haute-Marne), Michel Creton a la ténacité et la sensibilité des petits gars de l'Est. Après son certif' et son CAP de photograveur, le jeune homme décide qu'il sera comédien. Et le devient.
Si sa carrière souffre un peu de l'ombre du "grand frère" Bébel, par ailleurs son meilleur ami dans la profession, l'humanisme et le réalisme du comédien font mouche au théâtre comme au cinéma à travers une centaine de rôles. Et l'acteur enrage que certains continuent, des lustres plus tard, de lui parler et de ne l'associer qu'au fameux "Bip-Bip" des Bronzés.
Des rôles de solitaire au grand coeur, il en a tenu des dizaines. Mais l'homme n'est pas à vendre au star-system. Est-ce la raison pour laquelle les seconds rôles lui seront souvent dévolus dans bon nombre de séries TV (Commissaire Moulin, Navarro...) ?
Le théâtre l'a un peu mieux loti. On se souvient de sa magnifique prestation de truand plein de panache dans "Coupable ou non coupable" de Robert Hossein, l'hiver dernier à Marigny.
Depuis quelques mois, Michel Creton incarne (enfin) le héros de la série "Central Nuit" de France 2, un commissaire solitaire, rude et juste qui aide ses semblables. Vu le succès rencontré, la suite des épisodes est en "écriture".
Un rôle qui lui ressemble. A la mesure de l'homme qui, depuis trente-six ans et sa rencontre avec son filleul Laurent, n'a jamais baissé les bras pour faire reconnaître les droits à une existence "presque comme les autres" des jeunes polyhandicapés.
Ce marathonien accompli a bien l'intention de poursuivre la route de la justice et du coeur.Photos fournies par www.encinémathèque.net SOURCES : wikipedia -
avec l'accord de l'Administrateur du CINEMA FRANCAS - du http://www.cinema-francais.fr/les_acteurs/acteurs_c/creton_michel.htm
photos google- http://www.planet.fr/michel-creton.15007.html
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2009 : Nuit de chien de Werner Schroeter : Barcala
2009 : Mensch de Steve Suissa : Victor Hazak
De nombreuses pièces de Théatre où il est remarquable, en tant que Comédien et metteur en scène.
- 1956 : Le Prince endormi de Terence Rattigan, mise en scène Georges Vitaly, Théâtre de la Madeleine
- 1957 : Les Amours de Don Perlimplin avec Belise en son jardin de Federico García Lorca, mise en scène Bernard Jenny, Théâtre de Lutèce
- 1957 : Regrets éternels de Constance Coline, mise en scène Raymond Gérôme, Théâtre de l'Œuvre
- 1958 : Miguel Mañana d'Oscar Venceslas de Lubicz-Milosz, mise en scène Maurice Jacquemont, Studio des Champs-Élysées
- 1958 : L'Année du bac de José-André Lacour, mise en scène Yves Robert, Théâtre Edouard VII
- 1958 : Ils ont joué avec des allumettes de Marcelle Routier, mise en scène José Quaglio, Théâtre de l'Alliance française
- 1962 : Dans la jungle des villes de Bertolt Brecht, mise en scène Antoine Bourseiller, Théâtre des Champs-Elysées
- 1963 : Le Soulier de satin de Paul Claudel, mise en scène Jean-Louis Barrault, Odéon-Théâtre de France
- 1966 : Bérénice de Racine, mise en scène Roger Planchon, Théâtre de la Cité Villeurbanne
- 1966 : Se trouver de Luigi Pirandello, mise en scène Claude Régy, Théâtre Antoine
- 1970 : Le Borgne est roi de Carlos Fuentes, mise en scène Jorge Lavelli, Festival d'Avignon
- 1973 : Toller de Tankred Dorst, mise en scène Patrice Chéreau, TNP Villeurbanne
- 1973 : La Chevauchée sur le lac de Constance de Peter Handke, mise en scène Claude Régy, Espace Pierre Cardin
- 1978 : Apparences, d'après Henry James, mise en scène Simone Benmussa
- 1981 : La Bête dans la jungle d'Henry James, mise en scène Alfredo Arias, Théâtre Gérard Philipe
- 1982 : Trahisons d'Harold Pinter, mise en scène Raymond Gérôme, Théâtre Montparnasse
- 1984 : Trahisons d'Harold Pinter, mise en scène Sami Frey, Théâtre des Célestins
- 1986 : Pour un oui ou pour un non de Nathalie Sarraute, mise en scène Simone Benmussa, Théâtre Renaud-Barrault
- 1988 : Je me souviens d'après Georges Perec, mise en scène Sami Frey, Festival d'Avignon, TNP Villeurbanne
- 1991 : Le Livre de l'hospitalité d'Edmond Jabès, mise en scène Marie André, Festival d'Avignon
- 1992 : C'était hier d'Harold Pinter, mise en scène Sami Frey, Théâtre Hébertot
- 1995 : L'Ecclésiaste Théâtre des Bouffes du Nord
- 1996 : La Cour des comédiens d'Antoine Vitez, mise en scène Georges Lavaudant, Festival d'Avignon
- 1997 : Nathan le Sage de Gotthold Ephraïm Lessing, mise en scène Denis Marleau, Festival d'Avignon, Théâtre national de Strasbourg
- 2003 : Je me souviens d'après Georges Perec, mise en scène Sami Frey, Théâtre de la Madeleine
- 2007 : Cap au pire de Samuel Beckett, lecture, Théâtre de l'Athénée
- 2007 : Quartett d'Heiner Müller, lecture avec Jeanne Moreau, Festival d'Avignon
- 2008 : Quartett d'Heiner Müller, lecture avec Jeanne Moreau, Théâtre de la Madeleine
- 2009 : Premier Amour de Samuel Beckett, Théâtre de l'Atelier
- 1989 : Prix du Syndicat de la critique : meilleur comédien dans Je me souviens
- 1989 : Nomination pour le Molière du comédien pour Je me souviens
- 1999 : Nomination pour le Molière du comédien pour Pour un oui ou pour un non
- 2004 : Nomination pour le Molière du comédien pour Je me souviens
SOURCES : http://www.cinemapassion.com/filmographie-acteur-Samy%20FREY-347.html
Wikipedia - photographies google.
