• Chaplin Charlie (1889-1977)

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    Charlie Chaplin, de son vrai nom Charles Spencer Chaplin, naît le 16 avril 1889 naît à Londres, en Angletere.

    Demi-frère de l'acteur Sydney Chaplin.

    Né dans un quartier pauvre, Charles Spencer Chaplin est le fils de Charles Chaplin et de Hannah Hill (connue sous le nom de scène Lili Harley), tous 2 artistes de music-hall.

    Il n'a qu'un an lorsque son père part en tournée aux Etats-Unis. Il aura alors plusieurs demi-frères, l’un plus vieux que lui (Sydney, en 1885 d’une relation avec Sydney Hawkes), l’autre plus jeune (Wheeler Dryden né en 1892 et ayant pour père Léo Dryden). Lorsqu'il revient des Etats-Unis, Chaplin-père découvre la nouvelle situation conjugale et abandonne sa famille…

    La misère s'installe au foyer et l'altération de la santé de sa mère et les séjours à l'orphelinat peuplent cette enfance difficile, dont les souvenirs inspireront “Le Kid”. Entre 9 et 12 ans, Chaplin commence une carrière d'enfant de la balle dans la troupe des Eight Lancashire Lads.

    Il obtient à partir de 1903 une succession de contrats au théâtre, puis en 1908, il est engagé dans la troupe de Fred Karno, alors le plus important impresario de sketches. Au cours d'une tournée de la troupe en Amérique, la compagnie Keystone lui adresse une proposition de contrat qu’il accepte : l'aventure du cinéma commence.

     

     

    Les tournages de l’époque étaient rapides et des films mis en boite en quelques heures. Ne supportant pas les pressions dues à ces temps très brefs, Chaplin crée le personnage raffiné de Charlot le vagabond, et recentre tout son comique autour du nouveau personnage et de sa silhouette qu'il inaugure dans “Charlot Est Content De Lui” (1914).

    Dès cette première apparition, le public et les commandes des distributeurs affluent. Mécontent du travail des réalisateurs, Chaplin prend en main, à partir de juin 1914, la mise en scène de ses films : son ascension est alors fulgurante, ses salaires décuplent d'années en années et change régulièrement de studio.

    En 1916, il signe un contrat de distribution d’un million de dollars avec la First National, qui lui laisse la production et la propriété de huit films prévus. Il fait alors immédiatement construire son propre studio dans lequel il réalise 9 films dont “Une Vie De Chien”, “Le Kid” et “Charlot Soldat”.

    En 1919, un vent de révolte souffle sur Hollywood où les acteurs et cinéastes se déclarent exploités : Chaplin s'associe alors à David Wark Griffith, Mary Pickford et Douglas Fairbanks pour fonder la United Artists.

    Son 1er film pour sa nouvelle firme sera “L'Opinion Publique” (1923). Puis, Chaplin fait peu à peu entrer dans son univers comique celui du mélodrame et de la réalité sociale comme dans “La Ruée Vers L'Or” (1925).

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    Le cinéma connaît alors la révolution du parlant. Dans “Les Lumières De La Ville” (1931) Chaplin introduit des effets sonores, mais ne se détourne pas de son projet initial de film muet. Encore plus étonnant, pour “Les Temps Modernes” (1936), il enregistre quelques scènes dialoguées puis se ravise, faisant de cette œuvre le dernier film muet.

    Ce film est également l'ultime apparition à l'écran de Charlot. Ne pouvant pas ignorer le cinéma parlant, il tourne en 1940 “Le Dictateur” dans lequel il s'insurge contre la tyrannie qui envenime l'Europe.

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    Sydney Chaplin

    En 1943, alors qu'il vient de se marier pour la 4ème fois, il est victime d'un procès en reconnaissance de paternité que lui intente l'actrice Joan Berry et qui défraie la chronique. En 1946, Chaplin tourne son film le plus dur “Monsieur Verdoux”, critique du monde de l'Après-Guerre.

    En 1950, il vend la quasi-totalité de ses parts à la United Artists et travaille aux “Feux De La Rampe” où le cinéaste décrit la triste fin d'un clown dans le Londres de son enfance. Ses propres enfants apparaissent comme figurants et Sydney tient le premier rôle. Le film sort en 1952 à Londres et vaut un triomphe à son auteur.

