Il y a sur cette page plus de 60 plans de Paris de toutes les époques et en très haute résolution retraçant toute l’histoire de la ville de sa création à nos jours avec toutes ses évolutions.
La vigne de Montmartre, dont le nom officiel est le Clos-Montmartre, est une vigne plantée sur la Butte Montmartre, dans le 18e arrondissement de Paris.
Il pousse sur le flanc nord de la Butte Montmartre, le long de la rue Saint-Vincent et de la rue des Saules.
De part et d'autre se trouvent deux bâtiments montmartrois célèbres : le cabaret du Lapin Agile et le Musée de Montmartre.
7 : Emplacement de la "maison d’Henri IV", connue comme rendez-vous de chasse du Vert-galant ; une des dernières à Paris recouverte d’un toit de chaume ; démolie en 1908.
De nombreuses cartes postales la représentent.
Son jardin, celui de l’ancien manoir de Gabrielle d’Estrée, deviendra le parc de la Belle Gabrielle, où s’installera quelques temps la guinguette du "Butta Parc".
Butta parc
► Le manoir de Gabrielle d’Estrée
Le 9 juin 1929, alors que les promoteurs ont déjà la dent dessus, ce terrain est transformé en 2 nuits en "square de la Liberté" sur l’initiative de Pierre Labric (maire de la Commune Libre) et grâce à la mobilisation des Montmartrois.
En 1933 y sera plantée, par Victor Perrot, la vigne qui s’y trouve encore aujourd’hui et qui fournit tous les ans un "Clos Montmartre" dont les bouteilles valent plus par leur étiquette que par leur contenu, mais dont la vendange fournit aux parisiens l’occasion d’une fête haute en couleurs.
Au XVIe siècle les habitants de Montmartre, localité située alors hors Paris, sont principalement laboureurs-vignerons. Les vignes sont cultivées du sommet de la Butte jusqu'aux plaines environnantes.
Au XVIIe siècle le vin de Montmartre est un petit vin réservé à la consommation locale.
Un dicton populaire de l'époque se moque de sa qualité qui semble être ici exclusivement diurétique :
« C'est du vin de Montmartre
Qui en boit pinte en pisse quarte. »
(une pinte équivaut à 93 centilitres et une quarte à 67 litres)
Au début du XVIIe siècle, à l'emplacement actuel du Clos-Montmartre, s'élève une guinguette champêtre.
Son nom, « Le Parc de la Belle Gabrielle », vient du voisinage d'une maison qui aurait appartenu à Gabrielle d'Estrées, maîtresse du roi Henri IV.
Plus tard le lieu se transforme en terrain vague, asile pour les clochards et terrain de jeux pour les enfants du voisinage. Après la disparition complète de ses vignes en 1928, Montmartre est replanté cinq ans plus tard de 2 000 pieds de gamay et de pinot noir provenant du domaine de Thomery près de Fontainebleau. Situés dans le XVIIIe arrondissement de Paris à l'angle de la rue des Saules et de la rue Saint-Vincent, les 2 000m2 du Clos Montmartre s'étendent à l'emplacement de l'ancien square de la Liberté, aménagé par le dessinateur Francisque Poulbot, fondateur de la république de Montmartre, en 1929.
L'exposition au nord du Clos Montmartre en fait une sorte d'aberration viticole, ce qui explique que sa vendange a lieu fort tard, c'est-à-dire à la mi-octobre par les personnels publics-vignerons du service des parcs et jardins de la Ville de Paris [1].
Enfin, en 1933, la ville de Paris, répondant aux vœux de la société « Le Vieux Montmartre », crée le Clos-Montmartre en plantant 2 000 pieds de vigne.
Cette vigne (il reste aujourd'hui 1 762 pieds selon les propos de Gilles Guillet, grand maître de la Commanderie du Clos-Montmartre dans l'émission "Les Escapades de Petitrenaud") aujourd'hui « comprend les variétés les plus classiques des provinces viticoles de France, ainsi qu'une sélection d'hybrides vigoureux et fertiles. » L'ensemble est embelli par des plantations décoratives.
L'accès du public n'est pas autorisé, sauf pour des occasions exceptionnelles, comme la « Fête des Jardins », organisée chaque automne depuis 1980 par la mairie de Paris.