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Actrice
(France)Né(e) le 22 Août 1922
Actuellement au Cinéma dans : Hh, Hitler à Hollywood, Peau D'âne
Biographie : Micheline Presle
Michelle Presle sait très jeune qu'elle veut devenir actrice. Elle fait ses début au cinéma en 1938, sous le nom de Micheline Michel, dans Je Chante où elle n'a qu'un rôle figuratif. La même année, elle se présente au concours d'entrée au Cours Raymond Rouleau, où elle est reçue avec Serge Reggiani. Elle est rapidement remarquée par le réalisateur Georg Wilhelm Pabst qui lui offre un rôle dans Jeunes Filles En Détresse, qui lui vaut le Prix Suzanne Bianchetti 1939 des jeunes espoirs. Elle adopte ensuite le patronyme Presle, qu'elle emprunte au personnage qu'elle joue dans Jeunes Filles En Détresse.
Obligée de s'exiler dans le sud de la France pendant la guerre, elle est engagée par Marc Allegret pour Parade En 7 Nuits (1940), Felicie Nanteuil (1942) et La Belle Aventure (1942). En 1946, elle incarne le personnage qui deviendra le symbole de sa jeune carrière, la prostituée Boule De Suif. Elle partage ensuite l'affiche de Le Diable Au Corps avec un Gérard Philipe qui débute dans le métier.
En pleine gloire, Micheline Presle décide de tenter sa chance aux Etats-Unis et part tourner American Guerrilla In The Philippines avec Fritz Lang. Elle travaille également avec William Marshall, qui la dirige dans La Taverne De New Orléans et avec qui elle aura une fille, la réalisatrice Tonie Marshall. En 1952, elle rentre en France, et apparaît dans Si Versailles M'était Conté et Napoleon de Sacha Guitry. Parallèlement, elle rencontre le succès en Italie avec Les Amants De La Villa Borghese de Gianni Franciolini.
Sa carrière en perte de vitesse, elle joue dans des films légers, destiné au grand public tel que Le Roi De Cœur de Philippe de Broca. A partir des années 90, Micheline Presle se fait de plus en plus rare au cinéma, mais figure régulièrement dans les longs-métrages de sa fille, comme Vénus Beauté (institut) ou France Boutique.
En 2005, Micheline Presle tourne Grabuge de Jean-Pierre Mocky, aux côtés de Michel Serrault et Charles Berling. Deux ans plus tard, en 2007, elle joue Jane Latour-Jackson dans la comédie de Romuald Beugnon Vous êtes De La Police ?.
En 2008, on retrouve l'actrice dans le film de Jean-Michel Ribes Musée Haut, Musée Bas, puis dans le drame de Francis Huster Un Homme Et Son Chien. L'année suivante Micheline Presle donne la réplique à l'espoir français Léa Seydoux dans Plein Sud. En 2010, c'est aux côtés de Jane Birkin et Catherine Jacob que l'actrice est dirigée par Benoit Pétré pour la comédie Thelma, Louise Et Chantal.17 vidéos : Micheline Presle
Filmographie sélective : Micheline Presle
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Raimu, avec Harry Baur était l'un des monstres sacrés du théâtre français et le cinéma en 30 ans.
Son vrai nom était Jules César Auguste Muraire et il est né à Toulon le 18 Décembre 1883, le fils du tisserand Joseph Marie Antoine Mucius Scaevola Muraire et Élisabeth Gouzian. Comme un enfant, Jules Auguste était très heureux de jouer les héros, dont les aventures de sa mère lui a dit, se transformant en mousquetaire, roi des pirates ou quelques pièces d'or de faux et de morceaux de rideaux déchirés.
Comme le garçon n'aimait pas étudier, son père a décidé qu'il allait travailler dans son atelier. Mais Jules ne veut pas devenir un tisserand. Il savait très bien ce que je voulais faire dans la vie. Il voulait être Mayol, c'est à dire, Félix Mayol, le célèbre chansonnier, son compatriote. Cependant, un détail l'inquiétait. Félix Mayol avait un atout: une voix merveilleuse. Ce n'était pas le cas. Mais il savait comment remédier à cet inconvénient: il serait le chanteur comique.
Il ya quelques mois Polin, Polin grande, est arrivé à Toulon, pour faire un gala de présentation exceptionnelle. Le Muraire ne pouvais pas perdre l'événement. La famille entière a assisté: Papa, Maman, Valentin (le frère de Jules), Jules. Ce fut une soirée inoubliable!