    Harcelé par le FBI en raison de ses opinions de gauche, il se voit refuser le visa de retour lors de son séjour en Europe pour la présentation de son film. Il renonce alors à sa résidence aux Etats-Unis et installe sa famille en Suisse jusqu'à la fin de ses jours.

    Après avoir reçu le Prix international de la paix en 1954, il tourne à Londres “Un Roi A New York “(1957) où il ridiculise la “Chasse Aux Sorcières” menée dans l'Amérique de la Guerre froide. En 1967, il tourne son dernier film, en couleurs, “La Comtesse De Hong-Kong” avec Sophia Loren et Marlon Brando.

    Au cours de sa vie, il se maria 4 fois et eut 10 enfants :

    - Mildred Harris du 23 octobre 1918 jusqu'en 1920. Ils eurent un enfant (mort né).

    - Lita Grey du 26 novembre 1924 jusqu'au 25 août 1928. Ils eurent 2 enfants.

    - Paulette Goddard de juin 1936 à juin 1942. Ils n'eurent aucun enfant.

    Toutes 3 étaient ses partenaires à l'écran.

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    Paulette Goddard

    - Oona O'Neil, fille de l'acteur dramatique Eugène O'Neil, du 16 juin 1943 jusqu'à son décès le 25 décembre 1977. Ils eurent 8 enfants. 

    Ses mariages ont défrayé la chronique américaine, en effet, il a 29 ans quand il se marie avec Mildred Harris qui a 15 ans ; il en a 35 quand il épouse Lita Grey qui a 16 ans ; il a 47 ans quand il convole avec Paulette Goddard qui a 22 ans et il a 54 ans lors de son mariage avec Onna O'Neil qui a 18 ans.

    Au cours des années 70, le monde entier lui rendra hommage : Prix spécial au Festival de Cannes en 1971, Lion d'or à la Mostra de Venise, Légion d'Honneur, anoblissement par la reine du Royaume-Uni, Oscar spécial…

    Fêté et adulé, Sir Charles Spencer Chaplin s'éteint le 25 décembre 1977.

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    Quelques unes de ces citations :

    “Le whisky ! Rien n’est plus rude à avaler… Dans les pays civilisés, on boit du vin !” 

    “Quand le destin se mêle du sort des hommes, il ne connaît ni pitié, ni justice”

    “La connaissance de l’homme est à la base de tout succès”

    “A aucun moment de l'histoire, le respect humain n'a brillé d'un très vif éclat” 

     

    Retrouvez son étoile au Walk of Fame au numéro 6751 sur Hollywood Boulevard

     

    les temps modernes

     

    (Pour visionner la vidéo, et supprimer le fond sonore du blog, clique sur le logo central de Deezer - colonne de gauche - le son sera supprimé )

     

     

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  • Nadar

     

    Nadar (autoportrait)

    Gaspard-Félix Tournachon, dit Nadar, né le 6 avril 1820 à Paris, mort le 21 mars 1910 à Paris, est un caricaturiste, aéronaute et photographe français.

    Il publie à partir de 1850 une série de portraits photographiques des artistes contemporains parmi lesquels Franz Liszt, Charles Baudelaire, Hector Berlioz, Gioacchino Rossini, Sarah Bernhardt, Jacques Offenbach, George Sand, Gérard de Nerval, Théodore de Banville, Jules Favre, Guy de Maupassant, Édouard Manet, Gustave Doré, Gustave Courbet, Loïe Fuller, Zadoc Kahn, Charles Le Roux, Hector de Sastres, les frères Élisée Reclus et Élie Reclus dont il est l'ami et Jean-Baptiste Corot.

    Le plus connu reste le portrait d'Honoré de Balzac dont il fait une légende dans son livre de souvenirs, Quand j'étais photographe.

    Le pseudonyme Nadar sera réutilisé par son fils Paul, avec la permission de son père.

    Biographie

    Sa jeunesse

    Grand, les cheveux roux, les yeux effarés, fantasque (sa devise est Quand même) à la jeunesse vagabonde. Il se définit lui-même comme «un vrai casse-cou, un touche-à-tout, mal élevé jusqu'à appeler les choses par leur nom, et les gens aussi».

