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    HISTOIRE DE L'HÔPITAL SAINT-LOUIS

    Par R. Sabouraud (1937)

     

    Ce petit ouvrage, édité en 1937 par les laboratoires Ciba, nous a été aimablement fourni par le Professeur Jacques Bardot, chirurgien plasticien à Marseille.

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    AVANT-PROPOS

    Je voudrais brièvement résumer ici l'histoire de l'hôpital Saint-Louis, depuis sa fondation sous le règne de Henri IV, jusqu'à nos jours, rappeler les conditions qui ont déterminé sa naissance et les circonstances au milieu desquelles il fut élevé; dire ensuite les événements qui survinrent et comment cet hôpital fut utilisé, rappeler enfin les hasards qui ont modifié son rôle au cours des trois siècles que déjà, il a vécus, jusqu'au, XIXe où il devint le centre même de l'Ecole Dermatologique française, sa maison-mère et si l'on peut dire : son emblème représentatif.

    En relatant succinctement cette histoire, j'éviterai les détails sans intérêt. Je n'ai pas la prétention de faire l'oeuvre complète d'un historien. En vingt auteurs qui en ont écrit avant moi, on trouvera la foule des menus faits auxquels je n'ai pas cru devoir m'arrêter.

    Par contre il m'a semblé utile de rappeler au milieu de quelles conditions sociales, urbaines et hospitalières, la création de cet hôpital fut jugée nécessaire. Autant que nous pouvons nous reporter de trois cents ans en arrière, cette vue rétrospective nous aide à mesurer les difficultés qu'on eut à vaincre à cette époque et les efforts faits par les hommes pour y parer de leur mieux, même quand ces efforts ne nous semblent pas avoir donné tout le fruit qu'ils en attendaient, ou quand le fruit s'est montré différent de celui qu'ils en avaient d'abord espéré.

     

     

     
     

     

    D'ABORD, en toute question qui, par un côté au moins, touche à l'histoire, il est présomptueux de formuler un jugement catégorique, parce qu'il est impossible à un homme d'aujourd'hui de se représenter les moeurs, les usages, les croyances, et même les nécessités d'une époque ancienne.

    Il nous suffit maintenant d'appuyer sur un bouton pour faire naître de la lumière, est-ce que nous pouvons nous représenter nous-mêmes, battant le briquet dans la nuit pour enflammer une allumette de chanvre et allumer avec elle une chandelle de suif ou de cire?

    Est-ce qu'un habitant de Paris actuel peut se représenter sa vie au XVe ou au XVIe siècle, lorsque l'alimentation de toute la ville dépendait entièrement de la batellerie venue de Melun, et que la moindre crue de la Seine faisait doubler le prix du pain. C'est une question pourtant qui remplit les chroniques du temps jadis et par exemple les Mémoires d'un bourgeois de Paris qui vivait sous Charles VII.

     

     

    De même, comprenons qu'il est impossible au médecin de se représenter l'état sanitaire d'une grande ville de ce temps-là. Certes, on peut constater la fréquence des épidémies, il en est question presque à chaque page des chroniques anciennes, mais quant à deviner ce qu'elles ont été, de quelles maladies il s'agissait, cela est tout à fait impossible. On disait toujours la peste comme on disait plus tard le scorbut mais sans parler jamais de quelque symptôme que ce soit. Si c'est la peste, il n'est jamais question de la mortalité des rats qui la précède toujours, ni des bubons pesteux qui l'accompagnent presque invariablement sur chaque malade. On pourrait croire qu'il s'est agi en beaucoup de cas, du typhus exanthématique. Quoi qu'il en soit, il n'est jamais question dans les vieux papiers, ni de la diarrhée du choléra, ni des croûtes de la variole, ni de l'angine de la diphtérie.

    En racontant les méfaits d'une épidémie, les mémoires diront seulement que les pauvres gens mouraient par milliers, qu'on en trouvait morts « sur les fumiers dans les rues ». Et ce ne sont pas des hyperboles, les registres de l'Hôtel-Dieu comptent 68.000 morts pour la seule épidémie de « peste » de l'année 1562.

    On comprend sans peine que les hôpitaux ordinaires de la ville ne pouvaient suffire en des cas pareils, mais ce qu'étaient les hôpitaux d'alors c'est ce qu'il nous est aussi très difficile d'imaginer. Et pour cela il est nécessaire de savoir comment ils étaient nés, comment ils avaient grandi.