Polin était alors la plus grande star du music-hall et la chanson française, spécialisée dans le genre comique troupier , c'est à dire, un comédien-chanteur vêtu comme un rookie dans la comédie évoquant le jour de la caserne. Au Casino de Toulon, Polin, «dans la chair», et a chanté ses plus grands succès, terminant la séance, le public applaudit son idole debout plus de dix minutes. Jules n'oublierai jamais ce spectacle. Sa décision a été prise. Il a suivi la carrière de Mayol, en imitant Polin.
Jules a commencé son itinéraire comique troupier exhibant devant les bistrots et tavernes subúrdios publics dans la ville et ses environs, jusqu'à ce qu'il soit employé par le Casino de Toulon, à l'occasion d'adopter le pseudonyme de Raimut (avec un t).
En Janvier 1909, le jeune Jules Muraire, plus que jamais prêt à faire une carrière sur scène, allez à Marseille, où il y avait une quarantaine d'établissements de spectacles consacrés à des spectacles de vaudeville et de la chanson, y compris l'Alhambra. Pour faire face à cette nouvelle phase de son pseudonyme de carrière panoramique Jules changé, se faisant appeler Rallum. Mais pas Rallum débuté bien dans l'Alhambra et le propriétaire de la salle, Paulus (qui avait été une idole du public dans les années 1880 à 1890), désolé pour le garçon, lui a pris comme un point, cette scène auxiliaires, hors de la vue du public , les joueurs rappelant va tranquillement leurs lignes respectives.
Un jour, l'occasion de faire un retour en tant qu'acteur est venue quand il, par la force des circonstances, a dû remplacer l'acteur principal de la société, Fortune Aîné. Le public a applaudi avec enthousiasme Rallum et il était heureux d'apprendre qu'il avait choisi la bonne profession.
À ce stade, le destin est intervenu. Son père, accro au jeu, est mort enchaîné avec la dette. Tous leurs biens ont été hypothéqués et, sous la pression des créanciers, ont dû être vendus. Son frère Valentin a déclaré que son entreprise est allée de mal en pis et il ne pouvait s'empêcher de la mère. Jules qui a dû s'occuper d'elle. Le jeune homme travaillait comme courtier et comme son frère l'avait fait, s'est imposé comme une boutique de marchand de sel à Marseille.
Jules Muraire, vendeur, ne voulait pas entendre parler de l'art, mais souvent à la fin de la journée, aurait un verre au Petit Noailles, où ils rencontrent les artistes. Un jour, il a été envoyé à une participation à un spectacle de charité. Ses amis ont insisté et il a accepté. Jules chante quatre chansons et a été un triomphe. Décidément, il ne pouvait pas vivre sans ce sentiment, sans que l'émotion.
Le propriétaire du Palais de Cristal est venu en coulisses pour offrir un contrat. Partie après partie à son talent et il dit une fois de changer le surnom de Raimu (sans T). Son succès est énorme, sa renommée grandit. Ils parlent de lui dans toute la région. Un jour, le fameux Félix Mayol va au Palais de Cristal pour le saluer et se termine par l'utiliser sur votre propre théâtre à Paris du Concert Mayol. Jules débuts en 1910.
L'année suivante, Raimu est déjà dans la principale salle de musique à Paris, La Cigale Gaston Flateau. L'acteur formidable, la gloire du théâtre français, Lucien Guitry, assistera à l'exposition. Guitry Raimu applaudit longue et laisse un message dans sa loge, l'organisation pour répondre au théâtre, Sarah Bernhardt, où il a présenté. La première question qui fait Raimu Guitry: «Je me demande, monsieur Raimu, ce que vous faites dans la salle de musique ? ". Réponse Raimu: «Mais, monsieur ... Maître. Que voulez-vous que je fasse? ". Guitry dit: «Le théâtre, mon cher. Le théâtre. Vous devez représenter le théâtre .... "
En automne, les Folies-Bergère "vole" Raimu La Cigale, en doublant son salaire. A trente ans, avait Raimu avenir devant. Mais seulement jusqu'à l'été. Le 2 août 1914, la France déclare la guerre à l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie. En tant que soldat de deuxième classe, qui fait partie Raimu à Orange afin de rejoindre son régiment. En Mars 1915, il a été renvoyé de l'armée pour cause de maladie.
De retour à Paris, l'artiste poursuit sa carrière alternant comédies revues de théâtre (chasse VG Monsieur Georges Feydeau;. Plus ça change, avec sa maîtresse, la belle Spinelly; Faisons un rêve de Sacha Guitry, L ' Cocotte de l'Ecole des Armont et Gerbidon, un succès retentissant, Le Roi et de Flers Caillavet, Edith de Nantes Yves Mirande, d'Alphonse Daudet L'Arlésienne, Bonjour Paris! soutenus par le célèbre Mistinguett) jusqu'à ce qu'il y avait sa rencontre avec Marcel Marius Pagnol dans et comme une conséquence de la réussite de ce spectacle, son introduction dans les talkies.
