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    L’histoire de Paris par ses plans

     

    01 Paris sous Lutece 680x540 Lhistoire de Paris par ses plans

     

     

    Il y a sur cette page plus de 60 plans de Paris de toutes les époques et en très haute résolution retraçant toute l’histoire de la ville de sa création à nos jours avec toutes ses évolutions.

    02 Plan de Paris Lutece2 BNF077107451 680x557 Lhistoire de Paris par ses plans

     

    03 Plan de Paris 1180 680x551 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1180

    04 Plan de Paris 1223 680x560 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1223

    05 Plan de Paris 1383 680x553 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1383

    06 Plan de Paris 1422 1589 673x560 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1589

    07 1550 680x510 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1550

    08 1550 StVictor1 677x560 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1550

    09 1552 Truchet Hoyaux1 680x489 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1552

    10 1572 braun hogenberg1 680x511 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1572

    11 1575 Belleforest1 680x501 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1575

    12 Plan de Paris 1589 1643 680x557 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1589

    13 1609 Quesnel1 572x560 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1609

    14 1609 Vassalieu1 680x534 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1609

    15 1615 Merian1 680x455 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1615

    16 Vue de Paris en 1618 par Visscher1 680x459 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1618

    17 1630 Sauve 680x510 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1630

    18 1630 Tavernier1 680x516 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1630

    19 1652 Gomboust1 615x560 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1652

    20 1654 Boisseau1 554x560 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1654

    21 1655 Merian 1620 680x511 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1620

    22 Plan de Paris en 1657 668x560 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1657

    23 1672 Jouvin 680x552 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1672

    24 1676 Bullet 564x560 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1676

    25 1676 Jouvin1 680x527 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1676

    26 Plan de Paris 1705 680x552 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1705

    680px 27 1712 Jaillot Lhistoire de Paris par ses plans 

    1712

    680px 28 1728 Delagrive Lhistoire de Paris par ses plans 

    1728

    680px 29 1730 Roussel Lhistoire de Paris par ses plans 

    1730

    680px 30 1739 Turgot Lhistoire de Paris par ses plans 

    1739

    680px 31 1740 Delagrive1 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1740

    680px 32 Seutter 1760 paris1 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1760

    680px 33 1760 Delagrive1 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1760

    680px 34 1760 Vaugondy1 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1760

    680px 35 1763 Deharme1 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1763

    680px 36 1775 Esnauts and Rapilly Case or Pocket Map of Paris France and environs   Geographicus   Paris rap Lhistoire de Paris par ses plans 

    1775

    680px 37 1775 Jaillot Lhistoire de Paris par ses plans 

    1775

    680px 38 Plan de Paris en 1787 par Brion de la Tour1 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1787

    680px 39 1790 Verniquet Lhistoire de Paris par ses plans 

    1790

    680px 40 Map of Paris 1843 pari0001261 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1843

    680px 41 1857 Colton Map of Paris France   Geographicus   Paris cbl 1855 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1857

     

     

     

     

     

    680px 66 seine paris1 Lhistoire de Paris par ses plans

     

     

    1857

    680px 42 plan de paris en 1863 par henriot Lhistoire de Paris par ses plans 

    1863

    680px 43 plan de paris en 1864 par garnier Lhistoire de Paris par ses plans 

    1864

    680px 44 1865 Galignanis Plan of Paris and Environs France   Geographicus   Paris galignani 1865 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1865

    680px 45 Paris und Umgebung 1871 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1871

    680px 46 plan de paris en 1878 par logerot Lhistoire de Paris par ses plans 

    1878

    680px 47 plan de paris en 1878 par eugene andriveau goujon Lhistoire de Paris par ses plans 

    1878

    680px 48 1880 Clerot Pocket Map of Paris and Environs France   Geographicus   Paris clerot 1880 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1880

    680px 49 plan de paris en 1882 par eugene andriveau goujon Lhistoire de Paris par ses plans 

    1882

    680px 50 plan de paris en 1890 et de ses monuments par guilmin Lhistoire de Paris par ses plans 

    1890

    680px 51 plan de paris en 1892 par hachette Lhistoire de Paris par ses plans 

    1892

    680px 52 plan de paris en 1894 par hachette Lhistoire de Paris par ses plans 

    1894

    680px 54 paris petite ceinture 1898 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1898

    680px 55 Plan de Paris 1910 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1910

    680px 56 Paris in Brockhaus 1937 Lhistoire de Paris par ses plans 

    1937

    Autres :

    680px 57 Buache plan hydrographique Paris Lhistoire de Paris par ses plans

     

    680px 58 Carte de Cassini Paris BNF077115051 Lhistoire de Paris par ses plans

     

    680px 59 historical map paris1 Lhistoire de Paris par ses plans

     

    680px 60 img 11 Lhistoire de Paris par ses plans

     

    680px 61 ParisCharlesV1 Lhistoire de Paris par ses plans

     

    680px 62 Plan de la ville cite et vinversite et f. Paris 91081 Lhistoire de Paris par ses plans

     

    680px 53 6ZK 1896 Bertillon2 Lhistoire de Paris par ses plans

     

    680px 63 Plan de Merian1 Lhistoire de Paris par ses plans

     

    680px 64 Plan general des vingt quartiers de la ville et faubourgs de Paris par Jean Baptiste Scotin Lhistoire de Paris par ses plans

     

    680px 65 Plan Paris Stockdale1 Lhistoire de Paris par ses plans

     

     

     

     

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    La vigne de Montmartre, dont le nom officiel est le Clos-Montmartre, est une vigne plantée sur la Butte Montmartre, dans le 18e arrondissement de Paris.

    Il pousse sur le flanc nord de la Butte Montmartre, le long de la rue Saint-Vincent et de la rue des Saules.

    De part et d'autre se trouvent deux bâtiments montmartrois célèbres : le cabaret du Lapin Agile et le Musée de Montmartre.

     

     

     

    Rue St Vincent

     

    7 : Emplacement de la "maison d’Henri IV", connue comme rendez-vous de chasse du Vert-galant ; une des dernières à Paris recouverte d’un toit de chaume ; démolie en 1908.

    De nombreuses cartes postales la représentent.


    CPA VIEUX MONTMARTRE LA MAISON HENRI IV 1

      

    Cartes Postales Photos Vieux Montmartre - Rue St Vincent - Maison de Henri IV 75001 PARIS paris (75)

      

     

    Son jardin, celui de l’ancien manoir de Gabrielle d’Estrée, deviendra le parc de la Belle Gabrielle, où s’installera quelques temps la guinguette du "Butta Parc".

     

     

    Butta parc
    ► Le manoir de Gabrielle d’Estrée

     

    Le 9 juin 1929, alors que les promoteurs ont déjà la dent dessus, ce terrain est transformé en 2 nuits en "square de la Liberté" sur l’initiative de Pierre Labric (maire de la Commune Libre) et grâce à la mobilisation des Montmartrois.
    En 1933 y sera plantée, par Victor Perrot, la vigne qui s’y trouve encore aujourd’hui et qui fournit tous les ans un "Clos Montmartre" dont les bouteilles valent plus par leur étiquette que par leur contenu, mais dont la vendange fournit aux parisiens l’occasion d’une fête haute en couleurs. 

     

     

      

      

    Au XVIe siècle les habitants de Montmartre, localité située alors hors Paris, sont principalement laboureurs-vignerons. Les vignes sont cultivées du sommet de la Butte jusqu'aux plaines environnantes.

    Au XVIIe siècle le vin de Montmartre est un petit vin réservé à la consommation locale.

    Un dicton populaire de l'époque se moque de sa qualité qui semble être ici exclusivement diurétique :

      

    « C'est du vin de Montmartre
    Qui en boit pinte en pisse quarte. »

      

    (une pinte équivaut à 93 centilitres et une quarte à 67 litres)

    Au début du XVIIe siècle, à l'emplacement actuel du Clos-Montmartre, s'élève une guinguette champêtre.

     

      

      

    Son nom, « Le Parc de la Belle Gabrielle », vient du voisinage d'une maison qui aurait appartenu à Gabrielle d'Estrées, maîtresse du roi Henri IV.

     

     

    Plus tard le lieu se transforme en terrain vague, asile pour les clochards et terrain de jeux pour les enfants du voisinage. Après la disparition complète de ses vignes en 1928, Montmartre est replanté cinq ans plus tard de 2 000 pieds de gamay et de pinot noir provenant du domaine de Thomery près de Fontainebleau. Situés dans le XVIIIe arrondissement de Paris à l'angle de la rue des Saules et de la rue Saint-Vincent, les 2 000m2 du Clos Montmartre s'étendent à l'emplacement de l'ancien square de la Liberté, aménagé par le dessinateur Francisque Poulbot, fondateur de la république de Montmartre, en 1929.

     

      

    L'exposition au nord du Clos Montmartre en fait une sorte d'aberration viticole, ce qui explique que sa vendange a lieu fort tard, c'est-à-dire à la mi-octobre par les personnels publics-vignerons du service des parcs et jardins de la Ville de Paris [1].

    Enfin, en 1933, la ville de Paris, répondant aux vœux de la société « Le Vieux Montmartre », crée le Clos-Montmartre en plantant 2 000 pieds de vigne.

      

    Cette vigne (il reste aujourd'hui 1 762 pieds selon les propos de Gilles Guillet, grand maître de la Commanderie du Clos-Montmartre dans l'émission "Les Escapades de Petitrenaud") aujourd'hui « comprend les variétés les plus classiques des provinces viticoles de France, ainsi qu'une sélection d'hybrides vigoureux et fertiles. » L'ensemble est embelli par des plantations décoratives.

      

      

    L'accès du public n'est pas autorisé, sauf pour des occasions exceptionnelles, comme la « Fête des Jardins », organisée chaque automne depuis 1980 par la mairie de Paris.

    La cueillette du raisin ne donne pas lieu à une manifestation publique particulière. Il est pressé dans les caves de la mairie du 18e arrondissement.

    Chaque année, au mois d'octobre est organisée à Montmartre une Fête des vendanges de Montmartre, avec un défilé réunissant les associations montmartroises et des confréries vinicoles de provinces invitées.

    Le vin est alors vendu aux enchères. Le bénéfice revient aux œuvres sociales de la Butte.

     

     

    ANECDOTE - Notre Bon Roi HENRI VI de NAVARRE

     

    Dans le prolongement de la fameuse histoire de la tête de Henri IV, voici l’extrait d’un ouvrage du 19e siècle publié par Georges d’ Heylli : Les tombes royales de Saint-Denis : histoire et nomenclature des tombeaux, extraction des cercueils royaux en 1793, ce qu’ils contenaient, les Prussiens dans la basilique en 1871. Paris, Librairie générale, 1872.

      

    On y découvre cette autre histoire, toute aussi fameuse, des moustaches du roi Henri. Il faudrait pouvoir démêler le vrai du faux dans ces récits, mais ils sont bien intéressants et amusants à lire.

    « … lors de l’extraction du corps de Henri IV, trouvé en état de parfaite conservation, un soldat zélé et fanatique arracha un frag­ment de la barbe du bon roi et l’emporta avec lui comme un talisman ou comme un trophée (1). C’est ainsi du moins que le procès-verbal des exhumations raconte la chose.

     

     

    moustachesroyales.jpeg

    Royales moustaches!

    Or, le Journal de Paris du lundi 29 août 1814 rapportait que « M. le chevalier Dubos, sous-préfet de Saint-Denis, avait eu l’honneur de présenter au roi un tableau sur lequel sont fixées deux dents de Henri IV, sa moustache et une manche presque en­tière de la chemise avec laquelle il avait été enseveli. .

      

    Ces précieux restes avaient été recueillis, à l’époque de la profanation des tombeaux, par feu le sieur Desingy, alors suisse de l’abbaye, qui les a sauvés aux risques de sa vie; ils étaient restés jusqu’à présent entre les mains de sa veuve, qui aspirait depuis longtemps à les rendre à la famille à nos souverains. »

     

    Quarante-huit ans après, le 25 décembre 1866, M. Jules Claretie racontait dans le Figaro, à propos de la découverte et de la réintégration de la tête de Richelieu à la Sorbonne, que la moustache arrachée à Henri IV par le soldat qui figure dans ie procès-verbal précité se trouvait « conservée en ce moment, fin 1866, chez un bon bourgeois de Montmartre. »

    En réponse à cette assertion, le jeune journaliste reçut la lettre suivante :

    « Charlieu (Loire), ce 7 décembre 1866.