    Ses parents étaient d'origine lyonnaise. Son père, Victor Tournachon, était imprimeur et libraire et s'était installé dans la capitale. Le jeune Gaspard-Félix fréquente différents internats de la région parisienne, alors que son père connaît des revers de fortune. Il étudie alors au lycée Condorcet.

    En 1837, à la mort de son père, Gaspard-Félix commence des études de médecine à Lyon ; cependant sans soutien financier il se voit obligé d'y renoncer pour gagner le pain quotidien de sa famille, dont il a désormais la charge et qui comprend sa mère et son jeune frère cadet, Adrien Tournachon, plus jeune de cinq ans.

    Il travaille dans différentes rédactions de journaux lyonnais, avant de revenir s'installer à Paris, où il effectue divers travaux dans de petites feuilles. Brûlant les étapes, il fonde, en collaboration avec Polydore Millaud, un journal judiciaire, intitulé L'Audience et fréquente le milieu de la jeunesse artistique, popularisé par le roman de Murger : Scènes de la vie de Bohème. Il commence à y côtoyer des personnages comme Gérard de Nerval, Charles Baudelaire et Théodore de Banville. Ses amis artistes, le surnomment Tournadar à cause de son habitude de rajouter à la fin de chaque mot de ses phrases la terminaison dar, d'une manière tout à fait fantaisiste[2], puis une abréviation transforme ce tic en pseudonyme Nadar.

    La vie est très dure et il subsiste en utilisant divers expédients ; il écrit des romans, dessine des caricatures. Grâce à l'aide financière d'un ami, il se lance, à dix-neuf ans, dans l'aventure de la création d'une revue prestigieuse, Le livre d'or, dont il devient le rédacteur en chef. Grâce à ses connaissances, il s'assure la collaboration de personnages comme Balzac, Alexandre Dumas, Théophile Gautier, Gérard de Nerval, Gavarni et Daumier. Malheureusement l'aventure est obligée de s'arrêter au neuvième numéro, malgré un succès d'estime.

    Le caricaturiste

    Après cet échec, Gaspard-Félix reprend du service dans les gazettes comme caricaturiste. C'est lors d'un stage de dessin au journal satirique Le Corsaire-Satan qu'il découvre le crayon lithographique et abandonne la plume. À la veille de la révolution de 1848, il obtient la consécration avec son premier dessin-charge publié dans la journal Le Charivari.

    Le 30 mars 1848, il s'engage avec son frère dans la légion polonaise, pour porter secours à la Pologne. Son passeport est au nom de Nadarsky. Il est fait prisonnier et mis au labeur dans une mine, puis il refuse le rapatriement gratuit et revient à pied. Deux mois plus tard, il sera de retour à Paris, coiffé d'une chapka de couleur groseille, après un long voyage lors duquel il fut arrêté en Saxe par des représentants du gouvernement prussien.

    Rapidement après son retour, il est contacté pour se mettre au service du gouvernement provisoire, et il est engagé comme agent secret par l'éditeur Jules Hetzel, alors chef du cabinet du ministre des Affaires étrangères. Sa soif d'aventures inassouvie, malgré son expérience polonaise, il part se renseigner sur les mouvements de troupes russes à la frontière prussienne.

    De retour à Paris, il reprend ses activités de caricaturiste auprès de petits journaux, cependant sa renommée s'établit peu à peu, et à partir de 1851, il s'attelle à un grand projet de Musée des gloires contemporaines, pour lequel, avec l'aide de plusieurs collaborateurs, il rencontre les grands hommes du moment afin de les dessiner. L'ensemble de ce travail, concerne plus de trois cents grands hommes de l'époque sur un total de plus de 1 000 vignettes et constitue un panthéon qui lui apportera la notoriété, sous le nom de Panthéon de Nadar en quatre feuillets.

    Le photographe

     

     

    L'atelier de Nadar au 35, boulevard des Capucines, en 1860.

     

    Nadar, 1854.