Raimu, qui avait participé (comme Rallum) dans sept films muets entre 1912 et 1917, a fait 46 films sonores, dont 22 que j'ai vu. Je ne sais pas: Blanc et le Noir / 1931, Mam'zelle Nitouche / 1931, La Chocolatière Petit / 1932, Charlemagne / 1933, J'Ai UNE Idée / 1934, Minuit, Place Pigalle / 1934, L'Ecole des Cocotte / 1935, Le Secret de Polichinelle / 1936, Les Rois aiment aussi / Le Roi / 1936, Les Jumeaux de Brighton / 1936; Rien à déclarer / Vous n'avez rien à déclarer? / 1937, A Casta Susanna / La Chaste Suzanne / 1937, Les Rois du Sport / 1937, Le Héros de la Marne / 1938, Farra Nuit / Nuit de Coco / 1939, monsieur Brotonneau / 1939, Addicted / Derniere Jeunesse / 1939, L'homme qui cherche la Vérité / 1940, L'Arlésienne / 1942, Le bienfaiteur / 1942, Les Petits Riens / 1942, du Paradis Les Gueux / 1946, L'éternel mari / L'Homme au Chapeau Rond / 1946.
Parmi les Raimu films vous le savez, je vais mettre en évidence quelques-uns que j'aime beaucoup, à commencer par Marius , le premier exemplaire de la trilogie Marius, Fanny-César , qui a révélé au monde de Pagnol avec sa simple humanité et de chaleur, de sa Marseille le folklore, la taxe afficher le texte et les acteurs merveilleux.
Dans le vieux port de Marseille, le Bar de la Marine est maintenu par César (Raimu), un bon gars, mais avec la colère pittoresque, vivant là avec son fils (Pierre Fresnay) Marius. Honorine (Alida Rouffe), voisin et commerçant, qui a une fille, Fanny (Orane Demazis), en amour avec Marius. Mais le gars a juste le rêve comme la mer et les grands voiliers qui va vous emmener dans des endroits lointains. Panisse (Fernand Charpin), un veuf et riche, quoique beaucoup plus âgés que Fanny, veut l'épouser. Fanny devient la maîtresse de Marius, mais l'amertume qu'il constate, contrecarré dans ses plans d'évasion, et lui demande instamment de s'engager comme marin sur un navire qui s'en va.
Comme l'a noté Jacques Siclier, le film met en jeu des situations et des sentiments que nous pourrions décrire comme mélodramatique, si Pagnol n'a pas eu l'art de les humaniser, de les rendre naturelles. Dans les films de ce cinéaste raconte que la vérité et l'interprétation des acteurs humains. La scène dans laquelle Raimu tente de tricher aux cartes, disant à son partenaire »vous briser mon cœur», n'est qu'un des moments plusieurs anthologies du spectacle, filmé en extérieur très photogénique.
Marius / 1931 et Fanny / 1932 respectivement, ont été réalisées par Marc Allégret et Alexander Korda, mais complété par Pagnol lui-même César / 1936 à «Trilogie Marseillaise», comédies imprégnée de beaucoup de chaleur, qui a assuré la gloire de son auteur et leurs interprètes (Raimu-César, Pierre Fresnay-Marius, Fanny-Demazis Orane, Fernand Charpin-Panisse).
Un autre film préféré est La Femme du boulanger / La Femme du Boulanger / 1938. Aimable Castanet (Raimu), le nouveau boulanger dans le village de Sainte-Cécile, en Provence, n'a pas de rival pour faire un bon pain blanc. Sa femme (Ginette Leclerc) Aurélie, s'échappe avec Dominique (Charles Moulin), le berger du marquis de Monell (Fernand Charpin). Le malheur Baker abord amuse la communauté, mais Aimable n'a plus la force de travailler. Il s'enivre, sort du four et que vous voulez pour se pendre. Les villageois alors organisé pour ramener l'Aurélie infidèle.
Ce paysan chronique, si plein de vérité humaine sur les autres films de Pagnol Provence, est une étude précise des réactions que provoque le malheur dans un simple homme de cœur. Le film est également sur la solidarité d'un groupe qui était caché et se manifeste en raison de l'inaction des padeiro.Toda désespoir l'intrigue tourne autour Raimu et il nous donne une de ses meilleures compositions: voir la longue scène d'ivresse il rit, chante en italien, dit des obscénités, des noyades et s'endort en larmes, lyriquement évoquant le parfum des bras de sa femme. Vous vous retrouvez à vouloir pleurer quand Aimable, n'osant pas l'adresse Aurélie en retour de leur vol, exprime sa douleur, abordant le chat, qui ont également fui.
Dans L'Homme qui a vécu deux vies / L 'Etrange Monsieur Victor / 1938 Jean Grémillon et Les Inconnus dans la maison / 1941 Henri Decoin, Raimu avait une occasion de plus pour offrir aux téléspectateurs deux performances brillantes.
L'homme qui a vécu deux vies vont à Toulon. Victor Agardanne (Raimu) mène une double vie: celle d'un homme d'affaires honnête et respecté durant la journée, qui la nuit devient chef d'un gang de voleurs. Victime d'une tentative de chantage, Victor tue l'un de ses complices avec un instrument pointu qui appartient à votre voisin, cordonnier Bastien Robineau (Pierre Blanche). Ceci est arrêté et condamné. Sept ans plus tard, Bastien s'échappe de prison et se réfugie dans la maison de Victor, qui propose de l'aider, jusqu'à ce qu'il soit démasqué et arrêté par la police sous les yeux incrédules de tout le quartier.
