• Le Septième Art Dans La France D'Après Guerre

    Le Septième Art Dans La France D'Après Guerre

     

    Pendant que les Etats-Unis entrent dans une longue guerre froide avec l'URSS, la France, libérée depuisCaroline chérie, de Richard Pottier (1951) peu de l’occupation allemande, entame sa reconstruction. C'est dans cette atmosphère qu'est inauguré, dès 1946, le centre national de la cinématographie, dont l'objectif, déjà annoncé à la création de l'IDHEC et de la fédération française des ciné-clubs, est d'encourager, de protéger, puis de promouvoir le septième art français. Deux ans plus tard, ayant réussi à faire réviser des accords qui permettaient au cinéma hollywoodien de régner en maître sur les écrans de l’hexagone, l'état instaure la loi d'aide et distribue à la production des capitaux préalablement prélevés en taxes d'exploitation. A la suite de ces différentes mesures prises pour développer l'industrie cinématographique, les metteurs en scène présentent divers films qui, sur les écrans, s'enchaînent paisiblement, portés par l'optimisme du baby-boom et des trente glorieuses. Ainsi, pendant que chacun rêve de posséder sa voiture particulière ou sa maison secondaire, sur les écrans, l'actrice Martine Caroll choisit, après avoir joué dans Caroline chérie, réalisée par Richard Pottier en 1951, la carte de l'ingénuité, lorsque, sous la direction de son mari, Christian-Jaque, elle incarne les personnages de Adorables Créatures, Nathalie et Nana.

     

    Brigitte Bardot (actrice française ; 1934)

    C'est alors qu'en 1956, Roger Vadim vient bousculer les lois morales établies, en présentant le célèbre Et Dieu créa la femme, à l’affiche duquel figure celle qui sera bientôt connue à travers le monde, Brigitte Bardot. Dans cette mise en scène, qui aura pour mérite de déculpabiliser l'érotisme, elle incarne Juliette, l'héroïne du film, qui suit ses envies, et savoure l'instant présent, en faisant fi du passé comme de savoir de quoi demain sera fait. Mais lors de ses premiers pas d'actrice, B.B. dû affronter de nombreuses critiques que certains lancent à tour de bras, proclamant que cette petite effrontée d'une vingtaine d'années n'est pas prête de devenir une habituée du grand écran. Pourtant, d'autres sont bien conscients du talent de Bardot, et face à ces diverses moqueries, l'un d'entre eux, nommé François Truffaut, exprime, en 1957, son opinion dans la revue Art. Défendant avec ferveur l’impertinence de Brigitte Bardot, il dénonce, dans un article énergique, l'académisme qui règne dans le cinéma.

     

    Parallèlement, plusieurs metteurs en scène, considérés comme les précurseurs du cinéma d’auteur, présentent leurs œuvres dans les salles obscures. Après que Max. Ophuls eut terminé sa trilogie comprenant La Ronde, Le Plaisir et Madame de, Robert Bresson, qui fait preuve d'une haute ambition Le Plaisir, de Max Ophuls (1952)esthétique et morale, tourne Un condamné à mort s'est échappé en 1956, puis Pickpocket en 1959. Dans La vérité sur bébé Donge d'après Georges Simenon, Danielle Darrieux, elle, doit, sous la direction d'Henri Decoin, interpréter une femme d'une trentaine d'années que sa famille ainsi que son mari surnomment toujours bébé. Un jour, emportée par une vague de détresse, elle empoisonne cet époux qu'elle aime, et, avant de prendre place dans une voiture de police, répond à sa mère, quand celle-ci effrayée lui demande pourquoi : "Peut-être pour ne pas te ressembler, maman chérie". A cette même époque, le public découvre les premiers courts métrages de Godard, de Jaques Demy et de Rivette. Agnès Varda tourne La Pointe courte, et, après avoir imaginé la caméra stylo, Alexandre Astruc signe Les mauvaises rencontres. Claude Chabrol présente, lui, Le beau Serge ainsi que Les cousins. Quant à Truffaut, il réalise Les 400 coups, dont la mise en scène sera primée au festival de Cannes en 1959.

     

     

     

    sources / super lien -

    http://www.citecinema.com/Histoire-Du-Cinéma/Historique/Quatrième-Période/Le-Septieme-Art-Dans-La-France-D'Apres-Guerre-Cinema-Histoire.htm

      

    Histoire du CINEMA.... site à DECOUVRIR et à PARCOURIR... FANTASTIQUE.

    « STEWART GRANGERLe Septième Art Dans Les Pays De L'Est Et En Russie »
    Partager via Gmail Delicious Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks