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    Hattie W. carvi

    Hattie W. carvi

    Clarke, James Paul.

    Clarke, James Paul

    Frank B. Steele

    Frank B. Steele

    Le sénateur Hattie Caraway

    Le sénateur Hattie Caraway

    Le sénateur Joe Robinson

    Le sénateur Joe Robinson

    Clarke, James Paul,

    Clarke, James Paul

    Kirby, William Fosgate.

    Kirby, William Fosgate

    Kirby, William Fosgate.

    Kirby, William Fosgate

    Miss Ruby Tucker

    Miss Ruby Tucker

    Clarke, James Paul.

    Clarke, James Paul. Gouverneur

    Robinson, Joseph Taylor.

    Robinson, Joseph Taylor

    Kirby, William Fosgate.

    Kirby, William Fosgate

    Kirby, William Fosgate.

    Kirby, William Fosgate

    Viola Lewis

    Viola Lewis

    Le général Powell Clayton

    Le général Powell Clayton

    Vp Garner &

    Vp Garner et le nouveau Sénat de

    Goodwin, William Shields.

    Goodwin, William Shields

     

    SOURCES :

    http://www.old-picture.com/arkansas-index-001.htm

     

     

     

     

     

     

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  • Le Bal de 1903 à la Cour de Russie
     

      

    La cour de Russie était réputée pour sa magnificence.

    La fête bat son plein en ce 11 janvier 1903 dans la grande salle de bal du palais d’Hiver de Saint-Saint-Pétersbourg. Des milliers d’invités parmi les plus hauts dignitaires de la cour, dont le tsar Nicolas II et son épouse, Alexandra Feodorovna, dansent en costume traditionnel russe du XVIIème siècle. Ils commémorent le célèbre bal qui s’est tenu 20 ans plus tôt. Mais l’élite de l’aristocratie impériale ne sait pas qu’il s’agit du dernier bal costumé des Romanov. Bientôt viendront les troubles de 1905, la Première Guerre mondiale, la révolution bolchevique et la fin de la monarchie.

    Ce bal a marqué les esprits ! L'album avec les photos du bal, commandé par l'impératrice Alexandra Feodorovna aux meilleurs photographes de Saint-Pétersbourg, y est surement pour beaucoup.

    Tous les participants portaient des costumes inspirés de l'époque du deuxième tsar de la dynastie Romanov, Alexis Mikhaïlovitch (XVIIe siècle). Des costumes d'avant la réforme vestimentaire imposée par Pierre le Grand qui décidément a "européanisé" son pays de tous les points de vue. D'ailleurs, lorsqu'on voit ces costumes, on comprend mieux son envie de changement !

    Pour le bal, les ateliers spécialisés ont produit brocarts et velours vénitiens, tissus d'or et d'argent. Les joyaux, pierres, perles, dentelles, broderies anciennes ont été largement utilisés...

    Le Tsar Nicolas II dans le costume du Tsar Alexis Mikhaïlovitch.
     

    L'impératrice Alexandra Fédorovna, née princesse d’Hesse-Darmstadt. Elle porte un costume inspiré de celui de la Tsarine Marie Ilinitchna Miloslavskaïa.
    Le bal s'est déroulé en deux étapes: le 11 février a été organisée une "Soirée" avec concert, spectacle, dîner et bal. L'apogée de la fête, le bal costumé proprement dit, a eu lieu le 13. On écrit souvent que le bal avait lieu dans le palais d'Hiver, mais il faut y ajouter les autres palais adjacents: les "Ermitages" et le théâtre de l'Ermitage.
     

    Le grand-duc Michel Alexandrovitch le frère de Nicolas II. Il est alors héritier du trône (il le restera jusqu'à la naissance du fils de Nicolas II l'année suivante). C'est surement pour cette raison qu'il porte un costume de tsarévitch du XVIIe siècle Le musée de l'Ermitage possède une dizaine de ces costumes et quelques accessoires. Ils proviennent bien sûr des palais nationalisés après le coup d'Etat de 1917.

    La grande-duchesse Xénia Alexandrovna (1875-1960), la soeur de Nicolas II, en épouse de boyard (nom des anciens nobles).
     

    Avec son mari, le grand-duc Alexandre Mikhaïlovitch (1866-1933), en costume de fauconnier.
     

    La grande-duchesse Marie Pavlovna née princesse de Mecklembourg-Schwerin (1854-1920), la tante de Nicolas II. En épouse de boyard de la fin du XVIIe.
     

    Le fils de la précédente: le grand-duc Andreï Vladimirovitch (1879-1956), le cousin de Nicolas II, en habit de fauconnier.
     

    Le grand-duc Serge Alexandrovitch (1857 - assassiné 1905), l'oncle de Nicolas II, en habit princier du XVIIe.
     

    L'épouse du précédent (et soeur de l'impératrice): la grande-duchesse Elisabeth Fédorovna, née princesse de Hesse-Darmstadt (1864 - assassinée 1918). En habit princier.
     

    La grande-duchesse Marie Guéorguievna, née princesse de Grèce (1876-1940), en paysanne de la ville de Torjok du temps d'Alexis Mikhaïlovitch.
    Des représentants des plus grandes familles de l'aristocratie et de la noblesse étaient présents:
     

    Zénaïda Nikolaïevna Youssoupova (1861-1939) en femme de boyard. Excellente danseuse, la ravissante princesse a fait sensation à ce bal. Sa seule "concurrente" en danse était peut-être son amie, la grande-duchesse Elisabeth Fédorovna (voir plus haut).
     

    Avec son mari, le comte Félix Félixovitch Soumarokov-Elston, prince Youssoupov (1856-1928) en costume de boyard.
     

    Maria Nikolaïevna Lopoukhina en épouse de boyard.
    L'album avec les photos des participants a été publié en 1904. Il était principalement acheté par les participants eux-mêmes et l'argent était reversé à des oeuvres de bienfaisance. Il a été réédité pour le centenaire du bal, en 2003. Cette réédition fait partie du "fonds des cadeaux présidentiels" destiné à des personnalités russes et étrangères lors de diverses occasions et rencontres à haut niveau.
     

    La princesse Elisabeth Nikolaïevna Obolenskaïa en fille de boyard du XVIIe.
     

    La princesse Maria Pavlovna Tchavtchavadze, née Rodzianko (1876 ou 1877-1958) en épouse de boyard.
     

    La princesse Olimpiada Alexandrovna Bariatinskaïa porte un habit paysan.
     

    Le prince Konstantin Alexandrovitch Gortchakov (1841-1926) en boyard.
     

    La comtesse Varvara Vassilievna Moussina-Pouchkina en épouse de boyard.

     

    La princesse Nadejda Dmitrievna Bélosselskaïa-Bélozerskaïa (1847-1920) en épouse de Boyard
     

    Même des personnes qui n'affectionnaient pas tellement les festivités de la vie mondaine pétersbourgeoise étaient présentes. Par exemple, la princesse Eléna Konstantinovna Kotchoubeï, née princesse Bélosselskaïa-Bélozerskaïa (1869-1944), qui porte l'habit d'une noble polonaise de la Petite Russie.
     

    La comtesse Alexandra Dmitrievna Tolstoaïa, en épouse de Boyard

    La Princesse Elisabeth Nikolaïevna Obolenskaïa.

     

     

    SOURCES PRECIEUSES : http://hong-kong-garden.1fr1.net/t87-le-bal-de-1903-a-la-cour-de-russie

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    ROBERT CAPA

    Robert Capa

      

      

    Il fut l’un des photographes de guerre les plus célèbres et a couvert les plus grands conflits de son époque..surtout le Jour J du débarquement. Il avait fait de nombreux clichés... presque 30 pellicules...la plupart sont tombées dans la mer... il lui en restait 7.. des photos qui ont fait le tour du monde...des soldats sur les plages de Normandie..le 6 juin 1944.

      

    il s'est tué en Indochine le 25 mai 1954 sur une mine antipersonnelle. un Maître.

     

    ROBERT CAPA, photographe de génie...

      

    ROBERT CAPA, grand photographe américain et journaliste qui a photographié le débarquement...il a perdu 30 négatifs dans l'eau...il lui en ai resté que 7.. des photos exceptionnelles, comme lui...

     

    ROBERT CAPA, photographe de génie...

    Angleterre :

    Robert CAPA.photographer on a destroyer during the ship arrivals in French beach for landings and liberation of Fance. © ROBERT CAPA/MAGNUM PHOTOS

     

    ROBERT CAPA, photographe de génie...

      

      

    À 4 heures, on nous rassemble sur le pont supérieur. Les vedettes de débarquement se balancent au bout des grues, prêtes à être descendues. Attendant la première lueur du jour, les 2000 hommes se tiennent debout dans un silence total; et quelles que soient leurs pensées, ce silence ressemble à une prière. Moi aussi j’attends en silence. Je pense un peu à tout, à des prés verts, à des nuages roses, à des moutons qui broutent, à tous les bons souvenirs et surtout à faire les meilleures photos de ce jour.

    Aucun de nous ne s’impatiente et nous resterions volontiers dans l’obscurité toute la journée. Mais le soleil, ignorant que ce jour serait différent de tous les autres, s’est levé à l’heure habituelle. Les premiers appelés entrent en trébuchant dans leurs vedettes et - comme dans des ascenseurs au ralenti – on nous descend jusqu’à l’eau.

    La mer houleuse nous trempe immédiatement. Immédiatement les vomissements commencent. Mais cette invasion est si raffinée, si soigneusement préparée que des petits sacs en papier ont été prévus. Bientôt le mal de mer bat tous les records et j’imagine qu’il va devenir l’emblème même de toutes les célébrations du jour J. La côte normande est encore à des kilomètres quand le bruit du premier éclat de balle percute nos oreilles. On se jette à plat ventre dans les vomissures sans plus surveiller la côte qui s’approche. Le fond plat de notre vedette racle le sol de France. Le maître d’équipage baisse l’avant en fer et là, entre les obstacles d’acier aux silhouettes grotesques plantés dans l’eau, apparaît une mince bande de terre noyée dans la fumée – notre Europe, la plage. 

     

     

      ROBERT CAPA, photographe de guerre américain de génie...

      

      

    Ma belle France est repoussante et l’horrible, et la mitrailleuse allemande qui fait crépiter ses balles tout autour de notre vedette bousille mon retour. Les homes de mon bateau pataugent dans l’eau jusqu’à la taille, leurs fusils prêts à tirer. L’eau est froide à la plage et la plage est encore à plus de 100 mètres.

      

    Les balles trouent la mer tout autour de moi. Le jour est à peine levé et le temps trop couvert pour faire de bonnes photos mais l’eau grise et le ciel plombé font ressortir les petits hommes embusqués derrière les défenses surréalistes inventées par les experts antidébarquement. Les Allemands jouent maintenant de tous leurs instruments et je ne vois aucun trou entre les obus et les balles qui barrent les 30 derniers mètres avant la plage.

    La marée monte et l’eau atteint maintenant ma lettre d’adieux dans la poche de ma chemise. Protégé par les deux hommes qui me précèdent, j’arrive sur plage. Je me jette par terre et mes lèvres touchent la terre de France. Je n’ai pas envie de l’embrasser. Saint-Laurent-sur-Mer a dû être une station balnéaire moche et bon marché pour les instituteurs français. Aujourd’hui, le 6 juin 1944, c’est la plage la plus laide du monde entier. Épuisés par l’eau et la peur, nous sommes étendus sur une petite bande de sable mouillé entre la mer et les fils de fer barbelés.

    À condition de rester couchés, la pente de la plage nous protège un peu de la mitrailleuse et des balles mais la marée nous oblige à nous rapprocher des barbelés où les fusils s’en donnent à cœur joie.

     

     

     ROBERT CAPA, photographe de guerre américain de génie...

