• LIZ FILMS...BIJOUX

    LIZ FILMS...BIJOUX

     

    On disait d'Elizabeth Taylor qu'elle avait le regard améthyste. Sans doute étaient éparpillées quelques paillettes violettes dans le bleu de ses yeux, détails oubliés par le technicolor.
    A ses débuts la petite Londonienne, dont les parents ont fui la guerre en Europe en 1939, arrive sur les plateaux de cinéma avec un accent british qui ajoute à son charme. Elle n'a que 10 ans, mais cette ravissante fillette va immédiatement séduire le public et n'arrêtera plus de tourner. Elle et Lassie vont conquérir le cœur de l'Amérique puis du reste du monde... Elle vivra toute son existence dans les fastes d'Hollywood et en sera une des plus grandes représentantes à travers le monde avec pas moins de 70 rôles. Son premier salaire qui s'élevait à 200 dollars la semaine pour "There's one born every minute" arrivera à atteindre jusqu‘à 2 millions et demi de dollars pour un film.
    Huit mariages, sept divorces, quatre enfants dont une fille adoptive, toute sa vie privée a été publique et a envahi les pages des journaux et des magazines. Y compris dans ses moments difficiles dépressions, prises de poids, alcoolisme, Liz Taylor intéressait la presse. Elle s'est même laisser filmer lors d'une de ses nombreuses chirurgies esthétiques...
    Passionnée de bijoux, Richard Burton qu'elle a épousé deux fois et avec qui elle défraya la chronique, a dit d'elle "Le seul mot d'italien qu'elle connaisse c'est Bulgari". Le luxe est son quotidien. Sa notoriété est telle que le portrait qu'Andy Warhol a fait d'elle en 1963, a atteint la somme record de 10 millions de dollars à la vente réalisée chez Christie's à Londres en novembre 2007.
    Grande amoureuse elle a aussi entretenu de très grandes amitiés avec des hommes. Avec Michaël Jackson, leur vie hors du commun dès leur plus jeune âge, les aura sans doute rapprochés. Montgomery Clift était parmi ses plus proches amis et ce jusqu'à sa disparition précoce en 1966. Rock Hudson enfin grand ami devant l'éternel, fait partie des premières victimes du Sida en 1985. Elle réagira en créant l'Amfar pour aider ceux qui peuvent encore être sauvés.
    Dans les coulisses hollywoodiennes on souffle les noms d'Angelina Jolie et Catherine Zeta-Jones pour interpréter Liz Taylor dans sa passion pour Richard Burton. Ce pourrait être un bel au-revoir à la star du technicolor, mais ce n'est qu'une rumeur de plus.



    (Z.G)

     

     

     

     

     

    MIKE TODD

    http://www.youtube.com/watch?NR=1&v=QaIJhl1cTzI&feature=endscreen

     

     

    RICHARD BURTON

    http://www.youtube.com/watch?v=fPJEoqH73Qg&feature=related

     

     

    Elizabeth Taylor: "Passion" at Spago's event at Spago in Beverly Hills, California, 1989.

    http://www.youtube.com/watch?v=61uXfo7K9Ls&feature=related

     

     

    ELISABETH

    http://www.youtube.com/watch?feature=endscreen&v=LbwJ8JYumSU&NR=1

     

    BIJOUX ELISABETH

    http://www.youtube.com/watch?v=YTaYoYWqLdg&feature=related

    http://www.youtube.com/watch?v=3Sk_MFedTw0&feature=related

     

     

    Elisabeth Taylor, ses bijoux exposés à New York du 3 au 12 décembre et vendus aux enchères par Christie's le 13 décembre 2011 - 1

    L'extraordinaire collection de bijoux de l'actrice Elizabeth Taylor ouvre ses portes demain à New York jusqu'au 12 décembre 2011. Les plus favorisés ayant déjà acheté leur billet pourront faire l'acquisition d'une des 2000 pièces, à compter du 13 décembre jusqu'au 16 décembre, lors d'une vente aux enchères organisée par Christie's à New York, comme l'a souhaité la star.

    Rassemblés tout au long de sa vie, ces bijoux représentent, essentiellement, des cadeaux de ses sept maris. Elizatbeth Taylor aimait les hommes et ils aimaient la couvrir de bijoux.

     

    Le plus célèbre d'entre eux était Richard Burton avec lequel elle s'est mariée deux fois.