L'aspect le plus intéressant de l'histoire est la relation psychologique entre Victor et son voisin M. Bastien. Victor est gras, plus prospère, débonnaire, marié à la belle Madeleine (Madeleine Renaud). Bastien est mince, pauvre, maussade, ridiculisé par une femme insatisfaite, Adrienne (Viviane Romance), qui astuces. Victor commet un crime et de laisser Bastien prendre le blâme. Dès son retour, Bastien est recueilli et caché par Victor et tombe amoureux de sa femme. La personne responsable de son malheur lui apparaît comme leur bienfaiteur est celui qui se sent coupable de le trahir au même endroit que le "juste" marchand lui donna asile. Raimu est magnifique, incarnant le personnage de Victor dans l'ambivalence de la nature humaine.
Dans l'intrigue de Les Inconnus Plus de Dans la n avocat Hector Loursat (Raimu) est devenu un alcoolique après que sa femme l'a quitté pendant dix-huit ans, le laissant seul avec une fille, Nicole (Juliette Faber), dont il n'a jamais occupé . Un jour, après avoir entendu un coup, il trouve un cadavre dans sa maison. Pendant l'enquête, apprend que Nicole Loursat promenades avec un groupe de gars qui, pour conjurer l'ennui, avait fondé un «club de vols." Emile Manu (André Reybaz), le petit ami de Nicole, est chargé d'assassiner parce que la victime était un bandit, qui extorqué de l'argent au groupe. Loursat de sa léthargie habituelle, et Emile est de défendre au cours du procès, le processus d'une société.
La première partie du film évoque l'atmosphère de la petite ville de caractère existants et les personnages. La seconde est consacrée au rôle d'un avocat alcoolique et décadent, jusque-là confinée à ses souvenirs et son amertume. Il n'a pas perdu de sa clarté et l'utilise pour défendre un jeune homme accusé d'assassiner. Raimu, regarde ivre, est presque endormi dans la cour, où les témoins opprimer son client. Enfin il se réveille et explose, disant quelques vérités dures à être digérée par les bourgeois provinciaux, qui écoutent avec admiration. Son long discours - avec cette voix tonitruante indubitable - le grand acteur offert la chance de montrer son extraordinaire talent.
Raimu était, avant tout, un acteur instinctif et son immense popularité s'explique certainement par le fait que, grâce à sa personnalité désormais bonachã parfois colérique, chaque individu est facilement identifié avec lui. René Clair, qui l'admirait et vint l'inviter à travailler sur Le silence est d'or / Le Silence d'Est ou d' / 1947, voyaient en lui «une force vivante, que les pires journaux ne pouvaient pas détruire."
Raimu caractères autres que moi et pas représenté hors de la mémoire sont les suivants: le capitaine de Hurluret Les Gaietés de l'Esquadron , l'escroc dans Gédéon Tafard Théodore et Cie / 1933, l'escroc dans Gédéon Tafard Ces Messieurs de la Santé / 1933, le Buck chasseur de lions et un menteur dans Tartarin de Tarascon, Tartarin / 1934, le mari cocu dans Rêvons / Faisons une Rêve 1935; Samplan de Gaspard de Besse / 1935, le riche industriel de Marseille, qui a acheté la dernière perle de la couronne de perles / Les Perles de la Couronnne / 1937, le professeur de gym dans Le Fauteuil 47 / 1937, le jury Camille Morestan de Femme Fatale / Gribouille / 1937, le maire François Patusset, qui se marie dans une Baile Carnet de / Un carnet de Bal / 1937; Legendre dans les nouveaux riches / Les Nouveaux Riches / 1938; Pascal Amoretti dans La Fille du Puisatier / 1941, le Père Bolen dans Le Duel / 1939, la Cure des Baux de Parade en septembre Nuits / 1941; professeur de musique ancienne qui devient un mendiant dans Monsieur La Souris, Hyacinthe, l'ancien soldat de l'armée de Napoléon connu comme Chabert dans La Trahison Grande / Le colonel Chabert / 1942; oncle Hector en France éternelle / Untel père et fils / 1945.
À la fin de Novembre 1937, Raimu est décerné la Légion d'honneur. Il était rare pour un acteur à recevoir cette récompense. Jusqu'à cette date, seuls trois ont été honorés: Cécile Sorel, Le Bargy et Drane (pour son dévouement aux causes humanitaires). Raimu était quatrième.
En 1943, Raimu, parrainé par Marie Bell, se joint à la Comédie-Française, le point culminant de sa carrière, et joue, entre autres, des morceaux classiques, Le Bourgeois gentilhomme et Le Malade Imaginaire de Molière. Mais ne vous détournez pas de caméras.
Le grand acteur fait ses adieux aux fans de film seulement en 1946 et décédé le 20 Décembre de la même année, à Neuilly-sur-Seine, à 63 ans (par coïncidence, le même âge qui sont morts Harry Baur), en raison d'une crise cardiaque causée par une dose d'anesthésie, il ne pouvait pas tenir debout après une opération chirurgicale bénigne à la jambe, qui s'est tenue en raison d'un accident d'automobile.
Sa femme et sa fille Esther, Paulette, organisé ses funérailles, qui a été suivie par des milliers de personnes... du jamais vu ! . A cette occasion, Marcel Pagnol a dit: "Vous ne pouvez pas faire un discours sur la tombe d'un père, un frère ou un fils. Vous étiez tous trois à la fois: je ne parlerai pas sur sa tombe ".
Je vais finir cet article, en jouant le texte final de l'excellent livre de Raymond Castans, L'Impossible Monsieur Raimu (Fallois, 1999), dont nous extrayons beaucoup d'informations.
