•  A. Kahn

     

      

      

    Né à Marmoutier Albert Kahn, s'installe à Boulogne et où il exerce la profession de banquier.

     

      

      

      

    En1895, au moment même où il acquiert ses premières parcelles de terrains à Boulogne, il est un financier avec lequel il faudra désormais compter ;

      

      

    en 1909 sa présence au Japon, en qualité de délégué d'un groupe de capitaliste français dit assez l'importance que cet alsacien a su conquérir avec pour seul appui des dons indéniables pour la finance et un goût aigu de l'effort personnel.

      

    Haiphong, 1915

      

      

    L'ambition de Albert Kahn pourrait sembler, encore aujourd'hui, démesurée : constituer les "Archives de la planète".

      

    Chef de Canton 1915

      

    Banquier, philanthrope, mécène anthropologue et idéaliste, Albert Kahn souhaite pouvoir jeter les bases d'une paix universelle en oeuvrant pour la coopération et la communication internationale.

      

     

    Hanoi, sampans et le pont Paul Doumer, 1915

     

     

    il est le promoteur de multiples projets : bourses de voyages Autour du monde, Société Autour du monde, Comité national d'études sociales et politiques, Centre de documentation, publications périodiques, enfin les non moins ambitieuses "Archives de la Planète".

      

      

    Renonçant à créer une famille, il a choisit de vivre seul, convaincu peut-être, que la qualité et la pérennité de son oeuvre ne s'obtiendront qu'à ce prix.

      

        

    Il souhaite consacrer la fortune qu'il a constituée. Mais pour sa part, toute sa vie il essayera de se maintenir dans l'ombre.

      

    Hongay, 1915

      

    Pour Albert Kahn les acteurs de la nouvelle société ne peuvent être que ceux dont la raison s'est développée grâce à l'éducation elle-même nourrie par la connaissance des réalités non seulement celles de leur pays mais aussi les réalités internationales.

      

    Marché 1915

      

      

    C'est pourquoi il crée en 1898 les "bourses Autour du Monde", destinée à de jeunes agrégés. "Devant la variété et la mobilité des faits, on apprend à se défier des formules" leur rappelle, opiniâtre, Albert Kahn.

     

     

    Sampan en baie d'Halong, 1916

      

      

      

    Ce sont ces jeunes intellectuels qui, au retour de leur voyage, animent la vie du "Cercle" installé en 1906, dans l’une des maisons bordant ses jardins.

      

      

      

    Accueillant les nouveaux membres, notamment les boursiers des fondations étrangères financées, elles aussi, par Albert Kahn, recevant les représentants des différentes tendances politiques, sociales et religieuses au cours d’une réunion du Comité national d'études sociales et politiques, créé en 1916, ils travaillent "à répandre en France

      

      

    la connaissance exacte des pays étrangers, à l’étranger celle de la France, à faire comprendre et estimer tout ce que l’on peut appeler la civilisation internationale ".

     

      
     

    Un chef de canton et autorités communales réunis devant la maison communale, 1915  

     

     

     
      
    Les Archives de la planète

     

    En 1909, Kahn en qualité de délégué d'un grand groupe capitaliste, est invité à aller à Tokyo. Avant de s'y rendre, il décide de passer par la Chine entre le 15 janvier et le 10 février 1909.

      

      

    Il est accompagné de son chauffeur Alain Dutertre qu'il a fait initier à la photo. Celui-ci va réaliser de nombreux clichés stéréoscopiques en noir et blanc, prologue aux archives de la planète.

      

      

      

    En 1912 et 1913, c'est Stéphane Passet qui est, à son tour, mandaté pour réaliser des clichés : autochromes en couleur de la nouvelle République populaire de Chine.

     

     

     

    Mandarin militaire, mandarin chef de province et préfet en costume d’audience solennelle, 1915, vers Hanoi

     

    Après ce premier voyage, il confie à Jean Brunhes, un géographe, la direction scientifique du projet, la coordination et la formation des différents opérateurs qu'il a recrutés.

      

      

      

    Ceux-ci réalisent rapidement des autochromes - premier procédé industriel de la photographie directe des couleurs commercialisé par les frères Lumière dès 1907 - mais il s'agit surtout de leurs apprendre à regarder : "ne voit pas qui veut" se plait souvent à répéter Albert Kahn.

     

      

    Marché du riz 1915

      

    Entre 1909 et 1931, le mécène financera de nombreux reportages photographiques dans cinquante pays, pour constituer une bibliothèque d'images fixes et animées dans le but de fixer "des aspects, des pratiques et des modes de l'activité humaine dont la disparition fatale n'est plus qu'une question de temps".

     

     

    Rue des ferblantiers, Hanoi, 1915

      

    Ces archives contiennent 72.000 autochromes et 170.000 mètres de films.. Demeurée incomplète en raison de la ruine du mécène cette vaste entreprise laisse un témoignage remarquable de la vie à cette époque.

      

    HANOI Rue Paul Bert, Hanoi, 1914-1915
      
      
      
    Les jardins

     

    Albert Kahn crée à Boulogne-Billancourt des jardins qui réunissent de nombreuses essences rares et divers exemples de paysages, confiant les travaux à l’architecte-paysagiste Achille Duchêne. Paré de ses trois coupoles en verre et d’une remarquable architecture en treillage, le palmarium forme, avec le fruitier et le verger, le centre du jardin. C’est cette partie qu’Albert Kahn fait aménager en premier, sur trois parcelles acquises en 1895.

      

     

      

    La poursuite de l’agencement des jardins, au gré des acquisitions – une vingtaine formant au total près de quatre hectares -, semble avoir été conduite par Albert Kahn et ses seuls jardiniers. Ce sont eux qui, certainement, ont décidé du tracé des allées.

      

      

      

    Toutes convergent vers le jardin français ou divergent vers le jardin japonais, anglais, la forêt de cèdres bleus, le marais, la forêt vosgienne. Des sentiers étroits bordés d'azalées butent sur des cascades et des cours d'eau qu'enjambent ponts en bois ou en pierre.

     

     

    Albert Kahn interviewé par un journaliste à Boulogne en 1938

    A. Kahn

      

    Albert Kahn devait chérir particulièrement son jardin japonais: c'est essentiellement là que ses opérateurs ont pu le filmer lorsque, par extraordinaire, il participait à la visite et ne s'était pas encore aperçu que la caméra le prenait dans son champ.

    Ce sont essentiellement essentiellement ses boursiers qui sont invités à venir méditer dans ces jardins, uniquement " le dimanche de 13 à 17 heures ". Membres titulaires du Cercle autour du Monde, c'est à eux aussi qu'Albert Kahn confie la responsabilité de recevoir ceux qui détiennent entre leurs mains la destinée des nations.

      

      

      

      

    Anatole France, Barrès, Paul Valéry, Bergson, l'ami de toujours, Bourdelle, Pierre 1er de Serbie, Alexandre 1er de Roumanie, Elisabeth de Belgique, Venizélos, Sir Austen Chamberlain, Einstein et tant d'autres, ont parcouru ces allées, assistant ensuite à une projection des images des Archives de la Planète rapportées des quatre coins du monde.

      

      

      

    Ces réunions dominicales avaient pour but de permettre à ces hôtes illustres d'échanger leurs points de vue souvent contradictoires, pour arriver à une compréhension mutuelle, à une entente... cette entente si magistralement illustrée par les jardins tels qu'ils ont été conçus par Albert Kahn, comme l'image même d'un monde réconcilié. 

     



     

      

      

    Albert KAHN meurt en novembre 1940, totalement ruiné. Un huissier vient faire l' inventaire de ses possessions, bien qu'il se trouve encore dans l'appartement sur son lit de mort !

      

      

    L' évaluation des films et autochromes - la richesse actuelle du musée -est alors établie à 500 francs, la même valeur étant attribuée à ses valises !

     

      

      
    Le gouverneur du Tonkin, et sa famille, 1915
      
      
    L'Espace Albert Kahn
    Musée départemental des Hauts-de-Seine (France)

     

    Le musée conserve et fait vivre l'oeuvre d'Albert Kahn (1860-1940), qui est progressivement révélée au public au sein de la propriété d'Albert Kahn à Boulogne, où ses jardins à scènes multiples sont à l'image du monde dont il rêvait. Cette oeuvre documentaire multimédia, qu'il crée avant la lettre, est présentée aujourd'hui grâce à un système audiovisuel performant : le visiteur peut faire la projection de son choix sur des postes de consultation individuelle.

      

    Adresse : 14, rue du Port, 92100 Boulogne
    Tél : + 33 (0) 01 55 19 28 00 Fax : + 33 (0) 1 46 03 86 59
    Minitel: 3615 KAHN

      
      
      
    Le Pont Paul Doumer, Hanoi, 1915
      
      
    Sites web :

     

    Le site officiel :
    www.albert-kahn.fr
    Sur le jardin :
    http://membres.lycos.fr/cobalt03/bienvenu.html

     

      

      

      

     

    SOURCES

      http://judaisme.sdv.fr/perso/albertk/k-diapo.htm

      

     

     

     

      

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    Blousons en cuir d’aviateurs de la Seconde Guerre Mondiale

     

    blouson aviateur cuir seconde guerre 02 520x700 Blousons en cuir daviateurs de la Seconde Guerre Mondiale


     

     

     

    Ce site a un article intéressant sur les blousons décorés parfois portés par les pilotes américains lors de la Seconde Guerre Mondiale.

    L’article explique que la hiérarchie militaire laissait les pilotes décorer leurs blousons malgré l’importance de l’uniforme dans l’armée car les pilotes étaient des jeunes à peine majeurs qui pouvaient mourir par dizaines lors d’un seul raid aérien, alors si ça leur faisait plaisir de peindre leur blouson, les officiers les laissaient faire.

    C’est d’ailleurs aussi valable pour les peintures sur les carlingues.
    Les dessins représentent souvent des pinups, je vous laisse deviner pourquoi, mais aussi des personnages de bandes dessinés car ils passaient basiquement d’être en train de regarder des cartoons à la maison à aller faire la guerre à des milliers de kilomètres de chez eux en quelques semaines, ils représentaient donc des choses qui leur étaient familières.

     

     

    blouson aviateur cuir seconde guerre 01 578x700 Blousons en cuir daviateurs de la Seconde Guerre Mondiale

     

     

     

     

    Top: Staff Sgt. Cyril Dworak, an air gunner, had a fellow airman in the 96th Bomb Group, Joe Bodner, paint his jacket. The swastika denotes a victory over a German fighter plane. Above: Officers of the 23rd Fighter Group pose with their "Shark Mouth" P-40. From the collection of John Campbell.

      

      

    Top: Staff Sgt. Cyril Dworak, an air gunner, had a fellow airman in the 96th Bomb Group, Joe Bodner, paint his jacket. The swastika denotes a victory over a German fighter plane. Above: Officers of the 23rd Fighter Group pose with their “Shark Mouth” P-40. From the collection of John Campbell.

     

     

     

    blouson aviateur cuir seconde guerre 03 485x700 Blousons en cuir daviateurs de la Seconde Guerre Mondiale

     

     

     

     

    Flight officer Robert J. Meer in Lipa, Philippines, with the "Glider Wolf" insignia of the 1st Glider Provisional Group painted on the front of his A-2.

      

      

    Flight officer Robert J. Meer in Lipa, Philippines, with the “Glider Wolf” insignia of the 1st Glider Provisional Group painted on the front of his A-2.

     

     

     

     

    blouson aviateur cuir seconde guerre 04 517x700 Blousons en cuir daviateurs de la Seconde Guerre Mondiale

     

     

     

    blouson aviateur cuir seconde guerre 05 617x700 Blousons en cuir daviateurs de la Seconde Guerre Mondiale

     

     Six U.S.O. Girls wear A-2 jackets belonging to the 90th Bomb Group, a.k.a. "Jolly Rogers," under a B-24 bomber. From the collection of John Campbell.

     

     

    Six U.S.O. Girls wear A-2 jackets belonging to the 90th Bomb Group, a.k.a. “Jolly Rogers,” under a B-24 bomber. From the collection of John Campbell.

     

     

    Glider pilots Sam Altman, Frank Randall, and Troy Shaw of the 1st Air Command Group goof around for a photographer in India in 1944.

      

      

    Glider pilots Sam Altman, Frank Randall, and Troy Shaw of the 1st Air Command Group goof around for a photographer in India in 1944.

     

     

    Airmen stationed in the Mediterranean would buy beautiful hand-tooled and hand-painted leather patches like this one made in Italy.

        

    Airmen stationed in the Mediterranean would buy beautiful hand-tooled and hand-painted leather patches like this one made in Italy.

     

    Left, this name tag for Lt. Archie Draghi, a group lead navigator for the 15th Air Force, used impressed gold leaf. Right, the issue name tag above, and a "private purchase" name tag below with the airman's name in English and Farsi.


     

    Left, this name tag for Lt. Archie Draghi, a group lead navigator for the 15th Air Force, used impressed gold leaf. Right, the issue name tag above, and a “private purchase” name tag below with the airman’s name in English and Farsi.

     

     

    Capt. Sam Trave, of the 347th Fighter Group, wears a silver "Good Luck" bell from San Michele, Isle of Capri, attached to the collar hook on his unusually dark A-2 jacket.