    Monsieur,

    Je vois, en lisant dans mon journal votre chroni­que d’avant-hier, qu’un bourgeois de Montmartre con­serve sous verre la partie gauche de la moustache de Henri IV. En est-il bien certain ? cela ne fait pas doute; mais ces précieux débris ont ils bien appartenu à l’inventeur de la poule au pot !

    Je viens du fond de la province, d’un trou, vous apporter une histoire vraie à cet égard.

      

    Seulement si elle devait troubler la quiétude du bourgeois de Mont­martre, n’en parlons pas.

      

    A l’époque où les sépultures royales de Saint-De­nis furent brisées, et tout à fait au retour de l’équipée, une espèce de géant à tournure farouche entra à Saint­-Denis nlênle, avec quelques-uns de ses camarades, chez un marchand de vins, où ils firent un repas à la fin duquel le colosse sortit de sa poche un papier qu’il tendit à une jeune personne de la maison en lui disant :

      

    « Tiens, citoyenne, j’ai’ coupé les moustaches au tyran Henri IV, je t’en fais cadeau. »

      

      

    La jeune fille accepta avec plus de crainte que de plaisir, mais conserva cependant les moustaches.

    Vingt-cinq ou trente ans après, cette femme avait pour voisin un négociant de notre ville, lequel avait son magasin, presque en face de l’établissement des denloîselles des légionnaires, à Saint-­Denis.

    Il y a vingt-quatre ans j’ai encore vu son enseigne, et je trouverais sa maison si Saint-Denis n’a pas été éclairci comme Paris.

      

    Ce négociant avait, comme bien d’autres, la manie des vieilles choses.

    Un jour qu’il montrait avec beaucoup d’intérêt je ne sais quelle vieille défroque, la femme aux mousta­ches lui raconta le don qui lui avait été fait et lui offrit de s’en dessaisir à son profit.

    il accepta de grand cœur, mais la difficulté était de retrouver cela.

      

    Pendant des années, toutes les fois que l’occasion s’en présenta, il demanda toujours à cette femme la re­mise des précieuses moustaches. « Mais elles sont perdues! » disait-il.

    Cette dame lui répondit que, lors de son dernier déménagement, elle était sûre de les avoir vues enve­loppées dans le même papier, qui n’avait jamais été ou­vert. Je consacrerai une journée entière à cette recherche, et je les retrouverai !

      

    Ce monsieur vint passer quelques jours ici, à Charlieu, dans sa famille. Pendant son absence, cette femme mourut. Son mobilier fut vendu.

      

    A son retour, notre compatriote S’empressa de faire des démarches pour connaître le sort des précieuses moustaches. Il apprit que dans un meuble rempli de linge on avait trouvé, sur le plus haut rayon, der­rière une pile de draps, un vieux papier dans lequel étaient effectivement des moustaches ou de la barbe.

      

    Mais on ajouta que sur l’observation du commissaire, que c’était certainement un souvenir de jeunesse conservé par la défunte (2), les héritiers, par respect pour sa mémoire, jetèrent au feu le papier et les moustaches qu’il contenait.

      

    Celui qui m’a donné ces détails est mort depuis quatre ou cinq ans; ses héritiers habitent Paris, dans une rue de la rive gauche. Il a dû leur faire part de ces détails; moi-même je les racontais dans une réu­nion, il y a environ quatre mois. S’ils sont vrais, les moustaches qui sont sous verre à Montmartre ne se­raient guère authentiques; mais si leur possesseur les tient pour officielles, elles lui feront le même usage.

     

      

      

    Quelques jours après, une épître nouvelle est adres­sée à M. Jules Claretie par un sculpteur d’Issy, qui aurait bien dû signer sa lettre. Il prétend que la mous­tache de Henri IV n’a pas été enlevée lors de l’ouverture des tombeaux, et que, quoi qu’on en ait dit, personne n’a touché au corps du roi. Cette dernière assertion, contredite par le procès-verbal d’exhumation, par les rapports de témoins oculaires les plus autorisés et les plus dignes de foi, aussi bien que par le nouveau procès-verbal d’.exhumation des restes royaux en 1817, n’a à nos yeux aucune sorte de valeur :

    Souvent j’ai entendu parler de la violation des tom­beaux des rois à Saint-Denis. A cette époque, un officier municipal fut envoyé.par la commune de Paris pour extraire les rois des caveaux et les jeter dans un trou à chaux.

      

    Cet officier nommé Compérot, était bon sculpteur et savait très bien mouler. En ouvrant le cercueil d’Henri IV, on trouva son corps si bien conservé qu’on fit un moulage de sa tête.

      

    Ce moulage, très bien fait, très ressemblant, fut le type de toutes les épreuves qui se vendirent depuis chez tous les mouleurs. Le masque de Henri IV, moulé sur nature, se trouvait chez eux vers 1834, et il doit encore en exister dans Paris.

      

    Après ce moulage, Henri IV, que le peuple avait réclamé et au corps duquel personne n’eut osé touché, fut enterré respectueusement en pleine terre dans un coin du cimetière de Saint-Denis.

     

     

    masque.jpg

    Le masque du visage de henri IV réalisé en 1793 par Compérot le jour de l’exhumation.

    On remarquera l’exceptionnel état de conservation de cette tête royale au moment du moulage!

      

      

    Les autres rois furent mis dans un trou plein de chaux vive. Le fils de cet officier, Compérot, sculpteur de talent, a été employé aux travaux de sculpture du nouveau Louvre. Le jour de l’inauguration, l’Empereur lui a remis une médaille d’or. Depuis, ses cama­rades sculpteurs se sont cotisés peur le faire entrer, avec sa femme, aux Petits-Ménages, où il se porte très ­bien malgré ses quatre-vingts ans.

    Enfant il assistait à l’ouverture des sépulcres, et je tiens de lui ces détails. P.R … « Sculpteur à Issy .. »

    Enfin, une dernière lettre, adressée au même journal, vient. encore compliquer la ,question : «Voulez-vous savoir, monsieur, où se trouve une partie de la fameuse moustache du bon Henri, et, cer­tes, la plus authentique. Allez à Chantilly et dans un petit salon au rez-de-chaussée du vieux château de la maison de Condé, vous trouverez un buste du Vert­ Galant (je devrais me contenter de dire la tête) posé sur un petit socle. Le tout est en cire jaune rendu verdâtre par le temps. Ce buste remarquable a été obtenu par un coulé d’ans une empreinte qui avait été prise sur la figure même du roi quelques instants après sa mort et, par suite de la négligence dans le graissage de la barbe et de la moustache, l’opérateur en avait arraché la plus grande partie .

    Aussi retrouve-t-on, sur le masque conservé sous verre à Chantilly, tout ce qui a été enlevé non seule­ment de la moustache, mais encore de la barbe grise du capitaine Henriot. Je pense que ce buste est toujours à Chantilly. Quant à moi, j’ai constaté ce que j’ai l’honneur de vous indi­quer en visitant le château en 1851 .

    Un de vos abonnés. »

    Il résulte de tout ce qui précède qu’il en est de la moustache de Henri IV comme de la plume de l’abdi­cation de Fontainebleau qu’on voit en beaucoup de musées différents, ou comme de la canne de Voltaire, que tous les amateurs de « bibelots» prétendent posséder.

      

    « Mais, comme dit le spirituel correspondant de Charlieu, si leurs possesseurs les tiennent comme officielle, elles leur font le même usage ».

      

      

    (1) Alex. Lenoir, dans les notes manuscrites du volume que ma communiqué Henri Houssaye, donne, dit-il, la véritable version des paroles prononcées par le soldat qui s’appropria la moustache du roi. Il s’écria, en propres termes : « Je suis soldat aussi, moi! je ne veux plus porter d’autres moustaches, et je suis sûr de vain­cre ces gueux d’Anglais, qui nous veulent tant de mal. » Je crois, pour ma part, que si le soldat déroba la moustache en ques­tion, il.l’emporta sans rien dire. La multiplicité des possesseurs de ladite moustache donne d’ailleurs peu de vraisemblance à l’histo­riette ainsi racontée.

    (2) Curieux rapprochement! En admettant que la chose soit vraie ! La moustache du plus amoureux de nos rois considérée comme un souvenir possible de galanterie par un commissaire de police du XIXe siècle !

     

     

     

     

     

     

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    rue des Saules - Paris 18e
    Montmartre - Le cabaret du "Lapin Agile", rue des Saules vers 1900 (ancienne carte postale coloriée)

     

    Le Lapin A. GILL
    ► Le Lapin agile

    Il est racheté par Aristide Bruant, qui le confie à Frédéric Gérard (Frédé) et Berthe Luc. Ils y accueillent et soutiennent nombre d’artistes de la Butte : Verlaine, Courteline, Léon Bloy, Caran d’Ache, Renoir, Alphonse Allais
    Georges Clemenceau y a ses habitudes ; mais aussi plus tard Viktor Lvovitch Kibaltchiche, alias Victor Serge.

     

     

    rue des Saules - Paris 18e
    Montmartre - la rue des Saules vers 1900 (ancienne carte postale)

     

     

     

    rue des Saules - Paris 18e
    Le carrefour de la rue Saint-Vincent et la rue des Saules. Montmarte était vraiment un village! (ancienne carte postale, vers 1900)

     

     

     

    rue des Saules - Paris 18e
    Le même carrefour de la rue Saint-Vincent et la rue des Saules et le "Cabaret des Assassins" (Le Lapin Agile) (ancienne carte postale, vers 1900)

     

     

     

    rue des Saules - Paris 18e
    Le coin de la rue des Saules et la rue de l'Abreuvoir (ancienne carte postale, vers 1900)

     

     

     

    rue des Saules - Paris 18e
    Montmartre - la rue des Saules et le Cabaret Le Lapin Agile (ancienne carte postale - vers 1900)

     

     

     

    rue des Saules - Paris 18e
    Montmartre - la rue des Saules ("autrefois bordée de saules") (ancienne carte postale - vers 1900)

     

     

     

    rue des Saules - Paris 18e
    Montmartre - la rue des Saules - Le Lapin Agile (ancienne carte postale - vers 1930)          

      

      

    Il y avait un clochard qui se baladait avec un lapin en laisse; et un jour des mal intentionnés ont fait un civet du lapin ! Et quand le clochard est venu dire qu'il avait perdu son lapin, Y'a le loufiat qui s'est écrié : Eh! la cantonnade vous avez pas vu le lapin ... comment tu t'appelles déjà ? Moi c'est Gilles ! Vous avez pas vu le lapin à Gilles ? et c'est resté !  

     

     

     

     

      

      

      

      

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    place de la Concorde - Paris 8ème
    La place de la Concorde et une foule des grands jours vers 1900 (ancienne carte postale).

     

     

     

    place de la Concorde - Paris 8ème
    La place de la Concorde où on aimait bien se pavaner, vers 1900 (ancienne carte postale).

     

     

     

    place de la Concorde - Paris 8ème
    L'Automobile Club (qui est toujours là), 6-8 place de la Concorde, vers 1900 (ancienne carte postale).

     

     

     

    place de la Concorde - Paris 8ème
    La place de la Concorde, "nom donné en 1793 après la Terreur" (ancienne carte postale, vers 1900).

     

     

     

    place de la Concorde - Paris 8ème
    La place de la Concorde et le Ministère de la Marine, vers 1910 (ancienne carte postale).

     

     

     

    place de la Concorde - Paris 8ème
    La place/parking de la Concorde vers 1950 (ancienne carte postale).

     

     

     

    place de la Concorde - Paris 8ème
    Le pont et la place de la Concorde vers 1950 (ancienne carte postale).

     

     

     

    place de la Concorde - Paris 8ème
    La place de la Concorde vers 1965 (ancienne carte postale).          

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    From the Charles W. Cushman collection of colour photographs taken in 1941…

    Published on April 2nd, 2010 by City Noise Blog

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    Wall Street New York

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    Statue of Liberty from the Battery New York harbor

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    Battery Park New York City

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    South Ferry New York.

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    Skyscrapers Looking toward financial District from an East River pier. New York City

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    South St. Along East River front. New York City

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    Downtown skyscrapers from East River pier. New York

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    East River below Brooklyn Bridge. New York

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    From City Hall Square. The World and Tribune bldgs. New York.