    Un obus tombe entre les barbelés et la mer, et chacun de ses éclats frappe un corps. Le prêtre irlandais et le médecin juif sont les premiers à se mettre debout sur la plage. Je prends frénétiquement photo sur photo. Une demi-minute plus tard mon appareil se bloque, le rouleau est fini. J’en cherche un nouveau dans mon sac; mes mains mouillées et tremblantes bousillent le nouveau film avant que je puisse le mettre dans l’appareil. Je m’arrête quelques secondes… et c’est encore pire.

    L’appareil vide tremble dans mes mains. Une peur nouvelle et différente me secoue des doigts de pieds aux cheveux et me tord la figure. Je décroche ma pelle et j’essaye de creuser un trou. La pelle cogne une pierre sous le sable et je la jette au loin. Les hommes autour de moi sont étendus, immobiles. Seuls les morts, à la limite de la marée, roulent avec les vagues. Robert Capa

     

     

    Robert Capa - Guerre Civile en Espagne. Mort d un soldat. 1936

    Robert Capa. Guerre Civile en Espagne, Mort d’un soldat (1936)

     

    Robert Capa - Pablo Picasso

    Robert Capa. Pablo Picasso et Françoise Gilot (en arrière-plan, le neveu de Picasso Javier Vicaro), Golfe-Juan (1948)

    Robert Capa - Le tour de France - 1939

    Robert Capa. Le tour de France, Le magasin de cycles de Pierre Cloarec à Quimpe (1939)

     

     

     

    Et voilà une deuxième tournée de splendides photos de Robert Capa.

     Robert Capa

    Réfugiés espagnols conduits vers un camp entre Argelès-sur-Mer et Le Barcarès (Robert Capa, 1939)

     

    Robert Capa

    Chartres, Femme tondue pour avoir eu un enfant d’un soldat allemand (Robert Capa, 1944)

    Robert Capa

    Nuremberg, Une famille allemande au milieu des ruines fumantes (Robert Capa, 1945)

    Robert Capa

    Indochine sur la route de Namdinh à Tahaibinh (Robert Capa, 1954)

    Robert Capa

    Barcelone, Raid aérien (Robert Capa, 1939)

    Et voilà une troizième tournée de splendides photos de Robert Capa.

    Robert Capa

    Robert Capa with the American First Airborne Division (1945)

     

    Robert Capa

    Madrid (Robert Capa, 1936)

    Robert Capa

    Barcelone (Robert Capa, 1939)

    Robert Capa

    Allemagne (Robert Capa, 1939)

    Robert Capa

    Prisonniers allemands (Robert Capa)

     

    On cloture la série Robert Capa avec ces 5 dernières photos.

     

    Robert Capa

    Levi R. Chase, Pilote américain (Robert Capa)

     

    Robert Capa

    1ère vague d’assaut sur Omaha Beach (Robert Capa, 1944)

    Robert Capa

    « Slightly out of focus », photo la plus connue de Capa (Robert Capa, 1944)

    Robert Capa

     

    Fermier sicilien indiquant son chemin à un soldat américain (Robert Capa, 1943)

     

    ROBERT CAPA, photographe de génie...

    PARIS 1947, la PAIX

     

    Robert Capahttp://www.nikohk.com/2006/10/09/robert-capa-2eme-partie/

     

     

     

     

     

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    Robert DOISNEAU photographe intimiste de génie.Atelier Robert Doisneau - 46 place Jules Ferry - 92120 Montrouge Tél. : 01 42 53 25 97 -

    Fax. : 01 46 57 16 32 -

    Courriel : atelier@robert-doisneau.com

    Issue d’une famille de la petite bourgeoisie de la banlieue de Paris, Robert Doisneau cultive depuis sa tendre enfance un amour immodéré pour l’art et les individus qui le façonne. Très tôt, il s’oriente vers une carrière artistique. A 14 ans, il entre à l’école Estienne où il suit une formation de graveur-lithographe. Son arrivée dans un atelier parisien d’art graphique, l’atelier Ulmann, lui permet d’achever sa formation et lui ouvre la voie d’une véritable passion pour le monde de la photographie. Dès 1931, Il se forme au métier de photographe publicitaire et devient l’assistant d’Andrée Vigneau, photographe de mode réputé pour ses clichés anti-conformistes. C’est à partir de cette rencontre qu’il trouve son propre style.
    Il photographie Paris et sa banlieue sous toutes ses coutures. La ville de Lumière sera le thème de prédilection de l’ensemble de son œuvre. De nombreux artistes lui font également confiance et vont contribuer à lui assurer sa renommée. Il tire entre autres les portraits de Pablo Picasso, de Salvador Dali et de Jacques Prévert. Photographe reconnu à l’international, ses captures d’instants de vie seront publiés dans de célèbres magazines : Life, Le Point, Vogue. Plusieurs expositions lui sont encore consacrées aujourd’hui à travers le monde et contribuent à la découverte d’un artiste à la vision humaniste.

    Biographie de Robert Doisneau

    Le diplôme de graveur-lithographe en poche, Robert Doisneau est formé à la photographie par André Vigneau. Il devient rapidement photographe indépendant pour l'agence Rapho. Il vend ses clichés à des magazines aussi divers que Le Point, Vogue, La Vie ouvrière... et reçoit le prix Kodak en 1947 et le prix Niepce en 1956. Ce 'braconnier de l'éphémère' est célèbre pour ses clichés d'écoliers et d'individus croisés dans les rues de Paris, tel le couple s'échangeant 'Le Baiser de l'hôtel de ville'. Mais ces oeuvres emplies de légèreté et d'humanisme font parfois oublier le caractère révolté du photographe, s'évertuant à traduire par images sa haine de la guerre, ses inquiétudes vis-à-vis du capitalisme et de ses méfaits dans la banlieue. Il a immortalisé Braque, Picasso, Giacometti, Léger, Carné... Une exposition au MOMA de New York en 1951 le consacre au niveau international. Deux films lui rendent hommage : 'Le Paris de Robert Doisneau' de François Porcile en 1973, et 'Bonjour monsieur Doisneau' de Sabine Azéma en 1992.

     

    ROBERT DOISNEAU

    Cliquez sur les photos pour les agrandir !

     

    1 - 2 - 3 - 4 - Suivante

     

    Les spécialistes de la maison Gougeon installent les statues de Maillol aux Tuileries, Paris, 1964 Le baîser de l'hotel de ville, Paris IV - 1950 Les pains de Picasso - 1952
    Le baîser Blottot Le regard oblique : tableau de Wagner dans la vitrine de la galerie Romi, rue de Seine, Paris VI - 1948 Porte de l'enfer, boulevard de Clichy, Paris IX, 1952 Le lapin
    Clyco-cross à Gentilly - 1947 Fox-terrier au Pont des Arts, Paris, 1953 Square vert-galant
    Dimanche matin à Arceuil L'information scolaire, école rue Buffon, Paris V, 1956 Gare Montparnasse, Paris, août 1959 Devant la gare Montparnasse, Paris, juillet 1959

     

    1 - 2 - 3 - 4 - Suivante

     

    Rien que pour le plaisir des yeux… Robert Doisneau Robert Doisneau – Les amoureux aux poireaux – Paris -1950

     

    Robert Doisneau Robert Doisneau – Tableau de Wagner dans la vitrine de la galerie Romi, rue de Seine, Paris VI – 1948

    Robert Doisneau Robert Doisneau – Mademoiselle Anita, Dancing « La Boule Rouge », rue de Lappe, Paris XI, 1951

    Robert Doisneau

    Robert Doisneau Robert Doisneau – Tableau de Wagner dans la vitrine de la galerie Romi, rue de Seine, Paris VI – 1948

    Robert Doisneau Robert Doisneau – L’information scolaire, école rue Buffon, Paris V, 1956

    Robert Doisneau Robert Doisneau – Les enfants de la place Hébert, 1957

    Robert Doisneau Robert Doisneau – Les frères, rue du Docteur Lecène, Paris XIII, 1934

    Robert Doisneau

    Robert Doisneau Robert Doisneau – Le baîser de l’hotel de ville, Paris IV – 1950

    Robert Doisneau

     

     

    Pour les amoureux de la photo du siècle dernier.

    Robert Doisneau « Amour et barbelés », l’amour sous l’Occupation, jardin des tuileries, Paris (Robert Doisneau, 1944)

     

    Robert Doisneau Autoportrait (Robert Doisneau)

    Robert Doisneau Be Bop à Saint Germain des Prés, Paris (Robert Doisneau, 1951)

    Robert Doisneau L’Accordéoniste, rue Mouffetard, Paris (Robert Doisneau, 1951)

    Robert Doisneau Cyclo-cross à Gentilly (Robert Doisneau, 1947)

    Robert Doisneau Dimanche matin à Arceuil (Robert Doisneau, 1945)

    Robert Doisneau Square du Vert-Galant (Robert Doisneau, 1950)

    Robert Doisneau Jacques Prevert, Paris (Robert Doisneau, 1955)

    Robert Doisneau Les écoliers de la rue Damesme (Robert Doisneau, 1956)

    Robert Doisneau Le ruban de la mariée (Robert Doisneau, 1951)

    Robert Doisneau Les Grandes Vacances (Robert Doisneau)

    Robert Doisneau Nationale 98, près de Saint-Maxime, vers 1959 (Robert Doisneau)

    doisneau

     

    SOURCES DIVERSES : http://www.nikohk.com/2006/12/22/doisneau/

    et photos google

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    Joseph NICEPHORE NIEPCE



     

     

    Joseph Niépce, naît le 7 mars 1765 à Chalon-sur-Saône en Bourgogne sous le règne de Louis XV.

     

    Son père, Claude Niépce, conseiller du Roi, est avocat à la Cour, receveur des consignations à Chalon-sur-Saône et intendant du Duc de Rohan-Chabot qui le tenait en estime.

    Sa mère, née Claude Barault est la fille d'Antoine Barault, avocat et conseiller du Roi Très aisée et l'une des plus anciennes de Chalon, la famille Niépce possède des propriétés dispersées autour de la ville, procurant à Joseph des revenus élevés.

     

    TOUS droits réservés ( je m'adresse aux journalistes qui piquent sans demander ! et qui inscrivent leurs noms sur leur article !)

    La Maison Niépce vient de faire des recherches et des nouvelles

     

    découvertes dans un grenier voisin … 
    Cette collection d’objets de David Niépce est maintenant exposée à la Maison Nicéphore Niépce.!!

    Qui était David Niépce ?

    Un peu d’histoire… On connaît Nicéphore bien sûr, on connaît également Abel Niépce de Saint Victor, né à Saint-Cyr, gouverneur militaire du Palais du Louvre, ayant suivi les travaux de Nicéphore, puis inventé le premier procédé photo sur verre ( albumine ) mais il y a également David, dont le collège de Sennecey porte le nom.
     

     

     

     

     

     

     

     

    Il adoptera le surnom de Nicéphore lors de la période révolutionnaire selon certains4,

    quand d'autres, expliquent qu'il a choisi « Nicéphore » en 1787, après avoir été renvoyé d'un collège où il supervisait une classe

     

     

     

    NICEPHORE NIEPCE ! FRANCAIS ! est le tout premier PHOTOGRAPHE du MONDE !

    qui a INVENTE la PHOTOGRAPHIE !

    Joseph Nicéphore Niépce et l'invention de la photographie
    L’inventeur français Joseph Nicéphore Niépce a été l’un des pionniers de la photographie. !!!

    Vers 1826, Joseph Nicéphore Niépce parvient à fixer des images de qualité moyenne sur des plaques d'étain recouvertes de bitume de Judée (une sorte de goudron naturel ayant la propriété de durcir à la lumière).

     

    Cette Première "photo" a nécessité une pose de plusieurs heures. 

    Il est resté dans l’histoire comme l'auteur du tout premier cliché.

     

     

     

    Voici la biographie de Niépce et sa contribution à l’invention du procédé photographique.

    Joseph Nicéphore Niépce est né le 7 mars 1765 à Chalon-sur-Saône en Bourgogne, dans une famille très aisée. 