     

     

    Capt. Sam Trave, of the 347th Fighter Group, wears a silver “Good Luck” bell from San Michele, Isle of Capri, attached to the collar hook on his unusually dark A-2 jacket.

     

     

    A hand-embroidered blood chit has a Republic of China flag and a Chinese message promising a reward to anyone who helped the airman get back to Allied lines.

      

    A hand-embroidered blood chit has a Republic of China flag and a Chinese message promising a reward to anyone who helped the airman get back to Allied lines.

     

    Glider pilot Nesbit L. Martin, from the 1st Air Commando, shows off his blood chits sewn inside his A-2.

     

    Glider pilot Nesbit L. Martin, from the 1st Air Commando, shows off his blood chits

    sewn inside his A-2.

     

     

    The artwork on this jacket depicts Hitler as a "Shifless Skonk." The "Schifless Skonk," misspelled on R.L. Parker's jacket, was the name of a B-17G bomber of the 568th Bomb Squadron. The swastika marks a German aircraft destroyed, while the parachuter indicates Parker had to jump. From Arthur Hayes' collection.

    The artwork on this jacket depicts Hitler as a “Shifless Skonk.” The “Schifless Skonk,” misspelled on R.L. Parker’s jacket, was the name of a B-17G bomber of the 568th Bomb Squadron. The swastika marks a German aircraft destroyed, while the parachuter indicates Parker had to jump. From Arthur Hayes’ collection.

     

     

    blouson aviateur cuir seconde guerre 06 720x509 Blousons en cuir daviateurs de la Seconde Guerre Mondiale 

     

     

     

    Some collectors and reproduction companies obsess over the details of the A-2, including the contract numbers, stitching, and dyes used by particular manufacturers, like Aero Leather.

     

     

    Some collectors and reproduction companies obsess over the details of the A-2, including the contract numbers, stitching, and dyes used by particular manufacturers, like Aero Leather.

     

     

    The Hump Pilots in the Air Transport Command flew supplies over the Himalayas, where the weather was their worst enemy. The camels indicate missions flown, while the camel facing reverse marks a turnaround due to engine trouble. From the collection of Willis R. Allen.

     

     

     

     

    The Hump Pilots in the Air Transport Command flew supplies over the Himalayas, where the weather was their worst enemy. The camels indicate missions flown, while the camel facing reverse marks a turnaround due to engine trouble. From the collection of Willis R. Allen.

     

     

    "Wee Willie," a bee carrying a red bomb, was the insignia of the 21st Bomb Squadron, 30th Bomb Group. The patch is sewn to the A-2 of Captain Earnest C. Pruett, who flew B-24 Liberators.

     

     

    Wee Willie,” a bee carrying a red bomb, was the insignia of the 21st Bomb Squadron, 30th Bomb Group. The patch is sewn to the A-2 of Captain Earnest C. Pruett, who flew B-24 Liberators.

     

    This unusual A-2, belonging to Staff Sgt. James Eagan, who flew the B-24 bomber called "Final Approach" for the 458 Bomber Group, has the names of the targets painted on each bomb of the mission tally. From the collection of Leighton Longhi.

     

     

    This unusual A-2, belonging to Staff Sgt. James Eagan, who flew the B-24 bomber called “Final Approach” for the 458 Bomber Group, has the names of the targets painted on each bomb of the mission tally. From the collection of Leighton Longhi.

     

     

     

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    L’histoire de Paris par ses plans

     

    01 Paris sous Lutece 680x540 Lhistoire de Paris par ses plans

     

     

    Il y a sur cette page plus de 60 plans de Paris de toutes les époques et en très haute résolution retraçant toute l’histoire de la ville de sa création à nos jours avec toutes ses évolutions.

    02 Plan de Paris Lutece2 BNF077107451 680x557 Lhistoire de Paris par ses plans

     

    03 Plan de Paris 1180 680x551 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1180

    04 Plan de Paris 1223 680x560 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1223

    05 Plan de Paris 1383 680x553 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1383

    06 Plan de Paris 1422 1589 673x560 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1589

    07 1550 680x510 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1550

    08 1550 StVictor1 677x560 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1550

    09 1552 Truchet Hoyaux1 680x489 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1552

    10 1572 braun hogenberg1 680x511 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1572

    11 1575 Belleforest1 680x501 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1575

    12 Plan de Paris 1589 1643 680x557 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1589

    13 1609 Quesnel1 572x560 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1609

    14 1609 Vassalieu1 680x534 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1609

    15 1615 Merian1 680x455 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1615

    16 Vue de Paris en 1618 par Visscher1 680x459 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1618

    17 1630 Sauve 680x510 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1630

    18 1630 Tavernier1 680x516 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1630

    19 1652 Gomboust1 615x560 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1652

    20 1654 Boisseau1 554x560 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1654

    21 1655 Merian 1620 680x511 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1620

    22 Plan de Paris en 1657 668x560 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1657

    23 1672 Jouvin 680x552 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1672

    24 1676 Bullet 564x560 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1676

    25 1676 Jouvin1 680x527 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1676

    26 Plan de Paris 1705 680x552 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1705

    680px 27 1712 Jaillot Lhistoire de Paris par ses plans 

    1712

    680px 28 1728 Delagrive Lhistoire de Paris par ses plans 

    1728

    680px 29 1730 Roussel Lhistoire de Paris par ses plans 

    1730

    680px 30 1739 Turgot Lhistoire de Paris par ses plans 

    1739

    680px 31 1740 Delagrive1 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1740

    680px 32 Seutter 1760 paris1 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1760

    680px 33 1760 Delagrive1 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1760

    680px 34 1760 Vaugondy1 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1760

    680px 35 1763 Deharme1 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1763

    680px 36 1775 Esnauts and Rapilly Case or Pocket Map of Paris France and environs   Geographicus   Paris rap Lhistoire de Paris par ses plans 

    1775

    680px 37 1775 Jaillot Lhistoire de Paris par ses plans 

    1775

    680px 38 Plan de Paris en 1787 par Brion de la Tour1 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1787

    680px 39 1790 Verniquet Lhistoire de Paris par ses plans 

    1790

    680px 40 Map of Paris 1843 pari0001261 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1843

    680px 41 1857 Colton Map of Paris France   Geographicus   Paris cbl 1855 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1857

     

     

     

     

     

    680px 66 seine paris1 Lhistoire de Paris par ses plans

     

     

    1857

    680px 42 plan de paris en 1863 par henriot Lhistoire de Paris par ses plans 

    1863

    680px 43 plan de paris en 1864 par garnier Lhistoire de Paris par ses plans 

    1864

    680px 44 1865 Galignanis Plan of Paris and Environs France   Geographicus   Paris galignani 1865 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1865

    680px 45 Paris und Umgebung 1871 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1871

    680px 46 plan de paris en 1878 par logerot Lhistoire de Paris par ses plans 

    1878

    680px 47 plan de paris en 1878 par eugene andriveau goujon Lhistoire de Paris par ses plans 

    1878

    680px 48 1880 Clerot Pocket Map of Paris and Environs France   Geographicus   Paris clerot 1880 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1880

    680px 49 plan de paris en 1882 par eugene andriveau goujon Lhistoire de Paris par ses plans 

    1882

    680px 50 plan de paris en 1890 et de ses monuments par guilmin Lhistoire de Paris par ses plans 

    1890

    680px 51 plan de paris en 1892 par hachette Lhistoire de Paris par ses plans 

    1892

    680px 52 plan de paris en 1894 par hachette Lhistoire de Paris par ses plans 

    1894

    680px 54 paris petite ceinture 1898 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1898

    680px 55 Plan de Paris 1910 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1910

    680px 56 Paris in Brockhaus 1937 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1937

    Autres :

    680px 57 Buache plan hydrographique Paris Lhistoire de Paris par ses plans

     

    680px 58 Carte de Cassini Paris BNF077115051 Lhistoire de Paris par ses plans

     

    680px 59 historical map paris1 Lhistoire de Paris par ses plans

     

    680px 60 img 11 Lhistoire de Paris par ses plans

     

    680px 61 ParisCharlesV1 Lhistoire de Paris par ses plans

     

    680px 62 Plan de la ville cite et vinversite et f. Paris 91081 Lhistoire de Paris par ses plans

     

    680px 53 6ZK 1896 Bertillon2 Lhistoire de Paris par ses plans

     

    680px 63 Plan de Merian1 Lhistoire de Paris par ses plans

     

    680px 64 Plan general des vingt quartiers de la ville et faubourgs de Paris par Jean Baptiste Scotin Lhistoire de Paris par ses plans

     

    680px 65 Plan Paris Stockdale1 Lhistoire de Paris par ses plans

     

     

     

     

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    II° Arr. L'arrière d'un bâtiment disparu a l'angle de la Rue Sainte-Foy vu depuis la Rue d'Alexandrie - 1914

     

     

     

    II° Arr. La rue Chénier a l'angle de la rue Sainte-Foy - 1914

      

    La boutique, le vannier dites-vous était la boutique du marchand de couleurs...on trouvait de tout dans ces magasins, de la cire Abeille, des seaux à charbon, de la ficelle, de la thérebenthine, des pelles à charbon, des balais.... et le pire, c'était le magasin des Beaux Parents de ma Grand Mère Paternelle. Mon grand père habitait rue des Jeuneurs... il a connu Suzanne, la fille du marchand de couleurs en 1920... se sont mariés en 1923...la rue Ste Foy, combien de fois ils nous ont racontéss la "rue Sainte Foy".Il fallait demander la permission au Père de Suzanne pour qu'il l'emène danser...au bal...

      

      

    V° Arr. - 25 rue des Boulangers - 1914

    Précédemment dénommée Neuve des Boulangers, cette rue tient son nom de la présence de nombreuses boulangeries dès la fin du Moyen Âge.  

      

    V° Arr. - La Rue Tournefort a l'angle de la Rue du Pot de Fer - 1914

      

    Ancienne voie de Paris présente sous le nom de ruelle des Prêtres, chemin au Prêtre puis rue du Bon-Puits avant le XVIe siècle[1], elle est dénommée sous sa forme actuelle - dans un titre - à partir de 1588 d'après le nom d'une ancienne enseigne de magasin. Malgré tout, des documents la mentionnent parfois encore en 1603 sous le nom de rue du Bon-Puits, en raison d'un puits, devenu fontaine publique, se trouvant à son angle avec la rue Mouffetard.

      

     

    Au delà de la rue Tournefort se trouve l'ancienne caserne des Gardes-Françaises datant de 1775 et inscrite aux Monuments historiques depuis 1973[3]. La fontaine du Pot-de-Fer, datant du XVIIIe siècle et aujourd'hui inopérante, se trouve à l'angle de la rue Mouffetard ; elle est également classées aux Monuments historiques depuis 1925[4].

     

    Dans sa partie attenante à la rue Mouffetard elle bénéficie aujourd'hui de son activité touristique et festive, avec de très nombreux petits restaurants.

      

    V° Arr. - La Rue Linné a l'angle de la Rue des Boulangers - 1914

      

    Précédemment dénommée Neuve des Boulangers, cette rue tient son nom de la présence de nombreuses boulangeries dès la fin du Moyen Âge

      

     

    La rue Linné, comme la rue Geoffroy-Saint-Hilaire qui la prolonge et la rue Jussieu, sont des anciennes sections de la rue du Faubourg-Saint-Victor. À l'emplacement de l'actuel no 2 de la rue des Écoles s'est élevée de 1210 à 1684 la porte Saint-Victor de l'enceinte Philippe Auguste, ce nom de Saint-Victor étant celui de l'abbaye que l'on rencontrait sitôt franchie la porte de Paris[1].

     

    Elle a été nommée d'après le naturaliste suédois Carl von Linné.

      

      

      

    V° Arr. - Maison disparue sur la Rue du Haut Pavé a l'angle de la Rue de la Bûcherie - 1914

      

    Cette ancienne rue s'appelait à l'origine rue d'Amboise  puis rue Pavée-Saint-Victor en relation avec son quartier d'appartenance avant de s'appeler rue Haut-Pavé en raison de sa pente escarpée d'alors.  

     

    Près de la cathédrale de Notre-Dame de Paris et de la place Maubert, entre la Seine et le Boulevard Saint-Germain, la rue de la Bûcherie est une des plus anciennes rues de la rive gauche de Paris présente sous ce nom dès le XIIe siècle. La « Bûcherie » vient de l'ancien français Port aux Bûches — où les bûches étaient déchargées[1]. Au Moyen Âge, c'était une rue où de la viande avariée était salée et bouillie pour nourrir les habitants les plus misérables de Paris[2].

    Jusqu'à la fin des années 1970, cet endroit était une rue parisienne populaire avec divers restaurants modestes (libanais, asiatiques, pakistanais), des magasins d'antiquités et des galeries d'art. Dans les années 1970, la galerie d'art contemporain d'Annick Gendron s'installa au no 1.

     

     

     

    En 1235, la partie comprise entre la rue du Roi-de-Sicile et la rue des Francs-Bourgeois existait, et s'appelait la « rue du Petit-Marivaux ». Rebaptisée en 1406 « rue du Petit-Marais », puis « rue Marivaux », son nom fut remplacé vers 1450 par « rue Pavée-au-Marais », puis « rue Pavée ». Prolongée en 1838, jusqu'à la « vieille rue Saint-Antoine », elle a été raccourcie lors du percement en 1854 de la rue de Rivoli.