La cueillette du raisin ne donne pas lieu à une manifestation publique particulière. Il est pressé dans les caves de la mairie du 18e arrondissement.
Chaque année, au mois d'octobre est organisée à Montmartre une Fête des vendanges de Montmartre, avec un défilé réunissant les associations montmartroises et des confréries vinicoles de provinces invitées.
Le vin est alors vendu aux enchères. Le bénéfice revient aux œuvres sociales de la Butte.
ANECDOTE - Notre Bon Roi HENRI VI de NAVARRE
Dans le prolongement de la fameuse histoire de la tête de Henri IV, voici l’extrait d’un ouvrage du 19e siècle publié par Georges d’ Heylli : Les tombes royales de Saint-Denis : histoire et nomenclature des tombeaux, extraction des cercueils royaux en 1793, ce qu’ils contenaient, les Prussiens dans la basilique en 1871. Paris, Librairie générale, 1872.
On y découvre cette autre histoire, toute aussi fameuse, des moustaches du roi Henri. Il faudrait pouvoir démêler le vrai du faux dans ces récits, mais ils sont bien intéressants et amusants à lire.
« … lors de l’extraction du corps de Henri IV, trouvé en état de parfaite conservation, un soldat zélé et fanatique arracha un fragment de la barbe du bon roi et l’emporta avec lui comme un talisman ou comme un trophée (1). C’est ainsi du moins que le procès-verbal des exhumations raconte la chose.
Royales moustaches!
Or, le Journal de Paris du lundi 29 août 1814 rapportait que « M. le chevalier Dubos, sous-préfet de Saint-Denis, avait eu l’honneur de présenter au roi un tableau sur lequel sont fixées deux dents de Henri IV, sa moustache et une manche presque entière de la chemise avec laquelle il avait été enseveli. .
Ces précieux restes avaient été recueillis, à l’époque de la profanation des tombeaux, par feu le sieur Desingy, alors suisse de l’abbaye, qui les a sauvés aux risques de sa vie; ils étaient restés jusqu’à présent entre les mains de sa veuve, qui aspirait depuis longtemps à les rendre à la famille à nos souverains. »
Quarante-huit ans après, le 25 décembre 1866, M. Jules Claretie racontait dans le Figaro, à propos de la découverte et de la réintégration de la tête de Richelieu à la Sorbonne, que la moustache arrachée à Henri IV par le soldat qui figure dans ie procès-verbal précité se trouvait « conservée en ce moment, fin 1866, chez un bon bourgeois de Montmartre. »
En réponse à cette assertion, le jeune journaliste reçut la lettre suivante :
« Charlieu (Loire), ce 7 décembre 1866.
Monsieur,
Je vois, en lisant dans mon journal votre chronique d’avant-hier, qu’un bourgeois de Montmartre conserve sous verre la partie gauche de la moustache de Henri IV. En est-il bien certain ? cela ne fait pas doute; mais ces précieux débris ont ils bien appartenu à l’inventeur de la poule au pot !
Je viens du fond de la province, d’un trou, vous apporter une histoire vraie à cet égard.
Seulement si elle devait troubler la quiétude du bourgeois de Montmartre, n’en parlons pas.
A l’époque où les sépultures royales de Saint-Denis furent brisées, et tout à fait au retour de l’équipée, une espèce de géant à tournure farouche entra à Saint-Denis nlênle, avec quelques-uns de ses camarades, chez un marchand de vins, où ils firent un repas à la fin duquel le colosse sortit de sa poche un papier qu’il tendit à une jeune personne de la maison en lui disant :
« Tiens, citoyenne, j’ai’ coupé les moustaches au tyran Henri IV, je t’en fais cadeau. »
La jeune fille accepta avec plus de crainte que de plaisir, mais conserva cependant les moustaches.
Vingt-cinq ou trente ans après, cette femme avait pour voisin un négociant de notre ville, lequel avait son magasin, presque en face de l’établissement des denloîselles des légionnaires, à Saint-Denis.
Il y a vingt-quatre ans j’ai encore vu son enseigne, et je trouverais sa maison si Saint-Denis n’a pas été éclairci comme Paris.
Ce négociant avait, comme bien d’autres, la manie des vieilles choses.