    Après des études aux collèges des Oratoriens à Chalon-sur-Saône, Angers et Troyes, le jeune Joseph renonce à la prêtrise et s'engage dans l'armée révolutionnaire en 1792. Il s'installe à Nice et s'y marie avec Agnés Roméro, avec laquelle il a un fils, Isidore, en 1795. 

    A partir de 1798, Joseph et son frère aîné Claude mènent leurs premiers travaux d’inventeurs.

    Ils travaillent à la mise au point d’un nouveau moteur basé sur la dilatation de l’air au cours d’une explosion. 

    En 1807, ils seront les premiers à faire fonctionner un moteur à explosion au moyen d'un système à injection d'essence : le Pyréolophore. 

    En compagnie de son frère Claude, Niépce travaille sur plusieurs projets dont le remplacement de la machine hydraulique de Marly et la culture du pastel pour remplacer l’indigo. 

    C’est à partir de 1816 qu’il travaille à la conception d’un

    procédé de fixation des images, d’abord seul 
    puis en association avec Louis Daguerre. .. qui lui achetera le brevet !!

    A sa mort à Saint-Loup-de-Varennes le 5 juillet 1833, le procédé qu’il a imaginé n’est pas encore techniquement au point et ne permet pas une utilisation commerciale.

     

     

     

     

    L'invention de la photographie

    De 1816 à 1818, Joseph Nicéphore Niépce se lance dans des recherches sur la fixation des images projetées au fond des chambres obscures. 

    Même si ses premières expériences sont des échecs, il poursuit ses travaux et parvient, en 1822, à réaliser une copie de dessin par la seule action de la lumière sur une plaque de verre enduite de bitume de Judée. 

    En 1824 il obtient les premiers ″points de vue à la chambre obscure″ sur des pierres lithographiques, mais le temps de pose nécessaire est de 5 jours ! 

    Niépce fait alors appel à un graveur parisien, Augustin Lemaitre, pour le conseiller et effectuer des tirages sur papier à partir de plaques gravées en cuivre. 
    Des opticiens de Paris, Vincent et Charles Chevalier, lui fournissent toutes sortes d’optiques afin de perfectionner sa chambre obscure. 

    Dans les années suivantes, il améliore son procédé avec des images gravées sur de l’étain (1826) puis des images non gravées sur argent poli obtenues en traitant l’image au bitume par des vapeurs d’iode (1828). 

    En 1829, Niépce s’associe avec Louis Daguerre qui est spécialiste de la chambre obscure, afin d’améliorer la luminosité et la qualité des images. Jusqu’en 1831, les deux hommes travaillent sur toutes sortes de résines sans obtenir de résultats positifs. 

    En 1832, ils obtiennent des images avec un temps de pose de moins de 8 heures en utilisant comme produit photosensible le résidu de la distillation de l’essence de lavande. Ils appellent ce procédé Physautotype. 

    Le 5 juillet 1833, Niépce meurt subitement sans qu’aucune de ses inventions n’aient été reconnues.

    A sa mort, le procédé photographique n’est pas encore techniquement au point pour permettre une utilisation commerciale.

     

    Louis Daguerre apportera les perfectionnements nécessaires (réduction du temps de pose et obtention d’une image définitive) et présentera son invention, le daguerréotype en 1839.

    Biographie de Niepce:

     

      

     

    NICEPHORE NIEPCE (1765-1833) Joseph Nicéphore Niépce,

    né le 7 mars 1765 à Chalon-sur-Saône (actuelle Saône-et-Loire)
    est un ingénieur français, considéré comme étant l'inventeur de la photographie, appelée alors « procédé héliographique ».

     

    Il est aussi l'auteur de la plus ancienne prise de vue et du pyréolophore, le premier moteur à combustion interne du monde.

     

     

     

     

    Né sous Louis XV, le 7 mars 1765, à Chalon-sur-Saône, dans la famille d'un avocat à la cour, conseiller du roi, Joseph Nicéphore Niépce était, en tant que cadet de la famille, destiné à la prêtrise. 

    Avec la Révolution française, son aîné et lui deviennent inventeurs, sans autre formation que celle donnée par les oratoriens lors de leur scolarité. 

    Sur la peinture à l'huile qui le décrit à l'approche de la cinquantaine, 

    Nicéphore a plus l'allure d'un notable que d'un savant excentrique ou révolutionnaire. 

    Il s'est pourtant porté volontaire en 1792 pour protéger les frontières de la France, attaquées par la coalition armée européenne. 

    Avec son frère, il décide alors de mettre la fortune familiale au service de la science. 

    Rien de très original : la Révolution a chan­gé le calendrier, unifié les mesures.
     
    Avec ces nouveaux outils et les besoins technologiques de l'industrie naissante, les vocations d'inventeurs se multiplient et sont favorisées par la loi du 17 mai 1791 pro­tégeant les brevets.

     


    "Ceci n'est qu'un essai bien imparfait, mais avec beaucoup de patience et de travail on peut faire de grandes choses." 
    Nicéphore Niépce, inventeur de la photographie

    Nicéphore Niépce, par son invention, a fait voler en éclat non seulement le statut de l’œuvre reproduite, de l’image, mais aussi de l’objet, de l’objet simple, de toutes les réalisations de l’homme. L’héliographie a tout bouleversé et depuis sa réalisation, rien n’a plus été comme avant. 

    L’ordre des choses s’est modifié. Ce qui s’entreprend après 1816 n’est rien d’autre dans l’histoire des représentations que la déposition de la hiérarchie des genres.

     

    L’héliographie a ramené la nature des choses à leur mesure et en même temps les a bouleversés : nouveau statut de l’objet qui s’est vu destitué au profit de la multiplication et de la dissémination. Mais paradoxalement, il n’y aura plus d’objet sans intérêt. Désormais tout ne sera qu’indice, preuve, fiction. L’invention nous a affranchis du réel.

     

     

     

     

    Niepce est considéré comme l'inventeur de la photographie.

      

    Joseph Nicéphore Niepce est né à Chalon-sur-Saône le 7 mars 1765, rue de l'Oratoire.

     

    Sa famille était plutôt aisée, bourgeoise, et était installée dans la région depuis longtemps.

     

    Joseph Niepce ( En latin, nepos signifie neveu ) fit ses études au collège

    de l'Oratoire, se destinant à la prêtrise.

     

    Attiré pas les sciences autant que par les humanités,

     

    il prit en 1787, dans la pure tradition gréco-latine de cette fin de siècle, le prénom de Nicéphore ( qui signifie le porteur de victoire ).

     

    RARISSIME 1840
    Le portrait de Jules Chevrier d'août 1840 
    a été effectué par Isidore Niépce. 

     

    La révolution l'écarte d'un chemin tout tracé, c'est pourquoi il participe aux campagnes de Sardaigne et d'Italie.

     

    Malade, il se réfugie à Nice où il épouse la fille de sa logeuse,

    Agnès Romero, et où le rejoint son frère Claude.

     

    Les deux frères veulent alors devenir inventeur.

     

     

     

     

    Au milieu du XIXe siècle, grâce à sa sensibilité à la lumière,

     

    l’iode d’argent a permis l’invention de la photographie.

     

    Nicéphore Niepce réalisa les premières héliographies en utilisant du chlorure d’argent qui noircissait lentement lorsqu’il était exposé à la lumière.

     

    En incorporant des particules d’argent dans un polymère, ne risquait-on pas de voir celui-ci se noircir avec le temps ?

     

    Certes, ses nouvelles propriétés antibactériennes n’auraient en rien été altérées, 

     

    En 1807, ils inventent le "pyréolophore", moteur à explosion destiné à la propulsion des navires.

    Son combustible est un végétal, le lycopode (le pied de loup), dont la poudre explose a la flamme.

     

    Ils participent au concours lancé pour le remplacement

    de la pompe de Marly qui transportait l'eau de la Seine à Versailles.

     

     

      

    Joseph Nicéphore Niépce, Cardinal d'Amboise, 1826.
     


    .Nicéphore et Claude tentent de répondre aux besoins économiques de la France révolutionnaire. Ils trouvent un moyen d'extraire le sucre à partir de la betterave, cultivent une nouvelle fibre qui peut remplacer le coton. 
     
     
     
     
     
     
    Et en 1807, ils inventent le pyréolophore, un moteur révolutionnaire, qui assure la propulsion d'un bateau en aspirant et recrachant l'eau.
     
     
     
     
     
     
    L'engin est original au regard des machines à vapeur, car il n'utilise plus le charbon comme combustible mais de l'huile de pétrole qui ne laisse aucun résidu dans le moteur.
     
     
    Avant l'huile de pétrole, les deux frères ont essayé avec moins de succès la combustion du bitume de Judée, encore en stock au domaine du Gras, et qui va servir à Nicéphore pour l'invention de la photographie.
     
     
     
     
    Et en 1807, ils inventent le pyréolophore, un moteur révolutionnaire, qui assure la propulsion d'un  

    En 1811, ils font la culture du Pastel pour en extraire l'indigo dont la France manquait par suite du Blocus continental.

     

    Ils fabriquent une draisienne (ancêtre des bicyclettes) dont la particularité était d'avoir un siège réglable.

     

     Sans_titre_2

    • En 1827, Nicéphore Niepce photographia le paysage à partir de sa fenêtre.
    •  

                         

     

     

     les lettres, les écrits de Nicéphore Niépce forment un espace d’où jaillissent et s’organisent les propositions. 


    La pensée semble parfois confuse alors que tout s’unit et se transforme dans ce champ associé que Nicéphore Niépce appelle héliographie. 

    La reconstitution des enchaînements, le mode discontinu de l’expression ne trahit pas l’incohérence du projet mais bien au contraire son enracinement dans la complexité du réel. 

    Le propre de l’invention de la photographie est le mode d’être des énoncés. 

    Les lettres nombreuses détenues au musée, leurs conditions d’émergence, la loi de leur coexistence avec d’autres énoncés, comme le traité sur l’héliographie, élaborent des principes qui posent l’évidence de la photographie.

     

    Nicéphore Niépce est le premier fasciné par ce qu’il entrevoit et réussit.

    Ambivalence de cette littérature qui balance entre l’humilité du faire et la fascination de la magie. Les lettres de Nicéphore Niépce valident, légitiment, mais surtout accordent un sens à l’objet. 

    De lettre en lettre, on suit un processus, avec ses interrogations et ses doutes, un discours qui interroge la pratique. Mais par-dessus tout, les échanges épistolaires manifestent la conviction, la croyance en le bien-fondé de l’invention

     

     

     

    .

    Point de vue pris d'une fenêtre du Gras à Saint-Loup-de-Varennes (1826)

      

    Mais ce qui va passionner ce savant provincial, c'est le désir d'améliorer les procédés lithographiques découverts quelques années plus tôt par le bavarois Senefelder.

     

    Mélangeant différents procédés dont il s'ingénie à la synthèse, il découvrira, le 28 mai 1816, l'écriture par le soleil, l'héliographie:

     

     

    Un Clair de Lune, 1827. 
    Joseph Nicéphore Niépce (1765-1833). 
    Photograph on pewter. The Royal Photographic Society Collection 
    at National Media Museum/
     


     

    il réussit ce jour-là à fixer après huit heures de pose, sur un papier imprégné de chlorure d'argent, une image projetée à l'intérieur d'une chambre noire.

     

    Jusqu'à sa mort, il chercha à améliorer son procédé: découverte des propriétés du bitume de Judée, résultats sur verre et sur métal.

     

    Il créa, après beaucoup de difficultés, la société Niepce-Daguerre qui devait permettre une commercialisation du procédé.

     

    Photogaphiée retravailllée.. formidable cliché de 1826

     

     


    --------a photographie la plus ancienne de la planète. 
    Le cliché date de 1826.

     

    L'image fixée sur une plaque en étain est le paysage vu d'un étage de la maison de son auteur, à Saint-Loup-de-Varennes, près de Chalon-sur-Saône. 