     

    Fou d'amour pour elle, Liz Taylor n'était pas que la Cléopâtre de nos écrans. Elle était sa Reine et rien n'était trop beau ou trop cher pour elle. Aussi, il n'avait pas hésité en 1969 à lui acheter pour 37 000 $ "La Péregrina", perle unique du XVI porté par les reines d'Espagne, d'Angleterre et d'Autriche, estimée entre 2 et 3 millions de dollars.

     

    Mieux, il lui avait offert une bague de diamants de 33.19 carats qu'elle portait quotidiennement, d'une valeur entre 2.5 et 3.5 millions de dollars. Le producteur Mike Todd, pour sa part, lui avait offert une tiare.

     

    Liz Taylor était une grande amatrice de saphirs, émeraudes, rubis et autre diamants jaunes montés en collier, bagues et boucles d'oreilles.

     

    Les ventes de la collection devraient rapporter entre 30 et 50 millions de dollars. A l'instar de son ami Michael Jackson, l'actrice était philanthrope et s'investissait pour de grandes causes. Aussi, l'argent récolté devrait être reversé à la Fondation Elisabeth Taylor pour la Lutte contre le Sida.

     

    Parmi les futurs acheteurs, le footballeur David Beckham a manifesté son intention d'offrir à son épouse Victoria Beckham des diamants d'une valeur de 3.3 millions de dollars, en guise de cadeau de naissance de leur petite Harper Seven. Quand on aime, on ne compte pas

     

     

    À l’affiche d’Hotel International, en 1963, Liz Taylor porte une broche en émeraude et diamants, détournée en bijou de cheveux et assortie à des pendants d’oreilles.

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    Elisabeth Taylor, ses bijoux exposés à New York du 3 au 12 décembre et vendus aux enchères par Christie's le 13 décembre 2011 - 2 Photo Suivante

    L'extraordinaire collection de bijoux de l'actrice Elizabeth Taylor ouvre ses portes demain à New York jusqu'au 12 décembre 2011. Les plus favorisés ayant déjà acheté leur billet pourront faire l'acquisition d'une des 2000 pièces, à compter du 13 décembre jusqu'au 16 décembre, lors d'une vente aux enchères organisée par Christie's à New York, comme l'a souhaité la star.

    Rassemblés tout au long de sa vie, ces bijoux représentent, essentiellement, des cadeaux de ses sept maris. Elizatbeth Taylor aimait les hommes et ils aimaient la couvrir de bijoux.

    Le plus célèbre d'entre eux était Richard Burton avec lequel elle s'est mariée deux fois.

    Fou d'amour pour elle, Liz Taylor n'était pas que la Cléopâtre de nos écrans. Elle était sa Reine et rien n'était trop beau ou trop cher pour elle. Aussi, il n'avait pas hésité en 1969 à lui acheter pour 37 000 $ "La Péregrina", perle unique du XVI porté par les reines d'Espagne, d'Angleterre et d'Autriche, estimée entre 2 et 3 millions de dollars.

    Mieux, il lui avait offert une bague de diamants de 33.19 carats qu'elle portait quotidiennement, d'une valeur entre 2.5 et 3.5 millions de dollars. Le producteur Mike Todd, pour sa part, lui avait offert une tiare.

    Liz Taylor était une grande amatrice de saphirs, émeraudes, rubis et autre diamants jaunes montés en collier, bagues et boucles d'oreilles.

    Les ventes de la collection devraient rapporter entre 30 et 50 millions de dollars. A l'instar de son ami Michael Jackson, l'actrice était philanthrope et s'investissait pour de grandes causes. Aussi, l'argent récolté devrait être reversé à la Fondation Elisabeth Taylor pour la Lutte contre le Sida.

    Parmi les futurs acheteurs, le footballeur David Beckham a manifesté son intention d'offrir à son épouse Victoria Beckham des diamants d'une valeur de 3.3 millions de dollars, en guise de cadeau de naissance de leur petite Harper Seven. Quand on aime, on ne compte pas

    Elisabeth Taylor, ses bijoux exposés à New York du 3 au 12 décembre et vendus aux enchères par Christie's le 13 décembre 2011 - 3

     

     

     

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    Elizabeth Taylor en 1953 dans le film

     

     

    Elizabeth Taylor en 1949

     

     

    Portrait d'Elizabeth Taylor en 1963

     

     

     

     

     

     

    «L’unique mot d’italien que Liz connaisse est Bulgari», disait Richard Burton de celle qui fut deux fois son épouse. L’acteur y avait contribué pour beaucoup. La plupart des bijoux que Christie’s mettra en vente le 13 décembre constituent de ses cadeaux à Elizabeth Taylor, morte le 23 mars dernier. Il y a là le contenu d’un coffre-fort. Le premier soir, la multinationale pourra se concentrer sur «les 80 bijoux les plus emblématiques.» Le lendemain 14 décembre, elle dispersera le reste: 189 pièces.