     

    Hommage au carrefour du Petit-Clamart, à Clamart (HdS)

    Sa nouvelle aisance lui permet d'emménager au dernier étage d'un immeuble de la rue Saint-Lazare, où il peut disposer d'un atelier bénéficiant de la lumière naturelle. C'est dans ce studio que seront réalisés ses chefs-d'œuvre, continuant l'œuvre des portraits, entreprise avec la caricature, mais maintenant continuée avec une nouvelle technique : la photographie.

    À partir de cette époque, la technique du portrait est maîtrisée et les travaux sont de qualité. Les prix évoluent à la baisse. De nombreux studios ouvrent et les personnalités — les élites du monde des arts, des lettres mais aussi de la politique, du théâtre et même de l'Église — peut-être attirés par leur côté narcissique, n'hésitent pas à « se faire tirer le portrait ». Ce sont ces œuvres que l'on retrouve chez les papetiers sous forme d'estampes et de photographies.

    En 1854, il se marie avec Ernestine, jeune femme issue d'une riche famille protestante, mais malgré le mariage, il continue d'offrir l'hospitalité à ses nombreux amis, comme à l'époque de la bohème. À cette époque, Nadar se brouille avec son frère cadet, qui s'était lui aussi lancé, avec son appui, dans le métier de photographe-portraitiste, mais voulait aussi utiliser le nom de «Nadar». Il s'ensuivit un procès.

    Nadar souhaite que l'appareil de photographie puisse désormais être emporté à l'extérieur et en voyage, aussi facilement que le chevalet du peintre, il va commencer aussi à expérimenter la photographie embarquée dans un ballon, il fut donc aussi, dès 1858 le pionnier de la photographie aérienne, avec ses vues du Petit Bicêtre. Daumier représenta Nadar opérant avec difficulté lors d'une ascension aérienne, avec cette légende prémonitoire : Nadar, élevant la photographie à la hauteur de l'Art le 25 Mai 1862.

    En 1860, manquant de place, Nadar déménage de la rue Saint-Lazare au boulevard des Capucines. Il fait installer au fronton de son immeuble une immense enseigne, dessinée par Antoine Lumière et éclairée au gaz. Cette année-là, passionné pour toutes les techniques nouvelles, il commence à expérimenter les diverses possibilités que peut lui offrir la photographie, en particulier la photo à la lumière artificielle dont il sera le pionnier.

    En avril 1874, la première exposition des peintres impressionnistes se produit dans son studio. On lui en a souvent attribué l'organisation ; en fait, il s'agissait de son ancien studio qu'il louait. Il est aussi possible, mais non prouvé, qu'il ait demandé à son locataire d'abriter les impressionnistes, mais il ne fut pas en tout cas l'organisateur de l'exposition.

    Après la destruction de son atelier rouge, sa femme finance et gère, avec 20 personnes, l'aristocratique, rue du Faubourg-Saint-Honoré.

    Nadar a fustigé les canons de représentation et, écœuré par l'évolution de la production raille ses concurrents, qui se contentent « d'un format à peu près unique, singulièrement pratique pour l'espace de nos logements bourgeois. Sans s'occuper autrement de la disposition des lignes selon le point de vue le plus favorable au modèle, ni de l'expression de son visage, non plus que de la façon dont la lumière éclaire tout cela. On installait le client à une place invariable, et l'on obtenait de lui un unique cliché, terne et gris à la va-comme-je-te-pousse ».

    L'aérostation

     

    Nadar en ballon par Honoré Daumier, 1896.

     

    Nadar en ballon.

    Très curieux des nouveautés techniques de son temps, il se lança avec passion dans le monde des ballons.

    En 1858, il réalise la première photographie aérienne de Paris, depuis un '"vol captif" à 80 mètres d'altitude, au-dessus du Petit-Bicêtre(actuel Petit-Clamart). Il est obligé d'alléger au maximum et ne peut embarquer sa guillotine horizontale.

    Les aventures de Nadar inspireront Jules Verne pour Cinq semaines en ballon écrit en 1862. Un des héros de De la Terre à la Lune et Autour de la Lune — romans parus en 1865 et 1869 — s'appelle d'ailleurs Michel Ardan, anagramme de Nadar.