     

    La rue s'arrêtait à l'enceinte Philippe-Auguste, dont on voit encore les vestiges à droite de l'hôtel d'Angoulême Lamoignon, faisant pignon avec l'ancien bâtiment de la Prison de la Petite-Force.

     

    La rue étaient huppée, et bordée d'hôtels particuliers (hôtel de Brienne, hôtel de Savoisy) dont seul l'hôtel d'Angoulême subsiste.

     

    La « moindre largeur » de la rue a été fixée à 8 m par une décision ministérielle du 23 brumaire an VIII, signée « Quinette », puis à 10 m en vertu d'une ordonnance royale du 14 octobre 1838.

     

    D'autres « rues pavées » parisiennes ont été ainsi dénommées: rive gauche, par exemple, il a longtemps existé une « rue Pavée », dès 1300 qui est devenue « rue Pavée-Saint-André-des-Arts » et aujourd'hui rue Séguier, (où logea par exemple en 1281 Pierre Chauchat, renommé professeur en Sorbonne, ou en 1358 l'évêque de Laon, Robert Le Coq, proche d'Étienne Marcel), ainsi que des rues Pavée-Saint-Sauveur ou Pavée-Saint-Antoine.

     

      

     

    iV° Arr.- Rue de Venise/ Impasse de la Baudroire - 1914

      

     

    C'est l'enseigne : " L’Écu de Venise ", qui est à l'origine du nom de la rue.

     

    Dans les actes du XIIe siècle siècle elle set désignée sous le nom de Erembourg, ou Hérambourg de la Tréfelière, sous Philippe le Bel, (1285-1314). Guillot en 1300, l'appelle: rue Sendebours La Tréfilière et en 1312, elle a pour nom : rue Bertaut Qui Dort, qu'elle porte toujours sous Jean Le Bon, (1350-1364)ou l'on cite à l'angle de la rue Saint-Martin une maison qui aboutissait par derrière à la Maison de Bertaut-Qui-Dort

    C'est en 1512 qu'elle prend le nom de : rue de Venise. C'est la première partie de la rue de Venise la seconde séparée par la rue Saint-Martin ne tombait pas tout à fait en face, ce qui témoigne de leur origine différente. Cette rue s'étendait autrefois entre la rue Beaubourg et la rue Saint-Martin. Cette partie fut supprimée en 1936, après expropriation et démolition des immeubles situés dans le périmètre de cet îlot, numéro 1, classé insalubre.

      

    Elle fut déclassée par arrêt du 13 août 1971. Cette portion de rue s'appelait autrefois : Guillot la nomme: rue Lingarière en 1300, vers la même époque on cite également l'appellation: rue de la Platrière et vers 1313; rue de la Corroierie nom qu'elle a toujours au XVIe siècle siècle, avec une variante orthographique: rue Corroier ou rue de la Conroirie. Elle pourrait être la rue de la Bloquerie, désignée par Gilles Corrozet. Une partie fut aussi rue des Cinq-Diamants et fut ajoutée à la rue Quincampoix.

     

    C'est une rue sordide, dont les rez-de-chaussées sont occupés par des commerces de chiffons[3]. Les étages étant peuplés d'une clientéle de miséreux. C'est ici qu'au Moyen Âge, les usuriers entassaient leurs richesses qui en sortirent au temps de Law par la rue Quincampoix sous la forme de papier-monnaie. Les agioteurs étaient ici légions, se volant mutuellement. C'est dans cette ruelle que sous la Régence du Duc d'Orléans, trois assassins criblés de dettes décidérent de se refaire en trucidant un de ces riches agioteurs de la rue Quincampoix du nom de Lacroix, qu'ils attirèrent sous prétexte de négociation dans la rue de Venise et là l'occire en le lardant de coups de poignard, afin de lui voler son portefeuille. Un des compères du nom de: de l'Estang, fils d'un banquier belge, qui faisait le guet, pris la fuite en entendant la victime hurler et la populace sortir. Il se rendit à son Hôtel rue de Tournon, emportant ses valeurs et disparu.

    Les deux autres, le comte Antoine Joseph de Horn, capitaine réformé et Laurent de Mille lui aussi Capitaine réformé, furent saisis et roués vifs en Place de Grève. Cet événement c'est déroulé devant l'auberge de L'Epée de Bois dont le propriétaire sorti le premier porter secours au malheureux. Cet endroit se situeau N°27 là ou aujourd'hui est établi un marchand de vin (1875).

     

    Il y avait, un passage de Venise qui fut supprimé au profit du boulevard de Strasbourg dont la formation à travers le jardin du Couvent de Saint-Magloire était contemporaine de l'émission des assignats. Il y avait de même la Cour Batave qui tout près occupait la place de l'Hôpital du Saint-Sépulcre et qui a fait appeler impasse Batave jusqu'en 1806, un cul-de-sac de Venise et Quincampoix, confinant au jardin des filles de Saint-Magloire. Ce cul-de-sac disparu avait fait partie d'une rue de Bièvre et de Berne entre les XIIIe siècle et XVIIe siècle siècle

     

    C'est par décision ministérielle du 12 prairial an X signée de Chaptal qui fixa la largeur de cette voie à 7 mètres et une autre du 30 novembre 1822, signée Corbière et l'ordonnance royale du 29 avril 1839 l'ont porté à 10 mètres

      

      

     

    I° Arr - La rue de Viarmes - 25 Juin 1914 - Auguste Léon

    La voie a été ouverte sous la prévôté de Jean-Baptiste de Pontcarré de Viarmes, qui avait fait reconstruire l’ancienne Halle au Blé, devenue Bourse du Commerce.  

     

      

    Rue de Rivoli

     

    Son nom rappelle celui d'une ville italienne, siège d'une victoire remportée par Napoléon Bonaparte sur l'Autriche en 1797.

     

    Le percement de la rue de Rivoli (initialement rue Impériale) fut décidée en vertu d'un arrêté du 17 vendémiaire, an X (9 octobre 1801) selon le projet des architectes Percier et Fontaine. Sa construction se fit en plusieurs étapes :

     

      

    Rue du Montparnasse

     

    La rue du Montparnasse est une réalisation du règne de Louis XVI. C'était à l'origine un chemin rural desservant des parcelles situées au sud de la rue Notre-Dame-des-Champs (voir le plan de Turgot de 1739), nommées le marais de la Cure, et où se situait la ferme du Grand-Pressoir.

    Sa création s’est faite suite à l'ordonnance royale de Fontainebleau du mois d'octobre 1773, mais celle-ci ne fut enregistrée par le parlement de Paris que le 5 septembre 1775. Sa dénomination faisait suite à une déclaration du 16 mai 1769 sur la nécessité d'ouvrir une voie entre la rue Notre-Dame-des-Champs et les boulevards parisiens, en l'occurrence le cours du Midy, percé en 1700.

     

      

      

    Angle Boulevard Raspail/ Rue Notre Dame des Champs

      

      

      

    Angle du Boulevard Beaumarchais et de la Rue du Pas de la Mule Paris, juin1914

     

    Rue des Martyrs

      

      

      

      

      

      

      

      

      

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    La vigne de Montmartre, dont le nom officiel est le Clos-Montmartre, est une vigne plantée sur la Butte Montmartre, dans le 18e arrondissement de Paris.

    Il pousse sur le flanc nord de la Butte Montmartre, le long de la rue Saint-Vincent et de la rue des Saules.

    De part et d'autre se trouvent deux bâtiments montmartrois célèbres : le cabaret du Lapin Agile et le Musée de Montmartre.

     

     

     

    Rue St Vincent

     

    7 : Emplacement de la "maison d’Henri IV", connue comme rendez-vous de chasse du Vert-galant ; une des dernières à Paris recouverte d’un toit de chaume ; démolie en 1908.

    De nombreuses cartes postales la représentent.


    CPA VIEUX MONTMARTRE LA MAISON HENRI IV 1

      

    Cartes Postales Photos Vieux Montmartre - Rue St Vincent - Maison de Henri IV 75001 PARIS paris (75)

      

     

    Son jardin, celui de l’ancien manoir de Gabrielle d’Estrée, deviendra le parc de la Belle Gabrielle, où s’installera quelques temps la guinguette du "Butta Parc".

     

     

    Butta parc
    ► Le manoir de Gabrielle d’Estrée

     

    Le 9 juin 1929, alors que les promoteurs ont déjà la dent dessus, ce terrain est transformé en 2 nuits en "square de la Liberté" sur l’initiative de Pierre Labric (maire de la Commune Libre) et grâce à la mobilisation des Montmartrois.
    En 1933 y sera plantée, par Victor Perrot, la vigne qui s’y trouve encore aujourd’hui et qui fournit tous les ans un "Clos Montmartre" dont les bouteilles valent plus par leur étiquette que par leur contenu, mais dont la vendange fournit aux parisiens l’occasion d’une fête haute en couleurs. 

     

     

      

      

    Au XVIe siècle les habitants de Montmartre, localité située alors hors Paris, sont principalement laboureurs-vignerons. Les vignes sont cultivées du sommet de la Butte jusqu'aux plaines environnantes.

    Au XVIIe siècle le vin de Montmartre est un petit vin réservé à la consommation locale.

    Un dicton populaire de l'époque se moque de sa qualité qui semble être ici exclusivement diurétique :

      

    « C'est du vin de Montmartre
    Qui en boit pinte en pisse quarte. »

      

    (une pinte équivaut à 93 centilitres et une quarte à 67 litres)

    Au début du XVIIe siècle, à l'emplacement actuel du Clos-Montmartre, s'élève une guinguette champêtre.

     

      

      

    Son nom, « Le Parc de la Belle Gabrielle », vient du voisinage d'une maison qui aurait appartenu à Gabrielle d'Estrées, maîtresse du roi Henri IV.

     

     

    Plus tard le lieu se transforme en terrain vague, asile pour les clochards et terrain de jeux pour les enfants du voisinage. Après la disparition complète de ses vignes en 1928, Montmartre est replanté cinq ans plus tard de 2 000 pieds de gamay et de pinot noir provenant du domaine de Thomery près de Fontainebleau. Situés dans le XVIIIe arrondissement de Paris à l'angle de la rue des Saules et de la rue Saint-Vincent, les 2 000m2 du Clos Montmartre s'étendent à l'emplacement de l'ancien square de la Liberté, aménagé par le dessinateur Francisque Poulbot, fondateur de la république de Montmartre, en 1929.

     

      

    L'exposition au nord du Clos Montmartre en fait une sorte d'aberration viticole, ce qui explique que sa vendange a lieu fort tard, c'est-à-dire à la mi-octobre par les personnels publics-vignerons du service des parcs et jardins de la Ville de Paris [1].

    Enfin, en 1933, la ville de Paris, répondant aux vœux de la société « Le Vieux Montmartre », crée le Clos-Montmartre en plantant 2 000 pieds de vigne.

      

    Cette vigne (il reste aujourd'hui 1 762 pieds selon les propos de Gilles Guillet, grand maître de la Commanderie du Clos-Montmartre dans l'émission "Les Escapades de Petitrenaud") aujourd'hui « comprend les variétés les plus classiques des provinces viticoles de France, ainsi qu'une sélection d'hybrides vigoureux et fertiles. » L'ensemble est embelli par des plantations décoratives.

      

      

    L'accès du public n'est pas autorisé, sauf pour des occasions exceptionnelles, comme la « Fête des Jardins », organisée chaque automne depuis 1980 par la mairie de Paris.

    La cueillette du raisin ne donne pas lieu à une manifestation publique particulière. Il est pressé dans les caves de la mairie du 18e arrondissement.

    Chaque année, au mois d'octobre est organisée à Montmartre une Fête des vendanges de Montmartre, avec un défilé réunissant les associations montmartroises et des confréries vinicoles de provinces invitées.

    Le vin est alors vendu aux enchères. Le bénéfice revient aux œuvres sociales de la Butte.

     

     

    ANECDOTE - Notre Bon Roi HENRI VI de NAVARRE

     

    Dans le prolongement de la fameuse histoire de la tête de Henri IV, voici l’extrait d’un ouvrage du 19e siècle publié par Georges d’ Heylli : Les tombes royales de Saint-Denis : histoire et nomenclature des tombeaux, extraction des cercueils royaux en 1793, ce qu’ils contenaient, les Prussiens dans la basilique en 1871. Paris, Librairie générale, 1872.

      

    On y découvre cette autre histoire, toute aussi fameuse, des moustaches du roi Henri. Il faudrait pouvoir démêler le vrai du faux dans ces récits, mais ils sont bien intéressants et amusants à lire.

    « … lors de l’extraction du corps de Henri IV, trouvé en état de parfaite conservation, un soldat zélé et fanatique arracha un frag­ment de la barbe du bon roi et l’emporta avec lui comme un talisman ou comme un trophée (1). C’est ainsi du moins que le procès-verbal des exhumations raconte la chose.

     

     

    moustachesroyales.jpeg

    Royales moustaches!