Un jour qu’il montrait avec beaucoup d’intérêt je ne sais quelle vieille défroque, la femme aux moustaches lui raconta le don qui lui avait été fait et lui offrit de s’en dessaisir à son profit.
il accepta de grand cœur, mais la difficulté était de retrouver cela.
Pendant des années, toutes les fois que l’occasion s’en présenta, il demanda toujours à cette femme la remise des précieuses moustaches. « Mais elles sont perdues! » disait-il.
Cette dame lui répondit que, lors de son dernier déménagement, elle était sûre de les avoir vues enveloppées dans le même papier, qui n’avait jamais été ouvert. Je consacrerai une journée entière à cette recherche, et je les retrouverai !
Ce monsieur vint passer quelques jours ici, à Charlieu, dans sa famille. Pendant son absence, cette femme mourut. Son mobilier fut vendu.
A son retour, notre compatriote S’empressa de faire des démarches pour connaître le sort des précieuses moustaches. Il apprit que dans un meuble rempli de linge on avait trouvé, sur le plus haut rayon, derrière une pile de draps, un vieux papier dans lequel étaient effectivement des moustaches ou de la barbe.
Mais on ajouta que sur l’observation du commissaire, que c’était certainement un souvenir de jeunesse conservé par la défunte (2), les héritiers, par respect pour sa mémoire, jetèrent au feu le papier et les moustaches qu’il contenait.
Celui qui m’a donné ces détails est mort depuis quatre ou cinq ans; ses héritiers habitent Paris, dans une rue de la rive gauche. Il a dû leur faire part de ces détails; moi-même je les racontais dans une réunion, il y a environ quatre mois. S’ils sont vrais, les moustaches qui sont sous verre à Montmartre ne seraient guère authentiques; mais si leur possesseur les tient pour officielles, elles lui feront le même usage.
Quelques jours après, une épître nouvelle est adressée à M. Jules Claretie par un sculpteur d’Issy, qui aurait bien dû signer sa lettre. Il prétend que la moustache de Henri IV n’a pas été enlevée lors de l’ouverture des tombeaux, et que, quoi qu’on en ait dit, personne n’a touché au corps du roi. Cette dernière assertion, contredite par le procès-verbal d’exhumation, par les rapports de témoins oculaires les plus autorisés et les plus dignes de foi, aussi bien que par le nouveau procès-verbal d’.exhumation des restes royaux en 1817, n’a à nos yeux aucune sorte de valeur :
Souvent j’ai entendu parler de la violation des tombeaux des rois à Saint-Denis. A cette époque, un officier municipal fut envoyé.par la commune de Paris pour extraire les rois des caveaux et les jeter dans un trou à chaux.
Cet officier nommé Compérot, était bon sculpteur et savait très bien mouler. En ouvrant le cercueil d’Henri IV, on trouva son corps si bien conservé qu’on fit un moulage de sa tête.
Ce moulage, très bien fait, très ressemblant, fut le type de toutes les épreuves qui se vendirent depuis chez tous les mouleurs. Le masque de Henri IV, moulé sur nature, se trouvait chez eux vers 1834, et il doit encore en exister dans Paris.
Après ce moulage, Henri IV, que le peuple avait réclamé et au corps duquel personne n’eut osé touché, fut enterré respectueusement en pleine terre dans un coin du cimetière de Saint-Denis.
Le masque du visage de henri IV réalisé en 1793 par Compérot le jour de l’exhumation.
On remarquera l’exceptionnel état de conservation de cette tête royale au moment du moulage!
Les autres rois furent mis dans un trou plein de chaux vive. Le fils de cet officier, Compérot, sculpteur de talent, a été employé aux travaux de sculpture du nouveau Louvre. Le jour de l’inauguration, l’Empereur lui a remis une médaille d’or. Depuis, ses camarades sculpteurs se sont cotisés peur le faire entrer, avec sa femme, aux Petits-Ménages, où il se porte très bien malgré ses quatre-vingts ans.