     

     

    Daguerre accapara habilement la gloire de la découverte, et tira fortune du "daguerréotype".

    Le terme de photographie n'apparaît qu'en 1839.

     

    Niepce meurt le 5 Juillet 1833, dans sa ville natale, modeste "rêveur qui s'est pris pour un géomètre", modeste inventeur, qui pourtant a révolutionné notre monde.

     

     

     

    Laboratoire PHOTOGAPHIQUE le PLUS ANCIEN du MONDE ! est celui de JOSEPH NICEPHORE NIEPCE, l'INVENTEUR FRANCAIS de la PHOTOGRAPHIE ! 

     

    / La chambre obscure :

     

    " Lorsque l'image d'objets éclairés pénètre par un petit trou dans un appartement très obscur, et que vous placez un papier blanc à quelque distance du trou, du côté obscur, vous voyez sur le papier tous les objets avec leurs propres formes et couleurs mais à l'envers. Ce phénomène se produit en vertu de l'intersection des rayons. "

     

    La photographie la plus ancienne de la planète. 
    Le cliché date de 1826.

    L'image fixée sur une plaque en étain est le paysage vu d'un étage de la maison de son auteur, à Saint-Loup-de-Varennes, près de Chalon-sur-Saône. 

     

     

    Cette description de la " chambre obscure " a été donnée au 16e siècle par Léonard de Vinci. Ainsi, cet inventeur avait découvert le principe optique de l'appareil photographique, trois siècles avant la première photo.

     

    a dans le courant du 17e siècle. Elle était employée surtout par les dessinateurs, qui calquaient sur un papier l'image projetée à travers le petit trou. Il fallait alors découvrir une substance chimiquement sensible à la lumière, qui remplacerait le papier dessiné en recevant directement l'image et en la fixant définitivement.

     

    Le Français Charles et les Anglais Wedgwood et Davy s'y appliquèrent ; le premier réussit à fixer des silhouettes ; les autres obtinrent des images qui restèrent visibles quelques minutes à peine, et disparurent.

    Fin de la notice écrite par NICEPHORE NIEPCE à Kew, lors de son séjour en Angleterre,

    dans l'espoir de le voir présenté aux milieux savants, publié dans le

    "Photographic News" du 23 mai 1884. 

     

     

    L'utilisation de la chambre obscure se généralise

     

     

     

    une DES PREMIERES PHOTOGRAPHIES ( 24 )

    au monde... de NICEPHORE NIEPCE

     

    - NICEPHORE NIEPCE (1765-1833)

     

    Joseph Nicéphore Niépce, né le 7 mars 1765 à Chalon-sur-Saône (actuelle Saône-et-Loire) est un ingénieur français, considéré comme étant l'inventeur de la photographie, appelée alors « procédé héliographique ».

    Il est aussi l'auteur de la plus ancienne prise de vue et du pyréolophore, le premier moteur à combustion interne du monde.

     

    Je réinstalle ce cliché de 1825 !! NICEPHORE NIEPCE 
    essai !!! le tout premier au MONDE !!!

    Nicéphore Niépce (1765-1833) — Bibliothèque nationale de France
    Français : La plus ancienne gravure héliographique connue au monde. Il s'agit de la reproduction d'une gravure flamande du 17e siècle, montrant un homme menant un cheval.

     

    Elle a été obtenue par l'inventeur Français Nicéphore Niépce en 1825, suivant le procédé de l'héliographie. En 2002, la Bibliothèque nationale de France l'a acquise pour 450 000 €, considérant qu'il s'agissait d'un « trésor national ». 

     

     

     

     

    2/ Les inventeurs :


    C'est un Français, Nicéphore Niepce (voir photo ci-contre), qui a inventé la photographie en fixant, pour la première fois et de manière durable, les images.

     

    Il utilisa une plaque de verre, couverte de bitume de Judée, substance insoluble à la lumière. La plus ancienne photographie connue, faite par Niepce, date de 1822 ;

     

    elle représente une table servie dans son jardin ;

    8 heures de pose en plein soleil ont été nécessaires pour l'obtenir.

     

    En 1829, Niepce s'associe avec le peintre Daguerre.

     

     

     

    Ils travaillèrent séparément pendant quatre ans en se communiquant les résultats de leurs recherches.

     

    Mais, en 1833, Niepce décède suite à une attaque, trop tôt hélas, pour jouir du résultat de ses travaux.

     

    Pendant 6 ans, Daguerre continue seul ses recherches.

     

     

     

    Nicéphore Niépce, Le Cardinal d’Amboise, août-octobre 1826, gravure originale vernie pour la réalisation d’une héliographie par contact © musée Nicéphore Niépce

     

     

     

    3/Le créateur de l'appareil à film:


    Pendant les 50 années qui suivirent, la photographie, bien que très répandue, nécessita beaucoup de patience et un matériel assez encombrant. Ce fut un industriel américain, George Eastman, qui se proposa le premier de fabriquer un appareil facile à manier, mettant ainsi la photographie à la portée de tous. Il eut l'idée d'équiper son appareil d'un rouleau muni d'un film sur papier, qui permettait de prendre 100 images successives. Lorsque le rouleau entier avait été utilisé, l'amateur envoyait son appareil à l'usine d'Eastman, près de New York ; là, le film exposé était manipulé en chambre noire et remplacé par un film neuf ; l'appareil rechargé était ensuite réexpédié à son possesseur qui pouvait prendre de nouveau 100 photos.
    Par la suite, Eastman, fabriqua un système d'emballage qui permettait de sortir le rouleau de l'appareil à la lumière du jour ; les amateurs pouvaient donc faire eux-mêmes la manipulation.
    Pour rendre son appareil plus commercial, Eastman chercha un nom publicitaire, facile à retenir et attirant l'attention : il s'inspira alors du bruit que produisait un obturateur : " pop-tac ", et lui donna le nom " kodak ".
    Le succès fut immédiat : n'importe qui pouvait acheter un appareil pour une somme modique et prendre toutes les photos de son choix. La photographie était devenue universelle.

     

    4/ Le Polaroïd :


    Depuis, les appareils se sont beaucoup modernisés et la concurrence est de plus en plus rude.

      

    En effet, les appareils japonais, d'excellente qualités toutefois, sont vendus moins chers que les appareils européens. Les Américains arrivent sur le marché avec un nouveau système, le système Polaroïd :
    Il a exigé 10 ans de travaux par toute une équipe de chimistes américains, ainsi que la somme de 250 millions de dollars pour sa fabrication. Ce nouvel appareil appelé le " X-70 " a été mis au point par le Dr Edwin Land, président de la firme, et ses collaborateurs. Il s'agit d'un appareil révolutionnaire dont la caractéristique essentielle est d'éjecter un cliché aussitôt après la prise de vue, et qui se développe (en couleurs) en moins de 4 minutes, à l'air libre.
     

    Contrairement aux films à développement instantané habituels, le cliché sort " propre " de l'appareil sans qu'il soit besoin de procéder au décollage hasardeux du négatif de l'épreuve définitive. Ainsi, pendant que la première vue se développe, on a la possibilité de prendre d'autres clichés (2 images toutes les 3  )

     

    sources :http://membres.multimania.fr/fa1unn/dossier.html#O

      http://www.niepce.com/pages/page-inv.html

    photos google

     

     

     

     

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  • La photographie peut être considérée comme une technique propre à supplanter le dessin ou la peinture pour représenter le monde qui nous entoure. Son invention nécessitait, d'une part la réalisation d'un dispositif optique permettant la création de l'image, et d'autre part de fixer cette image sur un support pérenne par un processus chimique irréversible.

    Par ailleurs les usages de cette technique ont évolué, et sa dimension artistique a notamment été reconnue.

      

    La photographie comme technique :

    À l'époque de la Renaissance, les peintres italiens commencent à découvrir les lois de la perspective. Pour simplifier le tracé de leurs paysages, ils utilisent des appareils optiques qui permettent de projeter sur une surface une image d'un paysage ou d'un objet : la chambre claire, la chambre noire, le perspectographe (le portillon d'Albrecht Dürer).

     

    La chambre noire était déjà connue par Aristote (384-322 av. J.-C.), par le savant perse Ibn Al-Haytham (965-1038) et par Léonard de Vinci (1452-1519) ; on peut la considérer comme l'ancêtre des appareils photographiques. Elle est constituée par une boîte fermée, étanche à la lumière, dont une des faces est percée d'un tout petit trou, le sténopé. L'image inversée d'un objet éclairé placé à l'extérieur devant le trou se forme sur la paroi opposée.

     

    Elle fut employée par de nombreux artistes, dont Giambattista della Porta, Vermeer, Guardi et Giovanni Antonio Canal, dit Canaletto, qui l'utilisa notamment pour mettre en perspective ses célèbres paysages des canaux de Venise.

     

    Les visiteurs du physicien italien Giambattista della Porta (1535 ?- 1615) auraient été effrayés en voyant sur le mur l'image des petits personnages se déplaçant la tête en bas. Pris de panique, ils se seraient précipités hors de la pièce. Della Porta a été accusé de sorcellerie. Della Porta voulut divertir ses invités en leur faisant découvrir une camera obscura c'est-à-dire la chambre noire en latin.

    Celle-ci peut produire un effet spectaculaire, bien que son principe de fonctionnement soit simple. Quand la lumière pénètre par un trou minuscule dans une boîte ou une pièce obscure, une image inversée et renversée de l'extérieur est projetée sur la paroi opposée. Ce que les invités de Della Porta avaient vu n'était rien de plus que les acteurs qui jouaient dans la pièce voisine. Ce qu'on appelle maintenant la chambre noire était l'ancêtre de l'appareil photo moderne.

    La chambre noire n'était pas une nouveauté à l'époque de Della Porta. Aristote (384 - 322 av. J.-C.) avait observé le principe selon lequel elle fonctionnerait. Alhazen, un savant arabe du Xe siècle, en avait donné une description détaillée, et les carnets du célèbre Léonard de Vinci, au XVe siècle, en faisaient aussi mention. Au XVIe siècle, la netteté de l'image s'est améliorée avec l'introduction de la lentille. De nombreux artistes ont d'ailleurs utilisé cet accessoire de façon à rendre avec plus d'exactitude la perspective de l'échelle. Pourtant, malgré de multiples tentatives, il a fallu attendre le XIXe siècle pour obtenir une image permanente.

     

    L'objectif :

    Le principal inconvénient du sténopé est son manque de luminosité. En effet, la définition de l'image produite, c'est-à-dire la finesse des détails, est en fonction de la dimension du trou. Pour obtenir une image suffisamment détaillée celui-ci doit être le plus petit possible ; mais alors il ne passe que très peu de lumière et l'image est peu visible. Une lentille de verre, qui peut focaliser les rayons lumineux, améliore les performances du sténopé : le diamètre de l'ouverture étant plus important, on admet davantage de lumière et l'image est plus claire.

    Le dispositif physique permettant de créer l'image étant inventé, il restait une étape importante à franchir : comment faire en sorte que la vision fugitive créée par la lumière dans la chambre noire se transforme en une image véritable, stable et durable comme un dessin ou une peinture. Autrement dit, comment supprimer le travail du dessinateur ou du peintre, avec tout ce qu'il suppose d'interprétation personnelle, d'erreurs et d'imprécisions, et faire exécuter ce travail automatiquement par la lumière elle-même ?

    La chimie photographique :

    La découverte de l'action des rayons lumineux sur une surface sensible est attribuée aux alchimistes du Moyen Âge, qui connaissaient les propriétés du chlorure d'argent, sensible à la lumière. Elle fut suivie durant les XVIIe et XVIIIe siècles par diverses recherches (Johann Heinrich Schulze, Giovanni Battista Beccaria, Thomas Wedgwood).