Durant la semaine qui suit l'enterrement de son ami Marcel Pagnol est recherchée par une grande américaine, il est dit: «Je viens des États-Unis et que vous voulez connaître l'adresse de l'acteur Rai-Miou. J'ai vu plusieurs fois le film La Femme du Boulanger et je voudrais avoir l'honneur de le saluer.
Il lui répond - cela ne va pas être possible. Il est mort la semaine dernière. "
À ces mots, le visage du visiteur était triste et il a été profondément ému: «. Je ne peux pas croire qu'il murmurait"
Pagnol lui raconte ce qui s'est passé. L'inconnu a voulu tout savoir. Enfin, il se lève, cherche une image-Raimu longamenta photographique et dit alors à Pagnol: «C'est un grand malheur pour notre art, dit-il, était le plus grand acteur dans le monde."
En ce moment, le visiteur se rend compte que Pagnol n'est pas reconnu. Puis il regarde: "Je suis Orson Welles."
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Sainte Chérie
Connue pour être un pilier de la comédie de boulevard française et (surtout) pour son rôle dans la série Les Saintes chéries, Marthe Mercadier a su apporter sa gouaille et sa verve comique au cinéma et au théâtre. Souvent associée à la comédie populaire, elle a à son actif quelques nanars (Le bon roi dagobert, Te marre pas, c'est pour rire) sans prétention.
Née à Paris, Marthe Mercadier se prend très tôt de passion pour la scène, passant son temps dans les poulaillers des théâtres parisiens. Très active dans la Résistance pendant l'Occupation, elle débute sa carrière à la fin des années 40, au Théâtre Saint-Georges, en tant que souffleuse.
Très vite, sa gouaille de "titi" parisienne et une certaine "vis comica" lui permettent de faire ses premiers pas sur scène et au cinéma. Durant les années 50 et 60, Marthe tourne ainsi près de 50 films, le plus souvent dans un registre très populaire et pas franchement inoubliable. D'Un Caprice de Caroline chérie (1952) au bon roi dagobert (1963), elle s'ébat essentiellement dans des romances à l'eau de rose ou des comédies sans relief.
C'est alors au théâtre qu'elle connait ses succès les plus marquants, jouant Feydeau au Théâtre Montparnasse (L'Hôtel du libre échange, La Puce à l'oreille, etc.) ou Le Tartuffe de Molière sous la direction de Jean Le Poulain (1960). Au coeur des années 70, elle s'improvise productrice avec Et la tendresse bordel ? de Patrick Schulman (sans doute son plus gros succès populaire) et se toruen résolument vers le théâtre de boulevard où elle s'approprie les textes de Robert Lamoureux et Jean Marsan.Marthe Mercadier, de son vrai nom Marthe Mercadié-Meyrat, est une actrice française née le 23 octobre 1928 à Paris.
Elle mène une activité très variée, on la voit au cinéma, au cabaret, à la télévision et surtout au théâtre. Elle débute sa carrière à la fin des années 1940 au théâtre de boulevard puis devient ensuite une comédienne populaire grâce à la télévision. En décembre 1970 elle prend la direction du Théâtre du Vieux-Colombier jusqu'en octobre 1971. Elle y présente diverses activités : spectacles pour enfants, théatre de minuit, cabaret.
Sa carrière cinématographique est fantasque à son image avec plus de cinquante films tournés, en majorité, durant les années 1950-1960. Elle devient parallèlement productrice au théâtre et au cinéma. Elle remporte notamment un grand succès avec le film Et la tendresse ? Bordel ! réalisé par Patrick Schulmann en 1979 tandis qu'au théâtre elle sait faire preuve de témérité en produisant Bent, une adaptation par Lena Grinda de la pièce sulfureuse de Martin Sherman, interprétée entre autres par Bruno Cremer et Jean-Pierre Sentier et mise en scène par Peter Chatel au Théâtre de Paris en 1981.
Elle s'implique également dans des associations caritatives et apparaîtra dans l'affaire politico-financière dîte Affaire du Carrefour du développement.
En avril 2007, elle est nommée Chevalier de la Légion d'honneur.
Son grand-père étant président de la Société des Auteurs, elle est grâce à lui auditionnée dès l'âge de 5 ans pour danser avec Joséphine Baker. Elle connaît ainsi le monde du spectacle par les coulisses. À l'âge de 6 ans, elle devient bègue, puis muette. Elle est paralysée pendant 2 ans et demi suite à une grave chute. Pendant la seconde guerre mondiale, adolescente, elle prend part activement à la lutte contre l'occupant en entrant dans la Résistance française. Elle œuvre quelque temps à Bruxelles, avant de fonder sa première association humanitaire.
Elle mène une activité très variée. C'est ainsi qu'on la voit au cinéma, au cabaret, à la télévision et surtout au théâtre. Elle débute sa carrière à la fin des années 1940 au théâtre de boulevard, puis devient une comédienne populaire grâce à la télévision.
Dans un premier temps, elle est souffleuse au Théâtre Saint-Georges, à Paris. De décembre 1970 à octobre 1971, elle prend la direction du Théâtre du Vieux-Colombier. Elle y présente diverses activités : spectacles pour enfants, théâtre de minuit, cabaret.