     

     

    Voici comme Jules Verne le décrit :

    « C'est un homme de 42 ans, grand, mais un peu voûté déjà, comme ces cariatides qui portent des balcons sur leurs épaules. Sa tête forte, véritable hure de lion, secouait par instants une chevelure ardente, qui lui faisait une véritable crinière. Une face courte, large aux tempes, agrémentée d'une moustache hérissée comme les barbes d'un chat et de petits bouquets un peu égarés, un regard myope, complémentaient cette physionomie éminemment féline. »

    — extrait de De la Terre à la Lune

     

     

    Seconde ascension du Géant. Paris, Champ de Mars, 18 octobre 1863

    En 1863, il fonde la Société d’encouragement de la navigation aérienne au moyen du plus lourd que l’air. Il fait construire un immense ballon, « Le Géant », haut de 40 mètres et contenant 6 000 m³ de gaz. Le 4 octobre, le premier vol du Géant a lieu à Paris avec 13 personnes à bord. Le ballon perd rapidement de la hauteur et atterrit à Meaux, à moins de 100 kilomètres de Paris. Il repart le 18 octobre avec sa femme. Dans les environs de Hanovre, le ballon atterrit durement et est entraîné sur 16 kilomètres. Nadar et son épouse sont grièvement blessés. Elle reste hémiplégique. D'autres tentatives auront lieu mais sans le succès public escompté, or les passagers devaient lui permettre la rentabilité de l'affaire. Nadar doit donc arrêter l'aventure du Géant par manque d'argent.

    Il fonde en 1867 avec d'autres passionnés comme lui, la revue L'aéronaute.

    En 1870-1871, lors du siège de Paris par les Allemands, il constitue de son propre chef la « Compagnie d’Aérostiers » avec Camille Dartois et Jules Duruof dont le but est la construction de ballons militaires pour les mettre à la disposition du gouvernement. Ils établissent un campement sur la place Saint-Pierre, au pied de la butte Montmartre, où naît la poste aérienne du siège. Les ballons permettaient de surveiller l’ennemi, d’établir des relevés cartographiques et également d’acheminer du courrier. Nadar baptise ses ballons : le George-Sand, l’Armand-Barbès et le Louis-Blanc. C'est à bord de l’Armand-Barbès que Léon Gambetta, ministre de l’Intérieur, quitte Paris le 7 octobre 1870 pour regagner Tours afin d'y organiser la résistance à l’ennemi.

    Au total, 66 ballons seront construits entre le 23 septembre 1870 et le 28 janvier 1871 qui transporteront 11 tonnes de courrier, soit 2,5 millions de lettres. Cinq des ballons seront capturés par l'ennemi. Cette première fabrication en série d'aéronefs, marque officiellement la naissance de l'industrie aéronautique. Deux « usines » avaient été installés dans les gares de chemin de fer réquisitionnées : les frères Godard à la gare de Lyon et Dartois et Yon à la gare du Nord.

    À la chute du régime de Napoléon III, il installe «révolutionnairement» sa société dans la quartier de Montmartre sur la place Saint-Pierre même. Avec deux engins, le «Neptune» et le «Strasbourg», il sera chargé d'étudier les déplacements de l'ennemi.

     

     

    Son pseudonyme

    Le pseudonyme Nadar fut utilisé pendant quelque temps par son frère Adrien pour ses photographies, sous les formes Nadar jeune et Nadar jne. Cette signature provoqua la confusion et fut la cause d'un procès entre les deux frères, de mars 1856 à décembre 1857, qui permit à Félix d'être le seul utilisateur du pseudonyme. Ce procès fut l'un des premiers de ce genre, sur le statut d'auteur photographe.

    Son fils, Paul, réutilisa le pseudonyme avec la permission de son père.

     

     

    La fin de sa vie

    Après l'épisode de la Commune, Nadar se retrouve complètement ruiné et redémarre une activité dans la photographie, mais pour réaliser avant tout des travaux qui lui assurent sa subsistance.

    En 1886, il accompagne son fils Paul Tournachon qui doit réaliser une interview du chimiste Eugène Chevreul, et en profite pour prendre des photos. Ce double travail, paru le 5 septembre dans le Journal illustré peut certainement être considéré comme le premier reportage photographique réalisé en même temps que l'entretien journalistique dont il assure l'illustration.