    Les colliers, les bagues et les bracelets, et même un diadème (offert lui par Mike Todd, le troisième époux) sont bien connus. Liz les a arborés au temps de sa splendeur, dans les années 1950, 1960 et 1970. Les prix n’étaient alors pas deux d’aujourd’hui. Mais il faut dire que 1000?dollars constituaient encore une somme en 1970. Il n’aura ainsi fallu que 37?000?dollars pour que Burton puisse acquérir la Peregrina, l’une des perles les plus célèbres du monde pour avoir appartenu (entre autres) à Mary Tudor et à Anne d’Autriche. Christie’s en espère aujourd’hui entre 2 et 3 millions de dollars, alors que nous sommes en pleine crise. L’ensemble de la vente devrait rapporter plus de 30 millions.

    Un faible pour Bulgari

    Il y aurait bien d’autres parures à signaler. La plus minérale reste sans doute le diamant de 33 carats 19 monté en bague, offert à l’actrice en mai 68, pour des raisons bien évidemment extérieures aux affaires politiques. Une bagatelle aujourd’hui proposée entre 2,5 et 3,5 millions de dollars. Rappelons pour la petite histoire (l’anecdote figure dans une biographie non autorisée) que Liz l’a un jour perdue. La police avait été appelée d’urgence. Le bijou avait été retrouvé sur la cuvette des WC. La star aux yeux violets avait oublié qu’elle l’avait enlevée pour se laver les mains…

    Les parures de Liz, qu’elle avait presque tous conservées jusqu’à la fin (rappelons qu’elle est morte à 79?ans), ont commencé à voyager depuis plus d’un an. Encore de ce monde, la comédienne avait prêté ses Bulgari à la méga exposition sur le joaillier proposée au Grand Palais de Paris. Cette fois-ci, ils accompliront une tournée promotionnelle digne d’une superstar.

    La maison déjà en vente

    Les 15 et 16 septembre, ils seront ainsi à Moscou, histoire d’aguicher les femmes d’oligarques. Du 14 au 26 septembre, les joyaux se trouveront à Londres, où tout milliardaire se doit d’entretenir un pied à terre. Ils passeront à Los Angeles du 13 au 16 octobre. Puis ce sera Genève qui les accueillera les 11 et 12 novembre, avant Paris (16-17 novembre) et Hongkong (24-27 novembre) Tout finira par dix jours d’exposition à New York. Christie’s mettra ici le paquet. Il y aura des accessoires de mode et des objets personnels ayant appartenu à Liz.

    Il faut dire que la maison où la comédienne a passé ses trente dernières années s’est vue prestement vidée. Elle s’est retrouvée sur le marché immobilier dès mai 2011 grâce à Christopher Wilding, le fils qu’elle avait eu de son second mari l’acteur anglais Michael Wilding.

     

    « Combien de jeunes femmes obtiennent une parure en rubis juste pour faire des longueurs dans une piscine ? Ou une bague en diamants après avoir gagné un match de ping-pong contre leur mari ? Eh bien moi, oui. » Faut-il vraiment plus que cette citation, extraite de son livre My Love Affair With Jewellery (1), pour résumer le culte que vouait Liz Taylor aux bijoux ?


    Sa passion pour la joaillerie fut au centre de sa vie… et de ses pérégrinations amoureuses. Richard Burton et Mike Todd, pour ne citer que deux de ses sept maris, le savaient bien. Le premier lui offrit le fameux diamant Krupp, de plus de 33 carats et la Peregrina Pearl, merveille de 50 carats qui avait appartenu à Marie Ire d’Angleterre. Et, bien évidemment, le diamant taillé en poire de 69,42 carats, qu’il s’empressa de rebaptiser Taylor-Burton lorsqu’il l’emporta au nez et à la barbe de Cartier lors d’une vente aux enchères pour l’offrir à sa belle. Celle-ci le revendit neuf ans après leur divorce pour financer la construction d’un hôpital au Botswana. C’est aussi grâce à cette passion dévorante que Mike Todd, producteur de cinéma, parvint à faire monter les marches de Cannes à une Liz en larmes quelques heures plus tôt. Son coiffeur venait de rater sa coupe de cheveux. Pour camoufler les dégâts, Todd fila ventre à terre chez Cartier acheter une tiare en diamants.