Enfant il assistait à l’ouverture des sépulcres, et je tiens de lui ces détails. P.R … « Sculpteur à Issy .. »
Enfin, une dernière lettre, adressée au même journal, vient. encore compliquer la ,question : «Voulez-vous savoir, monsieur, où se trouve une partie de la fameuse moustache du bon Henri, et, certes, la plus authentique. Allez à Chantilly et dans un petit salon au rez-de-chaussée du vieux château de la maison de Condé, vous trouverez un buste du Vert Galant (je devrais me contenter de dire la tête) posé sur un petit socle. Le tout est en cire jaune rendu verdâtre par le temps. Ce buste remarquable a été obtenu par un coulé d’ans une empreinte qui avait été prise sur la figure même du roi quelques instants après sa mort et, par suite de la négligence dans le graissage de la barbe et de la moustache, l’opérateur en avait arraché la plus grande partie .
Aussi retrouve-t-on, sur le masque conservé sous verre à Chantilly, tout ce qui a été enlevé non seulement de la moustache, mais encore de la barbe grise du capitaine Henriot. Je pense que ce buste est toujours à Chantilly. Quant à moi, j’ai constaté ce que j’ai l’honneur de vous indiquer en visitant le château en 1851 .
Un de vos abonnés. »
Il résulte de tout ce qui précède qu’il en est de la moustache de Henri IV comme de la plume de l’abdication de Fontainebleau qu’on voit en beaucoup de musées différents, ou comme de la canne de Voltaire, que tous les amateurs de « bibelots» prétendent posséder.
« Mais, comme dit le spirituel correspondant de Charlieu, si leurs possesseurs les tiennent comme officielle, elles leur font le même usage ».
(1) Alex. Lenoir, dans les notes manuscrites du volume que ma communiqué Henri Houssaye, donne, dit-il, la véritable version des paroles prononcées par le soldat qui s’appropria la moustache du roi. Il s’écria, en propres termes : « Je suis soldat aussi, moi! je ne veux plus porter d’autres moustaches, et je suis sûr de vaincre ces gueux d’Anglais, qui nous veulent tant de mal. » Je crois, pour ma part, que si le soldat déroba la moustache en question, il.l’emporta sans rien dire. La multiplicité des possesseurs de ladite moustache donne d’ailleurs peu de vraisemblance à l’historiette ainsi racontée.
(2) Curieux rapprochement! En admettant que la chose soit vraie ! La moustache du plus amoureux de nos rois considérée comme un souvenir possible de galanterie par un commissaire de police du XIXe siècle !
Montmartre - Le cabaret du "Lapin Agile", rue des Saules vers 1900 (ancienne carte postale coloriée)
Le Lapin A. GILL
► Le Lapin agile
Il est racheté par Aristide Bruant, qui le confie à Frédéric Gérard (Frédé) et Berthe Luc. Ils y accueillent et soutiennent nombre d’artistes de la Butte : Verlaine, Courteline, Léon Bloy, Caran d’Ache, Renoir, Alphonse Allais…
Georges Clemenceau y a ses habitudes ; mais aussi plus tard Viktor Lvovitch Kibaltchiche, alias Victor Serge.
Montmartre - la rue des Saules vers 1900 (ancienne carte postale)
Le carrefour de la rue Saint-Vincent et la rue des Saules. Montmarte était vraiment un village! (ancienne carte postale, vers 1900)
Le même carrefour de la rue Saint-Vincent et la rue des Saules et le "Cabaret des Assassins" (Le Lapin Agile) (ancienne carte postale, vers 1900)
Le coin de la rue des Saules et la rue de l'Abreuvoir (ancienne carte postale, vers 1900)
Montmartre - la rue des Saules et le Cabaret Le Lapin Agile (ancienne carte postale - vers 1900)
Montmartre - la rue des Saules ("autrefois bordée de saules") (ancienne carte postale - vers 1900)
Montmartre - la rue des Saules - Le Lapin Agile (ancienne carte postale - vers 1930)
Il y avait un clochard qui se baladait avec un lapin en laisse; et un jour des mal intentionnés ont fait un civet du lapin ! Et quand le clochard est venu dire qu'il avait perdu son lapin, Y'a le loufiat qui s'est écrié : Eh! la cantonnade vous avez pas vu le lapin ... comment tu t'appelles déjà ? Moi c'est Gilles ! Vous avez pas vu le lapin à Gilles ? et c'est resté !
La place de la Concorde et une foule des grands jours vers 1900 (ancienne carte postale).
La place de la Concorde où on aimait bien se pavaner, vers 1900 (ancienne carte postale).