    En 1887, il s'installe au manoir de l'Ermitage de la Forêt de Sénart où il accueille ses amis dans le besoin, jusqu'en 1894. Il est alors ruiné et malade, mais errant et paisible. Cette même année, à l'âge de 77 ans, Nadar décide de tenter de nouveau sa chance. Il laisse à son fils la gestion de ses affaires à Paris, et fonde à Marseille un atelier photographique. Nadar, «doyen des photographes français» devient dans la région de Marseille une véritable gloire et se lie d'amitié avec l'écrivain Frédéric Mistral.

    En 1900, il triomphe, à l'Exposition Universelle de Paris, avec une rétrospective de son œuvre, organisée par son fils.

    En 1904, Nadar revient à Paris. Il y décède le 21 mars 1910 à quelques jours de ses 90 ans.

     

    Expo NADAR de 1874

    Le 15 avril 1874 l'atelier du photographe Nadar, à Paris du 35 boulevard des Capucines, ouvrît ses portes à une exposition de cent soixante cinq œuvres - peintures, dessins, aquarelles, pastelles - effectuées par des artistes appartenant à la " Société anonyme des artistes, peintres, sculpteurs, graveurs ", fondée l'année précédente. Parmi les exposants il y avait Astruc, Bracquemond, Boudin, Cézanne, Degas, Guillaumin, Monet, Morisot, de Nittis, Pissarro, Renoir, Sisley.

     

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    Cliquez sur le lien afin de decouvrir le site :

      

    http://www.nadar1874.net/index_fr.htm

     

    Nadar

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    SOURCES ; http://laphotoduxix.canalblog.com/archives/nadar/index.html

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  • Portraits Hommes 1855

     

     

     

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  • Portraits de Femmes 1855

     

     

     

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  • Mosaique d' Enfants

    1860

     

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  • Chicago: 1901

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    Manhattan Panorama: 1906

    Manhattan Panorama: 1906

    sources : http://www.shorpy.com/node?page=1

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    Cloak and Suit: 1912

     

     

    sources http://www.shorpy.com/node?page=1

     

     

     

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  • On Broadway: 1906

     

     

     

    sources / http://www.shorpy.com/node

     

     

     

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  • Burton Richard (1925-1984)

     

      

      

    Richard Burton, de son vrai nom Richard Walter Jenkins, naît le 10 novembre 1925 à Pontrhydyfen, en Angleterre.

    Issue d’une famille nombreuse : il est le 13ème d’une famille de 14 enfants. Sa mère meurt 2 ans après sa naissance et son père perd toute envie de vivre. Il arrête de travailler à la mine et se met à boire. Sa soeur Cécilia, ainée de la famille, s’occupe de tous ses frères et soeurs.

    A 8 ans, Richard fume et boit de la bière, il devient le petit caïd du quartier. Son nouveau professeur, Meredith Jones, de l’école du quartier le sauve de sa vie en déclin : il lui enseigne le grec et le latin. Ils fondent le club de rugby de la ville. A ce moment là, il découvre sa passion pour les langues et les sports.

    Quelques années plus tard, il rencontre un certain Philipe Burton, professeur d’anglais et écrivain, qui le prend sous son aile. Richard voit en lui le père absent, son protecteur lui ouvre les portes du théâtre.

     

     

    Il ira jusqu’à faire une demande d’adoption afin qu’il puisse postuler à la Royal Air Force (RAF) pour pouvoir passer un concours d’entrée à Oxford. En 1947, il quitte la RAF en raison de la fin de la guerre, il est donc démobilisé.

    Il part travailler un temps à la BBC mais finit par décrocher quelques rôles au théâtre. Grâce à cette expérience il a la possibilité de voyager à travers les Etats-Unis.

    En 1948, il fait la rencontre de son 1er grand amour, Sybil Williams, qu’il épousera. Mais Richard est instable vis-à-vis des femmes : il ne demande pas à les aimer ou qu’elles l’aime mais souhaite uniquement les posséder.

    En 1951, il décroche son 1er rôle au cinéma dont il est très fier râce au film britannique « Waterfront ». L’histoire lui rappelle sa propre enfance : un marin alcoolique qui a déserté sa famille 14 ans auparavant retrouve sa famille.