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    At City Hall Square New York City

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    Manhattan’s skyscrapers from Jersey City ferry boat

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    Lower Manhattan from Jersey City ferry boat

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    Approaching Liberty St. ferry, New York City

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    The old Fulton Market Manhattan’s Lower East Side Sat. afternoon

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    Produce Exchange New York

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    Canyon of Brdway from Bowling Green

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    Portable soft drink stand at Bowling Green

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    Bowling Green, N.Y.C.

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    West side of Br’dway from Bowling Green

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    S. O. (Standard Oil) Bldg from the Battery

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    View east from north end of Battery Park

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    Brewery adr. Lower end, Broadway

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    Bowling Green NYC de Peyster sits for portrait

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    Old Trinity New York

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      Paris : IIIe arrondissement
    Le Temple
     

     

    Rues, places

    Rue Michel-Le-Comte
    Rue de Montmorency
    Rue Pastourelle
    Rue du Temple
    Rue des Gravilliers
    Rue du Poitou
    Rue de Turenne
    Rue des Haudriettes
    Rue Beaubourg
    Impasse Berthaud
    Rue Volta
    Rue au Maire
    Rue du Grenier-Saint-Lazare
    Rue aux Ours
    Rue Rambuteau
    Rue Chapon
    Rue Quincampoix
    Rue Saint-Martin
    Boulevard Saint-Martin
    Boulevard Saint-Denis
    Rue des Archives
    Rue Barbette
    Rue Béranger
    Rue de Turbigo
    Rue du Bourg-l'Abbé
    Rue Papin
    Passage du Vertbois
    Rue du Vertbois
    Passage du Pont-aux-Biches
    Passage des Orgues
    Rue Blondel
    Rue Cunin-Gridaine
    Rue Bernard-de-Clairvaux
    Passage de la Réunion
    Rue du Maure
    Passage Molière
    Rue Brantôme
    Impasse Beaubourg

    Rue des Vertus
    Passage Sainte-Avoie
    Rue Perrée
    Rue Sainte-Elisabeth
    Rue Montgolfier
    Rue Conté
    Rue Bailly
    Rue Caffarelli
    Rue de Beauce
    Rue de Picardie
    Ruelle Sourdis
    Rue du Forez
    Rue de Saintonge
    Rue Dehelleyme
    Rue de la Corderie
    Rue du Roi-Doré
    Rue Sainte-Anasthase
    Rue Elzévir
    Rue du Béarn
    Rue du Foin
    Rue Saint-Gilles
    Rue Villehardouin
    Rue des Arquebusiers
    Rue Saint-Claude
    Rue du Pont-au-Choux
    Rue Froissart
    Rue Commines
    Rue de Braque
    Rue de Bretagne
    Rue Charlot
    Rue des Coutures-Saint-Gervais
    Rue des Filles-du-Calvaire
    Rue des Fontaines-du-Temple
    Rue des Francs-Bourgeois
    Rue Greneta
    Rue de Meslay
    Rue Notre-Dame-de-Nazareth
    Rue d'Orléans-au-Marais
    Rue du Parc-Royal
    Rue Payenne
    Rue du Perche
    Rue de la Perle
    Impasse de la Planchette
    Rue Portefoin
    Rue des Quatre-Fils
    Rue de Sévigné
    Rue des Minimes
    Rue Thorigny
    Passage Vendôme
    Rue Vieille-du-Temple
    Rue Réaumur
    Place de la République
    Boulevard du Temple
    Boulevard des Filles du Calvaire
    Boulevard Beaumarchais
    Square du Temple

    Hôtels, édifices divers

    Conserv. des Arts et Métiers
    Hôtel Carnavalet
    Théâtre du Marais
    Hôtel de Mesme
    Hôtel de Rohan
    Porte Saint-Martin
    Hôtel de Soubise
    Temple (Maison du)
    Temple (Prison du)
    Temple (Carreau du)
    Prison des Madelonnettes
    Marché des Enfants-Rouges

    Lieux de culte

    Eglise St Denis du St Sacr.
    Eglise Sainte-Elisabeth
    Eglise arménienne Sainte-Croix
    Abbaye Saint-Magloire
    Prieuré St Martin des Champs
    Eglise St Nicolas des Champs

     