L'Automobile Club (qui est toujours là), 6-8 place de la Concorde, vers 1900 (ancienne carte postale).
La place de la Concorde, "nom donné en 1793 après la Terreur" (ancienne carte postale, vers 1900).
La place de la Concorde et le Ministère de la Marine, vers 1910 (ancienne carte postale).
La place/parking de la Concorde vers 1950 (ancienne carte postale).
Le pont et la place de la Concorde vers 1950 (ancienne carte postale).
La place de la Concorde vers 1965 (ancienne carte postale).
From the Charles W. Cushman collection of colour photographs taken in 1941…
Published on April 2nd, 2010 by City Noise Blog
Wall Street New York
Statue of Liberty from the Battery New York harbor
Battery Park New York City
South Ferry New York.
Skyscrapers Looking toward financial District from an East River pier. New York City
South St. Along East River front. New York City
Downtown skyscrapers from East River pier. New York
East River below Brooklyn Bridge. New York
From City Hall Square. The World and Tribune bldgs. New York.
At City Hall Square New York City
Manhattan’s skyscrapers from Jersey City ferry boat
Lower Manhattan from Jersey City ferry boat
Approaching Liberty St. ferry, New York City
The old Fulton Market Manhattan’s Lower East Side Sat. afternoon
Produce Exchange New York
Canyon of Brdway from Bowling Green
Portable soft drink stand at Bowling Green
Bowling Green, N.Y.C.
West side of Br’dway from Bowling Green
S. O. (Standard Oil) Bldg from the Battery
View east from north end of Battery Park
Brewery adr. Lower end, Broadway
Bowling Green NYC de Peyster sits for portrait
Old Trinity New York
Paris : IIIe arrondissement Le Temple |
|
|
The world’s first colour footage - shot in 1902 by Edward Raymond Turner (featured in the sixth gif) - England.
Oh someone giffed it. Ever so pleased. Here is the actual footage with some background info.
Le déplacement de la colonne du Châtelet
Dans le cadre des aménagements du centre de Paris, la place du Châtelet est agrandie, sous la direction de l'architecte Gabriel Davioud (1824-1881). Le 21 avril 1858 à 14h30, la colonne est déplacée vers le sud-ouest de 12 mètres en 21 minutes. Le 19 mai 1858, en 4h37 avec une équipe de 136 ou...
C'est un endroit typique de Paris, rendu célèbre par une célèbre scène d'un film dans lequel Arletty montrait toute sa gouaille de Titi Parisienne. Je veux parlez du...
Canal Saint-Martin (cliquez)
une de ses écluses
ses passerelles.
De l'autre côté du canal, sur une espèce de ponton
se trouvaient d'adorables canetons.
Tout d'un coup ,
ils se mettent tous à l'eau et nagent à vive allure vers nous.
.
Je ne sais plus laquelle des trois Filles a dit " on un notre fan club"
Maman Cane leur avait emboîté le pas palmé
afin de surveiller sa progéniture.
-
l'écluse des Récollets et la passerelle de la Grange aux Belles.
C'est sur cette écluse que se situe la célèbre scène du film de Marcel Carné.
Nous ne sommes pas loin de...
une autre écluse.
La Chapelle Notre Dame des Auzils à Gruissan dans l'Aude
Protégeant le village de Gruissan depuis des siècles, Notre Dame des Auzils est le trésor du massif de la Clape. A l'abri des pins, bercée par le chant des cigales, la chapelle nous ouvre ses portes et nous fait pénétrer dans un monde peuplé de souvenirs et de mystères.
L’histoire de la chapelle
En 1080, les moines de l’abbaye de Cassan, dans l’Hérault, installent un prieuré dans la Clape. Il accueille les voyageurs qui parcourent à pied l’inhospitalier massif.
Le nom « Dame dals Auzils » est donné en 1223, lorsque les religieux de Boulboune, dans l’Ariège, achètent le prieuré.
L’actuelle chapelle semble avoir été construite en 1635. Depuis, elle a été maintes fois rénovée et consolidée.
L’édifice n’étant pas à l’abri de l’humidité, un bon nombre de ses décorations dont certains ex-voto d’une très grande valeur sont peu à peu envahis par la moisissure.