    Au Ve siècle de notre ère, les invasions barbares avaient laissé les populations survivantes dans un état de misère sans nom. Dès VIe vie et le VIIe siècles une foule de conciles provinciaux répètent aux évêques qu'ils sont responsables devant Dieu, au temporel comme au spirituel des pauvres gens de leur diocèse. Néanmoins l'organisation des hôpitaux fut lente à se faire. Nous ignorons presque toujours la date de leur fondation. C'est plus tard que nous trouvons des chartes royales ou seigneuriales, faites pour leur assurer des ressources et permettre leur fonctionnement. Ainsi la première charte de l'Hôtel-Dieu de Paris que nous connaissions est du Xe siècle. Cependant l'Hôtel-Dieu, alors bâti à droite du parvis Notre-Dame, avait à ce moment quelques trois cents ans d'existence puisque la tradition rapporte à saint Landry la création de son personnel hospitalier. Et ['Hôtel-Dieu avait succédé à un hôpital antérieur érigé sous le vocable de saint Christophe.

     

     

    Façade méridionale de l'Hôpital Saint-Louis

     

     

    A partir de sa fondation, Hôtel-Dieu représente pour le Paris d'alors, ce qu'est l'Administration de l'Assistance publique pour le Paris de nos jours. Toutes les fondations hospitalières naquirent de lui ou par son intermédiaire. Pendant des siècles il est resté le seul hôpital de Paris. A la vérité beaucoup de veuves et de vieilles gens mourant sans hoirs, faisaient héritiers les pauvres de leur paroisse, il y avait donc beaucoup de fondations pieuses, isolées, les unes faites par des particuliers, d'autres par des seigneurs, même par des rois, mais souvent dans un but spécial et limité, comme l'Hospice des Quinze-Vingts qui, à son origine avait abrité trois cents chevaliers revenus aveugles de la Croisade. Ces diverses fondations, sans lien commun, et sans direction commune, ne rendaient pas grand service à l'ensemble de la population. Et puis, surtout, la ville grandissait; il fallut bien songer à bâtir de nouvelles maisons hospitalières. On les conçut tout naturellement comme des filiales de l'Hôtel-Dieu.

    La première fut créée dans le faubourg Saint-Marcel et sous le nom de saint Marcel. Durant très longtemps, cette maison put suffire aux besoins de la rive gauche et du quartier universitaire. Elle persista jusque sous Louis XIII, gardant son nom et son rôle. Ce fut Anne d'Autriche qui la supprima pour la remplacer par l'hospice Sainte-Anne, appelé ainsi de son nom, nom sous lequel il existe encore aujourd'hui. La seconde filiale de l'Hôtel-Dieu, fut l'hôpital Saint-Louis: mais sa construction ne fut décidée que dans les dernières années du XVIe siècle. Nous y reviendrons tout à l'heure.

     

     

    La grande cour.

     

     

    Il nous est presque impossible aujourd'hui de nous représenter le manque d'hygiène et de propreté des populations à cette époque, et dans toutes les classes de la société. D'abord la rareté de l'eau dans les villes rendait la propreté, difficile. Montaigne s'élevait encore contre les gens de son époque, vivant la peau «estoupée de crasse ». Les étuves d'origine gallo-romaine étaient devenues dès le haut moyen âge, des sortes de maisons publiques très décriées. La rue des Etuves-Saint-M.artin nous indique encore l'emplacement de l'une d'entre elles. En fait, il n'y avait de propreté que chez les filles galantes. Presque tout le premier christianisme et les ascètes avaient prêché la haine du corps, ne pouvant voir en lui que l'instrument du péché. Ainsi les femmes honnêtes en arrivaient à se faire gloire de leur malpropreté, comme faisant la preuve de leur vertu. Je voudrais bien être sûr qu'on ne trouverait pas en certains coins de nos provinces, quelques restes de ce préjugé.

    Quant à ce qu'était un hôpital au Moyen Age, il est aussi très difficile pour nous de l'imaginer. Il y avait d'abord toute une population de pauvres diables qui en vivaient. Ensuite l'hôpital était toujours plein parce qu'il y avait un très grand nombre de maladies, bénignes en soi, mais qu'on ne savait pas guérir. La pouillerie et la gale étaient de ce nombre. On croyait encore que certains malades devenaient pouilleux spontanément et que leur peau engendrait les poux. On considérait donc comme impossible de les débarrasser de leur vermine, et on ne l'essayait pas. On comprend le nombre d'infestations qu'ils devaient semer autour d'eux. En fait, tous les malades hospitalisés devenaient pouilleux du fait de leur hospitalisation. Le pou étant le véhicule du typhus et le porteur intermédiaire de son germe, il est donc bien à croire que la soit-disant peste du Moyen Age était le plus souvent du typhus exanthématique.