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    • Le IIIe arrondissement de Paris, dit Le Temple, a un pourtour des plus simples, formé par l'axe du boulevard de Sébastopol, à partir de la rue de Rambuteau, des boulevards Saint-Martin, du Temple, des Filles-du-Calvaire, la rue du Passage-de-la-Mule, l'axe de cette rue et de celles des Francs-Bourgeois et de Rambuteau jusqu'au boulevard de Sébastopol. C'est là un territoire de petite étendue : 116 hectares, et seul, le Ile arrondissement est moins grand encore
    • Historiquement, cette partie de la ville ne se bâtit qu'au XIIIe siècle : elle est, en effet, tout entière comprise dans l'enceinte de Philippe-Auguste et celle de Charles V; la première laissait en dehors de Paris tout ce qui est au delà, vers le nord-est, de la rue des Francs-Bourgeois; la seconde, représentée aujourd'hui par la rue de Meslay et la ligne des boulevards jusqu'à la Bastille, enferma donc cette région dans les limites de la capitale.
    • On croira sans peine qu'elle était alors bien différente de ce qu'elle est devenue. Les vastes enclos de nombreux monastères et d'hôtels seigneuriaux, dont quelques-uns très considérables en occupaient la majeure partie : au centre seulement, des rues étroites et sans air, où la population s'entassait; à l'est, jusqu'au XVIIe siècle, des terres en culture maraîchère que l'on nommait déjà le Marais. A partir de la seconde moitié du XIXe siècle et encore au début du XXe siècle, le secteur a beaucoup perdu de son aspect pittoresque : d'importants travaux de voirie y ont été faits : le percement des rues Turbigo, Réaumur, l'élargissement de la rue Beaubourg, la trouée produite par le prolongement de la rue Etienne-Marcel. On y retrouve cependant encore bien des traits caractéristiques du vieux Paris.
    • Quartier des Arts-et-Métiers.
      Le quartier des Arts-et-Métiers, ainsi appelé à cause du Conservatoire situé dans sa circonscription, est manufacturier par excellence; la fabrication y a été traditionnellement spécialisée à un point extrême.
    • La rue Saint-Martin est la voie la plus ancienne du quartier, nous pourrions presque dire de Paris, puisqu'elle est, on le sait, avec la rue Saint-Jacques, la voie romaine traversant la Gaule du Nord au Sud; elle tire son nom du célèbre prieuré de Saint-Martin-des-Champs, dont le Conservatoire national des arts et métiers occupe l'emplacement et même quelques bâtiments anciens. Ce prieuré avait été fondé en 1060, par Henri Ier, sinon à la place, du moins en souvenir d'une chapelle élevée jadis à l'honneur du saint, charitable qui partagea son manteau avec un pauvre. La générosité royale, et aussi l'esprit d'accroissement, en fit un des plus riches monastères parisiens. Sa juridiction s'étendait sur la plus grande partie de la rue Saint-Martin et du quartier environnant, le Beau Bourg, jusqu'au Temple; de nombreux villages de la banlieue Nord et Est le reconnaissaient pour seigneur. L'enclos du prieuré ne comprenait pas moins de 14 arpents qu'entourait une muraille crénelée et flanquée de tourelles, datant du XIIIe siècle. A l'angle de la rue du Vertbois se dresse une tour restaurée; une autre d'aspect plus ancien peut également se voir, un peu plus loin dans cette même rue.
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    • Eglise Saint-Martin-des-Champs, à Paris (3e arrondissment).
      Chevet de l'église Saint-Martin des Champs, à Paris.
    • Dès 1705, la partie orientale de l'enclos avait été désaffectée et transformée en marché, qu'on supprima en 1811, pour le remplacer par une construction plus vaste, dont, Peyre fut l'architecte. Il était précédé d'une place, autrefois jardin du couvent, et où se faisait le commerce des oiseaux; l'Ecole centrale des arts et manufactures en occupera en 1884 la place (angle de la rue Montgolfier et de la rue Conté), avant de déménager en 1969 à Châtenay-Malabry. Quant au prieuré, il fut supprimé en 1790. On fut d'abord embarrassé de l'emploi de ces vastes bâtiments, et huit années s'écoulèrent dans cet embarras. Le 26 floréal an VI (15 mai 1798), la solution fut enfin trouvée : sur le rapport du célèbre abbé Grégoire, le Conseil des Cinq-Cents désignait l'ancien prieuré pour servir de local au Conservatoire des arts et métiers. L'idée de grouper les machines, les instruments utiles à la science et à l'art industriels n'était pas tout à fait nouvelle; l'honneur en appartient à Vaucanson qui, quelques années avant la Révolution, avait formé une collection de ce genre dans l'Hôtel de Mortagne (rue Charonne), où il avait admis le public à le visiter. Le Conservatoire national des arts et métiers conserve dans son périmètre l'église de l'ancien prieuré de Saint-Martin des Champs.
    • Le square des Arts et Métiers, situé en face du Conservatoire, a été créé à la fin de l'année 1857; les dépenses de tout genre que son aménagement a nécessité s'élevèrent à 320 000 F. Au milieu du square - en souvenir de la prise de Sébastopol - se dresse une colonne surmonté de la Victoire couronnant le drapeau français. Sur la face méridionale a été construit en 1862 le théâtre municipal de la Gaîté, qui traverse tout le pâté de maisons jusqu'à la rue Réaumur. La façade du théâtre est décorée de pilastres composites et d'un double rang d'arcades cintrées séparées par des colonnes de marbre; un fronton assez riche en sculptures couronne l'attique.
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    • Portail de l'Ecole_Centrale, à Paris (3e arrondissement). Ecole Centrale, à Paris (3e arrondissement).
      Les anciens bâtiments de l'Ecole Centrale des Arts et manufactures, côté rue Conté.
      Le portail commémore les anciens élèves de l'école morts pendant la Guerre de 1914-1918.
    • Plus au Sud, sur la rue Saint-Martin, on rencontre l'église de Saint-Nicolas des Champs, qui étend sa longue nef parallèlement à rue Réaumur et son abside vient se terminer sur la rue Turbigo. Elle est de style composite; la façade sur la rue Saint-Martin, sobre et simple, date de 1420; celle de la rue Réaumur est de 1576, époque où l'édifice dut être considérablement agrandi, à cause du nombre croissant des fidèles. On s'expliquerait difficilement le voisinage si rapproché de deux grandes églises, celle de Saint-Nicolas-des-Champs et celle de Saint-Martin-des-Champs, si l'on ne savait que la premiere seule était paroisse (elle l'est restée) et l'autre monastique. Une troisième église, celle de Sainte-Elisabeth, doit aussi être signalée dans le quartier; c'était autrefois la chapelle d'un couvent de femmes. Elle a été construite au XVIIe siècle.
    • Entre le Conservatoire et le boulevard Saint-Martin, trois voies à peu près de même longueur s'alignent parallèlement de la rue Saint-Martin à celle du Temple. Toutes trois sont anciennes. La rue du Vertbois existait déjà au XVIe siècle; son nom lui vient-il, comme le répètent tous les étymologistes, d'un bois vert qui, de ce côté, terminait l'enclos du prieuré? Cela est possible; nous croirions plutôt, cependant, à une enseigne. De la rue Volta à la rue du Temple, elle se nommait rue Neuve-Saint-Laurent, vocable inexpliqué. La rue Notre-Dame de Nazareth doit son nom à un couvent des Pères de Notre-Dame de Nazareth, dont elle occupe à peu près l'emplacement. Cette maison monastique avait été fondée en 1630 et disparut en 1799. Quant à la synagogue, qui se trouve dans cette rue, elle date, dans son état actuel, de 1852. La rue Meslay est la plus calme des trois voies. Elle s'appelait autrefois rue des Remparts en référence à ceux qui la bordaient et dont le tracé est aujourd'hui celui des boulevards. L'une des principales demeures qui s'y construisirent, au XVIIe siècle, appartenait à M. de Meslay, d'où son nom.
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    • Volti : Harmonie.
      Sculpture de Volti, place Théodor Herzl (angle des rues Réaumur et de Turbigo).
    • La rue Volta a absorbé, depuis 1851, sous le patronage de l'inventeur de la pile électrique (Alexandre Volta), trois dénominations de rues qui créaient une relation perpendiculaire avec les voies dont nous venons de parler : les rues Fripillon, de la Croix et du Pont-aux-Biches. Cette dernière tenait son nom de ce que des biches étaient peintes sur une enseigne. Avant le percement de la rue de Turbigo, dans les années 1860, était, à l'angle de cette dernière rue et de la rue Volta, la prison les Madelonnettes, côté opposé aux ancien locaux de l'Ecole centrale. C'était d'abord un couvent, fondé en 1620, pour donner asile aux filles repentantes; mais le repentir des Filles de la Madeleine était rarement définitif, et de repentance en récidive, le couvent devint bientôt une véritable maison de détention que le lieutenant-général de police alimentait largement de pensionnaires, filles nobles, femmes mariées et autres. La Révolution consacra le caractère de l'établissement en en faisant officiellement une prison de femmes. A partir de 1830, on remplaça les femmes par des hommes.
    • Quartier des Archives.
      Le quartier des Archives, correspond à peu près à la partie Nord du Marais (la partie Sud pouvant s'identifier avec la quartier Saint-Gervais, dans le IVe'arrondissement). Depuis longtemps, il donne un peu l'idée d'une ville de province. C'est la partie la moins ancienne de l'arrondissement, mais aussi celle où abondent, en plus grand nombre les hôtels majestueux, où revivent en foule les souvenirs des deux derniers siècles de l'Ancien régime. En tant que quartier habité, il ne date que de Henri IV. C'est ce roi qui songea à construire sur l'emplacement de l'Hôtel des Tournelles la place Royale (place des Vosges), oeuvre achevée seulement sous Louis XIII.
    • La vogue fut tout de suite très grande en faveur du nouveau quartier; tout le monde aurait voulu y avoir son logis, à défaut d'hôtel. L'artère principale fut, dès l'origine, la rue de Turenne, que l'on nommait alors rue Saint-Louis, et même grande rue Saint-Louis (la dénomination actuelle date de 1865, après avoir été donnée une première fois en 1806 et retirée en 1814). Turenne y demeura vers 1660; en 1675, son hôtel passa au cardinal de Bouillon, qui le vendit, quelques années après, aux religieuses du Saint-Sacrement, ses voisines, pour être annexé à leur monastère. L'église de ce monastère a été conservée comme paroisse sous le vocable de Saint-Denis du Saint-Sacrement; c'est une construction des plus médiocres. Depuis la rue de Turenne, par la rue de Villehardouin (statue de la Vierge à l'angle) et via le rue de Hesse, on accède à un petit square, le Jardin Saint-Gilles-Grand-Veneur.
      -
    • Jardin Saint-Gilles-Grand-Veneur, à Paris (3e arrondissement). Vierge à l'enfant, statue de la rue de Turenne, à Paris.
      Le Jardin Saint-Gilles-Grand-Veneur. Une Madonne, rue de Turenne.
    • L'enceinte de Philippe-Auguste, nous le disions en tête de cette page, était sensiblement parallèle aux rues des Francs-Bourgeois et de Rambuteau, qui aujourd'hui font la limite entre le IIIe et le IVe'arrondissement. Arrivée presque à la hauteur de la rue de Sévigné, elle faisait un angle droit dans la direction du Sud pour gagner la Seine. Peu d'années après sa construction, un prieuré important, celui de Sainte-Catherine-du-Val des-Ecoliers, vint s'établir dans les terrains en culture qu'elle laissait en dehors de son tracé, d'où le nom de rue Culture SainteCatherine, qui n'est devenue qu'en 1807 rue de Sévigné. Nous n'avons à évoquer ici que de la partie de cette rue comprise entre la rue des Francs-Bourgeois et celle du Parc-Royal; elle n'est pas longue, mais elle contient, entre autres, l'Hôtel Carnavalet (ou vécut quelque temps Madame de Sévigné, et qui est aujourd'hui le musée de la Ville de Paris) et l'Hôtel Le Peletier de Saint-Fargeau. On y voyait autrefois l'Hôtel de Flesselles.
    • La rue Payenne circonscrit à l'ouest les deux premiers édifices que nous venons de décrire. A son extrémité Nord, on retrouve la rue du Parc-Royal, elle aussi courte, mais très riche en hôtels particuliers; de là, il faut errer un peu à l'aventure; nous sommes en plein coeur du Marais, et à chaque pas se présentent des constructions qui, visiblement, ne furent pas faites pour la destination industrielle qu'elles ont aujourd'hui. Parmi les hôtels restés debout, il faut citer l'hôtel Salé, à l'angle de la rue de Thorigny et de celle des Coutures-Saint-Gervais, d'un luxe de haut goût, grâce surtout à son escalier superbe; il fut construit par Levau (1656) pour un certain Aubert de Fontenay, traitant enrichi dans les gabelles, c'est-à-dire dans l'impôt du sel; d'où le nom satirique donné par le peuple à sa demeure. L'hôtel Salé fut, de 1829 à 1884, le siège de l'École centrale des arts et manufactures, qui s'installa ensuite rue Montgolfier. Il abrite aujourd'hui le Musée Picasso.
    • Il ne reste plus que le souvenir, conservé par des noms de rues, de l'hôtel de Thorigny et de l'hôtel Barbette, ce dernier fameux par l'assassinat du duc Louis Ier d'Orléans (1407); tous deux dataient du Moyen âge; tous deux avaient été construits parmi les coutures ou cultures de l'hôpital Saint-Gervais. On a longtemps cru que la tourelle (de la fin du XVe siècle) qui fait l'angle de la rue des Francs-Bourgeois et de la rue Vieille-du-Temple est un reste de l'hôtel Barbette (rue Barbette); on sait aujourd'hui qu'elle dépendait du logis de Jean Hérouet, grand argentier de Louis XII. La rue Vieille-du-Temple mérite bien cette épithète, car elle est contemporaine du Temple, auquel elle aboutissait. C'était un chemin plutôt qu'une rue, et elle ne se bâtit complètement qu'au XVIIe siècle. La maison portant le n° 88 correspond à l'emplacement du Théâtre du Marais, qui dura de 1635 à 1673, et eut l'honneur d'abriter durant un temps la troupe de Molière.
    • Presque en face, est le bel Hôtel de Rohan, qui a autrefois abrité l'Imprimerie nationale. Cet hôtel avait été construit par Armand-Gaston de Rohan, cardinal et évêque de Strasbourg, prélat ami des arts, qui fit appel aux meilleurs artistes pour embellir sa résidence. On y admire, outre de beaux lambris sculptés, deux
      paysages de Boucher formant dessus de portes, le cabinet des Singes,
      par Christophe Huet, un admirable bas-relief de Le Lorrain, représentant des chevaux à l'abreuvoir, classé comme monument historique, etc.
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    • Archives Nationales, à Paris (3e arrondissement).
      Les Archives Nationales, côté rue des Quatre-Fils. Ci-dessous, la Porte de Clisson, rue des Archives, et l'entrée de la rue des Francs-Bourgeois.
    • Porte de Clisson, à Paris (3e arrondissement). Archives Nationales, à Paris (3e arrondissement).
    • Dans le même bloc de maisons, mais donnant sur la rue des Archives, la rue des Francs-Bourgeois et la rue des Quatre-Fils, on trouve les Archives Nationales, qui. occupent l'Hôtel de Soubise. On pourrait même donner à l'immeuble le titre de palais, à voir sa majestueuse cour d'honneur où évoluaient à l'aise les carrosses royaux et princiers, à parcourir ses salons si élégamment décorés par des sculpteurs tels qu'Adam et Lemoine, des peintres tels que Restout, Boucher, Natoire, Van Loo. Sur son emplacement s'éleva d'abord le logis du connétable Olivier de Clisson, bâti par lui vers 1370, grâce aux libéralités de Charles V. De cette première construction a subsisté la charmante porte ogivale flanquée de deux tourelles en encorbellernent, qui, sur la rue des Archives, fait face à la rue de Braque, - le dernier témoin resté debout à Paris de l'architecture civile du XIVe siècle. Les Archives de l'État occupent l'immeuble depuis 1808; on a dû y adjoindre successivement de nouveaux bâtiments, dont le plus récent, et d'une architecture toute contemporaine, est sur la rue des Quatre-fils.
    • Après ces monuments, il convient de signaler l'ancien cloître des Minimes de la rue de Béarn (devenu ensuite une caserne) et les hôtels des XVIIe et XVIIIe siècles des rues des Archives, Charlot, de Saintonge, de Turenne, etc.
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    • Une façade de la rue des Francs-Bourgeois, à Paris.
      Une façade de la rue des Francs-Bourgeois.
    • Quartier Sainte-Avoie.
      Le quartier Sainte-Avoie (ou Sainte-Avoye) a été autrefois le centre de la petite industrie parisienne, de l'article de Paris. II ne reste plus rien du couvent de femmes fondé à la fin du XIIIe siècle sous le nom de Sainte-Avoie; il subsista jusqu'à la Révolution; le percement de la Rue Rambuteau, en 1838, en a fait tomber les derniers bâtiments qui s'élevaient à l'angle de la rue du Temple, nommée elle-même dans cette partie de son tracé rue Sainte-Avoie jusqu'en 1851. Ce n'est plus aussi qu'un souvenir, la maison portant le n° 12 de la rue Transnonain, tristement historique par le massacre qui y fut fait le 14 avril 1834, pendant une des insurrections, si fréquentes sous Louis-Philippe. La maison a été démolie, en 1897, pour l'élargissement de la rue Beaubourg, avec laquelle la rue Transnonain s'était confondue depuis 1851.
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    • Fontaine de la rue des Haudriettes, à Paris (3e arrondissement). Ancien monastère des Pères de la Merci, reconstruit au XVIIIe siècle.
      La Fontaine des Haudriettes. L'ancien monastère de la Merci, rue des Archives.
    • Dans cette région si dense du vieux Paris restent encore de curieux souvenirs, et en
      grand nombre : voici, rue de Montmorency, n° 5, la maison dite de Nicolas Flamel, avec son inscription gothique, restaurée par la Ville :
      • "Nous homes et femes laboureurs demeurans ou porche de ceste maison qui fut fée en l'an de grâce mil quatre cens et sept somes tenus chascun en droit soy dire dire tous les jours une patenostre et l'ave Maria en priant, Dieu qui de sa grâce pardoint aux poures pescheurs trespassez. Amen."
    • Maison de Nicolas Flamel, à Paris (3e arrondissement).
      La maison dite de Nicolas Flamel, à Paris.
    • La maison vis-à-vis passe pour plus ancienne encore. De même il suffit de se promener dans les rues du Grenier-Saint-Lazare (corruption d'un nom d'habitant au XIIIe siècle, Garnier de Saint-Lazare), Chapon (également nom d'homme du XIIIe siècle), Rue Michel-Le-Comte (même origine), pour distinguer d'anciens hôtels offrant quelque intéressant détail d'architecture.
    • D'autres constructions anciennes sont à signaler rue du Temple, surtout l'hôtel de Montholon au n° 79 de cette dernière rue, puis rue de Braque et rue des Archives, et Rue Saint-Martin où se voient de jolies façades du XVIIIe siècle. Une portion du quartier, à l'Ouest, rénovée dans les années 1970, au moment de la construction du centre Beaubourg, porte le nom de quartier de l'Horloge.
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      Défenseur du Temps, quartier de l'Horloge, à Paris (3e arrondissement).
    • Au coeur du quartier de l'Horloge : le Défenseur du Temps, horloge à automates
      de Jacques Monestier (1975). Quand elle n'est pas en panne, ses éléments se mettent
      en mouvement trois fois par jour.
    • Quartier des Enfants-Rouges.
      Le quartier des Enfants-Rouges aurait pu s'appeler quartier du Temple, si cette appellation n'avait pas été conférée à tout le IIIe arrondissement. Le nom d'Enfants Rouges, donné aussi jusqu'en 1874 à la portion de la rue des Archives comprise entre la rue Pastourelle et la rue Portefoin, a d'abord été celui d'un hôpital fondé par Marguerite de Navarre, vers 1533, pour donner asile a des orphelins que l'on vétit de drap rouge. Quant au nom de Temple, il se réfère évidemment à la commanderie des Templiers qui s'y trouvait jadis. Après que Philippe-le-Bel ait suprimé l'ordre des Templiers, le Temple fut donné aux Hospitaliers. En 1792, la Tour du Temple servit de prison pour Louis XVI et Marie-Antoinette. Puis, pour en finir avec les pèlerinages des nostalgiques de l'Ancien régime, on rasa le tout et l'on y créa l'actuel square du Temple, entre la rue du Temple et la rue des Archives, face à la mairie du IIIe arrondissement.
      -
    • Mairie du IIIe arrondissement, à Paris.
      La mairie du IIIe arrondissement.
    • -Après ce jardin, c'est le marché du Temple qui doit encore être signalé dans ce quartier. Il s'agit d'une haute construction en fer qui comprenait naguère 2400 boutiques, et, dans sa partie supérieure, le « carreau ». A cela s'ajoutent plusieurs hôtels intéressants : l'hôtel de Tallard avec son bel escalier du XVIIIe siècle au n° 78 de la rue des Archives; les hôtels du XVIIIe siècle également de la Rue Portefoin, et surtout ceux de la rue Charlot (formée des anciennes rue d'Orléans-au-Marais et de Berry), particulièrement l'hôtel Bayard (n° 58) et l'hôtel de Mascarani du XVIIIe siècle et très bien conservé (n° 83). Rue de Saintonge, n° 45, est à remarquer une construction du XVIIe siècle. (F. B.).
      -
    • Laboratoire des Douanes, à Paris (3e arrondissement). Peinture murale, rue de Franche-Comté (3e arrondissement).
      Le laboratoire des Douanes, rue Gabriel-Vicaire. Trompe-l'oeil, rue de Franche-Comté.
    • (© Photos : S. Jodra, 2009).
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    rose-papillon:

    The world’s first colour footage - shot in 1902 by Edward Raymond Turner (featured in the sixth gif) - England.

    Oh someone giffed it. Ever so pleased. Here is the actual footage with some background info.

     

     

     

     

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    Le déplacement de la colonne du Châtelet
     

    Dans le cadre des aménagements du centre de Paris, la place du Châtelet est agrandie, sous la direction de l'architecte Gabriel Davioud (1824-1881). Le 21 avril 1858 à 14h30, la colonne est déplacée vers le sud-ouest de 12 mètres en 21 minutes. Le 19 mai 1858, en 4h37 avec une équipe de 136 ou...

    vriers, la colonne est surélevée pour lui adjoindre un nouveau socle. La hauteur du monument passe de 18 à 22 mètres. On voit ici l'emplacement du futur théâtre de la Ville.
    Ci-dessous: Charles Marville, Déplacement de la colonne de la Victoire, dite fontaine du Palmier, place du Châtelet, le 21 avril 1858 (1er arrondissement, Paris). Tirage sur papier albuminé.
      
      

     
     
     
     
     
     
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     C'est un endroit typique de Paris, rendu célèbre par une célèbre scène d'un film dans lequel Arletty montrait toute sa gouaille de Titi Parisienne. Je veux parlez du...

     Canal Saint-Martin (cliquez)

    une de ses écluses

     

     

    ses passerelles.

    De l'autre côté du canal, sur une espèce de ponton
    se trouvaient d'adorables canetons.
    Tout d'un coup ,
    ils se mettent tous à l'eau et nagent à vive allure vers nous.
    .

    Je ne sais plus laquelle des trois Filles a dit " on un notre fan club"


    Maman Cane leur avait emboîté le pas palmé
    afin de surveiller sa progéniture.
    -


    l'écluse des Récollets et la passerelle de la Grange aux Belles.
    C'est sur cette écluse que se situe la célèbre scène du film de Marcel Carné.

    Nous ne sommes pas loin de...


    une autre écluse.

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    La Chapelle Notre Dame des Auzils à Gruissan dans l'Aude

      

      

     Protégeant le village de Gruissan depuis des siècles, Notre Dame des Auzils est le trésor du massif de la Clape. A l'abri des pins, bercée par le chant des cigales, la chapelle nous ouvre ses portes et nous fait pénétrer dans un monde peuplé de souvenirs et de mystères.

     

    L’histoire de la chapelle

     

    En 1080, les moines de l’abbaye de Cassan, dans l’Hérault, installent un prieuré dans la Clape. Il accueille les voyageurs qui parcourent à pied l’inhospitalier massif.
    Le nom « Dame dals Auzils » est donné en 1223, lorsque les religieux de Boulboune, dans l’Ariège, achètent le prieuré.
    L’actuelle chapelle semble avoir été construite en 1635. Depuis, elle a été maintes fois rénovée et consolidée.

    L’édifice n’étant pas à l’abri de l’humidité, un bon nombre de ses décorations dont certains ex-voto d’une très grande valeur sont peu à peu envahis par la moisissure.
    Souhaitant être aidés pour la rénovation de ces peintures, les habitants du village réussissent à faire classer la Chapelle Monument Historique en 1964. En 1973 le site desAuzils est classé au titre des sites historiques. 

     

    Les ennuis de la chapelle

      En 1967 la porte de la chapelle est fracturée et une cinquantaine d’ex-voto est volée. Ce drame bouleverse les Gruissanais qui cherchent à retrouver dans leurs greniers de vieilles photographies des ex-voto dérobés afin de les remplacer ou tout au moins de les reproduire.

    C’est grâce à l’intuition de l’abbé Pauc, Conservateur des Antiquités du Département, qui avait pris le soin de photographier les ex-voto avant le vol, que les reproductions vont pouvoir être faites.

    La rénovation commencera un an plus tard sous la responsabilité de Robert Cassin, Restaurateur aux Monuments Historiques.
    Robert Cassin à l’aide des photographies, reproduit les ex-voto directement sur les murs de la chapelle en utilisant la technique du « trompe-l’œil ». L’illusion est parfaite et les ex-voto inviolables. En 1981, tous les Gruissanais sont au rendez-vous pour inaugurer la chapelle rénovée. Notre Dame des Auzils a retrouvé sa beauté d’antan, avec 73 ex-voto et 27 maquettes à nouveau en place.

    En 1978, un autre problème survient. La chapelle est envahie par les termites. Ces derniers s’attaquent au bois de la chapelle, détruisant toute la tribune qui entoure les bancs des fidèles ainsi que les sièges réservés aux autorités et aux familles. Cette fois encore, des volontaires gruissanais se mettent au travail pour éviter une entière destruction de Notre Dame.

     

    Notre-Dame des Auzils vue depuis la mer (photo zoomée)

      

      

    L'origine des ex-voto de la chapelle:

      Un ex-voto est un tableau, plaque ou objet déposé dans un sanctuaire à la mémoire d’un vœu. Le terme latin « ex-voto suscepto » signifie « suivant le vœu fait ».

    Les activités liées à la mer, lieu de tous les périls, ont souvent suscité ce genre de réalisations. Les marins en perdition implorent l’aide du ciel.

    Avant d'appareiller pour un voyage lointain, les marins et leur famille venaient se confier à la Vierge, à qui ils offraient au retour de leurs périples des ex-voto sous forme de tableaux et maquettes, bannières, statuettes de la Vierge et modèles de proues de navires, la remerciant ainsi pour les avoir épargnés lors de "fortunes de mers". Le plus ancien date de 1816.

     

      

    L'ex-voto répond à des normes précises : Le centre du tableau décrit l'événement motivant (naufrage). C'est la partie concernant la terre et les mortels. Dans la partie supérieure s'ouvre une "fenêtre" donnant accès au monde divin avec apparition de la divinité implorée. Il s'agit d'une trouée dans les nuages, d'une brume lumineuse d'où sortent des rayons. Dans le bas du tableau sur une cartouche à fond noir est relaté en blanc, l'histoire du tableau. Lors de la séparation de l'Eglise et de l'Etat en 1906, l'inventaire des biens de l'église précisait que la chapelle des Auzils possédait 73 tableaux et 23 maquettes de navires faisant office d'ex-voto. En 1964, il ne restait plus que 68 ex-voto dans la chapelle. Trois ans plus tard, dans la nuit du 21 au 22 juillet 1967, une cinquantaine fut volée.

     

    Au fil des siècles, la population des pêcheurs gruissanais à la foi bien ancrée vouera à ce lieu un véritable culte. Visible de loin en mer, c’est vers lui qu’ils tourneront leur regard quand ils devront affronter les périls et le redoutable appétit du Golfe du Lion.

     

    Trois pèlerinages par an ont lieu à la chapelle

    Le lundi de Pâques, les pèlerins vont rendre hommage aux marins disparus en mer. Cette tradition a commencé en 1797 après la disparition de 32 marins, le 28 février de cette même année, à cause d’une tempête.

    Le lundi de Pentecôte, le pèlerinage se fait pour remercier Notre Dame d’avoir mis fin à l’épidémie de choléra qui fit 94 victimes en 1835.
    Enfin, le troisième pèlerinage a lieu le dernier dimanche d’août en prévision des vendanges.

     

    Autrefois, les pèlerins venaient de Gruissan et des alentours et montaient à pied jusqu’à la chapelle, rendant hommage sur le chemin à chaque cénotaphe.
    Les « vrais » pèlerins montaient pieds nus, en égrenant un chapelet afin de parfaire leurs prières.
    Les pêcheurs respectés avaient l’honneur de porter la croix du Christ en bois, remplie de sable et de pierres. Les pèlerinages étaient toujours très gais.

    Aujourd’hui, seuls les pèlerinages de Pâques et de Pentecôte sont encore suivis par les fidèles. Des messes y sont célébrées occasionnellement, notamment le 15 août.

     

    Les siècles ont passé et grâce aux Gruissanais, la Chapelle et le Cimetière Marin ont gardé leur charme d’antan. Les visiteurs sont toujours éblouis par l’ambiance chaleureuse et agréable qui se dégage de ce lieu. Notre Dame des Auzils continuera longtemps à veiller sur le village et les pêcheurs, parole de Gruissanais !

    En été, la chapelle reste ouverte aux visiteurs.

      

     


    Après ces quelques explications, entrons... (les explications qui suivent viennent du livre "Notre dame des Auzils" de Jean-Pauc

    Cliquer sur les photos pour les agrandir

     

    A l'avant du choeur on voit un autel en bois peint par une artiste toulousaine, Geneviève Duboul en 1971. Sur l'avant on voit des bateaux, oiseaux, marins, venir se mettre sous la protection de la Bonne Mère qui veille sur Gruissan.. Elle est assise sur un rocher de la Clape et tient dans ses bras l'Enfant Jésus. Sur un côté on trouve une peinture représentant saint Pierre, patron des pêcheurs et sur l'autre Saint Joseph, patron des charpentiers de la marine. Je ne les ai pas en photo.

    La statue de Notre-Dame des Auzils est installée dans une niche qui fait partie du rétable de l'autel. Classée monument historique, elle date vraisemblablement du XVe siècle. Elle a subi des dégradations particulièrement à l'époque de la Révolution.

     

    Elle a été restaurée non pas avec de la pierre, mais avec du bois, ainsi la main droite qui tient une ancre de marine et le bras gauche portant l'Enfant Jésus sont en bois.

     

    Maquette de 85 cm de la SNS 119, (Société nationale de sauveteurs en mer) Notre Dame des Auzils II, don de l'équipage du sauvetage en mer de Gruissan, le 11 juillet 1984, vous pouvez le voir accosté au port ici

     

    Les tableaux volés ont été repeints en trompe-l'oeil, directement sur les murs

     

    Cette figure de proue représente le Messie commandant au vent et à la tempête

     

    Les deux images qui suivent sont des trompe-l'oeil relatant l'histoire de la restauration de la chapelle et de la confection des nouveaux es-voto

     On s'y tromperait, mais c'est bien un tableau peint sur le mur et non pas un cadre 

    Bateau en perles de verre, en partie peintes en vert et en rouge

     

     

     

    Dans le fond de la chapelle les réductions de bateaux votifs sont présentés dans des vitrines sur l'estrade constuite pour masquer divers accidents naturels du sol primitif.

     

      

     

     

    Et pour finir, ce splendide goéland, pris depuis le bateau lors d'une balade en mer

    Oiseau de paix,

    oiseau de soutien aux marins

    oiseau du souvenir

    Continue de voler...