Souhaitant être aidés pour la rénovation de ces peintures, les habitants du village réussissent à faire classer la Chapelle Monument Historique en 1964. En 1973 le site desAuzils est classé au titre des sites historiques.
Les ennuis de la chapelle
En 1967 la porte de la chapelle est fracturée et une cinquantaine d’ex-voto est volée. Ce drame bouleverse les Gruissanais qui cherchent à retrouver dans leurs greniers de vieilles photographies des ex-voto dérobés afin de les remplacer ou tout au moins de les reproduire.
C’est grâce à l’intuition de l’abbé Pauc, Conservateur des Antiquités du Département, qui avait pris le soin de photographier les ex-voto avant le vol, que les reproductions vont pouvoir être faites.
La rénovation commencera un an plus tard sous la responsabilité de Robert Cassin, Restaurateur aux Monuments Historiques.
Robert Cassin à l’aide des photographies, reproduit les ex-voto directement sur les murs de la chapelle en utilisant la technique du « trompe-l’œil ». L’illusion est parfaite et les ex-voto inviolables. En 1981, tous les Gruissanais sont au rendez-vous pour inaugurer la chapelle rénovée. Notre Dame des Auzils a retrouvé sa beauté d’antan, avec 73 ex-voto et 27 maquettes à nouveau en place.
En 1978, un autre problème survient. La chapelle est envahie par les termites. Ces derniers s’attaquent au bois de la chapelle, détruisant toute la tribune qui entoure les bancs des fidèles ainsi que les sièges réservés aux autorités et aux familles. Cette fois encore, des volontaires gruissanais se mettent au travail pour éviter une entière destruction de Notre Dame.
Notre-Dame des Auzils vue depuis la mer (photo zoomée)
L'origine des ex-voto de la chapelle:
Un ex-voto est un tableau, plaque ou objet déposé dans un sanctuaire à la mémoire d’un vœu. Le terme latin « ex-voto suscepto » signifie « suivant le vœu fait ».
Les activités liées à la mer, lieu de tous les périls, ont souvent suscité ce genre de réalisations. Les marins en perdition implorent l’aide du ciel.
Avant d'appareiller pour un voyage lointain, les marins et leur famille venaient se confier à la Vierge, à qui ils offraient au retour de leurs périples des ex-voto sous forme de tableaux et maquettes, bannières, statuettes de la Vierge et modèles de proues de navires, la remerciant ainsi pour les avoir épargnés lors de "fortunes de mers". Le plus ancien date de 1816.
L'ex-voto répond à des normes précises : Le centre du tableau décrit l'événement motivant (naufrage). C'est la partie concernant la terre et les mortels. Dans la partie supérieure s'ouvre une "fenêtre" donnant accès au monde divin avec apparition de la divinité implorée. Il s'agit d'une trouée dans les nuages, d'une brume lumineuse d'où sortent des rayons. Dans le bas du tableau sur une cartouche à fond noir est relaté en blanc, l'histoire du tableau. Lors de la séparation de l'Eglise et de l'Etat en 1906, l'inventaire des biens de l'église précisait que la chapelle des Auzils possédait 73 tableaux et 23 maquettes de navires faisant office d'ex-voto. En 1964, il ne restait plus que 68 ex-voto dans la chapelle. Trois ans plus tard, dans la nuit du 21 au 22 juillet 1967, une cinquantaine fut volée.
Au fil des siècles, la population des pêcheurs gruissanais à la foi bien ancrée vouera à ce lieu un véritable culte. Visible de loin en mer, c’est vers lui qu’ils tourneront leur regard quand ils devront affronter les périls et le redoutable appétit du Golfe du Lion.
Trois pèlerinages par an ont lieu à la chapelle
Le lundi de Pâques, les pèlerins vont rendre hommage aux marins disparus en mer. Cette tradition a commencé en 1797 après la disparition de 32 marins, le 28 février de cette même année, à cause d’une tempête.
Le lundi de Pentecôte, le pèlerinage se fait pour remercier Notre Dame d’avoir mis fin à l’épidémie de choléra qui fit 94 victimes en 1835.
Enfin, le troisième pèlerinage a lieu le dernier dimanche d’août en prévision des vendanges.