    La première image photographique :

    Nicéphore Niépce

     

    Point de vue du Gras : La cour du domaine du Gras, dans le village de Saint-Loup-de-Varennes, première expérience réussie de fixation permanente d'une image de la nature (Nicéphore Niépce en 1826).

     

    Au début du XIXe siècle Joseph Nicéphore Niépce (1765-1833) réussit à obtenir et conserver une image due à l'action de la lumière. Dès 1812, il parvint à obtenir en lithographie des négatifs (grâce au chlorure d'argent) et des positifs (avec du bitume de Judée), mais ces images ne sont pas stables. Il utilise pour cela du sel d'argent placé au fond d'une chambre noire, mais le sel d'argent continue de noircir après l'exposition et l'image finit par disparaître[1].

     

    En 1819, John Herschel décrit les propriétés de l'hyposulfite de sodium qui deviendra le fixateur de Mijus.

     

    Niépce se rend compte que l'important est d'interrompre l'action du produit après une période d'exposition à la lumière. Après avoir tenté des produits qui éclaircissent à la lumière au lieu de noircir avec toujours le même problème de stabilité, il s'intéresse à différents acides qui agiraient sur une plaque de métal ou de calcaire et seraient lavés ensuite. Mais l'acide ne réagit pas à la lumière. Il comprend grâce à cette expérience que l'action de la lumière n'a pas besoin d'être visible immédiatement mais peut être révélée ensuite. Il tente d'utiliser la résine de Gaïac, sensible aux ultra-violets qui perd sa solubilité dans l'alcool (dont le procédé peut donc être interrompu). Possible en plein soleil, l'opération est un échec en chambre noire car les ultraviolets (inconnus de Niépce) sont filtrés[1].

     

    L'expérience suivante en 1822 utilise le contact et l'asphalte, ou bitume de Judée. Cette substance perd sa solubilité sous l'action du soleil. Donc une plaque de métal enduite de bitume est exposée plusieurs heures, puis rincée au solvant, puis rongée par l'acide aux endroits où le bitume est dissous. Le résultat est concluant et permet en particulier de créer des supports métalliques pour l'imprimerie. Niépce constate néanmoins que les dégradés ne sont pas satisfaisants. Des hachures peuvent rendre ce dégradé en imprimerie mais limite la source de l'image à des gravures, impossible d'avoir des sujets réels[1].

     

    Première gravure héliographique connue, obtenue par Niépce en 1825 avec le procédé de l'héliographie ; copie d'une gravure du XVIIe siècle montrant un homme menant un cheval.

     

    Entre la fixation du négatif et la première photographie stable, de nombreux essais ont été nécessaires ; certains sont parvenus jusqu'à nous. Par exemple cette image datée de 1825 est la plus ancienne gravure héliographique connue[2],[3]. Elle est une reproduction par Niépce d’une gravure hollandaise représentant un petit cheval. La vue de sa propriété de Saint-Loup-de-Varennes (Saône-et-Loire) est majoritairement reconnue comme la première photographie en raison de sa stabilité et parce qu'il s'agit de la première image connue prise d'après nature avec une chambre noire utilisée comme appareil photographique[4] ; elle date de 1826. Niépce plaça une plaque d'étain recouverte de bitume dans une chambre noire, face à une fenêtre de sa propriété. Il l'exposa ainsi pendant huit heures. Cela forma une image floue – mais maintenant très connue – d'un bâtiment, d'un arbre et d'une grange.

     

    Les dégradés et la précision que Niépce souhaite ne sont réellement satisfaisants qu'après un nouveau changement de support et d'activateur. En 1828, il utilise une plaque d'argent et de la vapeur d'iode, le résultat est enfin à la hauteur de ses espérances. Le temps d'exposition est toujours de plusieurs heures à plusieurs jours[1].

     

    Voulant affiner sa méthode, Niépce s'est associé, en 1829, à un entrepreneur dynamique nommé Louis Jacques Mandé Daguerre (1787-1851). À partir de 1829, Daguerre a commencé véritablement ses travaux en chimie en utilisant l'iode découverte par Bernard Courtois. Daguerre a accompli des progrès importants dans les années qui ont suivi la mort de Niépce, survenue en 1833. Les vapeurs d'iode sont utilisées comme agent sensibilisateur sur une plaque de cuivre recouverte d'une couche d'argent polie. La réaction entre l’iode et l’argent produit de l’iodure d’argent, une substance qui s'est révélée être plus sensible à la lumière que le bitume. Par hasard, il a découvert que si une plaque qui avait été exposée était traitée aux vapeurs de mercure, l'image latente apparaissait nettement.

     

    À partir de ce moment-là, le temps de pose se réduit considérablement. Plus tard, Daguerre se rend compte qu'en trempant la plaque dans une solution saline, il pouvait empêcher l'image de noircir avec le temps.

     

    Arago présente la découverte à l'Académie des sciences en 1839 et Daguerre la commercialise sous le nom de « daguerréotype ». L'État français l'acquiert contre une rente viagère, puis en fait « don au monde ».

     

    Cependant toutes ces images ne pouvaient être produites qu'en un seul exemplaire à la fois, leur qualité était aléatoire, et elles nécessitaient des temps d'exposition de plusieurs dizaines de minutes, ce qui rendait très difficile la réalisation de portraits.

     

     

     

    Le daguerréotype :

     

    Louis Daguerre

     

    Daguerréotype

     

    En 1839, quand l'invention de Daguerre - le daguerréotype - a été présentée au public, elle a reçu un accueil des plus enthousiastes. Dans son Histoire de la photographie, le spécialiste Helmut Gernsheim déclare : « il est probable qu'aucune invention n'a autant exalté l'imagination du public et n'a conquis le monde en une vitesse aussi fulgurante que le Daguerréotype. » Un témoin écrit : « Une heure après, toutes les boutiques étaient prises d'assaut. Mais il n'a pas été possible de rassembler assez d'instruments pour satisfaire la marée des daguerréotypeurs en herbe. Quelques jours plus tard, on pouvait voir sur toutes les places de Paris, face aux églises et aux palais, des chambres noires montées sur leur trépied. Tous les physiciens, chimistes et intellectuels de la capitale polissaient des plaques argentées. Même les épiciers prospères n'ont pas pu se refuser le plaisir de sacrifier un peu de leurs ressources sur l'autel du progrès, en les laissant se volatiliser avec de l'iode et fondre dans les vapeurs de mercure. »

     

    La presse parisienne n'a pas tardé à nommer cette mode de « daguerréotypomanie ». Devant la qualité remarquable des daguerréotypes, Sir John Frederick William Herschel, un scientifique britannique a écrit : « On peut sans exagérer, les qualifier de miraculeux ». Honoré de Balzac, puis Théophile Gautier et Gérard de Nerval ont été jusqu'à attribuer à cette invention des pouvoirs magiques[5],[6]. Cependant, tout le monde n'a pas fait bon accueil à cette invention. En 1856, le roi de Naples a interdit la photographie, peut-être parce qu'il la croyait liée au mauvais œil.

     

    Par ailleurs, en voyant le daguerréotype, le peintre Paul Delaroche s'est exclamé : « À partir d'aujourd'hui, la peinture est morte ! » L'invention a causé une vive inquiétude parmi les peintres qui l'ont perçue comme une menace pour leur gagne-pain. Un commentateur a affirmé une autre de leurs craintes en ces termes : « La photographie est si rigoureusement fidèle à la réalité optique qu'elle risque de détruire la conception que chacun se fait de la beauté ». En outre, les images photographiques ont même été critiquées pour leur réalisme implacable qui a fait voler en éclats les illusions de la beauté et de la jeunesse dont on se berçait jusqu'alors.

     

    L'invention du négatif :

     

    William Talbot

     

    William Henry Fox Talbot (1800-1877) mène des recherches parallèles à celles de Niépce et Daguerre à partir de 1833 et est persuadé d'avoir inventé la photographie. En 1840, il invente la « calotype », procédé négatif-positif qui permet la diffusion multiple des images. Suivent d'autres recherches qui, petit à petit, permettent d'améliorer la qualité des images, la sensibilité à la lumière des surfaces sensibles et de simplifier la procédure de prise de vue : 1847 « procédé à l'albumine » (Claude Félix Abel Niépce de Saint-Victor, cousin de Nicéphore), 1850 « procédé au collodion humide » et 1851 « ambrotypie » (Frederick Scott Archer), 1852 « ferrotypie » (Adolphe-Alexandre Martin). Il ne faut pas non plus oublier les travaux négatif/positif sur papier d'Hippolyte Bayard, photographe français (contemporain de Fox Talbot), qui publia en 1839 le premier autoportrait (le noyé-suicide). Niépce, Daguerre et Talbot n'ont cependant pas été les seuls à revendiquer la paternité de la photographie. Après l'annonce de Daguerre en 1839, au moins 24 hommes, de la Norvège au Brésil, ont fait de même.

     

    Le procédé Talbot :

     

    Talbot installait une feuille de papier enduite de chlorure d'argent dans sa chambre noire. Il obtenait un négatif, qu'il cirait pour le rendre transparent. Il le plaçait ensuite sur une autre feuille imprégnée, puis l'exposait à la lumière du jour. Il créait ainsi une image positive.

     

    Si, au départ, le procédé de Talbot a été beaucoup moins populaire que celui de Daguerre, et de qualité inférieure, il avait néanmoins de l'avenir. Il permettait de produire plusieurs exemplaires d'une image à partir d'un seul négatif ; de plus, le papier coûtait moins cher et il était plus facile à manipuler que le fragile daguerréotype. Malgré son succès initial, la daguerréotypie n'a eu aucun débouché, alors que la technique de Talbot sert toujours de base à la photographie moderne.

     

    De la plaque de verre au film souple :

     

    Les premiers clichés étaient réalisés sur des plaques de verre, relativement encombrantes, lourdes et fragiles. En 1884, George Eastman met au point les surfaces sensibles souples, et le film en celluloïd, permettant de stocker plusieurs images dans le magasin de l'appareil photographique, supplante la plaque de verre. La diminution de la taille des appareils facilite la pratique de la prise de vue en (presque) tous lieux et toutes circonstances, ouvrant la voie à la photographie de voyage et de reportage. Le procédé de la miniaturisation de l'appareil permet de faire des clichés avec différents types de prise de vue.

     

    Une Profession :

     

    Photographie de Giuseppe Verdi par Disdéri.

     

    L'avènement de la photographie en 1839 ouvre la voie à une nouvelle activité professionnelle : photographe. Un grand nombre de peintres embrassent cette activité naissante, mais également des hommes (et quelques femmes) qui comprennent très vite l'intérêt financier que représente cette profession.

     

    L'histoire de la photographie est généralement racontée au travers d'une cinquantaine de noms de photographes, représentant la dimension artistique de cette profession. L'apparition en 1854 de la photo en série et la profusion des photographes permet de regarder cette histoire sous l'angle industriel. L'histoire de la photographie peut alors être envisagée au travers de plus de 11 500 photographes.

     

    L'angle financier devient l'angle majeur, et l'angle artistique mineur. La dimension sociale est alors prépondérante. Les photographes sont si nombreux à la fin du XIXe siècle que dans son dictionnaire des professions, Edouard Charton présente cette profession comme le type même des professions émergentes.

     

    Les photographes durant cette période ont eu une production considérable et la photo-carte de visite représente alors la majorité de la production. Produite en plusieurs millions d'exemplaires de 1854 aux années 1910, la photo-carte apprend à connaître l'évolution de cette profession. Le verso des photos-carte apporte une foule de renseignements : adresse, changement d'adresse, apparition du téléphone et du métropolitain, parfois leurs différentes professions… Des annotations manuscrites renseignent sur les usages de la photo. Cette multitude d'informations fournies par les photographies ouvre la voie à d'immenses possibilités de recherches et d'études dans le domaine social ou dans le domaine culturel. En 1872, il sort des ateliers de Disderi 2 400 photos-carte par jour.