    Or, le Journal de Paris du lundi 29 août 1814 rapportait que « M. le chevalier Dubos, sous-préfet de Saint-Denis, avait eu l’honneur de présenter au roi un tableau sur lequel sont fixées deux dents de Henri IV, sa moustache et une manche presque en­tière de la chemise avec laquelle il avait été enseveli. .

      

    Ces précieux restes avaient été recueillis, à l’époque de la profanation des tombeaux, par feu le sieur Desingy, alors suisse de l’abbaye, qui les a sauvés aux risques de sa vie; ils étaient restés jusqu’à présent entre les mains de sa veuve, qui aspirait depuis longtemps à les rendre à la famille à nos souverains. »

     

    Quarante-huit ans après, le 25 décembre 1866, M. Jules Claretie racontait dans le Figaro, à propos de la découverte et de la réintégration de la tête de Richelieu à la Sorbonne, que la moustache arrachée à Henri IV par le soldat qui figure dans ie procès-verbal précité se trouvait « conservée en ce moment, fin 1866, chez un bon bourgeois de Montmartre. »

    En réponse à cette assertion, le jeune journaliste reçut la lettre suivante :

    « Charlieu (Loire), ce 7 décembre 1866.

    Monsieur,

    Je vois, en lisant dans mon journal votre chroni­que d’avant-hier, qu’un bourgeois de Montmartre con­serve sous verre la partie gauche de la moustache de Henri IV. En est-il bien certain ? cela ne fait pas doute; mais ces précieux débris ont ils bien appartenu à l’inventeur de la poule au pot !

    Je viens du fond de la province, d’un trou, vous apporter une histoire vraie à cet égard.

      

    Seulement si elle devait troubler la quiétude du bourgeois de Mont­martre, n’en parlons pas.

      

    A l’époque où les sépultures royales de Saint-De­nis furent brisées, et tout à fait au retour de l’équipée, une espèce de géant à tournure farouche entra à Saint­-Denis nlênle, avec quelques-uns de ses camarades, chez un marchand de vins, où ils firent un repas à la fin duquel le colosse sortit de sa poche un papier qu’il tendit à une jeune personne de la maison en lui disant :

      

    « Tiens, citoyenne, j’ai’ coupé les moustaches au tyran Henri IV, je t’en fais cadeau. »

      

      

    La jeune fille accepta avec plus de crainte que de plaisir, mais conserva cependant les moustaches.

    Vingt-cinq ou trente ans après, cette femme avait pour voisin un négociant de notre ville, lequel avait son magasin, presque en face de l’établissement des denloîselles des légionnaires, à Saint-­Denis.

    Il y a vingt-quatre ans j’ai encore vu son enseigne, et je trouverais sa maison si Saint-Denis n’a pas été éclairci comme Paris.

      

    Ce négociant avait, comme bien d’autres, la manie des vieilles choses.

    Un jour qu’il montrait avec beaucoup d’intérêt je ne sais quelle vieille défroque, la femme aux mousta­ches lui raconta le don qui lui avait été fait et lui offrit de s’en dessaisir à son profit.

    il accepta de grand cœur, mais la difficulté était de retrouver cela.

      

    Pendant des années, toutes les fois que l’occasion s’en présenta, il demanda toujours à cette femme la re­mise des précieuses moustaches. « Mais elles sont perdues! » disait-il.

    Cette dame lui répondit que, lors de son dernier déménagement, elle était sûre de les avoir vues enve­loppées dans le même papier, qui n’avait jamais été ou­vert. Je consacrerai une journée entière à cette recherche, et je les retrouverai !

      

    Ce monsieur vint passer quelques jours ici, à Charlieu, dans sa famille. Pendant son absence, cette femme mourut. Son mobilier fut vendu.

      

    A son retour, notre compatriote S’empressa de faire des démarches pour connaître le sort des précieuses moustaches. Il apprit que dans un meuble rempli de linge on avait trouvé, sur le plus haut rayon, der­rière une pile de draps, un vieux papier dans lequel étaient effectivement des moustaches ou de la barbe.

      

    Mais on ajouta que sur l’observation du commissaire, que c’était certainement un souvenir de jeunesse conservé par la défunte (2), les héritiers, par respect pour sa mémoire, jetèrent au feu le papier et les moustaches qu’il contenait.

      

    Celui qui m’a donné ces détails est mort depuis quatre ou cinq ans; ses héritiers habitent Paris, dans une rue de la rive gauche. Il a dû leur faire part de ces détails; moi-même je les racontais dans une réu­nion, il y a environ quatre mois. S’ils sont vrais, les moustaches qui sont sous verre à Montmartre ne se­raient guère authentiques; mais si leur possesseur les tient pour officielles, elles lui feront le même usage.

     

      

      

    Quelques jours après, une épître nouvelle est adres­sée à M. Jules Claretie par un sculpteur d’Issy, qui aurait bien dû signer sa lettre. Il prétend que la mous­tache de Henri IV n’a pas été enlevée lors de l’ouverture des tombeaux, et que, quoi qu’on en ait dit, personne n’a touché au corps du roi. Cette dernière assertion, contredite par le procès-verbal d’exhumation, par les rapports de témoins oculaires les plus autorisés et les plus dignes de foi, aussi bien que par le nouveau procès-verbal d’.exhumation des restes royaux en 1817, n’a à nos yeux aucune sorte de valeur :

    Souvent j’ai entendu parler de la violation des tom­beaux des rois à Saint-Denis. A cette époque, un officier municipal fut envoyé.par la commune de Paris pour extraire les rois des caveaux et les jeter dans un trou à chaux.

      

    Cet officier nommé Compérot, était bon sculpteur et savait très bien mouler. En ouvrant le cercueil d’Henri IV, on trouva son corps si bien conservé qu’on fit un moulage de sa tête.

      

    Ce moulage, très bien fait, très ressemblant, fut le type de toutes les épreuves qui se vendirent depuis chez tous les mouleurs. Le masque de Henri IV, moulé sur nature, se trouvait chez eux vers 1834, et il doit encore en exister dans Paris.

      

    Après ce moulage, Henri IV, que le peuple avait réclamé et au corps duquel personne n’eut osé touché, fut enterré respectueusement en pleine terre dans un coin du cimetière de Saint-Denis.

     

     

    masque.jpg

    Le masque du visage de henri IV réalisé en 1793 par Compérot le jour de l’exhumation.

    On remarquera l’exceptionnel état de conservation de cette tête royale au moment du moulage!

      

      

    Les autres rois furent mis dans un trou plein de chaux vive. Le fils de cet officier, Compérot, sculpteur de talent, a été employé aux travaux de sculpture du nouveau Louvre. Le jour de l’inauguration, l’Empereur lui a remis une médaille d’or. Depuis, ses cama­rades sculpteurs se sont cotisés peur le faire entrer, avec sa femme, aux Petits-Ménages, où il se porte très ­bien malgré ses quatre-vingts ans.

    Enfant il assistait à l’ouverture des sépulcres, et je tiens de lui ces détails. P.R … « Sculpteur à Issy .. »

    Enfin, une dernière lettre, adressée au même journal, vient. encore compliquer la ,question : «Voulez-vous savoir, monsieur, où se trouve une partie de la fameuse moustache du bon Henri, et, cer­tes, la plus authentique. Allez à Chantilly et dans un petit salon au rez-de-chaussée du vieux château de la maison de Condé, vous trouverez un buste du Vert­ Galant (je devrais me contenter de dire la tête) posé sur un petit socle. Le tout est en cire jaune rendu verdâtre par le temps. Ce buste remarquable a été obtenu par un coulé d’ans une empreinte qui avait été prise sur la figure même du roi quelques instants après sa mort et, par suite de la négligence dans le graissage de la barbe et de la moustache, l’opérateur en avait arraché la plus grande partie .

    Aussi retrouve-t-on, sur le masque conservé sous verre à Chantilly, tout ce qui a été enlevé non seule­ment de la moustache, mais encore de la barbe grise du capitaine Henriot. Je pense que ce buste est toujours à Chantilly. Quant à moi, j’ai constaté ce que j’ai l’honneur de vous indi­quer en visitant le château en 1851 .

    Un de vos abonnés. »

    Il résulte de tout ce qui précède qu’il en est de la moustache de Henri IV comme de la plume de l’abdi­cation de Fontainebleau qu’on voit en beaucoup de musées différents, ou comme de la canne de Voltaire, que tous les amateurs de « bibelots» prétendent posséder.

      

    « Mais, comme dit le spirituel correspondant de Charlieu, si leurs possesseurs les tiennent comme officielle, elles leur font le même usage ».

      

      

    (1) Alex. Lenoir, dans les notes manuscrites du volume que ma communiqué Henri Houssaye, donne, dit-il, la véritable version des paroles prononcées par le soldat qui s’appropria la moustache du roi. Il s’écria, en propres termes : « Je suis soldat aussi, moi! je ne veux plus porter d’autres moustaches, et je suis sûr de vain­cre ces gueux d’Anglais, qui nous veulent tant de mal. » Je crois, pour ma part, que si le soldat déroba la moustache en ques­tion, il.l’emporta sans rien dire. La multiplicité des possesseurs de ladite moustache donne d’ailleurs peu de vraisemblance à l’histo­riette ainsi racontée.

    (2) Curieux rapprochement! En admettant que la chose soit vraie ! La moustache du plus amoureux de nos rois considérée comme un souvenir possible de galanterie par un commissaire de police du XIXe siècle !

     

     

     

     

     

     

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    rue Saint-Vincent - Paris 18e
    La rue Saint-Vincent prise de la rue des Saules
    (ancienne carte postale, vers 1900)

     

     

     

    rue Saint-Vincent - Paris 18e
    Le Vieux-Montmartre - la rue Saint-Vincent vers 1900
    (ancienne carte postale)

     

     

     

    rue Saint-Vincent - Paris 18e
    Le Vieux-Montmartre - la rue Saint-Vincent vers 1900
    Exactement le même angle que la vue au-dessus, mais sans le peintre...
    (ancienne carte postale)

     

     

     

    rue Saint-Vincent - Paris 18e
    Le Vieux-Montmartre - la rue Saint-Vincent vers 1900 - un chansonnier
    (ancienne carte postale)

     

     

     

    rue Saint-Vincent - Paris 18e
    Le Vieux-Montmartre - la rue Saint-Vincent vers 1900 - superbe scène de rue
    (ancienne carte postale)

     

     

     

    rue Saint-Vincent - Paris 18e
    La rue Saint-Vincent vers 1900 - la maison de Henri IV
    (ancienne carte postale)   

      

    place du Tertre - Paris 18e
    Montmarte - la place du Tertre - vers 1900 (ancienne carte postale )

     

     

     

     

    place du Tertre - Paris 18e
    Montmartre - la place du Tertre - vers 1900 (ancienne carte postale )

     

     

     

    place du Tertre - Paris 18e
    Montmartre - la place du Tertre au coin de la rue Norvins (ancienne carte postale - vers 1900)

     

     

     

    place du Tertre - Paris 18e
    Montmartre - le coin Nord-Ouest de la place du Tertre (ancienne carte postale - vers 1900)

     

     

     

    place du Tertre - Paris 18e
    Montmartre - la rue du Mont-Cenis et la place du Tertre (ancienne carte postale - vers 1900)

     

     

     

    place du Tertre - Paris 18e
    Montmartre - la première mairie de Montmartre, en 1789, sur la place du Tertre

    (ancienne carte postale - vers 1900)

     

     

    place des Abbesses - Paris 18e
    Montmartre - La place des Abbesses - L'ancienne Mairie du 18ème arrondissement
    (ancienne carte postale - vers 1900). 
     

     

     

    rue Lepic - Paris 18ème

      

      

      

      

      

      

      

      

          

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    rue des Saules - Paris 18e
    Montmartre - Le cabaret du "Lapin Agile", rue des Saules vers 1900 (ancienne carte postale coloriée)

     

    Le Lapin A. GILL
    ► Le Lapin agile

    Il est racheté par Aristide Bruant, qui le confie à Frédéric Gérard (Frédé) et Berthe Luc. Ils y accueillent et soutiennent nombre d’artistes de la Butte : Verlaine, Courteline, Léon Bloy, Caran d’Ache, Renoir, Alphonse Allais
    Georges Clemenceau y a ses habitudes ; mais aussi plus tard Viktor Lvovitch Kibaltchiche, alias Victor Serge.

     

     

    rue des Saules - Paris 18e
    Montmartre - la rue des Saules vers 1900 (ancienne carte postale)

     

     

     

    rue des Saules - Paris 18e
    Le carrefour de la rue Saint-Vincent et la rue des Saules. Montmarte était vraiment un village! (ancienne carte postale, vers 1900)

     

     

     

    rue des Saules - Paris 18e
    Le même carrefour de la rue Saint-Vincent et la rue des Saules et le "Cabaret des Assassins" (Le Lapin Agile) (ancienne carte postale, vers 1900)

     

     

     

    rue des Saules - Paris 18e
    Le coin de la rue des Saules et la rue de l'Abreuvoir (ancienne carte postale, vers 1900)

     

     

     

    rue des Saules - Paris 18e
    Montmartre - la rue des Saules et le Cabaret Le Lapin Agile (ancienne carte postale - vers 1900)

     

     

     

    rue des Saules - Paris 18e
    Montmartre - la rue des Saules ("autrefois bordée de saules") (ancienne carte postale - vers 1900)

     

     

     

    rue des Saules - Paris 18e
    Montmartre - la rue des Saules - Le Lapin Agile (ancienne carte postale - vers 1930)          

      

      

    Il y avait un clochard qui se baladait avec un lapin en laisse; et un jour des mal intentionnés ont fait un civet du lapin ! Et quand le clochard est venu dire qu'il avait perdu son lapin, Y'a le loufiat qui s'est écrié : Eh! la cantonnade vous avez pas vu le lapin ... comment tu t'appelles déjà ? Moi c'est Gilles ! Vous avez pas vu le lapin à Gilles ? et c'est resté !  