Autrefois, les pèlerins venaient de Gruissan et des alentours et montaient à pied jusqu’à la chapelle, rendant hommage sur le chemin à chaque cénotaphe.
Les « vrais » pèlerins montaient pieds nus, en égrenant un chapelet afin de parfaire leurs prières.
Les pêcheurs respectés avaient l’honneur de porter la croix du Christ en bois, remplie de sable et de pierres. Les pèlerinages étaient toujours très gais.
Aujourd’hui, seuls les pèlerinages de Pâques et de Pentecôte sont encore suivis par les fidèles. Des messes y sont célébrées occasionnellement, notamment le 15 août.
Les siècles ont passé et grâce aux Gruissanais, la Chapelle et le Cimetière Marin ont gardé leur charme d’antan. Les visiteurs sont toujours éblouis par l’ambiance chaleureuse et agréable qui se dégage de ce lieu. Notre Dame des Auzils continuera longtemps à veiller sur le village et les pêcheurs, parole de Gruissanais !
En été, la chapelle reste ouverte aux visiteurs.
Après ces quelques explications, entrons... (les explications qui suivent viennent du livre "Notre dame des Auzils" de Jean-Pauc
Cliquer sur les photos pour les agrandir
A l'avant du choeur on voit un autel en bois peint par une artiste toulousaine, Geneviève Duboul en 1971. Sur l'avant on voit des bateaux, oiseaux, marins, venir se mettre sous la protection de la Bonne Mère qui veille sur Gruissan.. Elle est assise sur un rocher de la Clape et tient dans ses bras l'Enfant Jésus. Sur un côté on trouve une peinture représentant saint Pierre, patron des pêcheurs et sur l'autre Saint Joseph, patron des charpentiers de la marine. Je ne les ai pas en photo.
La statue de Notre-Dame des Auzils est installée dans une niche qui fait partie du rétable de l'autel. Classée monument historique, elle date vraisemblablement du XVe siècle. Elle a subi des dégradations particulièrement à l'époque de la Révolution.
Elle a été restaurée non pas avec de la pierre, mais avec du bois, ainsi la main droite qui tient une ancre de marine et le bras gauche portant l'Enfant Jésus sont en bois.
Maquette de 85 cm de la SNS 119, (Société nationale de sauveteurs en mer) Notre Dame des Auzils II, don de l'équipage du sauvetage en mer de Gruissan, le 11 juillet 1984, vous pouvez le voir accosté au port ici
Les tableaux volés ont été repeints en trompe-l'oeil, directement sur les murs
Cette figure de proue représente le Messie commandant au vent et à la tempête
Les deux images qui suivent sont des trompe-l'oeil relatant l'histoire de la restauration de la chapelle et de la confection des nouveaux es-voto
On s'y tromperait, mais c'est bien un tableau peint sur le mur et non pas un cadre
Bateau en perles de verre, en partie peintes en vert et en rouge
Dans le fond de la chapelle les réductions de bateaux votifs sont présentés dans des vitrines sur l'estrade constuite pour masquer divers accidents naturels du sol primitif.
Et pour finir, ce splendide goéland, pris depuis le bateau lors d'une balade en mer
Oiseau de paix,
oiseau de soutien aux marins
oiseau du souvenir
Continue de voler...
Sources
http://champ-de-fleurs-chant-d-espoir.over-blog.com/categorie-10788096.html
Du XVIIIème siècle au début du XIXème il était courant de voir ces cabines de bain mobiles sur les plages.
A l’époque il était mal vu, surtout pour les femmes, d’êtres vues en tenues de bain.
Il fallait donc trouver un moyen pour permettre aux gens de se changer et de se rendre au bord de l’eau à l’abri des regards.
Elles auraient été inventées en 1750 par Benjamin Beale, bien qu’on ai des témoignages de leur existence plus tôt.
On rentrait dans la cabine en tenue de ville et on se changeait pendant que la cabine était tirée vers l’eau par des boeufs ou des chevaux.
Il était essentiel que la cabine empêche de voir les baigneurs depuis la plage.
Une fois qu’on avait fini de s’amuser dans l’eau il suffisait d’hisser un drapeau pour signaler qu’il fallait ramener la cabine au sec.
Dès qu’il fut plus acceptable pour les hommes et les femmes de se baigner ensemble et d’être vu en « maillot » leur usage fut complètement abandonné dans les années 1910-1920.