     

    Une base de données, réalisée par François Boisjoly propose plus de 22 000 photographies et présentant plus de 16 000 noms et adresses d'hommes ayant vécu pour et par la photographie à cette époque. L'un des intérêts de cette base de données est de fournir des informations sur les photos elles mêmes et sur les photographes (photo-carte.com).

     

    Une véritable histoire sociale de la profession de photographe en découle, montrant les mutations de la société, l'évolution de l'activité professionnelle et la mobilité des hommes vivant de la photographie. Débutant à Paris, la profession se diffuse sur l'ensemble du territoire national durant la deuxième moitié du XIXe siècle. La vulgarisation du procédé au travers du territoire est un révélateur de l'engouement de la population pour la photographie. La rapidité de cette propagation permet d'analyser et de mettre en évidence la prédisposition du pays à recevoir un procédé de diffusion de masse pour les images.

     

    L'autochrome et la photographie en couleur :

     

    Une étape importante fut ensuite le premier procédé véritablement pratique de photographie en couleurs, l'« autochrome », inventé par les frères Lumière en 1903 et commercialisé à partir de 1907. Le procédé gardait comme support la plaque de verre.

     

    Les couleurs sont obtenues grâce à une trichromie composée de grains de fécule de pomme de terre et les couleurs primaires, rouge, vert, bleu. Chaque autochrome est donc une image unique.

     

    La photographie autochrome était faite pour être regardée en projection. La reproduction sur papier révèle les subtilités de ce type de vision, et aussi son caractère d'objet unique : se voient en effet les imperfections de l'émulsion, les marques du temps. Les vues prises « sur le vif » sont peu fréquentes, le procédé ne permettant pas les prises de vues rapides.

     

    Naissance du petit format :

     

    On ne peut aborder l'histoire de la photographie sans évoquer le « petit format », tant ce concept a été décisif dans l'évolution ultérieure de la discipline.

     

    Thomas Edison avait défini vers 1891 les dimensions et les perforations de la pellicule utilisée dans le kinétoscope. En 1912, l'Américain Edgar Fahs Smith construisit une caméra utilisant ce support, mais le manque de sensibilité des émulsions fit échouer sa commercialisation.

     

    En 1909, le Français Étienne Mollier conçut le Cent-Vues, un appareil « de poche » qui prenait d'affilée cent vues sur format 18/24 mm sur film perforé 35 mm[7]. Il le fabriqua en 1910 et obtint cette même année la médaille d'or du concours Lépine. Il commercialisa tout de suite son « Cent-Vues » à petite échelle, mais sans grand succès.

     

    En 1913, Oskar Barnack construisit le premier prototype du Leica, qui fut réellement produit et commercialisé en 1925. La diffusion des appareils de petit format et leur succès fut assuré par l'apparition des premiers films en couleur tels que nous les connaissons aujourd'hui, le Kodachrome (1935) et l'Agfacolor (1936).

     

    Le Leica fut à l'origine du concept de « petit format ». Auparavant le format des images négatives était au minimum de 4,5 × 6 cm, et plus souvent de 6 × 9 cm et plus, et un tirage par contact permettait d'obtenir une épreuve positive lisible. Par contre il était difficile de disposer sur une même pellicule de plus d'une douzaine de vues. L'utilisation du film de 35 mm sur lequel les clichés mesurent 24 × 36 mm permet de tripler l'autonomie d'un film. Corollaire négatif : les images sont trop petites pour permettre une lecture directe et nécessitent un agrandissement. Celui-ci n'est rendu possible que par l'amélioration de la qualité des émulsions, notamment l'augmentation de la sensibilité sans altération de la définition qui est liée à la finesse du grain.

     

    Le 24 × 36 (comme on le désigne couramment), s'il représente le standard le plus utilisé dans la pratique photographique tant amateur que professionnelle, n'a pas supplanté totalement les autres formats. Une taille de négatif supérieure permet une image d'encore meilleure qualité, et les professionnels ou les amateurs les plus avertis continuent d'utiliser le moyen format qui va de 4,5 × 6 cm à 6 × 9 cm et dont le support est un film souple, et le grand format sur plan films ou plaques de verre.

     

    Évolutions récentes :

     

    En janvier 2007, la société Eastman Kodak annonce la fermeture de son dernier laboratoire en France

     

    Vers 1948, le docteur Edwin Land met au point le premier appareil à développement instantané, le Polaroïd et, en 1962, il adapte ce procédé à la couleur.

     

    Tous les procédés photographiques actuels « par image argentique » ne sont que des perfectionnements de ces inventions, soit du matériel de prises de vue, soit des surfaces sensibles.

     

    Avec le XXIe siècle, la photographie est entrée dans l'ère numérique. L'évolution actuelle semble condamner la technique argentique à ne subsister que sous forme d'expression purement artistique pratiquée par quelques rares amateurs.

     

    La photographie comme moyen d'expression :

     

    Aux origines, la photographie fut utilisée par les peintres comme aide pour leurs travaux. Puis, elle devint rapidement un moyen d'expression à part entière, de nombreux artistes la pratiquant parallèlement à d'autres modes d'expression ou s'y consacrant exclusivement.

     

    Dans le même temps apparut la possibilité de l'utiliser comme témoignage historique, et se développa la notion de photo reportage. Ainsi le banquier Albert Kahn tentera de constituer, de 1909 à 1931, les archives de la planète en envoyant des photographes dans cinquante pays du monde.

     

    Les domaines de la photo :

     

    Les peintres appliquaient leur art à diverses formes d'expression, et se spécialisaient dans les scènes de genre, la décoration, la peinture d'histoire ou le portrait ; assez vite les photographes explorèrent diverses voies pour mettre à profit les nouvelles techniques qui s'offraient à eux. Et ces applications se multiplièrent avec les progrès et la facilité d'utilisation qui s'ensuivirent. Si le portrait se développa rapidement dès lors que les durées de pose furent limitées à quelques minutes — on s'aidait pour cela de sièges pourvus d'appuie-tête et d'accoudoirs divers — les autres genres photographiques proliférèrent dès que l'on put utiliser un matériel relativement transportable et commode d'emploi.

     

    La nature morte et le portrait :

     

    Ces disciplines s'accommodaient bien des contraintes liées aux premiers procédés utilisés, qui nécessitaient de disposer d'un laboratoire attenant au studio de prise de vue, car les émulsions devaient être préparées juste avant l'exposition à la lumière, et le développement devait suivre immédiatement après.

     

    La photographie entraîne des changements profonds :

     

    Dès les débuts de la photographie, le réformateur social Jacob Riis a vu en celle-ci un moyen de diriger l'attention du public sur la pauvreté et la souffrance. En 1880, il a commencé à prendre en photo les quartiers pauvres de New York à la tombée de la nuit. En guise de flash, il utilisait de la poudre de magnésium qu'il faisait brûler dans une poêle à frire. Par deux fois, il a mis le feu à la maison où il travaillait, et une autre fois à ses vêtements. On dit que ses clichés ont motivé certaines réformes entreprises par Théodore Roosevelt à son arrivée à la Maison Blanche[Lesquelles ?]. D'autre part, la force persuasive d'une série de photographies de paysages, prises par William Henry Jackson a amené le congrès américain, en 1872, à faire de Yellowstone le premier parc national du monde.

     

    À la portée de tous :

     

    Vers la fin des années 1880, le coût et la complexité de la photographie dissuadaient encore des nombreuses personnes de s'y essayer davantage. Toutefois, quand en 1888 George Eastman lance le Kodak, un appareil photo portatif très maniable et doté d'une pellicule, la voie s'est dégagée pour le photographe amateur.

     

    Quand un client avait pris ses photos, il retournait l'appareil entier à l'usine. La pellicule y était traitée, et l'appareil rechargé, puis réexpédié avec des photos développées, le tout à un prix relativement bas. Le slogan « Appuyez sur le bouton, nous ferons le reste » n'avait rien d'exagéré.

     

    Les milliards de clichés pris chaque année indiquent que son succès ne s'est jamais démenti. Et aujourd'hui, sa popularité s'est accrue grâce aux appareils numériques qui offrent une haute définition de l'image en méga pixels. Ces appareils sont munis de petites cartes mémoires pouvant contenir des centaines voire des milliers d'images (photos). On peut même en tirer chez soi des épreuves à l'aide d'un ordinateur et d'une imprimante

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    PISCINE de ROUBAIX

      

      

    La Piscine, Musée d'Art et d'Industrie de Roubaix,

     

    Le Musée est implanté depuis l'automne 2001 sur le site de l'ancienne piscine municipale qui est un exceptionnel bâtiment art-déco. Cette piscine fut construite entre 1927 et 1932 par l'architecte Albert Baert à l'initiative du maire de l'époque, Jean Lebas.

    Aujourd'hui inscrite au patrimoine du XX siècle, cette piscine offrait à la population de Roubaix un service sportif et hygiénique de grande qualité.

    Fermée depuis 1985, pour des raisons de sécurité. La Piscine, reconvertie par l'architecte Jean-Paul Philippon, abrite maintenant, sur son site exceptionnel, le Musée d'Art et d'industrie de Roubaix.

     

     

    PISCINE de ROUBAIX

    LA PLUS BELLE PISCINE DE FRANCE : ROUBAIX

     

     

     

     

    Un musée qui est à lui-même son chef-d'œuvre.Musée d'Art & d'Industrie de Roubaix

    Les visiteurs sont catégoriques : c'est un lieu « magique » que cette splendide piscine Art déco construite dans les années 1930 quand Roubaix était encore la capitale glorieuse du peignage et du délainage.

    Restaurée de fond en comble et rendue à sa splendeur passée, la Piscine abrite désormais une collection exceptionnelle d'arts appliqués à l'industrie.


    La Piscine, fait une pirouette très arts-éco pour intégrer la culture dans la société
    Cette ancienne piscine est restée une piscine.

    Elle est la pièce maîtresse de la mise en valeur du centre historique de Roubaix.

     

    La Piscine, Musée d'Art et d'Industrie de Roubaix

     

     

    A elle seule l'histoire de La piscine est exemplaire.

    Roubaix est une ville industrielle, qui doit sa puissance à quelques grandes familles d'entrepreneurs industriels, mais aussi à une tradition ouvrière et syndicale toujours active.

    Ce double aspect de fierté industrielle teintée de paternalisme et de culture populaire tenace donne sa personnalité à la ville et à son nouveau musée.



    Musée d'Art & d'Industrie de Roubaix

    En 1922, la municipalité charge l'architecte Albert Baert (qui a déjà fait ses preuves avec les Bains Dunkerquois) de construire la plus belle piscine de France.

    L'ambitieux projet aboutit en 1932, traversant toutes les difficultés financières. C'est le triomphe de l'architecture hygiéniste ("un esprit sain dans un corps sain") et de l'effervescence décorative des années trente.

      

    Un palais pour le peuple d'un style composite unissant pour le meilleur des apports byzantins et mauresques à la splendeur décadente de vitraux, d'émaux baindaires et de mosaïques. Une réussite fabuleuse qui fait de ce bâtiment - à la fois piscine sportive et établissement public de bains-douches - un actif centre de vie et un lieu de rencontre ludique.

      

    Outre le magnifique bassin en céramique de la piscine, le bâtiment comprenait également un jardin, des baignoires réparties en petites cellules sur deux étages, mais aussi un salon de coiffure, de manucure et de pédicure, des bains de vapeur et une laverie industrielle

     

     

     

     

     

     

     

    Hélas, les équipements sportifs résistent mal aux outrages du temps, aux exigences techniques et à la surenchère des normes de sécurité.

      

    La piscine est fermée en 1985. Mais il n'est pas question de démolir cet ensemble cher au cœur des Roubaisiens. En 1990, le Conseil municipal et la Direction des musées de France se mettent d'accord sur le projet un musée dans le bain.