    Accro aux bijoux, Liz Taylor contribua à mettre les savoir-faire des joailliers dans la lumière. Incapable de se séparer de ses merveilles sur les plateaux, elle se débrouilla souvent pour les introduire au générique de ses films (Hotel International, Boom, Noces de cendre…) : « Un des grands avantages de tourner Cléopâtre à Rome était (…) le délicieux magasin Bulgari. L’après-midi, je rendais souvent visite à Gianni Bulgari et nous nous racontions toutes sortes d’histoires », expliquait-elle à la sortie du film, en 1963. Ironique, Burton répliquait d’ailleurs que « le seul mot d’italien qu’Elizabeth connaisse est Bulgari ».



    Une maison dans laquelle l’actrice s’offrit, entre autres, un incroyable collier en platine serti d’émeraudes et de diamants (qu’elle portera encore lors de la remise des Oscars, en 1993), un bracelet serpent en or jaune et pavage de diamants. Van Cleef & Arpels, Harry Winston et bien d’autres ouvrirent aussi leurs coffres-forts à la femme aux yeux mauves.


    Finalement, Elizabeth Taylor dessinera elle-même quelques pièces, ouvrira, en décembre 2009, sa propre bijouterie à Los Angeles et, très logiquement, s’inspirera de ses amours scintillants pour ses parfums White Diamonds et Black Pearls. « Il n’y a pas que l’argent dans la vie, il y a aussi les fourrures et les bijoux », disait-elle. La preuve semble faite.

     

     

     

     

    Il fallait s'en douter. Ce n'était qu'une question de temps avant que les biens de la célèbre Liz Taylor ne soient vendus aux enchères. Décédée le 23 mars dernier, l'actrice a laissé derrière elle des bijoux, des tenues et des objets d'art hors de prix…

    Si vous n'avez pas pu vous rendre à l'exposition Bulgari qui se déroulait au Grand Palais à Paris en décembre et janvier dernier, alors vous faites partie des malchanceux qui n'admireront jamais les plus beaux bijoux d'Elizabeth Taylor. Ses plus belles parures, qu'elles viennent de la maison Bulgari ou autre, qu'elles lui aient été offertes par Richard Burton ou pas, vont être vendues lors d'une vente aux enchères organisée par Christie's. Les plus belles robes de la star ainsi que plusieurs œuvres d'art qu'elle avait collectionnées seront aussi en vente.

    La maison Christie's qui avait déjà collaboré avec l'actrice s'est dite "honorée qu'on lui ait confié la collection de cette artiste à la renommée internationale, une légende du cinéma qui s'est occupée de causes humanitaires et a en outre été une référence en matière de bon goût". La sélection d'objets n'a pas encore été dévoilée, tout comme les dates de mises en ventes.

     

     

     

     

    Les bijoux de Liz Taylor aux enchères  

     

    Les bijoux de Liz Taylor aux enchères  

     

     

     Les bijoux de Liz Taylor aux enchères

     

     

     

    Les bijoux de Liz Taylor aux enchères

     

     

    Les bijoux de Liz Taylor aux enchères

     

     

     

     

    Les bijoux de Liz Taylor aux enchères

     

     

     

    Les bijoux de Liz Taylor aux enchères

     

     

    Les bijoux de Liz Taylor aux enchères

     

     

    Les bijoux de Liz Taylor aux enchères

     

     

     

    Les bijoux de Liz Taylor aux enchères

     

     

    NEW YORK — Dans une salle des ventes bondée, cette soirée du 14 décembre chez Christie’s, une foule d’enchérisseurs ont fait pleuvoir les dollars, lors de la première vague de vente de la « Collection Elizabeth Taylor », qui a atteint 115 932 000 dollars (89 103 778 euros), en dépassant follement les chiffres attendus entre 16 et 23 millions de dollars (12,3 et 17,7 millions d’euros). L’ensemble des 80 lots proposés ont été vendus, au cour d’une « vente gants blancs », ce genre d’événement rare ne souffrant aucunement des affres du marché. Il s’agit également de la vente de bijoux exclusifs la plus chère jamais effectuée. Elle constitue un record pour la vente des bijoux d’une seule personne.