     

     

     

     

      

      

      

      

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    place Pigalle - Paris 9ème et 18ème
    La place Pigalle vers 1900 (ancienne carte postale).

     

     

     

    place Pigalle - Paris 9ème et 18ème
    L'autobus place Pigalle-Halle aux Vins va partir dans une minute. Mais on fait volontiers la pose d'abord... (ancienne carte postale).

     

     

     

    place Pigalle - Paris 9ème et 18ème
    La place Pigalle côté 9ème arrondissement. Quelques fantômes rôdent... (ancienne carte postale).

     

     

     

    place Pigalle - Paris 9ème et 18ème
    Le côté est de la place Pigalle (ancienne carte postale).

     

     

     

    place Pigalle - Paris 9ème et 18ème
    La place Pigalle vers 1900. La carte précise que (Jean-Baptiste) Pigalle était un sculpteur (ancienne carte postale).

     

     

     

    place Pigalle - Paris 9ème et 18ème
    La place Pigalle et le boulevard de Clichy vers 1900 (ancienne carte postale).

     

     

     

    place Pigalle - Paris 9ème et 18ème
    La place Pigalle et le restaurant "L'Abbaye de Thélème" vers 1900 (ancienne carte postale).

     

     

     

    place Pigalle - Paris 9ème et 18ème
    La place Pigalle et le Café Bel vers 1925 (ancienne carte postale).

     

     

     

    place Pigalle - Paris 9ème et 18ème
    La place Pigalle vers 1950. Les cinémas et cabarets apparaissent... (ancienne carte postale).

     

     

     

    place Pigalle - Paris 9ème et 18ème
    La place Pigalle vers 1960. Autres temps, autres moeurs... (ancienne carte postale).   

      

      

      

      

      

      

          

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    rue Mouffetard - Paris 5e/6e
    La foule de la rue Mouffetard vers 1900 (ancienne carte postale)

     

     

     

    rue Mouffetard - Paris 5e/6e
    "Curieux marché Saint Médard un dimanche vu de la rue Mouffetard" (ancienne carte postale, vers 1900)

     

     

     

    rue Mouffetard - Paris 5e/6e
    Superbe vue du marché de la rue Mouffetard (ancienne carte postale, vers 1900)

     

     

     

    rue Mouffetard - Paris 5e/6e
    La rue Mouffetard et l'église Saint-Médard (ancienne carte postale, vers 1920)

     

     

     

    rue Mouffetard - Paris 5e/6e
    La rue Mouffetard noire de monde (ancienne carte postale, vers 1930)

     

     

     

    rue Mouffetard - Paris 5e/6e
    La rue Mouffetard, à l'angle avec la rue de l'Arbalète (ancienne carte postale, vers 1955)

     

     

     

    rue Mouffetard - Paris 5e/6e
    La rue Mouffetard en 1961.

     

     

     

    rue Mouffetard - Paris 5e/6e
    La rue Mouffetard vers 1962 (ancienne carte postale)         

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    boulevard des Capucines - Paris 2e/9e
    Le boulevard vu depuis le carrefour avec la chaussée d'Antin
    (carte postale vers 1900)

     

     

     

    boulevard des Capucines - Paris 2e/9e
    Une autre vue depuis le même carrefour
    (carte postale vers 1900)

     

     

     

    boulevard des Capucines - Paris 2e/9e
    Un bel aperçu des moyens de transports il y a un siècle
    (carte postale vers 1900)

     

     

     

    boulevard des Capucines - Paris 2e/9e
    Et ça roulait dans tous les sens...
    (carte postale vers 1900)

     

     

     

    boulevard des Capucines - Paris 2e/9e
    Une carte postale coloriée postée en 1904

     

     

     

    boulevard des Capucines - Paris 2e/9e
    Une vue du boulevard vers 1915, et toujours le même indescriptible traffic...

     

     

     

    boulevard des Capucines - Paris 2e/9e
    Et on se plaint aujourd'hui!      

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    place de la Concorde - Paris 8ème
    La place de la Concorde et une foule des grands jours vers 1900 (ancienne carte postale).

     

     

     

    place de la Concorde - Paris 8ème
    La place de la Concorde où on aimait bien se pavaner, vers 1900 (ancienne carte postale).

     

     

     

    place de la Concorde - Paris 8ème
    L'Automobile Club (qui est toujours là), 6-8 place de la Concorde, vers 1900 (ancienne carte postale).

     

     

     

    place de la Concorde - Paris 8ème
    La place de la Concorde, "nom donné en 1793 après la Terreur" (ancienne carte postale, vers 1900).

     

     

     

    place de la Concorde - Paris 8ème
    La place de la Concorde et le Ministère de la Marine, vers 1910 (ancienne carte postale).

     

     

     

    place de la Concorde - Paris 8ème
    La place/parking de la Concorde vers 1950 (ancienne carte postale).

     

     

     

    place de la Concorde - Paris 8ème
    Le pont et la place de la Concorde vers 1950 (ancienne carte postale).

     

     

     

    place de la Concorde - Paris 8ème
    La place de la Concorde vers 1965 (ancienne carte postale).          

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    place d'Aligre - Paris 13ème
    La place d'Aligre et le marché Lenoir (du nom de l'architecte) vers 1900 (ancienne carte postale)

     

     

    place d'Aligre - Paris 13ème
    Autre vue de la place d'Aligre vers 1900 (ancienne carte postale)

     

     

    place d'Aligre - Paris 13ème
    La place d'Aligre vers 1900. Remarquez dans le fond la "Grande Auberge de la Boule d'Or" (ancienne carte postale)

     

     

    place d'Aligre - Paris 13ème
    Des marchandes et leurs clientes au marché d'Aligre posent devant le café de la Veuve Léonard (ancienne carte postale, vers 1900)

     

     

    place d'Aligre - Paris 13ème
    Des marchandes des quatre saisons dans la rue à côté du marché d'Aligre (ancienne carte postale, vers 1900)

     

     

    place d'Aligre - Paris 13ème
    Sortie des écoles, rue d'Aligre, près du marché. Attroupement de gosses devant le photographe... (ancienne carte postale, vers 1900)

     

     

    place d'Aligre - Paris 13ème
    Et après - ou pendant - le marché, tous au "Café-Tabac-Billard" pour boire un verre. Enfin, tous les hommes... (ancienne carte postale, vers 1900)     

      

      

      

      

      

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    La face homosexuelle de l’Affaire

     

    degradation_alfred_dreyfus.1207484274.jpg

    A la toute fin de l’autre siècle, comme un scandale d’écoutes téléphoniques venait d’éclater, une brève de Charlie-Hebdo informa ses lecteurs que Jeanne Calment, doyenne des Français et de l’humanité tant qu’à faire, avait été placée sur écoutes par l’Elysée : « Elle avait des révélations à faire sur l’affaire Dreyfus ! ». Il est vrai qu’elle était âgée de 19 ans en 1894... On pouvait aussi en déduire que l’Affaire n’avait pas livré tous ses secrets. Mais qui aurait imaginé alors qu’elle rebondirait un jour du côté de l’homophobie ? 

    L’anecdote m’est revenue en mémoire en découvrant dans la dernière livraison de la très sérieuse Revue d’Histoire moderne et contemporaine une manière de « scoop » historique comme en rêvent tant les journalistes que les historiens. Poétiquement intitulée Les plis de l’Affaire, cette étude de 35 pages invite à relire son « dossier secret », pourtant déjà abondamment étudié et reconstitué par d'autres. Sauf qu'elle le fait à la lumière des rapports entre homosexualité et antisémitisme sous la signature de Pierre Gervais, Romain Huret et Pauline Peretz. Que ces trois universitaires ne soient pas des spécialistes de l’histoire politique de la France à la charnière des XIXème et XXème siècle, mais plutôt du monde anglophone, indique déjà qu’il valait mieux n’être pas dreyfusologue pour s’y aventurer.

      

    Plutôt que de se focaliser comme tant d’autres avant eux sur le fameux bordereau qui fit injustement condamner le capitaine Alfred Dreyfus pour haute trahison, ils ont préféré concentrer leurs efforts sur ledit « dossier secret » commandé par le général Mercier, ministre de la Guerre, et par lui laveritesortdupuits.1207484512.jpgcommuniqué aux juges du premier Conseil de guerre.

      

    Or son poids fut non moins décisif que celui du bordereau. Son contenu fut dilué dans l’océan de papiers de l’instruction. Le trio infernal de chercheurs a mis en lumière toute une correspondance homosexuelle à caractère érotique entre le lieutenant-colonel von Schwartzkoppen, attaché militaire allemand à Paris, et son amant le major Panizzardi, son homologue italien.

      

    Des lettres explicites qui ne manquent pas d’imagination lexicale : "mon grand bourreur", "ton bourreur de 2ème classe", "mon bon petit chien", "mon petit Loulou", "votre chienne de guerre"... Le contre-espionnage français les avait volées à la chancellerie allemande. Il ne s’agit pas pour ces historiens de remettre en cause les explications traditionnelles de l’Affaire.

      

    Que les accusateurs militaires de Dreyfus fussent foncièrement antisémites n’est pas en doute : mais pourquoi ont-ils crû bon d’exploiter au départ la dimension homosexuelle du dossier constitué par le chef du contre-espionnage français ? A l’issue de leur enquête, convaincante tant elle est rigoureuse, les chercheurs estiment qu’en ajoutant du scandale au scandale, les comploteurs étaient certains d’obtenir la condamnation de Dreyfus : « Mais du fait de l’identité de leurs auteurs, ces lettres firent l’objet, au nom de la raison d’Etat, d’une censure qui en interdit toute discussion publique ».

      

    La tactique de ces antidreyfusards s’éclaire ainsi d’un nouveau jour lorsqu’on voit comment ils sont parvenus à nouer habilement deux phénomènes de marginalisation : antisémitisme et homophobie (bien que le concept soit, en l’occurrence, anachronique), Dreyfus étant un Juif hétérosexuel et ses supposés complices des homosexuels non-juifs.

      

    En mêlant tous ces éléments de réprobation, ils entremêlaient plusieurs imaginaires d’exclusion et alourdissaient son dossier (le sociologue Hans Mayer a étudié ce phénomène dans sa dimension littéraire dans Les Marginaux réédité chez 10/18).

      

    Cela dit, si l’on peut conçoit que les contemporains de l’Affaire aient occulté sa dimension homosexuelle, on comprend moins que depuis, les historiens les aient négligés, balayés ou méprisés, et qu'ils n'aient pas davantage pris en compte un facteur souvent considéré comme relevschwartzkoppen3.1207484539.jpgant de la petite histoire, obsessionnelle et amateur.

     

    Avec Michel Drouin, Philippe Oriol et Vincent Duclert, Marcel Thomas est de ces chercheurs qui ont consacré le plus de temps et de travaux à éclairer les zones d'ombre de l'Affaire. Président de la Société Internationale d'Histoire de l'Affaire Dreyfus (SIHAD), il est leur doyen et celui qui, le premier, étudia lesdits "dossiers secrets" il y a soixante ans à Vincennes. Il accueille avec un certain sourire le "nouvel" éclairage lancé par l'article de la Revue d'Histoire moderne et contemporaine.

      

    A ses yeux, si j'en crois sa réaction telle qu'il me l'a communiquée avant même "une étude attentive" de l'article en question, le fait que ces dossiers aient déjà été examinés à maintes reprises et de longue date par des historiens après l'avoir été par des magistrats de la Cour de Cassation sans accorder d'intérêt à la dimension homosexuelle de l'Affaire, suffit à clore le débat.

      

    De plus, Max Von Schwartzkoppen étant à voile et à vapeur et ayant également laissé selon lui de bons souvenirs à certaines dames telle l'épouse d'un diplomate de l'ambassade des Pays-Bas, laisserait supposer ceci : si ils avaient voulu le faire chanter, les chefs de l'Etat-Major disposaient d'armes "autrement plus redoutables"que son homosexualité puisqu'ils avaient 555_125_image_musee_zola.1207484595.jpgmis la main sur sa correspondance torride avec Mme de Weede.

      

    "Dans le même ordre d'idées, n'oublions pas non plus que si le dossier secret ne contient rien qui concerne Picquart, les anti-dreyfusistes ne manquèrent pas, quand cet enfant chéri de l'Etat-Major fut tombé en disgrâce, de chuchoter qu'il était connu dans certains milieux sous le prénom de "Georgette". Néanmoins, quand ses supérieurs envisagèrent un chantage pour lui imposer silence, chacun sait que ce ne fut aucunement de la révélation d'une hypothétique homosexualité qu'on pense se servir mais d'une liaison banalement féminine. "On agira sur le mari" avait dit le Général Gonse, à la grande indignation de Du Paty qui contribua à faire avorter ce projet".