      

    Un concours international est lancé. Le jury choisit la proposition de Jean-Paul Philippon. Respectueux de "I'âme du site", il y déploie avec tact les collections d'art et d'histoire, qui rendent justice à toutes les composantes de l'histoire mouvementée de la Région. Les travaux s'échelonnent de janvier 1998 à la fin de l'automne 2001.

    Aujourd'hui, le visiteur ne peut que se féliciter du choix du jury et de la clairvoyance du concept "un musée dans le bain".

     

     

    " La Piscine " à Roubaix

     

     


    La salle maîtresse du musée est évidemment celle de la piscine. L'eau est toujours là. Elle est déversée par la gueule du "lion",une figure de Neptune et elle remplit le bassin olympique de 50 m. Des planchers en gradins nouvellement installés forment un promenoir au bord de l'eau.


    La collection Beaux-Arts est exclusivement consacrée aux XIXe et XXe siècles.

    Elle est organisée de façon chronologique et thématique. On y retrouve de la peinture, de l'échantillon textile, de la céramique, du mobilier, de la photo et de la sculpture.

     

     

     

     

    Musée d'Art & d'Industrie de Roubaix

    Le visiteur déambule parmi les statues, aguiché par les sirènes, baigneuses, danseuses et belles méditantes de pierre et de bronze.

    Des hommes veillent sur elles : bûcheron, semeur ou athlète.

      

    Toutes ces oeuvres, de taille humaine, témoignent de l'école française de sculpture du milieu du vingtième siècle, école qui n'a été esclave d'aucun mouvement d'avant-garde, mais qui a sereinement assuré la continuité de la tradition figurative du dix-neuvième siècle.

     

    A part le grand Robert Wlérick, il n'y a pas de nom à citer. Cet ensemble de qualité, dont ne s'élève pas d'œuvre vedette, crée la beauté et l'unité de cette piscine-galerie au décor fastueux.

    Surprise durant la visite :l'ambiance sonore rétro, les cris des baigneurs d'antan retentissent régulièrement, et il suffit de fermer les yeux pour imaginer les lieux au plus fort de leur fréquentation passée...

    Musée d'Art & d'Industrie de Roubaix

     Cette Galerie de sculptures décoratives est entourée par un grand nombre de petites pièces claires, quiMusée d'Art & d'Industrie de Roubaix : Remy Cogghe " Le combat de Coqs en Flandre 1889 s'emboîtent les unes dans les autres en une trame serrée :

    anciens vestiaires, salles de bain, cabines de douche. Les collections du musée y sont présentées par variations chronologiques, dans un parti pris thématique quelque peu sec. Évidemment, il n'y a pas d'œuvres majeures, à quelques exceptions près.

      

    Dernier venu, le musée de Roubaix n'a pu récolter que les miettes des trésors rassemblés par les barons industriels du Nord, répartis entre Douai, Lille, Tourcoing et Valenciennes. Mais ces miettes sont plaisantes, elles illustrent l'histoire de la Région et les goûts qui dominaient au fil des époques.

    On passe du sourire à l'émotion, traversant le kitsch néo-académique, I'orientalisme pimenté d'érotisme, le populisme bon enfant des artistes que l'on n'appelait pas encore des "témoins de leur temps".

      

    On découvre l'œuvre d'un maître de Roubaix, Jean-Joseph Weertz, (1846-1927), auteur entre autres d'un phénoménal Marat assassiné, grande machine historique et dramatique. Parmi les chefs-d'œuvre présentés, il y a La petite châtelaine de Camille Claudel. Une section d'art plus récent s'illumine des dernières lueurs de l'impressionnisme et des feux des Fauves. Dans le rayon sculpture, Rembrandt Bugatti est l'épicentre d'un élégant ensemble de représentations animales.



    Musée d'Art & d'Industrie de RoubaixLa partie industrielle de La Piscine garde la mémoire de l'art et du savoir-faire des filatures de Roubaix : échantillons de textile, cartons, modèles et maquettes de mode depuis la grande époque des arts-déco jusqu'au design contemporain (Garouste et Bonetti).

    Elle est complétée par une tissu thèque qui s'adresse aux professionnels.
    Une affirmation de l'âme textile de la ville, portrait d'une cité industrielle bâtie au XIX° et XX° siècles.

    Ce musée est accueillant, facile d'accès, d'esprit ouvert. Il s'adresse à tous et à chacun, quelle que soit sa culture de départ ou son niveau d'instruction, comme insiste Bruno Gaudichon, conservateur en chef. Sa présentation n'a rien de savant.

    Elle fait glisser en douceur de l'évocation des plaisirs aquatiques à ceux des sens, puis à ceux de l'art. Et des animations pour grands et petits sont prévues dans la conception même du musée : males à jeux dans les bancs de certaines salles, espace de découverte tactile, espace sonore...

     

     

     

     

      
      
    Le bassin central version 21ème siècle ! photo A. Leprince © La Piscine M.A.I.A.D. Roubaix

     

    Après avoir fermé ses portes au public au début de la Seconde Guerre Mondiale, le Musée d’Art et d’Industrie André Diligent, alors installé dans le bâtiment de façade de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Industries Textiles, a rouvert ses portes, grâce au soutien du Ministère de la Culture et de la Communication, dans ce lieu symbolique des années 30.

    Construite entre 1927 et 1932, à l’initiative du maire de l’époque Jean-Baptiste Lebas et d’après les plans de l’architecte lillois Albert Baer (1863-1951), la piscine de Roubaix offrait un service sportif et hygiénique de grande qualité ouvert à toutes les classes sociales.

      

    Le bassin de nage, orné de mosaïques bleues et or, était surplombé d’une grande nef éclairée de vitraux ; le “réfectoire des nageurs” comprenait un salon de coiffure, de manucure et de pédicure, des bains de vapeur et une laverie industrielle.

      

    Fermée en 1985, la piscine fut reconvertie de 1998 à 2001 par l’architecte Jean-Paul Philippon.

     

    Les nageurs dans les années 30 ! Photo M. Rucquois

      

    Après votre visite du Musée, une pause dans le salon de thé MEERT pour se réchauffer… autour d’un thé et de délicieuses gaufres fourrées à la vanille de Madagascar.

    23, rue de l’Espérance
    59100 Roubaix
    Architecte : Jean-Paul Philippon

     

     

     

     

    Le jardin d'entrée - photo A. Leprince © La Piscine M.A.I.A.D. Roubaix

     

     

     

    POUR APPRECIER cette VIDEO - cliquer sur le logo central de radionomy- colonne de gauche, en bas, le fond musical du blog sera supprimé.

     

     

     

    SOURCES : super blog http://www.nordmag.fr/nord_pas_de_

    calais/roubaix/musee/musee_artetindustrie.htm

     

     

    Entrée : 23 rue de l'Espérance 59100 ROUBAIX
    adresse postale : 24, rue des Champs
    Situation : entre l'Hôtel de Ville et la Gare de Roubaix
    Tel : 03 20 69 23 60 Fax : 03 20 69 23 61 site

      

    http://www.roubaix-lapiscine.com/
    lapiscine.musee@ville-roubaix.fr


    Ouvert tous les jours, sauf lundi, du mardi au jeudi 11h-18h, vendredi 11h-20h. Samedi et dimanche 13h-18h. Fermé certains jours fériés, se renseigner au musée.

     

     

     

     

     

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  • Scènes de rues à Paris

    Cartes postales des années 1900 et plus - Photos actuelles

     

    sortie de l'école de filles - Paris 11e autobus place de l'Opéra - Paris 9e porte St Denis sous la neige - Paris 10e

     

    éclipse de soleil en 1912 - Paris 5e le marche dans la rue la soupe aux Halles - Paris 1e

     

    kiosque à journaux avenue Foch - Paris 16e la Coupole - Paris 14e

     

    une fontaine Wallace SDF actuel Collation à la Closerie des Lilas - 6e

     

     

    Petits métiers des rues

     

     

     

    accueil Paris -  plan du site

     

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    • Vous avez été extrêmement nombreux à nous écrire à propos de la photo de l’extraordinaire megalethoscope de Ponti que nous avons publié dans notre article du 20 février « Exploration de Venise à travers les premiers daguerréotypes » à propos des premières photos de Venise.

      Le megalethoscope est un appareil optique conçu par le photographe vénitien Carlo Ponti vers 1870.

      Rare megalethoscope et son cabinet contenant les vues

      C’est un appareil optique avec lequel des photographies sont regardées par un grand objectif pour donner l’impression de la profondeur et de la perspective. Une source lumineuse interne, un système des portes d’ouverture et les photographies colorées et percées laissant passer la lumière par endroits ont pu créer des effets dramatiques. Regardez bien la série d’images ci-dessous qui montrent la même « diapositive » avec différents types d’éclairage : réfléchi, réfléchi + transmis, et simplement transmis.

      Il est souvent confondu avec stéréoscope qui était de conception et de but entièrement différents. Ponti a produit des photographies particulièrement préparées pour un usage avec le megalethoscope.

      Ce merveilleux effet est obtenu grâce à de la peinture à l’arrière d’une photographie à l’albumine, qui est ensuite collée sur un cadre en bois courbé. La photographie est également percée par endroits pour créer l’illusion de lumières dans la scène. Plusieurs morceaux de papier de soie de couleur différentes, sont positionnes en une couche derrière la photographie et enfin un morceau de toile est tendue derrière les couches et attaché à l’arrière du cadre de la diapositive. Cela crée une boite scellée d’environ 1 pouce d’épaisseur. La toile et le tissu diffusent la lumière avant qu’elle ne traverse la diapositive pour le spectateur, en aidant à créer ces scènes délicieusement colorisées qui changent d’ambiance en fonction de la lumière qui est diffusée.

       

      La Douane de Mer vers 1850

       

       

      Comme vu l’avez vu sur les photos ci-dessus, la majorité des megalethoscopes étaient relativement simples… jusqu’au jour où nous avons découvert cet exemplaire exceptionnel dans le musée de Padoue.

      Merci à Laura Minici Zotti du Museo del PRECINEMA, PADUA Palazzo Angeli Prato della Valle 1/A

      La majorité des appareils que nous vous avons présentés ont une valeur entre 8000 et 10000 €uros, certaines ventes, pour des ensembles complets comme celui que nous vous montrons plus haut (appareil, cabinet et vues) peut monter jusqu’à $10,350.00 lors d’une vente en 2008 !

       

       

      SOURCES -

      BLOG /http://oliaklodvenitiens.wordpress.com/2011/03/27/le-megalethoscope-de-carlo-ponti/

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    Deux photos de Cléo de Mérode, entre 1891 et 1900

     

     

     

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    Cléo de Mérode, c. 1891.

    Tirage albuminé, monté sur carton. 40 x 30 cm (à vue). Cadre.

     

    g

    Cléo de Mérode, c. 1895-1900.

    Cinq tirages albuminés et tirages argentiques d'époque par Reutlinger, Mathieu-Déroche, Benque et divers. De 13,5 x 8,5 à 19 x 12,5 cm. Estimation : 500 / 600 €

     

     

    Cléopâtre-Diane de Mérode, dite Cléo, est une danseuse issue, par sa mère, de la branche autrichienne de la famille belge de Mérode, née à Paris le 27 septembre 1875 et morte dans cette même ville le 17 octobre 1966.

     

     

    Formée à l'école de danse de l'Opéra de Paris, cette jeune noble entreprend une carrière indépendante internationale à partir de 1898 et danse jusqu'à la Première Guerre mondiale.

     

    Elle se produit à l'exposition universelle de Paris en 1900 dans les « danses cambodgiennes ».

     

    Elle reparaît ponctuellement sur scène en 1934.

     

     

    Sa beauté délicate, hors des canons « 1900 », est restée légendaire, ainsi que les hommages qu'elle reçut de quelques célèbres soupirants, plus particulièrement le roi Léopold II de Belgique, aventures qu'elle relate dans ses mémoires, Le Ballet de ma vie, publiées en 1955 par les Editions Pierre Horay, à Paris.