    Vingt-quatre de ces 80 pièces de joaillerie, obsessionnellement collectionnées par la légende de l’écran, ou offerts comme autant de jetons bling bling par une cour d’hommes riches ou célèbres, ont franchi le cap du million de dollars (768 590 euros). Parmi les ornements de haut vol, six ont totalisé plus de 5 millions de dollars (3,8 millions d’eurps), constituant au moins trois records dans la foulée.

    Le lot le plus impressionnant, du moins du point de vue du spectateur, c’était peut-être la somptueuse Peregrina, une perle naturelle en forme de poire du XVIème siècle, provenant de la famille royale espagnole, montée sur collier par Cartier en 1972, et accompagnée de diamants, de rubis et de perles de culture. Vendue à un enchérisseur téléphonique pour 11,8 millions de dollars (9 millions d’euros, est. - 3 millions) elle a constitué un record de vente sans précédent pour un bijou intégrant une perle. Dès le début de la vente, il est devenu évident que la combinaison de la célébrité de Taylor avec la machine marketing Christie’s allait créer une parfaite tempête d’enchères, pour des collectionneurs-compétiteurs déchaînés.

    Bien que la soirée soit consacrée aux bijoux et non pas aux peintures, un certain nombre de collectionneurs d'art contemporain d’envergure étaient présents dans la foule. On pouvait notamment repérer les spécialistes de Warhol, Peter Brant et Alberto Mugrabi, le gourou des affaires Glenn Fuhrman, ainsi que le marchand d’art international Ezra Nahmad.

    Mugrabi, un incontournable de l'arène des enchères contemporaines, officiant tour à tour comme acheteur ou vendeur, s’est fait devancer lors de cette soirée, se retrouvant dans la position du sous-enchérisseur pour un bracelet à breloques en or étincelant, couvert de plusieurs pierres. Parmi ces fameuse breloques, on trouvait un scorpion pendentif ou encore des cœurs en émail rouge – le tout partant au prix de 194 500 dollars (149 500 euros, est 000 - 20 000). Coincé alors qu’il sortait de la salle avec sa petite amie, au milieu de ces enchères marathon (4 heures), Mugrabi a confié : « Je me suis dit que c’était fou ! J’ai essayé mais je n’ai pas réussi à l’emporter. Les gens aiment Elizabeth Taylor ».

    Il aurait dû le savoir, lui dont la famille a mis en vente une peinture de Warhol – The Men in her Life (1962) – représentant une Liz en noir et blanc, assistant à une course en compagnie de son troisième mari, Michael Todd, et passant devant Eddie Fisher (son futur quatrième mari) et Debbie Reynolds. L’œuvre s’est vendue en mai 2010 chez Phillips de Pury, lors d’enchères « Carte Blanche », pour totaliser 63,4 millions de dollars.

    Lorsqu’on le lui a rappelé, Mugrabi a constaté : « C’est bien moins cher que ce qui est en train de se vendre ici ».

    Les estimations, jaugeant généralement la somme que devrait atteindre un objet, étaient considérablement dépassées, et les lots ont atteint par dix fois des sommes supérieures à celles prévues par la maison. Nulle doute qu’il s’agissait là d’une tactique de Christie’s pour attirer les enchérisseurs avec une estimation basse, comme si la maison d’enchères ignorait que les bijoux avaient appartenus à une personnalité qui n’avaient rien d’ordinaire.

    Cela ne semblait pas déranger l’une des enchérisseuses, assise près de l’allée centrale, accompagnée de plusieurs grands sacs à main, et d’un manteau de fourrure occupant le siège voisin. Cette enchérisseuse non identifiée s’est lancée dans une lutte féroce pour un collier en ivoire et or, que Taylor avait hérité de la costumière légendaire Edith Head. La pièce a totalisé 314 500 dollars (241 250 euros).

    Le bijou était composé de 13 laissez-passer d'opéra circulaires en ivoire, gravés du nom de l'opéra, des détails du placement, du nom du détenteur du billet, ainsi que des dates des XVIIIème et XIXème siècles.