      

    Voilà pourquoi Marcel Thomas n'est guère troublé par cette relecture de l'Affaire. Il en juge les élèments certes sulfureux mais anecdotiques, connus de longue date et juste dignes d'être regardés comme "un détail pittoresque de la toile de fond devant laquelle se jouait le vrai drame".

      

    Soit. Mais il serait préférable que les spécialistes ne s'expriment qu'après avoir vraiment lu, autrement que par ouï-dire, l'article en question, et qu'ils évitent de se référer aux souvenirs du petit-fils d'une dame autrefois séduite, ou aux opinions du romancier Roger Peyrefitte. Car l'article en question s'appuie sur des sources autrement plus rigoureuses. Encore faut-il prendre la peine de le lire.

     

     

    ("Dégradation d'Alfred Dreyfus dans la cour de l'Ecole militaire parue sous le titre "Le traître" à la une du Petit Journal; "La vérité sortant du puits" par Edouard Debat-Ponson, Musée d'Amboise; "Portrait de Max von Schwartzkoppen",

    photo D.R.; "Zola aux outrages" (1898) par Henry de Groux, Musée Emile Zola, Médan)

     
     
     
     http://passouline.blog.lemonde.fr/2008/04/06/la-face-homosexuelle-de-laffaire/
     
     
     
     
     
     
     
     
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    rue de Rivoli - Paris 1e/4e
    La rue de Rivoli vers 1900 (ancienne carte postale)

     

     

    rue de Rivoli - Paris 1e/4e
    La rue de Rivoli vers 1900 (ancienne carte postale)

     

     

    rue de Rivoli - Paris 1e/4e
    La rue de Rivoli et les arcades, vers 1900 (ancienne carte postale)

     

     

    rue de Rivoli - Paris 1e/4e
    La rue de Rivoli et le Bazar de l'Hôtel de Ville, vers 1900 (ancienne carte postale)

     

     

    rue de Rivoli - Paris 1e/4e
    Le boulevard de Sébastopol au coin de la rue de Rivoli. Et une belle collection de chapeaux... (ancienne carte postale, vers 1900)

     

     

    rue de Rivoli - Paris 1e/4e
    La rue Rivoli à l'angle du boulevard de Sébastopol. Autant de monde qu'aujourd'hui... (ancienne carte postale, vers 1900)

     

     

    rue de Rivoli - Paris 1e/4e
    La rue de Rivoli la nuit. Nous sommes près des Halles... (ancienne carte postale, vers 1900)

     

     

    rue de Rivoli - Paris 1e/4e
    La rue de Rivoli au niveau de la place des Pyramides. Et un bel embouteillage... (ancienne carte postale, vers 1900)

     

     

    rue de Rivoli - Paris 1e/4e
    Le trafic habituel de la rue Rivoli. Même les militaires s'y mettent (ancienne carte postale, vers 1900)

     

     

    rue de Rivoli - Paris 1e/4e
    La rue Rivoli au niveau du Pavillon de Marsan. Pour les véhicules, "gauche" et "droite" etaient encore un peu flous... (ancienne carte postale, vers 1900)

     

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    Extremely Rare Color Photography of Early 1900s Paris

    • 1900s Paris in Color Although some of these images might look like a modern day photography and some of them like painted pictures, actually it is real colored photographies, taken at the beginning of the 20th century Paris (France). It is extremely astonishing to look at the world now long gone, the world which you are used to see in black & white images and often with poor quality.
    • All the images shown below were taken using Autochrome Lumière technology. It's an early color photography process, patented in 1903 and invented by the famous French Auguste and Louis Lumière, populary known as Lumière Brothers. They were the earliest filmmakers in history.
    • So, here it is! The city of love: the streets, the architecture, the people, interiors and grand events – all of them in their true colors.

     

     

     

     

     

     

     

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    From the Charles W. Cushman collection of colour photographs taken in 1941…

    Published on April 2nd, 2010 by City Noise Blog

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    Wall Street New York

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    Statue of Liberty from the Battery New York harbor

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    Battery Park New York City

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    South Ferry New York.

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    Skyscrapers Looking toward financial District from an East River pier. New York City

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    South St. Along East River front. New York City

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    Downtown skyscrapers from East River pier. New York

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    East River below Brooklyn Bridge. New York

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    From City Hall Square. The World and Tribune bldgs. New York.

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    At City Hall Square New York City

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    Manhattan’s skyscrapers from Jersey City ferry boat

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    Lower Manhattan from Jersey City ferry boat

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    Approaching Liberty St. ferry, New York City

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    The old Fulton Market Manhattan’s Lower East Side Sat. afternoon

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    Produce Exchange New York

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    Canyon of Brdway from Bowling Green

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    Portable soft drink stand at Bowling Green

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    Bowling Green, N.Y.C.

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    West side of Br’dway from Bowling Green

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    S. O. (Standard Oil) Bldg from the Battery

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    View east from north end of Battery Park

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    Brewery adr. Lower end, Broadway

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    Bowling Green NYC de Peyster sits for portrait

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    Old Trinity New York

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    L’effort de guerre pendant la guerre 39-45

    Photographies de l’effort de guerre pendant la dernière grande guerre, cette « armée silencieuse » qui modifiera à jamais la structure même de la société « d’après guerre ». Cet effort de guerre consistera en une gigantesque mobilisation sociale et industrielle visant, notamment à subvenir aux besoins militaires de l’État en guerre. Il affectera toute l’économie par une réorientation du système industriel vers la production d’armes ou de matériel nécessaire à la poursuite du conflit. Les femmes occuperont un rôle central dans l’effort de guerre en occupant des tâches normalement accomplies par des hommes mobilisés, autant dans le domaine industriel qu’agricole et que dans l’indutrie de l’armement.

    Les images qui suivent ont toutes été prises aux États-Unis entre les années 1940 et 1943. Ces photographies de format 4 x 5 ont été captées par le « Office of War Information » et sont maintenant rendues disponibles par les soins de la « Library of Congress » des États-Unis.

    1.
    May 1942. Langley Field, Virginia. YB-17 bombardment squadron. / 4×5 Kodachrome transparency by Alfred Palmer.
    2.
    October 1942. “Testing electric wiring at Douglas Aircraft Company. Long Beach, California.” / 4×5 Kodachrome transparency by Alfred Palmer.
    3.
    October 1942. Engine installers at Douglas Aircraft in Long Beach, California. / 4×5 Kodachrome transparency by Alfred Palmer.
    4.

    October 1942. Experimental staff at the North American Aviation plant in Ingle- wood, Calif., observing wind tunnel tests on a model of the B-25 (“Billy Mitchell”) bomber. / 4×5 Kodachrome transparency by Alfred Palmer.
    5.

    April 1943. Schoolchildren in San Augustine County, Texas. 4×5 Kodachrome transparency by John Vachon, Office of War Information.
    6.

    February 1943. Working on the horizontal stabilizer of a “Vengeance” dive bomber at the Consolidated-Vultee plant in Nashville. 4×5 Kodachrome transparency by Alfred Palmer for the Office of War Information.
    7.

    Long Beach, California. October 1942. “Annette del Sur publicizing salvage campaign in yard of Douglas Aircraft Company.” 4×5 Kodachrome transparency by Alfred Palmer for the Office of War Information.
    8.

    October 1942. Workers installing fixtures and assemblies in the tail section of a B-17F bomber at the Douglas Aircraft Company plant in Long Beach, California. 4×5 Kodachrome transparency by Alfred Palmer.
    9.

    October 1942. Inglewood, California. North American Aviation drill operator in the control surface department assembling horizontal stabilizer section of an airplane. 4×5 Kodachrome transparency by Alfred Palmer.
    10.

    October 1942. Assembling switchboxes on the firewalls of B-25 bombers at North American Aviation’s Inglewood, California, factory. 4×5 Kodachrome transparency by Alfred Palmer, Office of War Information.
    11.

    October 1942. Inglewood, California. “Young woman employee of North American Aviation working over the landing gear mechanism of a P-51 fighter plane.” 4×5 Kodachrome transparency by Alfred Palmer.
    12.

    June 1942. Engine inspector for North American Aviation at Long Beach, California. 4×5 Kodachrome transparency by Alfred Palmer.
    13.

    June 1942. Inglewood, California. “Punching rivet holes in a frame member for a B-25 bomber at North American Aviation.” 4×5 Kodachrome transparency by Alfred Palmer for the Office of War Information.
    14.

    942. Inglewood, California. Riveting team working on the cockpit shell of a C-47 heavy transport at North American Aviation. “The versatile C-47 performs many important tasks for the Army. It ferries men and cargo across the oceans and mountains, tows gliders and brings paratroopers and their equipment to scenes of action.” 4×5 Kodachrome transparency by Alfred Palmer for the Office of War Information.
    15.

    June 1942. Crane operator at Tennessee Valley Authority’s Douglas Dam. 4×5 Kodachrome transparency by Alfred Palmer for the OWI.
    16.

    June 1942. Army tank driver at Fort Knox, Kentucky. 4×5 Kodachrome transparency by Alfred Palmer for the Office of War Information.
    17.

    October 1942. “American mothers and sisters, like these women at the Douglas Aircraft Company plant in Long Beach, California, give important help in producing dependable planes for their men at the front.” 4×5 Kodachrome transparency by Alfred Palmer for the Office of War Information.
    18.

    March 1943. Yardmaster at Amarillo, Texas, railyard. 4×5 Kodachrome transparency by Jack Delano, Office of War Information.
    19.

    February 1943. Lucille Mazurek, age 29, ex-housewife, husband going into the service. Working at the Heil and Co. factory in Milwaukee on blackout lamps to be used on Air Force gasoline trailers. 4×5 Kodachrome transparency by Howard R. Hollem for the Office of War Information.
    20.

    October 1942. Glenview, Illinois. “Transfusion bottles containing intravenous solution are given final inspection by Grace Kruger, one of many women employees at Baxter Laboratories. When her brother left Baxter to join the Merchant Marine, Miss Kruger, a former life insurance clerk, took his place.” 4×5 Kodachrome transparency by Howard R. Hollem for the OWI.
    21.

    October 1942. Riveter at work on a bomber at the Consolidated Aircraft factory in Fort Worth. 4×5 Kodachrome transparency by Howard Hollem.
    22.

    August 1942. Mechanic Mary Josephine Farley works on a Wright Whirlwind motor in the Corpus Christi, Texas, Naval Air Base assembly and repairs shop. 4×5 Kodachrome transparency by Howard R. Hollem.
    23.

    August 1942. Corpus Christi, Texas. “Working inside the nose of a PBY, Elmer J. Pace is learning the construction of Navy planes. As a National Youth Administration trainee at the Naval Air Base, he gets practical experience. After about eight weeks, he will go into civil service as a sheet metal worker.” 4×5 Kodachrome transparency by Howard R. Hollem.
    24.

    April 1943. “Mrs. Thelma Cuvage, working in the sand house at the Chicago & North Western R.R. roundhouse at Clinton, Iowa. Her job is to see that sand is sifted and cleaned for use in the locomotives. Mrs. Cuvage’s husband works as a guard at the Savanna, Illinois, ordnance plant.” 4×5 Kodachrome transparency by Jack Delano for the Office of War Information.
    24.

    March 1943. “Santa Fe R.R. shops, Albuquerque. Hammering out a drawbar on the steam drop hammer in the blacksmith shop.” 4×5 Kodachrome transparency by Jack Delano for the Office of War Information.
    25.

    June 1942. Truck driver at the Tennessee Valley Authority’s Douglas Dam. Amazing 4×5 Kodachrome transparency by Alfred Palmer.
    26.

    December 1942. A winter afternoon in the North Proviso yardmaster’s office, Chicago & North Western Railroad. 4×5 Kodachrome transparency by Jack Delano. Click here for a closeup of the poster on the wall.
    27.

    June 1942. Lockheed Vega aircraft plant at Burbank, California. “Hollywood missed a good bet when they overlooked this attractive aircraft worker, who is shown checking electrical sub-assemblies.” 4×5 Kodachrome transparency by David Bransby for the Office of War Information.
    28.

    October 1942. “Noontime rest for an assembly worker at the Long Beach, Calif., plant of Douglas Aircraft Company. Nacelle parts for a heavy bomber form the background.” 4×5 Kodachrome transparency by Alfred Palmer.