     
     

      

    Sources

    http://champ-de-fleurs-chant-d-espoir.over-blog.com/categorie-10788096.html 

      

      

      

      

     

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    Des cabines de bain mobiles pour se baigner en toute dignité

    machine bain cabine plage mer 01 Des cabines de bain mobiles pour se baigner en toute dignité

     

    Du XVIIIème siècle au début du XIXème il était courant de voir ces cabines de bain mobiles sur les plages.
    A l’époque il était mal vu, surtout pour les femmes, d’êtres vues en tenues de bain.
    Il fallait donc trouver un moyen pour permettre aux gens de se changer et de se rendre au bord de l’eau à l’abri des regards.
    Elles auraient été inventées en 1750 par Benjamin Beale, bien qu’on ai des témoignages de leur existence plus tôt.
    On rentrait dans la cabine en tenue de ville et on se changeait pendant que la cabine était tirée vers l’eau par des boeufs ou des chevaux.
    Il était essentiel que la cabine empêche de voir les baigneurs depuis la plage.
    Une fois qu’on avait fini de s’amuser dans l’eau il suffisait d’hisser un drapeau pour signaler qu’il fallait ramener la cabine au sec.
    Dès qu’il fut plus acceptable pour les hommes et les femmes de se baigner ensemble et d’être vu en « maillot » leur usage fut complètement abandonné dans les années 1910-1920.

    machine bain cabine plage mer 02 Des cabines de bain mobiles pour se baigner en toute dignité

    machine bain cabine plage mer 03 Des cabines de bain mobiles pour se baigner en toute dignité

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    Evidemment quand on était un roi, comme Alfonso XIII , on avait droit à un modèle un peut plus sophistiqué :

     

    machine bain cabine plage mer 27 Des cabines de bain mobiles pour se baigner en toute dignité

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    machine bain cabine plage mer 33 Des cabines de bain mobiles pour se baigner en toute dignité

     

     

    SOURCES LA BOITE VERTE -

    http://www.laboiteverte.fr/des-cabines-de-bain-mobiles-pour-se-baigner-en-toute-dignite/

     

     

     

     

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    construction Golden Gate Bridge 01 La construction du Golden Gate Bridge*

     

    Le Golden Gate Bridge (littéralement le « pont de la porte d’or ») est un pont suspendu de Californie qui traverse le Golden Gate, détroit qui correspond à la jonction entre la baie de San Francisco et l’océan Pacifique. Il relie ainsi la ville de San Francisco, située à la pointe nord de la péninsule de San Francisco à la ville de Sausalito, située à la pointe sud de la péninsule du Comté de Marin. Financée par la Work Projects Administration (WPA), sa construction, qui s’est heurtée à de nombreuses difficultés, a débuté en 1933 et s’est étalée sur une durée de quatre ans, pour s’achever en 1937. Le Golden Gate Bridge a été jusqu’en 1964 le pont suspendu le plus long du monde, et constitue aujourd’hui le monument le plus célèbre de San Francisco.

    Wikipedia

    construction Golden Gate Bridge 02 La construction du Golden Gate Bridge

    construction Golden Gate Bridge 03 La construction du Golden Gate Bridge

    construction Golden Gate Bridge 04 La construction du Golden Gate Bridge

    construction Golden Gate Bridge 05 La construction du Golden Gate Bridge

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    construction Golden Gate Bridge 22 La construction du Golden Gate Bridge

    construction Golden Gate Bridge 23 La construction du Golden Gate Bridge

    construction Golden Gate Bridge 24 La construction du Golden Gate Bridge

     

     

     

     

    SOURCES : LA BOITE VERTE -

    http://www.laboiteverte.fr/la-construction-du-golden-gate-bridge/

     

     

     

     

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    Une petite collection de daguerréotypes

    portrait collection daguerreotype 01 Une petite collection de daguerréotypes

     

    portrait collection daguerreotype 02 Une petite collection de daguerréotypes

    portrait collection daguerreotype 03 Une petite collection de daguerréotypes

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    SOURCES

    LA BOITE VERTE

    http://www.laboiteverte.fr/une-petite-collection-de-daguerreotypes/

     

     

     

     

     

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    Photos prises lors de la construction de l’Empire State Building (1930)

    L’Empire State Building est un gratte-ciel de style Art déco situé sur l’île de Manhattan, à New York et comptant 102 étages. Sa construction a été réalisée en 410 jours par 3400 travailleurs composés majoritairement d’immigrants. Le bâtiment ouvrit ses portes au moment où la Grande Dépression frappait de plein fouet les États-Unis. La moitié des bureaux restèrent ainsi vides, faute de locataires. Durant cette période de récession économique, l’immeuble coûta plus d’argent qu’il n’en rapporta, et l’Empire State Building ne devint pas rentable avant les années 50.

    Un “skyboy”, ouvrier travaillant sur le chantier de l’Empire State Building, sans protection au-dessus du vide. Au second plan, le Chrysler Building.

    Les photos ont été prises par Lewis Wickes Hine (New York Public Library)

      

      

    Sources

    http://fotosix.wordpress.com/2011/09/16/la-construction-de-lempire-state-building/

      

      

      

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    Arthur Stanley Jefferson — plus connu sous le nom de Stan Laurel — est né le 16 juin 1890 à Ulverston, Lancastre, dans le nord de l'Angleterre[1]. Il était un acteur mais également écrivain et directeur au cinéma. Avec Oliver Hardy, il formait le duo comique Laurel et Hardy. Il est mort le 23 février 1965 à Santa Monica aux États-Unis d'une crise cardiaque[2].
     
    Biographie 
     
      
    Début de carrière
    Arthur Jefferson est issu d'une famille de gens du spectacle ; sa mère Madge Metcalfe[3] et son père Arthur J. Jefferson[4] sont acteurs de théâtre. Les études scolaires lassent très vite le jeune Jefferson, qui ne rêve que de « monter sur les planches ». Son père ne contrarie pas sa vocation et, dès 1905, l'aide à trouver ses premiers rôles[5].

    Il débute ainsi dans le music-hall anglais, dans la troupe de Fred Karno[6] et plus particulièrement dans la pantomime dans la pièce « Mumming birds ». Le rôle principal est tenu par Charlie Chaplin[7] et Jefferson devient la doublure de Charlie Chaplin. Lorsque Chaplin est présent sur les planches pour jouer le rôle principal, Jefferson joue un peu tous les autres rôles disponibles[8].


    Scène du premier film tourné avec Stan Laurel et Oliver Hardy, Le Veinard, en anglais The Lucky Dog, en 1921.Fin 1912, la troupe part en tournée aux États-Unis et la pièce prend alors le nom « A night in an English music hall ». La pièce s'arrête peu de temps après alors que la vedette principale « Charlot » est débauchée par le studio Keystone de Hollywood[9]. Jefferson s'installe alors en Californie ; rapidement, il se fait remarquer par le cinéma et tourne pour Universal quelques courts métrages muets pastiches du genre slapstick, un genre d'humour impliquant une part de violence physique volontairement exagérée.
      
    Il joue ainsi dans son premier film en 1917 sous le nom de « Stan Jefferson » : Nuts in May. Dans ce film, il joue aux côtés de Mae Dahlberg[10] qui lui conseille de prendre le pseudonyme de « Stan Laurel » pour ses futurs films[11]. Les deux acteurs vivent alors ensemble pendant des années, sans pour autant se marier, Dahlberg étant déjà mariée. Elle porte même le pseudonyme de Mae Laurel lors de plusieurs films[12].

    Il tourne en courant 1920 dans le film Le Veinard, en anglais The Lucky Dog, film produit par Broncho Billy Anderson et tourné sur deux bobines[13]. Il s'agit du premier film qu'il tourne aux côtés de Oliver Hardy[14]. Laurel joue le rôle du héros alors qu'Hardy joue celui d'un voleur[13].
      
    En 1923, il tourne le premier film de sa carrière avec James Finlayson dans The Noon Whistle, La Sirène de midi[15].

    En 1924, il signe un contrat avec Joe Rock, producteur d'Hollywood, pour douze films. À l'occasion de ce contrat, Rock ajoute une clause stipulant que Mae ne peut pas jouer dans les mêmes films que Laurel[16]. Trouvant que l'artiste ne tourne pas aussi vite qu'il le voudrait, Rock propose en 1925 à Mae une somme d'argent et un billet sans retour pour son pays natal : l'Australie[2]. Il disparaît progressivement des écrans pour se consacrer au scénario des films qu'il tourne en tant que réalisateur.
      
    Entre autres, il réalise en 1925, Yes, Yes, Nanette pour Hal Roach dans lequel l'acteur principal est James Finlayson, futur acteur d'une trentaine de films avec Laurel et Hardy. Ce dernier a d'ailleurs un rôle dans le film, en tant qu'ancien fiancé de Nanette, alors que Finlayson est le nouveau fiancé[17].

    Laurel et Hardy
    Article connexe : Laurel et Hardy.
    Cette section est vide, pas assez détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue !
    Les deux acteurs se rencontrent une seconde fois sur le tournage de 45 minutes from Hollywood, Scandale à Hollywood, même s'ils n'ont alors aucune scène en commun.
      
    Finlayson apparaît également dans le film alors que Laurel n'a qu'une scène de tout le film, le tout sous la direction de Hal Roach[18]. Ils jouent pour la troisième fois ensemble dans le film Duck Soup[Note 1], sous la direction de Fred Guiol et avec la collaboration de Leo McCarey. Ce dernier est un des premiers à s'apercevoir du potentiel du duo comique[19]. L'histoire du film est tirée d'un sketch du père de Laurel, Arthur J. Jefferson dans lequel deux vagabonds poursuivis par la police prennent la place de riches bourgeois dans une vaste demeure laissée vacante. Le scénario est réutilisé par la suite lors d'un autre film de Laurel et Hardy : Another Fine Mess — Quelle situation ![20],[21].

    En 1929, ils jouent leur premier film parlant de leur carrière, Unaccustomed as we are, en français Une nuit extravagante. Le titre anglais Unaccustomed as we are signifie « Non habitués que nous sommes » et est alors souvent complété en « Non habitués que nous sommes à parler en public », Unaccustomed as we are to public speaking[22]. Un an plus tard, ils tournent ensemble The Laurel-Hardy Murder Case — La Maison de la peur — un court métrage de 28 minutes sur trois bobines.
      
    Il s'agit du premier film dans lequel Hardy prononce la phrase de reproche à l'encontre de Laurel suivante « Here's Another Nice Mess You've Gotten Me Into », en français : « tu m'as encore mis dans un beau pétrin ». Au cours des futurs films qu'ils tournent ensemble, cette phrase revient régulièrement puisque Oliver Hardy la prononce près de 17 fois[23].

    Fin de carrière, décès et legs

    Tombe de Stan Laurel.Il reçoit en 1961 lors de la 33e cérémonie des Oscars un Oscar d'honneur pour s'être frayé un chemin créateur dans le domaine de la comédie au cinéma. Le texte original de la récompense en anglais est : « for his creative pioneering in the field of cinema comedy »[24].

    En 1963, la Screen Actors Guild lui décerne un trophée pour sa carrière dans le cinéma américain. Il est le second artiste à recevoir cette récompense après Eddie Cantor mais tout comme ce dernier, Laurel ne peut pas aller chercher en personne le trophée, sur ordre du médecin[25].

    Stan Laurel est mort le 23 février 1965 à Santa Monica, Californie des suites d'une crise cardiaque, dix ans après avoir subi un accident vasculaire cérébral. Il repose au cimetière du Forest Lawn Memorial Park des collines d'Hollywood à Los Angeles en Californie.
     
     
      
      
      SOURCES :
      
    merveilleux blog sur le CINEMA....
    http://cinemaclassique.skyrock.com/487.html
      
     
     
     
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    ALBERT KAHN

     

     

    Albert Kahn (1860-1940)


    Une enfance alsacienne

    Albert Kahn est né Abraham Kahn le 3 mars 1860 à Marmoutier, dans le Bas-Rhin. Sa famille est relativement aisée. Son père Louis est marchand de bestiaux ; sa mère Babette Bloch est sans profession. Albert est l’aîné de quatre enfants. Il n’a que dix ans quand sa mère décède.