      

      

    C’est à ce moment-là que le réalisateur Alexander Korda le remarque et l’enguage. Il arrive donc à Los Angeles. Il fait la connaissance d’Elizabeth Taylor lors d’une soirée. Elle fait comme si elle ne l’avait pas remarquée bien qu’il soit au centre des convesations. Pourtant chacun reste de son côté et la soirée demeure dans leurs esprits.

    En 1958, le projet « Cléopatre » avec l’actrice débute mais Richard Burton ne fait pas encore partie du casting. Le tournage est stoppé net car Elizabeth tombe gravement malade : elle souffre d’une pneumonie et manque d’en mourrir. En 1959, elle est sur pied et le tournage peut reprendre. Cependant, entre temps, les autres acteurs travaillent sur d’autres projets. Le casting doit recommencer : Rex Harrison reprend le rôle de Jules César et Richard Burton devient Marc-Antoine. Le couple Taylor-Burton nait.

    En 1964, il tourne dans le film « La Nuit De L’Iguane » de John Huston au casting de marque d’après une pièce de Tennessee Williams. Il est le révérand Shannon épris entre 3 femmes qui jouent avec lui : l’intelligente Ava Gardner, la sage Deborah Kerr et l’insousciante Sue Lyon. Le film est un succès incontestable.

    En 1966, il tourne pour la dernière fois avec Elizabeth dans « Qui A Peur De Virginia Woolf ? » : on ressent le couple en nauffrage. De plus, les conditions de tournages sont difficiles car ils ont pour ordre de tourner la nuit avec une simple caméra.

    Après ce film, Richard Burton tourne tout et n’importe quoi : il attrapé la grosse tête et se ruine. Afin de faire vivre sa famille, il fait tout pour gagner de l’argent. Malgré tout, il reste proche de ses 3 enfants, surtout de sa fille Jessica autiste.

    En 1977, il redevient le spectre du révérand Shannon dans « L’Exorciste II » mais la gloire n’est plus là. La fin de sa carrière il la passera à la télévision principalement.

    Il sera nominé 7 fois à l’oscar mais n’obtiendra jamais la récompense alors que celle de « Qui A Peut De Virginia Woolf ? » il la méritait.

    Il souffra également d’insomnie toute au long de sa vie.

    Au cours de sa vie, il se maria à 5 reprises :

     - Sybil Williams (1929-) du 5 février 1949 au 5 décembre 1963.

    Ils eurent 2 enfants : Kate Burton née en 1957 et Jessica née en 1961.

     

    Richard Burton

     

     - Elizabeth Taylor (1932-) du 15 mars 1964 jusqu’au 26 juin 1974 puis du 10 octobre 1975 jusqu’au 1 août 1976. Ils eurent un enfant.

     - Susan Hunt d’août 1976 jusqu’en 1982

     - Sally Hay du juillet 1983 jusqu’à son décès le 5 août 1984

    Richard est décédée d’une hémorragie cérébrale le 5 août 1984 à Céligny, en Suisse.

    Il est enterré au cimetière protestant Churchyard, en Suisse.

    Quelque unes de ces citations :

    « Un acteur est moins qu’un homme, une actrice a quelque chose de plus qu’une femme »

    « Ma maison est l’endroit où sont mes livres »

     

     

    Richard Burton

     

     

    Richard Burton et Elizabeth Taylor

    Pour plus d’informations, visitez :

     

      

    http://cinememorial.com/Acteur_detail.php?id=715

     

     

     

     

     

     

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  • Laurel et Hardy formèrent le couple comique le plus célèbre du XXe siècle, un duo du cinéma américain de l'Entre-deux-guerres, réunissant Stan Laurel et Oliver Hardy et basé sur un rapport de force et de protection, souvent dans des bagarres ritualisées et polies (pas de critique sociale). Ils ont joué dans de nombreux films burlesques muets et parlants.

    Stan Laurel sans Oliver Hardy



    Stan Laurel, de son vrai nom Arthur Stanley Jefferson, naît le 16 juin 1890 à Ulverston, dans le Lancashire, en Angleterre du nord, dans une famille de gens du spectacle ; sa mère Madge Metclafe et son père Arthur Jefferson sont acteurs de théâtre.