Avec plus de cinquante films tournés, en majorité durant les années 1950-1960, sa carrière cinématographique est, à son image, fantasque. Elle devient parallèlement productrice au théâtre et au cinéma. En 1979, elle remporte notamment un vif succès avec le film Et la tendresse ? Bordel !, réalisé par Patrick Schulmann. Au théâtre, elle sait faire preuve de témérité en produisant Bent, une adaptation par Lena Grinda de la pièce sulfureuse de Martin Sherman, interprétée entre autres par Bruno Cremer et Jean-Pierre Sentier et mise en scène par Peter Chatel au Théâtre de Paris en 1981. Elle s'implique également dans des associations caritatives et apparaît dans l'affaire politico-financière dite Affaire du Carrefour du développement. Treize à table est l'une de ses pièces préférées parmi celles qu'elle a énormément jouées. Cette femme à l'incroyable tempérament sera aux côtés de personnages célèbres comme Michel Roux, Louis de Funès, ou Michel Galabru.
Elle mène une activité très variée, on la voit au cinéma, au cabaret, à la télévision et surtout au théâtre. Elle débute sa carrière à la fin des années 1940 au théâtre de boulevard puis devient ensuite une comédienne populaire grâce à la télévision. En décembre 1970 elle prend la direction du Théâtre du Vieux-Colombier jusqu'en octobre 1971. Elle y présente diverses activités : spectacles pour enfants, théatre de minuit, cabaret.
Sa carrière cinématographique est fantasque à son image avec plus de cinquante films tournés, en majorité, durant les années 1950-1960. Elle devient parallèlement productrice au théâtre et au cinéma. Elle remporte notamment un grand succès avec le film Et la tendresse ? Bordel ! réalisé par Patrick Schulmann en 1979 tandis qu'au théâtre elle sait faire preuve de témérité en produisant Bent, une adaptation par Lena Grinda de la pièce sulfureuse de Martin Sherman, interprétée entre autres par Bruno Cremer et Jean-Pierre Sentier et mise en scène par Peter Chatel au Théâtre de Paris en 1981.
Elle s'implique également dans des associations caritatives et apparaîtra dans l'affaire politico-financière dîte Affaire du Carrefour du développement.
En avril 2007, elle est nommée Chevalier de la Légion d'honneur.
Distinctions
- 1974 : Chevalier des Arts et Lettres
- 1989 : Officier des Arts et des Lettres
- 1989 : à de , mise en scène de Molière du meilleur spectacle comiqueLa PrésidenteJean PoiretPierre Mondy
- 1993 : Chevalier de l'Ordre national du Mérite, pour son action humanitaire, décernée par et remise par l’ / Prix de la Solidarité décerné par les pour son engagement humanitaire depuis 20 ans. Simone VeilAbbé PierreNations Unies
Mémoires
- Marthe Mercadier : , Éditions Numéro 1, Paris, 2005, ISBN 2846121699 Le rire est mon refuge
Bibliographie
Mémoires
- Marthe Mercadier : Le rire est mon refuge, Éditions Numéro 1, Paris, 2005, ISBN 2846121699
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L’invention de la photographie ne fut pas le fruit du hasard mais d’une longue gestation.
Il y a d'abord la découverte par Aristote de l'image inversée qui apparaît dans une «chambre noire». Léonard de Vinci creuse le sujet. Au XVIIIe siècle, les recherches se multiplient d'autre part pour tirer parti de la sensibilité à la lumière des sels d’argent avant que le chimiste anglais Thomas Wedgwood n'arrive à fixer des images l'espace de quelques secondes.
Une nouvelle façon de regarder le monde
«Il y a [...] des gens qui savent voir et d’autres qui ne savent même pas regarder» (Nadar).
«L’écriture du soleil»
Il faut attendre la coopération entre Nicéphore Niepce (1765-1833) et Louis Daguerre (1787-1851) pour obtenir des résultats encourageants. Le premier, en 1826, a capturé l’image du célèbre «Point de vue de la fenêtre» après plusieurs jours de pose grâce à son procédé de fixation des images, baptisé «héliographie» (du bitume de Judée sur une plaque d'étain polie) ; le second, en 1829, lui apporte la technique de la chambre noire (qui permet de réduire le temps de pose à quelques minutes)... et son sens du commerce.
Nicéphore Niepce - paysage de Saint-Loup-de-Varennes - (1827)
La mort de Niepce, en 1833, ne met pas fin à l'aventure dont le rythme va même s'accélérer : moins de cinq ans plus tard, Daguerre présente son daguerréotype à François Arago, savant et homme politique. Celui-ci s'empresse de jouer de son influence pour pousser l'État à se rendre acquéreur de l'invention puis à «en doter libéralement le monde entier», lors de la séance historique du 19 août 1839 devant les Académies des sciences et des beaux-arts.
La France du «roi-bourgeois» Louis-Philippe 1er prend ainsi de vitesse l'Angleterre de Fox Talbot (1800-1877). Ce dernier met toutefois au point un procédé permettant de multiplier les épreuves positives à partir d'un négatif.
Boulevard du temple - Photo de Daguerre - Daguerréotype - 1839 (Stadtmuseum, Munich)
Le succès est immédiat et phénoménal : alors qu'en ville les files d'attentes se forment devant les opticiens qui ont réussi à se procurer le matériel, les amateurs commencent à traverser les océans pour prendre des vues du Nouveau Monde ou d'Égypte.
Sans cesse amélioré, avec désormais un temps de pose de quelques secondes, le daguerréotype prend vite la place des portraits en miniature dans les salons des familles bourgeoises.
Bienvenue pour une séance de supplice !