    La famille vit un nouveau bouleversement, quand, à l’issue de la guerre franco-allemande de 1870, le traité de Francfort de 1871 attribue à l’Allemagne l’Alsace et une partie de la Lorraine. Comme de nombreux Alsaciens, une partie de la famille Kahn choisit de rester française ce qui la contraint à quitter leur village en 1872, pour s’installer hors des « provinces perdues », à Saint-Mihiel, dans la Meuse. Le jeune homme poursuit sa scolarité au collège de Saverne, de 1873 à 1876.

    Vers Saverne, Marmoutier, Bas-Rhin, octobre 1919

    Autochrome Georges Chevalier (inv A. 18704)

    © Musée Albert-Kahn - Département des Hauts-de-Seine

    Un banquier dans la cité

    À son arrivée à Paris, à l’âge de seize ans, Abraham Kahn adopte pour prénom d’usage Albert.

    Sa vie professionnelle débute chez un confectionneur de la rue Montmartre puis se poursuit à la banque des frères Charles et Edmond Goudchaux comme employé.

    Tout en gagnant sa vie, Kahn reprend ses études. Mais il a besoin d’un répétiteur pour le soutenir dans son effort. Il est mis en rapport avec un jeune homme brillant, d’un an son aîné, Henri Bergson, qui vient d’entrer à l’École normale supérieure. Leurs rapports de précepteur à élève se transformeront rapidement en une amitié forte et durable, dont témoigne leur correspondance.

    Malgré les longues heures à la banque et les voyages professionnels, Albert Kahn réussit ses baccalauréats de lettres (1882) et de sciences (1883) et entreprend des études de droit. Il obtient sa licence en 1885.

    À la banque Goudchaux, Kahn se signale dès l’âge de 21 ans par ses talents. En quelques années de 1889 à 1893, il bâtit une fortune en spéculant sur les mines d’or et de diamants d’Afrique du Sud.

    Albert Kahn devient associé principal du banquier Edmond Goudchaux. En 1893, il loue une maison au 6 quai du 4-Septembre à Boulogne-sur-Seine. Devenu propriétaire de la maison, il débute la constitution de ses jardins, qu’il achète parcelle après parcelle.

    En 1898, Albert Kahn fonde sa propre banque d’affaires, la « banque Kahn ». Elle est installée au 102 de la rue de Richelieu à Paris. La banque prospère, collabore avec des établissements financiers bien établis et apparaît dans des syndicats de placement au bénéfice de projets industriels ou d’emprunts nationaux et internationaux, japonais notamment.
    La banque Kahn s’assure aussi des revenus générés par les transactions sur toutes sortes de valeurs spéculatives, cotées ou non en Bourse.

    L’aptitude d’Albert Kahn à détecter les hausses de valeur des titres est exceptionnelle. Le patrimoine de la banque et celui de Kahn augmentent considérablement et le financier jouit d’une excellente réputation en France et à l’étranger.

     

    ALBERT KAHN 

    La place de la Bourse, Paris, 1914
    Autochrome de Georges Chevalier, (inv.A 7 562).
    © Musée Albert-Kahn - Département des Hauts-de-Seine

     

    Une oeuvre en faveur de la paix

     

    Dès le 10 février 1887, Albert Kahn écrit à Bergson : « cela va assez bien en ce qui concerne les affaires mais, vous le savez, ce n’est pas mon idéal {…} ».

    L’homme mûr, le banquier qui a réussi, va donc consacrer sa vie et sa fortune, entre 1898 et 1931, à l’établissement de la paix universelle.

    Pour cela, Albert Kahn crée de nombreuses institutions destinées à favoriser la compréhension entre les peuples et la coopération internationale : ses « bourses Autour du Monde » offrent à de futurs enseignants l’opportunité de voyager et de découvrir les réalités du monde. Ces boursiers confrontent leur expérience avec des sommités intellectuelles de l’époque au sein de la « Société Autour du Monde » ; un « Comité National d’Études Sociales et Politiques » (C.N.E.S.P.) compare les solutions apportées aux maux de l’humanité dans divers pays, appuyé par deux centres de documentation sociale ; « les Archives de la Planète » recensent en photographies couleur et films noir et blanc les aspects de la vie dans les cultures humaines. Et aussi la création d’une chaire de géographie humaine à la Sorbonne, la création du Comité du Secours national pour aider les victimes civiles de la Grande Guerre, un laboratoire de Biologie pour perfectionner la microcinématographie, un centre de médecine préventive pour les étudiants. Des œuvres qui contribuent à éveiller la conscience et aiguiser le regard des élites de l’époque et qui tenteront d’être pérennisées dans la Centrale de Recoordination. 

     

    Le Krach boursier et ses conséquences

     

    Le krach boursier de 1929 porte un coup fatal à la fortune du banquier âgé alors de 69 ans. A l’instar d’autres banques françaises, la banque Kahn enregistre un premier déficit à la fin de 1930, nettement aggravé à la clôture de l’exercice suivant.

    En 1931, seuls trois opérateurs travaillent encore aux Archives de la Planète ; la société Autour du Monde connaît des difficultés de trésorerie ; les bourses de voyages s’arrêtent, ainsi que les débats du CNESP.

    Pour réinjecter de l’argent, Albert Kahn hypothèque entre fin 1930 et 1932, les propriétés de Boulogne et du Cap Martin. Puis les fonds propres ne suffisent plus ; Albert Kahn nantit les titres auprès d’autres établissement financiers ; les valeurs continuent de s’effondrer ; il est acculé. Ces créanciers assignent Albert Kahn en justice. En 1932, la banque d’Albert Kahn est déclarée en faillite. Les biens d’Albert Kahn sont peu à peu saisis et vendus aux enchères en 1933 et 1934.
    Une partie de la propriété (comprenant les collections de photographies et de films) est achetée par le département de la Seine.

    Albert Kahn conserve l’usage de sa maison de Boulogne, bien qu’elle ne lui appartienne plus. En 1937, les jardins sont ouverts au public. Dans la nuit du 13 au 14 novembre 1940, Albert Kahn meurt dans sa maison de Boulogne, à l’âge de 80 ans.

    L'homme Albert Kahn

     Albert Kahn, se tenant souvent en retrait, refusant de parler de lui-même, a rendu difficile l’écriture de sa biographie. L’on sait néanmoins selon différents témoignages qu’il s’exprimait avec un accent alsacien très prononcé. Il s’habillait toujours fort simplement et son ascétisme se manifestait dans de nombreux aspects de sa vie. On sait qu’il avait des chiens et qu’il était végétarien.

    Ses journées commençaient à cinq heures du matin. S’il avait choisi de vivre seul, il lui arrivait de recevoir quelques amis comme Bergson ou Rodin, auquel il acheta quatre marbres. Joueur de piano (dont il prenait des leçons le mercredi), il assistait régulièrement à des concerts notamment au festival de Bayreuth.

    Albert Kahn alterne déplacements d’affaires et voyages d’agrément, mais le plus souvent paraît cumuler les deux. Entre 1886 et 1912, il voyage en Europe, au Venezuela, en Égypte, en Russie, au Japon, effectue un tour du monde entre novembre 1908 et mars 1909 et passe par les États-Unis et Hawaï, mais aussi la Chine, l’Asie du sud-est et l’Inde. Il va aussi en Uruguay, en Argentine et au Brésil.

    « J’ai beaucoup voyagé, nous dit-il, j’ai beaucoup lu et j’ai connu tous les grands hommes de mon époque {…} ; ce que j’ai cherché, c’était le chemin de la vie et les principes de fonctionnement ; or, plus j’ai avancé dans la vie et plus j’ai vu la hardiesse et l’extrême difficulté de cette tâche. {…} Essayer de tâcher d’y arriver, reste le plus noble devoir de l’homme.» Albert Kahn In France Japon n°32 du 15 Août 1938

    Albert kahn et le Japon

      

    ALBERT KAHN

    Un attachement particulier

    « Je suis allé à deux reprises au Japon ; j’aime tout particulièrement ce pays et c’est pour cela que j’ai voulu poser ici près de ma demeure, un coin de la terre japonaise. Ma nature a de grandes affinités avec la sensibilité des Japonais et j’apprécie tellement le calme et la douceur de leur façon de vivre. C’est peut-être aussi pour retrouver cette atmosphère qui m’est si familière que j’ai voulu vivre parmi les fleurs et les arbres du Japon »
    Albert Kahn interviewé pour la revue France-Japon, 15 Août 1938.

      

      

      

      

      

      

      

    Un « banquier japonisant »

    En tant que banquier, Albert Kahn entretient des relations privilégiées avec le Japon. Au cours de déplacements au Japon qui cumulent voyages d’affaires et voyages d’agrément, il noue des liens forts avec des Japonais.

    Si l’on a peu de détails, on pense néanmoins que son action a été remarquable puisqu’à l’occasion d’un déjeuner qui lui était offert par l’Université de Tokyo, lors d’un séjour au Japon entre 1908 et 1909, « trois coupes en or lui sont remises de la part du Mikado {soit l’Empereur, lui-même} ». Puis, au cours de ce même séjour, il est photographié en tant que délégué d’un groupe de capitalistes français pour le journal L’Illustration en compagnie du comte Shigenobu Okuma (deux fois premier ministre du Japon, président de l’Université de Waseda), de M. Naruse, recteur de l’Université, du Baron Motono, ancien ambassadeur du Japon en France, de M. Gérard, ambassadeur de France au Japon, et de MM. Okura, Morimura et du baron Matsuo, financier.

    Un « philanthrope japonisant »

    Les voyages au Japon qu’effectue Albert Kahn et la création de son jardin japonais peuvent être mis en parallèle. Au retour d’un premier voyage, le banquier lance la construction de la première partie de son jardin nippon en 1897, jardin que des « artistes japonais viendront spécialement dessiner et planter ».

    La seconde partie est mise en travaux durant l’hiver 1908-1909, au moment où Albert Kahn visite l’empire du Soleil Levant, lors d’un voyage autour du monde. Le journal de bord tenu alors par son chauffeur et photographe Albert Dutertre confirme ses nombreuses visites dans les jardins et les hauts lieux japonais. Là, il a pu en apprécier toute la subtilité qu’il retranscrit dans son jardin à Boulogne.

    Son amour pour la culture japonaise est inscrit dans son jardin de Boulogne mais aussi à l’École normale supérieure de jeunes filles de Sèvres, à qui il offre un jardin japonais en 1925. Il charge alors son propre chef jardinier à Boulogne – Louis Picart – des travaux de construction.

     

    "Un mécène japonisant"

     

    En 1906, Albert Kahn fonde les bourses Autour du Monde au Japon qui seront attribuées dès 1907. Parmi les 18 lauréats beaucoup s’illustrèrent par la suite dans l’histoire intellectuelle ou politique de leur pays. On compte, entre autres, six professeurs de droit, trois professeurs d’économie politique, deux professeurs d’histoire du Japon, deux de pédagogie, un professeur de sciences religieuses, un professeur de statistiques et un professeur de littérature chinoise.

    Le Prince Hirohito, à l’époque héritier du trône, effectue pendant l’été 1924 une visite à Weitbruch, en Alsace, en compagnie d’Albert Kahn. Le futur empereur veut connaître la vie d’un petit village d’Alsace. Quant à la princesse, elle s’intéresse à l’école communale. Ils vont aussi à Vittel et à Saverne.

    La Société Autour du Monde semble être elle aussi marquée par l’attachement d’Albert Kahn pour le Japon. De nombreuses grandes personnalités japonaises ou japonisantes en sont membres ou invitées.

    Parmi les français amoureux du Japon, on trouve Paul Claudel, ambassadeur de France à Tokyo de 1921 à 1927, invité en 1921 ou Louis Gonse, historien de l’art, rédacteur en chef de la
    Gazette des Beaux-Arts, l’un des premiers grands collectionneurs d’art japonais, invité en 1913 et 1916.

    Parmi la quarantaine de personnalités japonaises, on trouve :

    - Des membres de la famille impériale (notamment deux filles de l’Empereur Meiji et leurs époux) ou de la noblesse,

    - Des diplomates, que ce soient de nombreux ambassadeurs du Japon en France tel le Baron Ichirô Motono. Mais aussi, les membres de la délégation du Japon à la conférence de la Paix de 1919, le secrétaire général de la SDN, etc.

    - Des financiers par exemple le chef du trésor national,

    - Des artistes comme Foujita, le peintre devenu une figure du « Tout Paris ».