      

    Elle a posé pour le sculpteur Alexandre Falguière, pour les peintres Degas, Boldini, elle a été représentée par Henri de Toulouse-Lautrec.

    Elle fut la première femme dont l'image photographique, due notamment aux photographes Paul Nadar, fils et successeur de Félix Nadar, et Léopold Reutlinger, a été diffusée à l'échelle mondiale;

     

    sans oublier le photographe Charles, Pierre Ogerau (1868-1929) qui prit de nombreuses photos de Cléo de Mérode, entre 1895 et 1902, et dont une photo de 1895 servit pour la couverture des Mémoires de Cléo de Mérode (elle avait insisté spécialement pour que ce soit cette photo, par Charles Ogerau, qui soit retenue).

      

     

    Élue reine de beauté sur photographies par les lecteurs de L'Illustration en 1896 parmi 131 célébrités, elle accrut sa notoriété la même année avec un parfum de scandale, du fait de l'exposition de la La Danseuse d'Alexandre Falguière au Salon de Paris.

      

     

    Ce nu en marbre blanc grandeur nature, pour lequel elle prétend n'avoir posé « que pour la tête », particulièrement reconnaissable à sa fameuse coiffure « à bandeaux », a été soupçonné à tort d'être tiré d'un moulage sur nature de son corps.

    Décédée à Paris, à son domicile rue de Téhéran, elle a été inhumée au cimetière du

    Père-Lachaise (90e division), où elle repose aux côtés de sa mère, née Vicentia de Mérode (une statue de Cléo de Mérode, sculptée par Luis de Périnat en 1909, repose d'ailleurs sur leur tombe). Wikipedia

     

    SUPERBE BLOG de ALAIN TRUONG

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    Elle est l’une des icônes de la décennie 1890, une beauté au visage éternellement juvénile et virginal… Cléo de Mérode est certainement aujourd’hui encore la plus célèbre des modèles de la maison Reutlinger. Ce sont d’ailleurs les clichés réalisés par Léopold Reutlinger qui ont le plus efficacement véhiculé l’image de cette mystérieuse courtisane.

    Regard Cléo de Mérode Reutlinger

    Reutlinger, Cléo de Mérode (détail), photographie, Gallica/BnF

    Le cas de Cléo de Mérode est passionnant à double titre. D’une part, elle fut l’une des plus singulières « cocottes » de la fin de siècle, dont la vie privée, jalousement préservée, suscite encore d’intenses interrogations. D’autre part, son rapport très particulier à la photographie en fait l’une des premières icônes modernes. Contrairement à la plupart des autres femmes du monde de son temps, elle ne se prête pas passivement au jeu de la photographie mais habite avec force un personnage qu’elle a patiemment construit et mis en scène.

     

    Note: toutes les illustrations de cet article (sauf les cartes postales) sont tirées des albums Reutlinger. Les liens disséminés dans le billet renvoient à d’autres images, tirées du dossier iconographique conservé au département des arts du spectacle et également numérisé sur Gallica. 

    Si Cléo de Mérode fait figure d’être à part parmi les courtisanes de la fin du XIXe siècle, c’est donc d’abord par son histoire personnelle, si singulière. Elle n’est pas d’extraction populaire, au contraire de la plupart des femmes de spectacle qui percent au crépuscule du XIXe siècle. De son vrai nom Cléopâtre Diane de Mérode, elle est née d’une union illégitime dans la haute société autrichienne. Sa mère, Vincentia de Mérode, noble désargentée et bohème l’élève à Paris. Orgueilleuse de la grande beauté de sa fille, Vincentia va constamment la mettre en scène, l’exhiber, contribuant ainsi dès son plus jeune âge à forger l’icône qu’elle deviendra.

    Cléo de Mérode, album Reutlinger, tome 2, vue 39, Gallica

    Cléo de Mérode, album Reutlinger, tome 2, vue 39, Gallica/BnF

    A sept ans, Cléo débute comme petit rat à l’Opéra. Une telle activité peu surprendre quand on sait ce qui se passait au foyer entre les petites danseuses et les vieux abonnés ! Mais Cléo, qui ne se départit pas de sa bonne éducation, ne se mélange pas aux autres adolescentes, .

    En 1894, sa figure se détache parmi le corps de ballet. Cléo de Mérode a 19 ans : sa beauté attire de plus en plus les regards tandis que les premières photographies où elle figure seule commencent à circuler.

    Cléo de Mérode, Album Reutlinger, tome 15, vue 30, Gallica

    Cléo de Mérode, Album Reutlinger, tome 15, vue 30, Gallica/BnF

    En 1896, deux scandales braquent les projecteurs sur elle. Le premier éclate au Salon de Printemps. Peu de temps auparavant, le sculpteur Falguière l’avait priée de prêter les traits de son visage à une statue de danseuse qu’il préparait. A l’inauguration du Salon, l’œuvre est dévoilée, et contrairement à ce que l’artiste avait assuré à la jeune femme, la statue n’est pas couverte d’un pudique voile mais s’élance, dénudée et « indécente ». Il se dit alors que Cléo a posé nue…

    Au même moment, circulent des rumeurs sur une supposée liaison entre la jeune Cléo et le roi des Belges, Léopold II, déjà âgé et ventripotent. Les journaux s’en amusent et se couvrent de caricatures peu flatteuses, bien éloignées de l’image virginale et angélique que la photographie diffuse parrallèlement.

    La vérité sur ces deux affaires n’a jamais été connue : Cléo de Mérode, jusque dans ses mémoires, s’est toujours défendue de d’avoir jamais posé nue ou d’avoir entretenu des liaisons… Il est vrai qu’on ne lui connaît que deux longues fiançailles et aucune aventure. Sa vie privée a toujours été gardée secrète et les rares fois où elle a dévoilé un pan de son intimité, ce fut dans une stricte mise en scène bourgeoise et respectable. Toute sa personnalité est dissimulée derrière le masque d’un personnage parfaitement réglé jusque dans ses moindres détails. La photographie a été l’outil indispensable de la construction de cette image, élevée au rang d’icône.

    Les plus anciennes photographies de Cléo datent de son enfance : une belle petite fille puis une adolescente au sein du ballet de l’Opéra. Tout bascule en 1894, alors qu’elle a dix-neuf ans. Cette année-là, Cléo de Mérode réalise une première séance de  pose en solo dans l’atelier de Nadar. Dès cette série inaugurale, les grandes lignes de son image canonique sont posées : bouche close, regard mélancolique ou perçant, long cheveux soigneusement brossés et maintenus par un délicat bandeau qui accentue ses traits fins.

    Cléo de Mérode, album Reutlinger, tome 5, vue 34, Gallica

    Cléo de Mérode, album Reutlinger, tome 5, vue 34, Gallica/BnF

    Si cette séance inaugurale est réalisée chez Nadar, Cléo fréquente dès l’année suivante le studio Reutlinger, spécialisé dans la photographie des femmes de spectacles. La cinquantaine de photographies que nous admirons dans les tomes des « albums Reutlinger » témoignent d’une collaboration régulière et entendue, une des plus fructueuses de la carrière de Léopold Reutlinger, peut-être scellée par un officieux contrat d’exclusivité.

    Il semble que Cléo ou sa mère dictaient en grande partie le choix des postures et des costumes, ce qui n’est apparemment pas le cas pour les autres « mondaines » qui passaient devant l’objectif des Reutlinger.

    Cléo de Mérode, album Reutlinger, tome 5, vues 34 et 38, Gallica

    Cléo de Mérode, album Reutlinger, tome 5, vues 34 et 38, Gallica/BnF

    Cléo de Mérode apparaît toujours droite, finement campée, jamais souriante mais toujours avec un regard intense, qu’il fixe l’objectif ou qu’il soit plongé dans une mélancolique réflexion.

    Les premières poses reprennent celles imaginées chez Nadar quelques mois plus tôt : longs cheveux maintenus par un bandeau, dans une référence évidente à la Belle Ferronnière. Ailleurs, elle apparaît dans son tutu de danseuse, toujours dans une attitude passive. Beauté désincarnée, presque sans présence corporelle, Cléo joue de la délicatesse de son corps si menu et quasi androgyne : c’est ainsi qu’elle se travestit à plusieurs reprises en petit page. Aux yeux de ses contemporains, la référence artistique est parfaitement lisible: Cléo évoque une oeuvre qu’elle affectionnait tout particulièrement, le Chanteur florentin du sculpteur Paul Dubois.

    Si une partie des clichés de Reutlinger sont réalisés dans des costumes qui évoquent ses rôles sur scène, sans pour autant transcrire ses pas, Cléo apparaît également en costume de ville. Habillée par Jacques Doucet, elle se pare de robes sculpturales qui magnifient sa silhouette.

    Cléo de Mérode, album Reutlinger, tome 2, vue 40, Gallica

    Cléo de Mérode, album Reutlinger, tome 2, vue 40, Gallica/BnF

    Certains des clichés les plus célèbres de Cléo par Reutlinger sont réalisés en 1900 : elle y apparaît dans son costume de danseuse cambodgienne qui a tant séduit durant l’exposition Universelle. Cette image, qui annonce déjà les frasques de Mata Hari, vont grandement contribuer à forger sa légende et à lui donner, par cette touche d’exotisme, un pouvoir fantasmagorique plus grand encore.

    Cléo de Mérode dans son costume de danseuse cambodgienne, album Reutlinger, tome 6, vue 17, Gallica

    Cléo de Mérode dans son costume de danseuse cambodgienne, album Reutlinger, tome 6, vue 17, Gallica/BnF

    Après 1900, l’image de Cléo de Mérode s’épuise, du double fait de son extrême codification et de sa diffusion massive. Ne posant jamais plus les cheveux dénoués, Cléo de Mérode s’évertuera à reprendre inlassablement les mêmes poses, à la poursuite d’une éternelle jeunesse et cherchant par tous les moyens à se conformer à sa propre image que la photographie a fixée.

    Les séances se font de plus en plus rares après 1914 : Cléo, inexorablement, vieillit. Ce ralentissement de l’activité photographique correspond également à la cessation d’activité de Léopold Reutlinger, trop affecté par la perte de son fils au front.

    Cléo de Mérode, album Reutlinger, tome 15, vue 29, Gallica

    Cléo de Mérode, album Reutlinger, tome 15, vue 29, Gallica/BnF

    En 1964, quelques temps avant sa mort, Cléo de Mérode confie une dernière fois son visage à l’objectif d’un photographe pour un reportage dans Vogue. La série de photographies qui en résulte est à mon sens la plus émouvante. On y découvre une vieille dame de 94 ans, belle et digne, faisant un dernier écho à ses clichés les plus célèbres.

    Quand on feuille les albums Reutlinger, les clichés de Cléo de Mérode, plus que tous autres, nous semblent d’une étrange familiarité… Et pour cause : la beauté immaculée de cette éternelle jeune fille marque encore notre culture visuelle tant elle a été diffusée et ce sous de multiples formes. Car Cléo de Mérode est l’une des premières icônes populaires. Entre 1896 et 1914, son image a été démultipliée à l’infini, sur les supports les plus divers. Non seulement son visage circule sous forme de cartes album mais figure également sur des cartes postales, dans des montages plus ou moins réussis. La belle Cléo sert à vendre de tout : cigarettes, chocolats, parfums, chapeaux… et ce à une échelle internationale !

    Carte postale montage, gallica

    Carte postale réalisée à partir de photographies des Reutlinger, début XXe siècle, Gallica/BnF

    Une utilisation que Cléo a monétisée. Non seulement la jeune femme a su parfaitement codifier son image mais également la commercialiser avec brio. De ce fait, elle est l’une des rares grandes courtisanes à avoir fini sa vie dans le confort matériel sans l’aide de personne !

    Cléo de Mérode, album Reutlinger, tome 5, vue 35, Gallica

    Cléo de Mérode, album Reutlinger, tome 5, vue 35, Gallica/BnF

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