Il faut beaucoup de bonne volonté pour, les premières années, aller se « faire tirer le portrait » .Non seulement la séance est hors de prix (5 frs alors qu’un ouvrier en gagne 1 par jour), mais elle est aussi une véritable torture.Le volontaire doit se tenir immobile de longues secondes en plein soleil, aidé pour cela par un appui-tête plus ou moins confortable, le visage couvert de farine pour mieux prendre la lumière.On comprend dès lors que les modèles des portraits de l’époque paraissent quelque peu figés et peu souriants !Du négatif à la carte de visite
Cependant le procédé reste lourd et la reproduction des images impossible. L’Anglais Talbot prend en 1841 sa revanche en mettant au point le calotype, c’est-à-dire la technique du négatif sur papier.
Rapidement, le nombre des ateliers explose sous la vogue des cartes de visite pour lesquelles personnalités et anonymes viennent se mettre en scène, déguisés au milieu de véritables décors de théâtre.
C’est ainsi que Nadar se fait un nom à la tête de sa cinquantaine d’ouvriers. Il faut en effet de la main-d’œuvre pour retoucher et colorier les portraits !
Il était logique que la dimension artistique de la photographie finisse par être reconnue et revendiquée, avec, en 1852, au début du Second Empire, la première exposition.
On rivalise alors d’imagination pour créer marines, tableaux vivants à l’antique et même photomontages.
Mais la photographie ne se contente pas de faire de l’art : la voici qui devient témoin, des champs de bataille de Crimée aux barricades de la Commune.
Les commandes officielles se succèdent pour dresser aussi bien le catalogue des peuples de la planète que des malfrats londoniens. On commence alors à voir apparaître de véritables imprimeries photographiques qui diffusent journaux illustrés et ouvrages touristiques.
Félix Tournachon, dit Nadar
L'illustrateur et photographe Félix Tournachon (1820-1910) a bien fait de prendre un pseudonyme : un «Panthéon de Tournachon» aurait-il connu le succès de son «Panthéon de Nadar», album de gravures où se côtoient hommes politiques, écrivains et artistes de son temps ? Il a rencontré la plupart de ceux-ci au cours de sa période de bohème, avant de connaître la fortune grâce à la caricature et surtout la photographie.
Nadar, dessin d'Honoré Daumier (1882)
Car Nadar est un homme curieux de tout : il se plonge sous Paris pour un reportage sur les catacombes ou encore s'envole à bord de son ballon pour prendre les premiers clichés aériens. Ruiné par la Commune, cet esprit insatiable, ouvert à toute idée nouvelle (c'est dans son atelier qu'exposent les peintres impressionnistes), nous aura fait parvenir un témoignage irremplaçable sur son siècle.
La couleur des Lumière
Il restait une étape à franchir : l’invention de la couleur. C’est chose faite officiellement le 7 mai 1869 lorsque le poète et savant Charles Cros (1842-1888) et Louis Ducos du Hauron (1837-1920) présentent le même jour (totalement par hasard !) à la Société française de photographie le principe de la trichromie basée sur l’association de trois images correspondant aux trois couleurs primaires.
Autochrome des Frères Lumière (1909)
Il faut encore attendre près de quarante ans pour que les frères Auguste et Louis Lumière (1862-1954 et 1864-1948), ceux-là mêmes qui vont inventer le cinéma (en parallèle avec Thomas Edison) déposent le brevet de l’autochrome qui permet de reproduire les couleurs en une seule prise sur une plaque.
Et ce n’est qu’après la Seconde Guerre mondiale que le kodacolor s’impose.
Avec le développement du numérique depuis 1981, la photographie s’est encore banalisée, faisant oublier ce long processus qui a permis à tout un chacun, par le miracle de la reproduction d’image, de disposer de l'équivalent des portraits et des gravures autrefois réservés aux classes fortunées.
Toute la planète dans un album
Albert Kahn (1860-1940) est un banquier audacieux et idéaliste : son projet, lancé en 1909, n’est-il pas de fixer sur l’image «des aspects, des pratiques et des modes de l'activité humaine dont la disparition fatale n'est plus qu'une question de temps» ?
Saïgon, 1915 - Musée Albert Kahn
Pour réaliser ces «Archives de la planète», il envoie donc aux quatre coins du monde une cinquantaine de photographes qui lui rapportent plus de 72.000 clichés, dont la majorité en couleur. À cela s’ajoutent près de 180.000 mètres de film puisque le cinéma, alors à ses débuts, n’est pas oublié dans l’opération. Il faudra la crise de 1929 et la faillite de Kahn pour interrompre ce projet généreux.
Quand le technicien se fait artiste
C'est avec suspicion, voire moquerie, que les peintres virent arriver ces drôles de chimistes encombrés par leurs machines, qui de plus avaient l'ambition de reproduire la réalité !
Mais la concurrence était déloyale : certains artistes s'essayèrent donc à la photographie, comme Edgar Degas ou Édouard Vuillard, tandis que les photographes devenaient de plus en plus artistes.
Certaines de leurs réalisations sont même devenues des «classiques», connues de tous : en France les noms de Jacques- Henri Lartigue (1894-1986), Henri Cartier-Bresson (1908-2004) ou Robert Doisneau (1912-1994) nous invitent à observer avec un autre œil la bonne société des années 20 ou le petit peuple parisien d'après-guerre. Que ce soit dans un atelier de mode ou sur un champ de bataille, l'œil a ainsi su trouver un nouveau support pour voir le monde à la façon d'un créateur.
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