      

      

     

     

      SOURCES : http://albert-kahn.hauts-de-seine.net/albert-kahn/albert-kahn-et-le-japon/

     

     

     

     

     

     

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    Au XIXe siècle, la fréquentation des cabarets et des théâtres est un aspect fort important de la culture urbaine, populaire ou petite-bourgeoise.

    Accusés de favoriser l’ivrognerie, la violence et la prostitution, les cafés populaires et les cabarets sont souvent dénoncés comme des lieux de débauche.

      

      

    Pendant tout le XIXe siècle, le peuple de Paris fréquente des bals publics où l’on danse les dernières danses à la mode. En 1843, les fils Mabille ouvrent sur les Champs-Elysées un bal révolutionnaire par son utilisation de l’éclairage au gaz et de danseurs professionnels.

    Les Parisiens vont rire et pleurer devant toutes sortes de drames, mélodrames, vaudevilles, opéras et opéras-comiques. Si le théâtre de Guignol est plutôt destiné aux pauvres,

     

    L'Ambigu - Comique

      

    si L’Ambigu-Comique ou La Gaîté ont la réputation d’être des salles populaires, la majorité des théâtres de boulevard accueille un public mêlé : même si le petit peuple domine les salles, les billets bon marché (quelques dizaines de centimes au “ paradis ”) et plus chers (parfois cinq francs la place dans une loge) imposent une certaine diversité sociale.

      

    Offenbach triomphe aux Variétés sous le Second Empire, tandis que les pièces de Labiche et de Meilhac et Halévy remportent des succès éclatants dans les théâtres de boulevard des années 1870 et 1880.

     

     

     

    Auteur : Ivan JABLONKA

      

      

    Sources

     

     

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    Qui est Eugène Atget (1857-1927) ?
    par Jean-Marie Baldner

     

    Atget, une biographie impossible ?

    On connaît très peu de choses de la vie d’Eugène Atget. Il est né à Libourne le 12 février 1857. Certaines sources laissent penser qu’il a été marin.
      
    En 1879, il entre au Conservatoire national de musique et de déclamation, tout en faisant parallèlement son service militaire. En 1882 il devient directeur d’un hebdomadaire humoristique Le Flâneur.
      
    Il joue dans diverses pièces de théâtre. Au bout de quelques années il abandonne le théâtre, mais continue à s’y intéresser, comme le montrent les photographies de sa bibliothèque et les conférences sur le théâtre qu’il donne jusqu’en 1913.
     
      
     
    Quelques citations permettent d’approcher Eugène Atget, mais nous connaissons aussi un peu ses conditions de vie à travers plusieurs photographies dans lesquelles il montre son appartement sous des titres divers, le présentant alternativement comme l’intérieur d’un artiste dramatique, d’un ouvrier, d’un collectionneur.
     
     

    Il débute la photographie en 1888 et, vers 1890, commence à réaliser en autodidacte des documents photographiques pour les artistes. Il photographie d’abord des paysages et des végétaux.
     
    Dans une annonce en 1892, il décrit ainsi son travail : "Paysages, animaux, fleurs, monuments, documents, premiers plans pour artistes, reproductions de tableaux, déplacements. Collection n'étant pas dans le commerce."
     
     
     
    Puis vers 1897-1898, à l’époque où est créée la Commission du Vieux Paris, il entreprend de photographier systématiquement les quartiers anciens de Paris appelés à disparaître ainsi que les petits métiers condamnés par l’essor des grands magasins.
      
      
      
    À partir de 1901 il réalise des gros plans d’éléments décoratifs (détails de fer forgés sur les façades, heurtoirs de portes, balustrades d’escaliers…). Il vend ses photographies à différentes institutions publiques comme le musée Carnavalet, la Bibliothèque historique de la ville de Paris, la Commission municipale du vieux Paris… Il photographie aussi les parcs et les monuments, les rues pittoresques de différents lieux de banlieue autour de Paris et de quelques villes françaises.
      
    À partir de 1910, il regroupe les séries en sous-séries et en albums pour présenter ses photographies et, en 1920, dans une lettre à Paul Léon, estime que sa collection documentaire couvre tout le vieux Paris. À la fin de sa vie, il réalise des photographies de parcs et de vitrines avec des reflets qui le rendront célèbre auprès des surréalistes. Man Ray publie anonymement trois de ses photographies dans le numéro 7 de La Révolution surréaliste en 1926. À sa mort en 1927, Bérénice Abbott achète photographies, albums, répertoire et négatifs qu’elle prête pour des expositions et des livres. En 1968, elle vend sa collection au Museum of Modern Art de New York.
     
     
     
    Eugène Atget conçoit sa collection en séries :
    - Paysages et documents. La série est divisée en plusieurs sous-séries : Vues et plantes, Animaux, Animaux de ferme, Rouen, Documents.
    - Vieille France. La série comporte des vues prises dans différentes villes de France.
    - Costumes et Arts religieux. La série est constituée de reproduction de gravures, extraites notamment du fonds Gaignères.
    - Paris pittoresque. La série réalisée à partir de 1898, est interrompue est reprise vers 1910.
    - L’art dans le Vieux Paris. La série, commencée en 1898, et terminée en 1927, à la mort du photographe, comprend aussi bien des églises, des façades, des porches, des portes, des cours et des escaliers que des éléments décoratifs.
    - Environs. La série est commencée en 1901. À partir de 1902 Atget suit les traces de Corot et photographie les lieux traversés par le peintre. À partir de 1922, il se concentre sur le nord et l’est de Paris.
    - La Topographie du Vieux Paris. Dans cette série réalisée entre 1906 et 1915, Atget photographie les rues du vieux Paris systématiquement arrondissement par arrondissement.
    - Intérieurs parisiens.
    - Plusieurs séries traitent majoritairement des parcs et jardins : Les Tuileries, Sceaux, Saint-Cloud, Versailles, Les parcs parisiens.
     
     
    À partir de ces séries, Atget confectionne des albums destinés à la vente. Ces albums sont constitués de feuilles de papier pliées puis brochées, comportant des fentes taillées en biais dans lesquelles Eugène Atget glisse des tirages de 22 x 18 cm.
    La collection du département des Estampes et de la Photographie de la Bibliothèque nationale de France comprend "plus de 4 000 épreuves positives réparties en :
    - 6 albums thématiques constitués et titrés par Atget lui-même (360 images) :
      
     

    - 3 albums thématiques constitués par le département des Estampes et de la Photographie (268 images) : Métiers, boutiques et étalages de Paris (1898-1911), Vie et petits métiers à Paris (1898-1900), Documents pour l'histoire du vieux Paris.
    Les épreuves topographiques de Paris (et une partie de sa banlieue), classées globalement par arrondissement et par quartier (env. 3 200 épreuves)".
     
     
     
     
     
    Eugène Atget
    Enseigne de l'Homme de la Roche de Lyon, 2 rue des Petits-Champs 1908

    La technique

    La technique archaïque d'Eugène Atget est l'une des caractéristiques de son œuvre. Le photographe en effet se servait d'une chambre noire en bois de format 18 x 24 pourvue d'un objectif rectilinéaire qui ne se distinguait pas beaucoup des appareils utilisés quelques décennies plus tôt. Cela est d'autant plus étonnant que, dès les années 1900, il était tout à fait envisageable d'acquérir un matériel plus sophistiqué, léger et maniable.
     
    Le poids de son matériel, la longueur des temps de pose nécessaire à l'enregistrement obligeaient le photographe à travailler avec un pied, ce qui déterminait directement son mode de prise de vue. Techniquement, il lui était impossible de faire des instantanés, c'est-à-dire des photographies prises sur le vif du sujet. Les négatifs qu'il plaçait au dos de sa chambre noire étaient en verre, donc lourds et fragiles. Malgré tous ces inconvénients, Atget obtenait des négatifs d'une très grande qualité.
     
    À partir de ses négatifs en verre, Atget réalisait des tirages sur du papier albuminé. Il obtenait ses épreuves par contact direct à l'aide de châssis-presses qu'il exposait à la lumière naturelle. Une fois l'exposition terminée, il révélait ses épreuves et virait ses tirages à l'or. Ce procédé avait la particularité de donner aux épreuves des tons très chauds. Vers la fin de sa vie, Atget a utilisé des papiers à l'“arrow-root” (papiers salés à l'amidon) ainsi que des papiers au gélatino-chlorure d'argent.
     
     
     
     

     
    Eugène Atget
     
    Au Tambour, 63 quai de la Tournelle

    Le système des séries

    Immense, l'œuvre d'Atget n'est pas une simple succession de photographies prises les unes après les autres. Son travail est organisé et structuré par un système de séries, de sous-séries et groupes mis à jour par Maria Morris Hambourg. Cette organisation procède directement du classement qu'Atget avait choisi pour ses albums dits de “références” tels Référence n° 2, Saint-Cloud ou encore Vieux Paris, Référence n° 8.
      
    Les photographies d'Atget sont classées selon des numéros gravés sur les négatifs et parfois inscrits au dos des épreuves. Les séries regroupent Art dans le vieux Paris, Art dans les environs, Paysages et documents, Paris pittoresque, la Topographie ; les sous-séries, Les Intérieurs, les Parcs parisiens, Sceaux, Saint-Cloud, les Tuileries, Versailles, les Costumes et art religieux ; les groupes, Vieille France, Les Voitures et La Zone.
    À l'intérieur de cette distribution viennent s'ajouter les albums construits sur un projet d'édition et dans lesquels prédomine une cohérence thématique. Ce classement est donc basé sur une distinction de sujets et non, comme d'autres photographes ont pu le faire, sur une distinction de dates ou encore de lieux. Ce système parfois un peu complexe permet cependant de comprendre la manière dont Atget envisageait son travail comme un projet global.

    Eugène Atget
    Boutique Empire, 21 rue du Faubourg-Saint-Honoré 1902
     

      

    La tradition de l'inventaire des monuments historiques

    L'œuvre d'Atget consacrée au vieux Paris participe directement d'une tradition de l'inventaire des monuments héritée de la Révolution française. Après les nombreux actes de vandalisme dirigés contre les monuments qui évoquaient l'Ancien Régime, les révolutionnaires se sont en effet préoccupés d'un passé qu'il fallait se réapproprier pour asseoir le nouveau pouvoir.
      
    De la création le 13 octobre 1790 d'une Commission des monuments jusqu'au décret conservateur du 3 brumaire an II (24 octobre 1793), des dispositions furent mises en place pour sauver ce qui restait du patrimoine national. Cependant, si la transmission du patrimoine de l'Antiquité s'intégrait naturellement au sein d'une identité révolutionnaire qui se réclamait de la démocratie athénienne, les monuments des “siècles obscurs” du Moyen Âge posaient davantage de problèmes.
     
      
    Seules quelques initiatives isolées attribuaient aux monuments de cette période une valeur historique et artistique. Ainsi, par exemple, en publiant un recueil de gravures représentant des monuments dignes de protection, Aubin Louis Millin entendait “enlever à la faux destructrice du temps” une partie des biens confisqués à l'Église.
    Il faudra attendre la nomination par Guizot d'un inspecteur des Monuments historiques en 1830 puis la création de la première Commission des Monuments historiques en 1837 pour apercevoir les premiers signes d'une institutionnalisation visant à la protection des monuments historiques en France.

     

     

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    Marcus Stone (1840-1921) était un peintre victorien éminent de l'huile et aquarelle, dont les peintures et illustrations étaient très populaires au cours de la fin du XIXe siècle. Un ami de Charles Dickens, il illustre Notre ami commun. Son père Frank Stone (1800-1859) fut aussi peintre, et les deux artistes ont montré leurs œuvres à la Royal Academy.Oeuvres de style romantique, lui a valu une réputation sans égale en Angleterre, et ses oeuvres sont devenues précieuses, très prisées par la Socièté Victorienne.

      

    Marcus STONE

     

     

      

     

    Première oeuvre du peintre...

     

     

    File:Stone Marcus An Appeal for Mercy 1793.jpg

    l'appel... 1793 

     

     

     

    Le départ

     

     

     MARCUS STONE, peintre britannique...( 1840 - 1921 )

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     MARCUS STONE, peintre britannique...( 1840 - 1921 ) 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    File:Stone11.jpg

     

    Olivia

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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