     

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      Paris : IIIe arrondissement
    Le Temple
     

     

    Rues, places

    Rue Michel-Le-Comte
    Rue de Montmorency
    Rue Pastourelle
    Rue du Temple
    Rue des Gravilliers
    Rue du Poitou
    Rue de Turenne
    Rue des Haudriettes
    Rue Beaubourg
    Impasse Berthaud
    Rue Volta
    Rue au Maire
    Rue du Grenier-Saint-Lazare
    Rue aux Ours
    Rue Rambuteau
    Rue Chapon
    Rue Quincampoix
    Rue Saint-Martin
    Boulevard Saint-Martin
    Boulevard Saint-Denis
    Rue des Archives
    Rue Barbette
    Rue Béranger
    Rue de Turbigo
    Rue du Bourg-l'Abbé
    Rue Papin
    Passage du Vertbois
    Rue du Vertbois
    Passage du Pont-aux-Biches
    Passage des Orgues
    Rue Blondel
    Rue Cunin-Gridaine
    Rue Bernard-de-Clairvaux
    Passage de la Réunion
    Rue du Maure
    Passage Molière
    Rue Brantôme
    Impasse Beaubourg

    Rue des Vertus
    Passage Sainte-Avoie
    Rue Perrée
    Rue Sainte-Elisabeth
    Rue Montgolfier
    Rue Conté
    Rue Bailly
    Rue Caffarelli
    Rue de Beauce
    Rue de Picardie
    Ruelle Sourdis
    Rue du Forez
    Rue de Saintonge
    Rue Dehelleyme
    Rue de la Corderie
    Rue du Roi-Doré
    Rue Sainte-Anasthase
    Rue Elzévir
    Rue du Béarn
    Rue du Foin
    Rue Saint-Gilles
    Rue Villehardouin
    Rue des Arquebusiers
    Rue Saint-Claude
    Rue du Pont-au-Choux
    Rue Froissart
    Rue Commines
    Rue de Braque
    Rue de Bretagne
    Rue Charlot
    Rue des Coutures-Saint-Gervais
    Rue des Filles-du-Calvaire
    Rue des Fontaines-du-Temple
    Rue des Francs-Bourgeois
    Rue Greneta
    Rue de Meslay
    Rue Notre-Dame-de-Nazareth
    Rue d'Orléans-au-Marais
    Rue du Parc-Royal
    Rue Payenne
    Rue du Perche
    Rue de la Perle
    Impasse de la Planchette
    Rue Portefoin
    Rue des Quatre-Fils
    Rue de Sévigné
    Rue des Minimes
    Rue Thorigny
    Passage Vendôme
    Rue Vieille-du-Temple
    Rue Réaumur
    Place de la République
    Boulevard du Temple
    Boulevard des Filles du Calvaire
    Boulevard Beaumarchais
    Square du Temple

    Hôtels, édifices divers

    Conserv. des Arts et Métiers
    Hôtel Carnavalet
    Théâtre du Marais
    Hôtel de Mesme
    Hôtel de Rohan
    Porte Saint-Martin
    Hôtel de Soubise
    Temple (Maison du)
    Temple (Prison du)
    Temple (Carreau du)
    Prison des Madelonnettes
    Marché des Enfants-Rouges

    Lieux de culte

    Eglise St Denis du St Sacr.
    Eglise Sainte-Elisabeth
    Eglise arménienne Sainte-Croix
    Abbaye Saint-Magloire
    Prieuré St Martin des Champs
    Eglise St Nicolas des Champs

     