Evidemment quand on était un roi, comme Alfonso XIII , on avait droit à un modèle un peut plus sophistiqué :
SOURCES LA BOITE VERTE -
http://www.laboiteverte.fr/des-cabines-de-bain-mobiles-pour-se-baigner-en-toute-dignite/
Le Golden Gate Bridge (littéralement le « pont de la porte d’or ») est un pont suspendu de Californie qui traverse le Golden Gate, détroit qui correspond à la jonction entre la baie de San Francisco et l’océan Pacifique. Il relie ainsi la ville de San Francisco, située à la pointe nord de la péninsule de San Francisco à la ville de Sausalito, située à la pointe sud de la péninsule du Comté de Marin. Financée par la Work Projects Administration (WPA), sa construction, qui s’est heurtée à de nombreuses difficultés, a débuté en 1933 et s’est étalée sur une durée de quatre ans, pour s’achever en 1937. Le Golden Gate Bridge a été jusqu’en 1964 le pont suspendu le plus long du monde, et constitue aujourd’hui le monument le plus célèbre de San Francisco.
SOURCES : LA BOITE VERTE -
http://www.laboiteverte.fr/la-construction-du-golden-gate-bridge/
L’Empire State Building est un gratte-ciel de style Art déco situé sur l’île de Manhattan, à New York et comptant 102 étages. Sa construction a été réalisée en 410 jours par 3400 travailleurs composés majoritairement d’immigrants. Le bâtiment ouvrit ses portes au moment où la Grande Dépression frappait de plein fouet les États-Unis. La moitié des bureaux restèrent ainsi vides, faute de locataires. Durant cette période de récession économique, l’immeuble coûta plus d’argent qu’il n’en rapporta, et l’Empire State Building ne devint pas rentable avant les années 50.
Un “skyboy”, ouvrier travaillant sur le chantier de l’Empire State Building, sans protection au-dessus du vide. Au second plan, le Chrysler Building.
Les photos ont été prises par Lewis Wickes Hine (New York Public Library)
Sources
http://fotosix.wordpress.com/2011/09/16/la-construction-de-lempire-state-building/
Au XIXe siècle, la fréquentation des cabarets et des théâtres est un aspect fort important de la culture urbaine, populaire ou petite-bourgeoise.
Accusés de favoriser l’ivrognerie, la violence et la prostitution, les cafés populaires et les cabarets sont souvent dénoncés comme des lieux de débauche.
Pendant tout le XIXe siècle, le peuple de Paris fréquente des bals publics où l’on danse les dernières danses à la mode. En 1843, les fils Mabille ouvrent sur les Champs-Elysées un bal révolutionnaire par son utilisation de l’éclairage au gaz et de danseurs professionnels.
Les Parisiens vont rire et pleurer devant toutes sortes de drames, mélodrames, vaudevilles, opéras et opéras-comiques. Si le théâtre de Guignol est plutôt destiné aux pauvres,
si L’Ambigu-Comique ou La Gaîté ont la réputation d’être des salles populaires, la majorité des théâtres de boulevard accueille un public mêlé : même si le petit peuple domine les salles, les billets bon marché (quelques dizaines de centimes au “ paradis ”) et plus chers (parfois cinq francs la place dans une loge) imposent une certaine diversité sociale.
Offenbach triomphe aux Variétés sous le Second Empire, tandis que les pièces de Labiche et de Meilhac et Halévy remportent des succès éclatants dans les théâtres de boulevard des années 1870 et 1880.
Auteur : Ivan JABLONKA
Sources
Marcus Stone (1840-1921) était un peintre victorien éminent de l'huile et aquarelle, dont les peintures et illustrations étaient très populaires au cours de la fin du XIXe siècle. Un ami de Charles Dickens, il illustre Notre ami commun. Son père Frank Stone (1800-1859) fut aussi peintre, et les deux artistes ont montré leurs œuvres à la Royal Academy.Oeuvres de style romantique, lui a valu une réputation sans égale en Angleterre, et ses oeuvres sont devenues précieuses, très prisées par la Socièté Victorienne.
Marcus STONE
Première oeuvre du peintre...
l'appel... 1793
Le départ
Olivia