    Les études scolaires lassent très vite le jeune Stan, qui ne rêve que d'une chose "monter sur les planches". Son père ne contrarie pas sa vocation et dès 1905, l'aide à trouver ses premiers rôles.

    Il débute ainsi dans le music hall anglais, dans la troupe de Fred Karno et plus particulièrement dans la pantomime dans la pièce Mumming birds. Le rôle principal est tenu par Charlie Chaplin, leurs chemins respectifs vont se croiser souvent par la suite. En 1910, Stan fait partie de la célèbre troupe de Fred Karno et devient la doublure de Charlie Chaplin.

    Vers 1912, la troupe part en tournée aux États-Unis. La pièce s'arrête, la vedette principale Charlot a été débauchée par les studios d'Hollywood. Stan s'installe alors en Californie et monte ses propres spectacles seul ou accompagné de sa future femme. Rapidement, il se fait remarquer par le cinéma et tourne pour Universal quelques courts métrages muets pastiches du genre slapstick sous le pseudonyme de Hickory Hiram . Il tourne 77 courts metrages de 1917 à 1925.



    Stan à ses débuts (dr)


    A partir de 1919, débute pour le jeune Stan une période très faste ; gagman, comédien, Stanley se lance dans la parodie de films célèbres — Monsieur Don't Care, Dr Pickle and Mr Pryde pour Dr Jekyll and Mr. Hyde, etc.

    Pour Stan, sa carrière est enfin lancée, il disparaît progressivement des écrans pour se consacrer au scénario des films qu'il tourne en tant que réalisateur, mais en 1926, Stan Laurel rencontre Oliver Hardy.

    Stan Laurel est mort le 23 février 1965 à Santa Monica, Californie.

    Oliver Hardy sans Stan Laurel



    Oliver Norvell Hardy est né le 18 janvier 1892 à Harlem, Georgie, dans une famille nombreuse.



    Un beau bébé


    À l'âge de 2 ans, Oliver perd son père et sera élevé par sa mère Emilly Norvell. Il suit une scolarité normale et se passionne pour le chant lyrique. Sa mère l’encourage, mais la perspective de devenir chanteur professionnel ne l'enchante guère. Il poursuit son cursus scolaire et décroche son diplôme d'avocat — profession qu'il n'exercera pas.



    A 14 ans il pèse déjà 120 kg


    En 1910, Oliver découvre le cinéma, il ouvre dans la foulée une salle de cinéma. Vers 1913-1914, il passe devant la caméra et débute dans des rôles de « méchants ». Entre 1913 et 1916, il apparaît dans plus de quatre cents films muets, il fait merveille dans les rôles de traître. La nuit "babe" (surnom d'Oliver) chante dans les cabarets, à la même époque il devient Franc-maçon. Comme Stan Laurel, Oliver travaille derrière la caméra et apprend ainsi les techniques de fabrication d'un film.



    En 1926, Oliver rencontre Sally !

    Oliver Hardy est mort d'un infarctus cérébral le 7 août 1957 à Hollywood.

    Leur vie privée



    Stan Laurel s'est marié à 5 reprises :
    Lois Nelson (1895-1990) du 13 août 1926 jusqu'en décembre 1934. Ils ont eu 2 enfants.
    Virginie Ruth Rogers d'avril 1934 jusqu'au 24 décembre 1936.
    Vera Ivanova Shuvalova du 1er janvier 1938 jusqu'en mai 1939.
    Virginie Ruth Rogers de janvier 1941 jusqu'en avril 1946.
    Ida Kitaeva du 6 mai 1946 jusqu'à son décès le 23 février 1965.



    La tombe de Stan Laurel au cimetière de Forest Lawn en Californie




    Oliver Hardy s'est marié à 3 reprises :
    Madelyn Saloshin du 7 novembre 1913 jusqu'en 1921
    ????????? (1897-1983) du 24 novembre 1921 jusqu'au 18 mai 1937
    Virginie Lucille Jones du 7 mars 1940 jusqu'à son décès le 7 août 1957.
    Il n'a pas eu d'enfant.
      
      
    SOURCES :http://jacotte26.forumactif.com/t7245-laurel-et-hardy
      
      
     
     
     
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