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    • Le IIIe arrondissement de Paris, dit Le Temple, a un pourtour des plus simples, formé par l'axe du boulevard de Sébastopol, à partir de la rue de Rambuteau, des boulevards Saint-Martin, du Temple, des Filles-du-Calvaire, la rue du Passage-de-la-Mule, l'axe de cette rue et de celles des Francs-Bourgeois et de Rambuteau jusqu'au boulevard de Sébastopol. C'est là un territoire de petite étendue : 116 hectares, et seul, le Ile arrondissement est moins grand encore
    • Historiquement, cette partie de la ville ne se bâtit qu'au XIIIe siècle : elle est, en effet, tout entière comprise dans l'enceinte de Philippe-Auguste et celle de Charles V; la première laissait en dehors de Paris tout ce qui est au delà, vers le nord-est, de la rue des Francs-Bourgeois; la seconde, représentée aujourd'hui par la rue de Meslay et la ligne des boulevards jusqu'à la Bastille, enferma donc cette région dans les limites de la capitale.
    • On croira sans peine qu'elle était alors bien différente de ce qu'elle est devenue. Les vastes enclos de nombreux monastères et d'hôtels seigneuriaux, dont quelques-uns très considérables en occupaient la majeure partie : au centre seulement, des rues étroites et sans air, où la population s'entassait; à l'est, jusqu'au XVIIe siècle, des terres en culture maraîchère que l'on nommait déjà le Marais. A partir de la seconde moitié du XIXe siècle et encore au début du XXe siècle, le secteur a beaucoup perdu de son aspect pittoresque : d'importants travaux de voirie y ont été faits : le percement des rues Turbigo, Réaumur, l'élargissement de la rue Beaubourg, la trouée produite par le prolongement de la rue Etienne-Marcel. On y retrouve cependant encore bien des traits caractéristiques du vieux Paris.
    • Quartier des Arts-et-Métiers.
      Le quartier des Arts-et-Métiers, ainsi appelé à cause du Conservatoire situé dans sa circonscription, est manufacturier par excellence; la fabrication y a été traditionnellement spécialisée à un point extrême.
    • La rue Saint-Martin est la voie la plus ancienne du quartier, nous pourrions presque dire de Paris, puisqu'elle est, on le sait, avec la rue Saint-Jacques, la voie romaine traversant la Gaule du Nord au Sud; elle tire son nom du célèbre prieuré de Saint-Martin-des-Champs, dont le Conservatoire national des arts et métiers occupe l'emplacement et même quelques bâtiments anciens. Ce prieuré avait été fondé en 1060, par Henri Ier, sinon à la place, du moins en souvenir d'une chapelle élevée jadis à l'honneur du saint, charitable qui partagea son manteau avec un pauvre. La générosité royale, et aussi l'esprit d'accroissement, en fit un des plus riches monastères parisiens. Sa juridiction s'étendait sur la plus grande partie de la rue Saint-Martin et du quartier environnant, le Beau Bourg, jusqu'au Temple; de nombreux villages de la banlieue Nord et Est le reconnaissaient pour seigneur. L'enclos du prieuré ne comprenait pas moins de 14 arpents qu'entourait une muraille crénelée et flanquée de tourelles, datant du XIIIe siècle. A l'angle de la rue du Vertbois se dresse une tour restaurée; une autre d'aspect plus ancien peut également se voir, un peu plus loin dans cette même rue.
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    • Eglise Saint-Martin-des-Champs, à Paris (3e arrondissment).
      Chevet de l'église Saint-Martin des Champs, à Paris.
    • Dès 1705, la partie orientale de l'enclos avait été désaffectée et transformée en marché, qu'on supprima en 1811, pour le remplacer par une construction plus vaste, dont, Peyre fut l'architecte. Il était précédé d'une place, autrefois jardin du couvent, et où se faisait le commerce des oiseaux; l'Ecole centrale des arts et manufactures en occupera en 1884 la place (angle de la rue Montgolfier et de la rue Conté), avant de déménager en 1969 à Châtenay-Malabry. Quant au prieuré, il fut supprimé en 1790. On fut d'abord embarrassé de l'emploi de ces vastes bâtiments, et huit années s'écoulèrent dans cet embarras. Le 26 floréal an VI (15 mai 1798), la solution fut enfin trouvée : sur le rapport du célèbre abbé Grégoire, le Conseil des Cinq-Cents désignait l'ancien prieuré pour servir de local au Conservatoire des arts et métiers. L'idée de grouper les machines, les instruments utiles à la science et à l'art industriels n'était pas tout à fait nouvelle; l'honneur en appartient à Vaucanson qui, quelques années avant la Révolution, avait formé une collection de ce genre dans l'Hôtel de Mortagne (rue Charonne), où il avait admis le public à le visiter. Le Conservatoire national des arts et métiers conserve dans son périmètre l'église de l'ancien prieuré de Saint-Martin des Champs.
    • Le square des Arts et Métiers, situé en face du Conservatoire, a été créé à la fin de l'année 1857; les dépenses de tout genre que son aménagement a nécessité s'élevèrent à 320 000 F. Au milieu du square - en souvenir de la prise de Sébastopol - se dresse une colonne surmonté de la Victoire couronnant le drapeau français. Sur la face méridionale a été construit en 1862 le théâtre municipal de la Gaîté, qui traverse tout le pâté de maisons jusqu'à la rue Réaumur. La façade du théâtre est décorée de pilastres composites et d'un double rang d'arcades cintrées séparées par des colonnes de marbre; un fronton assez riche en sculptures couronne l'attique.
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    • Portail de l'Ecole_Centrale, à Paris (3e arrondissement). Ecole Centrale, à Paris (3e arrondissement).
      Les anciens bâtiments de l'Ecole Centrale des Arts et manufactures, côté rue Conté.
      Le portail commémore les anciens élèves de l'école morts pendant la Guerre de 1914-1918.
    • Plus au Sud, sur la rue Saint-Martin, on rencontre l'église de Saint-Nicolas des Champs, qui étend sa longue nef parallèlement à rue Réaumur et son abside vient se terminer sur la rue Turbigo. Elle est de style composite; la façade sur la rue Saint-Martin, sobre et simple, date de 1420; celle de la rue Réaumur est de 1576, époque où l'édifice dut être considérablement agrandi, à cause du nombre croissant des fidèles. On s'expliquerait difficilement le voisinage si rapproché de deux grandes églises, celle de Saint-Nicolas-des-Champs et celle de Saint-Martin-des-Champs, si l'on ne savait que la premiere seule était paroisse (elle l'est restée) et l'autre monastique. Une troisième église, celle de Sainte-Elisabeth, doit aussi être signalée dans le quartier; c'était autrefois la chapelle d'un couvent de femmes. Elle a été construite au XVIIe siècle.
    • Entre le Conservatoire et le boulevard Saint-Martin, trois voies à peu près de même longueur s'alignent parallèlement de la rue Saint-Martin à celle du Temple. Toutes trois sont anciennes. La rue du Vertbois existait déjà au XVIe siècle; son nom lui vient-il, comme le répètent tous les étymologistes, d'un bois vert qui, de ce côté, terminait l'enclos du prieuré? Cela est possible; nous croirions plutôt, cependant, à une enseigne. De la rue Volta à la rue du Temple, elle se nommait rue Neuve-Saint-Laurent, vocable inexpliqué. La rue Notre-Dame de Nazareth doit son nom à un couvent des Pères de Notre-Dame de Nazareth, dont elle occupe à peu près l'emplacement. Cette maison monastique avait été fondée en 1630 et disparut en 1799. Quant à la synagogue, qui se trouve dans cette rue, elle date, dans son état actuel, de 1852. La rue Meslay est la plus calme des trois voies. Elle s'appelait autrefois rue des Remparts en référence à ceux qui la bordaient et dont le tracé est aujourd'hui celui des boulevards. L'une des principales demeures qui s'y construisirent, au XVIIe siècle, appartenait à M. de Meslay, d'où son nom.
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    • Volti : Harmonie.
      Sculpture de Volti, place Théodor Herzl (angle des rues Réaumur et de Turbigo).
    • La rue Volta a absorbé, depuis 1851, sous le patronage de l'inventeur de la pile électrique (Alexandre Volta), trois dénominations de rues qui créaient une relation perpendiculaire avec les voies dont nous venons de parler : les rues Fripillon, de la Croix et du Pont-aux-Biches. Cette dernière tenait son nom de ce que des biches étaient peintes sur une enseigne. Avant le percement de la rue de Turbigo, dans les années 1860, était, à l'angle de cette dernière rue et de la rue Volta, la prison les Madelonnettes, côté opposé aux ancien locaux de l'Ecole centrale. C'était d'abord un couvent, fondé en 1620, pour donner asile aux filles repentantes; mais le repentir des Filles de la Madeleine était rarement définitif, et de repentance en récidive, le couvent devint bientôt une véritable maison de détention que le lieutenant-général de police alimentait largement de pensionnaires, filles nobles, femmes mariées et autres. La Révolution consacra le caractère de l'établissement en en faisant officiellement une prison de femmes. A partir de 1830, on remplaça les femmes par des hommes.
    • Quartier des Archives.
      Le quartier des Archives, correspond à peu près à la partie Nord du Marais (la partie Sud pouvant s'identifier avec la quartier Saint-Gervais, dans le IVe'arrondissement). Depuis longtemps, il donne un peu l'idée d'une ville de province. C'est la partie la moins ancienne de l'arrondissement, mais aussi celle où abondent, en plus grand nombre les hôtels majestueux, où revivent en foule les souvenirs des deux derniers siècles de l'Ancien régime. En tant que quartier habité, il ne date que de Henri IV. C'est ce roi qui songea à construire sur l'emplacement de l'Hôtel des Tournelles la place Royale (place des Vosges), oeuvre achevée seulement sous Louis XIII.
    • La vogue fut tout de suite très grande en faveur du nouveau quartier; tout le monde aurait voulu y avoir son logis, à défaut d'hôtel. L'artère principale fut, dès l'origine, la rue de Turenne, que l'on nommait alors rue Saint-Louis, et même grande rue Saint-Louis (la dénomination actuelle date de 1865, après avoir été donnée une première fois en 1806 et retirée en 1814). Turenne y demeura vers 1660; en 1675, son hôtel passa au cardinal de Bouillon, qui le vendit, quelques années après, aux religieuses du Saint-Sacrement, ses voisines, pour être annexé à leur monastère. L'église de ce monastère a été conservée comme paroisse sous le vocable de Saint-Denis du Saint-Sacrement; c'est une construction des plus médiocres. Depuis la rue de Turenne, par la rue de Villehardouin (statue de la Vierge à l'angle) et via le rue de Hesse, on accède à un petit square, le Jardin Saint-Gilles-Grand-Veneur.
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    • Jardin Saint-Gilles-Grand-Veneur, à Paris (3e arrondissement). Vierge à l'enfant, statue de la rue de Turenne, à Paris.
      Le Jardin Saint-Gilles-Grand-Veneur. Une Madonne, rue de Turenne.
    • L'enceinte de Philippe-Auguste, nous le disions en tête de cette page, était sensiblement parallèle aux rues des Francs-Bourgeois et de Rambuteau, qui aujourd'hui font la limite entre le IIIe et le IVe'arrondissement. Arrivée presque à la hauteur de la rue de Sévigné, elle faisait un angle droit dans la direction du Sud pour gagner la Seine. Peu d'années après sa construction, un prieuré important, celui de Sainte-Catherine-du-Val des-Ecoliers, vint s'établir dans les terrains en culture qu'elle laissait en dehors de son tracé, d'où le nom de rue Culture SainteCatherine, qui n'est devenue qu'en 1807 rue de Sévigné. Nous n'avons à évoquer ici que de la partie de cette rue comprise entre la rue des Francs-Bourgeois et celle du Parc-Royal; elle n'est pas longue, mais elle contient, entre autres, l'Hôtel Carnavalet (ou vécut quelque temps Madame de Sévigné, et qui est aujourd'hui le musée de la Ville de Paris) et l'Hôtel Le Peletier de Saint-Fargeau. On y voyait autrefois l'Hôtel de Flesselles.
    • La rue Payenne circonscrit à l'ouest les deux premiers édifices que nous venons de décrire. A son extrémité Nord, on retrouve la rue du Parc-Royal, elle aussi courte, mais très riche en hôtels particuliers; de là, il faut errer un peu à l'aventure; nous sommes en plein coeur du Marais, et à chaque pas se présentent des constructions qui, visiblement, ne furent pas faites pour la destination industrielle qu'elles ont aujourd'hui. Parmi les hôtels restés debout, il faut citer l'hôtel Salé, à l'angle de la rue de Thorigny et de celle des Coutures-Saint-Gervais, d'un luxe de haut goût, grâce surtout à son escalier superbe; il fut construit par Levau (1656) pour un certain Aubert de Fontenay, traitant enrichi dans les gabelles, c'est-à-dire dans l'impôt du sel; d'où le nom satirique donné par le peuple à sa demeure. L'hôtel Salé fut, de 1829 à 1884, le siège de l'École centrale des arts et manufactures, qui s'installa ensuite rue Montgolfier. Il abrite aujourd'hui le Musée Picasso.
    • Il ne reste plus que le souvenir, conservé par des noms de rues, de l'hôtel de Thorigny et de l'hôtel Barbette, ce dernier fameux par l'assassinat du duc Louis Ier d'Orléans (1407); tous deux dataient du Moyen âge; tous deux avaient été construits parmi les coutures ou cultures de l'hôpital Saint-Gervais. On a longtemps cru que la tourelle (de la fin du XVe siècle) qui fait l'angle de la rue des Francs-Bourgeois et de la rue Vieille-du-Temple est un reste de l'hôtel Barbette (rue Barbette); on sait aujourd'hui qu'elle dépendait du logis de Jean Hérouet, grand argentier de Louis XII. La rue Vieille-du-Temple mérite bien cette épithète, car elle est contemporaine du Temple, auquel elle aboutissait. C'était un chemin plutôt qu'une rue, et elle ne se bâtit complètement qu'au XVIIe siècle. La maison portant le n° 88 correspond à l'emplacement du Théâtre du Marais, qui dura de 1635 à 1673, et eut l'honneur d'abriter durant un temps la troupe de Molière.
    • Presque en face, est le bel Hôtel de Rohan, qui a autrefois abrité l'Imprimerie nationale. Cet hôtel avait été construit par Armand-Gaston de Rohan, cardinal et évêque de Strasbourg, prélat ami des arts, qui fit appel aux meilleurs artistes pour embellir sa résidence. On y admire, outre de beaux lambris sculptés, deux
      paysages de Boucher formant dessus de portes, le cabinet des Singes,
      par Christophe Huet, un admirable bas-relief de Le Lorrain, représentant des chevaux à l'abreuvoir, classé comme monument historique, etc.
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    • Archives Nationales, à Paris (3e arrondissement).
      Les Archives Nationales, côté rue des Quatre-Fils. Ci-dessous, la Porte de Clisson, rue des Archives, et l'entrée de la rue des Francs-Bourgeois.
    • Porte de Clisson, à Paris (3e arrondissement). Archives Nationales, à Paris (3e arrondissement).
    • Dans le même bloc de maisons, mais donnant sur la rue des Archives, la rue des Francs-Bourgeois et la rue des Quatre-Fils, on trouve les Archives Nationales, qui. occupent l'Hôtel de Soubise. On pourrait même donner à l'immeuble le titre de palais, à voir sa majestueuse cour d'honneur où évoluaient à l'aise les carrosses royaux et princiers, à parcourir ses salons si élégamment décorés par des sculpteurs tels qu'Adam et Lemoine, des peintres tels que Restout, Boucher, Natoire, Van Loo. Sur son emplacement s'éleva d'abord le logis du connétable Olivier de Clisson, bâti par lui vers 1370, grâce aux libéralités de Charles V. De cette première construction a subsisté la charmante porte ogivale flanquée de deux tourelles en encorbellernent, qui, sur la rue des Archives, fait face à la rue de Braque, - le dernier témoin resté debout à Paris de l'architecture civile du XIVe siècle. Les Archives de l'État occupent l'immeuble depuis 1808; on a dû y adjoindre successivement de nouveaux bâtiments, dont le plus récent, et d'une architecture toute contemporaine, est sur la rue des Quatre-fils.
    • Après ces monuments, il convient de signaler l'ancien cloître des Minimes de la rue de Béarn (devenu ensuite une caserne) et les hôtels des XVIIe et XVIIIe siècles des rues des Archives, Charlot, de Saintonge, de Turenne, etc.
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    • Une façade de la rue des Francs-Bourgeois, à Paris.
      Une façade de la rue des Francs-Bourgeois.
    • Quartier Sainte-Avoie.
      Le quartier Sainte-Avoie (ou Sainte-Avoye) a été autrefois le centre de la petite industrie parisienne, de l'article de Paris. II ne reste plus rien du couvent de femmes fondé à la fin du XIIIe siècle sous le nom de Sainte-Avoie; il subsista jusqu'à la Révolution; le percement de la Rue Rambuteau, en 1838, en a fait tomber les derniers bâtiments qui s'élevaient à l'angle de la rue du Temple, nommée elle-même dans cette partie de son tracé rue Sainte-Avoie jusqu'en 1851. Ce n'est plus aussi qu'un souvenir, la maison portant le n° 12 de la rue Transnonain, tristement historique par le massacre qui y fut fait le 14 avril 1834, pendant une des insurrections, si fréquentes sous Louis-Philippe. La maison a été démolie, en 1897, pour l'élargissement de la rue Beaubourg, avec laquelle la rue Transnonain s'était confondue depuis 1851.
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    • Fontaine de la rue des Haudriettes, à Paris (3e arrondissement). Ancien monastère des Pères de la Merci, reconstruit au XVIIIe siècle.
      La Fontaine des Haudriettes. L'ancien monastère de la Merci, rue des Archives.
    • Dans cette région si dense du vieux Paris restent encore de curieux souvenirs, et en
      grand nombre : voici, rue de Montmorency, n° 5, la maison dite de Nicolas Flamel, avec son inscription gothique, restaurée par la Ville :
      • "Nous homes et femes laboureurs demeurans ou porche de ceste maison qui fut fée en l'an de grâce mil quatre cens et sept somes tenus chascun en droit soy dire dire tous les jours une patenostre et l'ave Maria en priant, Dieu qui de sa grâce pardoint aux poures pescheurs trespassez. Amen."
    • Maison de Nicolas Flamel, à Paris (3e arrondissement).
      La maison dite de Nicolas Flamel, à Paris.
    • La maison vis-à-vis passe pour plus ancienne encore. De même il suffit de se promener dans les rues du Grenier-Saint-Lazare (corruption d'un nom d'habitant au XIIIe siècle, Garnier de Saint-Lazare), Chapon (également nom d'homme du XIIIe siècle), Rue Michel-Le-Comte (même origine), pour distinguer d'anciens hôtels offrant quelque intéressant détail d'architecture.
    • D'autres constructions anciennes sont à signaler rue du Temple, surtout l'hôtel de Montholon au n° 79 de cette dernière rue, puis rue de Braque et rue des Archives, et Rue Saint-Martin où se voient de jolies façades du XVIIIe siècle. Une portion du quartier, à l'Ouest, rénovée dans les années 1970, au moment de la construction du centre Beaubourg, porte le nom de quartier de l'Horloge.
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      Défenseur du Temps, quartier de l'Horloge, à Paris (3e arrondissement).
    • Au coeur du quartier de l'Horloge : le Défenseur du Temps, horloge à automates
      de Jacques Monestier (1975). Quand elle n'est pas en panne, ses éléments se mettent
      en mouvement trois fois par jour.
    • Quartier des Enfants-Rouges.
      Le quartier des Enfants-Rouges aurait pu s'appeler quartier du Temple, si cette appellation n'avait pas été conférée à tout le IIIe arrondissement. Le nom d'Enfants Rouges, donné aussi jusqu'en 1874 à la portion de la rue des Archives comprise entre la rue Pastourelle et la rue Portefoin, a d'abord été celui d'un hôpital fondé par Marguerite de Navarre, vers 1533, pour donner asile a des orphelins que l'on vétit de drap rouge. Quant au nom de Temple, il se réfère évidemment à la commanderie des Templiers qui s'y trouvait jadis. Après que Philippe-le-Bel ait suprimé l'ordre des Templiers, le Temple fut donné aux Hospitaliers. En 1792, la Tour du Temple servit de prison pour Louis XVI et Marie-Antoinette. Puis, pour en finir avec les pèlerinages des nostalgiques de l'Ancien régime, on rasa le tout et l'on y créa l'actuel square du Temple, entre la rue du Temple et la rue des Archives, face à la mairie du IIIe arrondissement.
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    • Mairie du IIIe arrondissement, à Paris.
      La mairie du IIIe arrondissement.
    • -Après ce jardin, c'est le marché du Temple qui doit encore être signalé dans ce quartier. Il s'agit d'une haute construction en fer qui comprenait naguère 2400 boutiques, et, dans sa partie supérieure, le « carreau ». A cela s'ajoutent plusieurs hôtels intéressants : l'hôtel de Tallard avec son bel escalier du XVIIIe siècle au n° 78 de la rue des Archives; les hôtels du XVIIIe siècle également de la Rue Portefoin, et surtout ceux de la rue Charlot (formée des anciennes rue d'Orléans-au-Marais et de Berry), particulièrement l'hôtel Bayard (n° 58) et l'hôtel de Mascarani du XVIIIe siècle et très bien conservé (n° 83). Rue de Saintonge, n° 45, est à remarquer une construction du XVIIe siècle. (F. B.).
      -
    • Laboratoire des Douanes, à Paris (3e arrondissement). Peinture murale, rue de Franche-Comté (3e arrondissement).
      Le laboratoire des Douanes, rue Gabriel-Vicaire. Trompe-l'oeil, rue de Franche-Comté.
    • (© Photos : S. Jodra, 2009).
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    Eve Arnold, première femme photographe à avoir rejoint Magnum, s’est éteinte à

    l’âge respectable de 99 ans.

     

    Fiona Rogers a également précisé qu’Eve Arnold était décédée paisiblement dans sa maison de retraite Londonienne. C’était le 4 janvier 2012.

    Eve Arnold, une femme photographe

    Née en 1912, le 21 avril, à Philadelphie (Pennsylvanie, USA) de parents immigrés russes elle commença la photographie en 1946 en travaillant dans une usine de photo puis en étudiant, à la New School de New York, avec Alexei Brodovitch en 1948.

    Elle commença à collaborer avec Magnum en 1951 et devint membre à part entière en 1957. Elle pris de nombreuses photos de Marilyn Monroe dès 1951 et elle réalisa de célèbres images dans son dernier film : Les Désaxés (1961).

    Si Eve Arnold fit beaucoup de photographies de personnalités comme la Reine Elizabeth II, Malcom X ou Joan Crawford elle parcourut également le monde et pris des photos en Chine, en Russie ou en Afrique du Sud.

     

    Eve Arnold en quelques ouvrages

    Pour découvrir l’univers photographique d’Eve Arnold, je vous conseille les ouvrages suivants :

    et son célèbre cliché de Marilyn :

    Malcom X par Eve Arnold

     

     

     

     

     

     

     

     

    Eve Arnold

    .
    Marlene Dietrich, 1952
     
    Ten favorite photographs by the great Magnum photographer Eve Arnold, who
    died last week at the age of 99.


    Model in Harlem, 1968

    Marilyn Monroe, 1955

    Malcolm X, Chicago, 1961

    Marilyn Monroe learning dance moves for a role from her husband Arthur Miller, 1960

    Red Light district in Havana, 1954

    Marilyn Monroe, 1955

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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