    « Je suis une fan d'opéra», a déclaré l’élégante enchérisseuse qui refusait de décliner son identité. Consentant à révéler qu’elle habitait New York, elle a ajouté : « C’est mon tout premier bijou d’Elizabeth Taylor, et c'est très excitant. J'ai toujours adoré Elizabeth Taylor et il me semblait tout à fait approprié » de l’acheter. Quand on lui a demandé le nom de son film préféré, elle a immédiatement répondu : National Velvet.

    Christie's n'a pas hésité à faire jouer l'héritage cinématographique de Taylor, en projetant un court film, dans le style des hommages pratiqués aux Oscars, juste avant les enchères. On y voyait des extraits de ses meilleurs films, tels que Géant, Un chatte sur un toit brûlant, ou encore La Vénus au vison.

    Mieux que ça, il y a avait une vidéo maison, montrant Taylor en maillot de bain blanc au bord de la piscine, enchérissant par téléphone pour une babiole connue sous le nom de « Broche en Diamant du Prince de Galles ». Cette broche avait été portée par la Duchesse de Windsor, et avait été mise aux enchères chez Sotheby’s Genève, en 1987. Dans la vidéo, entourée de ses amis, Liz plaisantait au sujet du prix du bijou, qu’elle devrait sans doute payer dix fois son estimation. Elle avait fini par l’obtenir pour 566 000 dollars. Lors de cette soirée d’enchères, le bijou a été vendu à nouveau, pour 1 314 500 dollars (1 010 275 euros, est. 0 000 - 800 000).

Les bijoux identifiés comme des dons de Richard Burton, le grand acteur gallois disparu, qui avait été le cinquième mari de Taylor, se sont particulièrement bien vendus. L’acteur avait tourné aux côtés la sirène des écrans, dans des films tels que Cléopâtre, ou Qui a peur de Virginia Woolf ?

    Un collier Bulgari, d'émeraudes et diamants montés sur platine, offert à Taylor à l'occasion de leur premier mariage, en 1964 à Montréal, a totalisé 6 130 500 dollars (4 711 538 euros) Une broche à pendentif Bulgari de 1958, sertie d’émeraudes et de diamants, offerte à l'actrice pour leurs fiançailles de 1962, est partie pour 6 578 500 dollars (5 055 844 euros).

    Un bijou offert par Michael Jackson - une bague en diamant et saphir, avec un diamant en forme de poire, pesant près de 17 carats – s’est vendu par téléphone, pour 722 500 dollars (555 257 euros).

    Mais ce prix paraissait bien bas en comparaison du lot final, un autre cadeau de Burton, le « Diamant Elizabeth Taylor » - un diamant de 33 carats monté sur une bague en platine, qui s’est envolé à 8 818 500 dollars (6 777 216 euros, est. ,5 - 3,5 millions).

    Dans une carte postale de 1968, écrite de Hollande à ses parents, Liz s’était exclamé : «avez-vous lu dans la presse au sujet de ma bague ? Elle est fabuleuse ! »

    Conformément à l'engagement de longue date de Taylor pour des causes charitables, une partie des bénéfices de la vente de publications liées à cet événement d’enchères, ainsi que les fonds levés par l’exposition des bijoux (pour laquelle 26 000 visiteurs ont déboursé 30 dollars, ou 23 euros d’entrée) - sera reversée à la célèbre Elizabeth Taylor AIDS Foundation.

     

    Liz Taylor, la star aux mille carats

    Richard Burton et Elizabeth Taylor dans sa robe jaune soleil et… une énorme broche en diamants et émeraude centrale de plus de 18 carats. Un cadeau de fiançailles que l’acteur offrit à Liz en 1962. Le jour de leur mariage, elle refusera d’ailleurs de porter un autre bijou.

     

     

    Liz Taylor, la star aux mille carats

     Sur le tournage de Cléopâtre, à Rome, Liz ne se sépare jamais de ses bijoux, qu’elle shoppe avidement chez Bulgari, installé à quelques pas des plateaux de cinéma. Son bracelet serpent est là pour le prouver.

     

    Liz Taylor, la star aux mille carats

    En voici une autre version, qu’elle possédait aussi, tout en or jaune et diamants.

     

     

     

    Liz Taylor, la star aux mille carats

     

    http://madame.lefigaro.fr/style/liz-taylor-star-mille-carats-240311-147582?page=5

     

     

     

     

     

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