    Ce qui arrivait pour les poux arrivait de même pour la gale. C'est une maladie que l'on guérit aujourd'hui en vingt minutes, mais réfléchissons que sous le premier Empire on la traitait encore par des cures de petit lait pendant six mois et davantage, jusqu'à ce que les pommades soufrées eussent révélé leur vertu curatrice. Encore fut-il beaucoup discuté à ce moment pour savoir s'il n'était pas dangereux de guérir la gale aussi vite, sans prévenir par un traitement général les répercussions que la guérison pouvait avoir sur la santé générale. (Il y aurait un beau chapitre à écrire sur le rôle de l'imagination chez les médecins ! )

    Dans toutes les grandes villes, il y avait deux catégories de pauvres : les vrais et, les faux ; ceux-ci se faisaient mendiants pour le profit et par paresse, et beaucoup arrivaient à se faire nourrir par les hôpitaux. A. diverses reprises on vit évacuer plus tard sur Saint-Louis les services de malades chroniques de l'Hôtel-Dieu, parmi lesquels des truands qui faisaient la loi.

     

     

    Comment comprendre ce qu'était un hôpital comme l'Hôtel-Dieu ? Imaginez d'abord que toutes les fièvres éruptives sont. méIangées et méconnues, y compris les varioles. On distingue nettement les fièvres intermittentes des fièvres continues, celles-ci nommées putrides étaient surtout notre, fièvre typhoïde, et Dieu sait si, avec l'usage exclusif des puits, à proximité des puisards, l'eau d'alimentation devait être contaminée.

    De tous temps les hôpitaux Comme l'Hôtel-Dieu avaient eu des consultations externes, souvent faites par un chanoine ou un médecin noir gradué, et qui comportaient d'habitude une distribution de pain. C'est par cette consultation sans doute que se recrutaient les malades hospitalisés à moins qu'ils ne fussent amenés d'urgence.

    Ce qu'était l'hospitalisation à cette époque, parait à la nôtre un peu effarant. Jamais ou presque jamais un malade ne couchait seul ; il y avait trois ou quatre malades dans un même lit, quelquefois cinq., quelquefois plus, en temps d'épidémie. Cela paraissait alors tout naturel et, l'habitude nous dresse à ne nous étonner de rien. Ce fait qui nous parait quasi monstrueux s'est perpétué jusqu'à la veille de la Révolution. C'est le ministre Necker qui s'insurgea le premier contre cette coutume barbare et qui voulut qu'elle cessàt. Avec les lits communs à quatre et cinq malades, la police des salles était quasi impossible ; les batailles entre les malades d'un même lit. qui ne pouvaient pas se souffrir se terminaient par l'expulsion du plus faible ou du plus gênant qui s'en allait mourir par terre. C'étaient là des spectacles de tous les jours. Le personnel hospitalier était obligé à tout instant de faire intervenir les archers.

     

     

    S'il en était ainsi en temps normal, quel spectacle pouvait présenter un hôpital en temps d'épidémie? A une époque où l'on savait si mal ce qu'il eût fallu faire contre elles, elles se reproduisaient presque chaque année.

    Le développement de l'Hôtel-Dieu, resserré entre les bâtiments voisins ne pouvait se faire comme l'accroissement de la population l'aurait voulu. On sait que plus tard l'Hôtel-Dieu éleva, sur la rive gauche de la Seine, une annexe à laquelle un pont franchissant le petit bras de la Seine le réunissait. Mais avant que cette solution intervint, on se contentait d'élever les étages ou de multiplier les bâtiments aux dépens des espaces libres. On en avait élevé partout. Il fallut une catastrophe pour mettre fin à ces errements et ce fut l'incendie de l'Hôtel-Dieu en 1773.

    De même pour décider de la construction de l'hôpital Saint-Louis, il avait fallu trois ou quatre épidémies de « peste » en dix ans. Vraiment, les évêques et les médecins recommandaient bien, en temps d'épidémie de ne pas mélanger les contagieux aux autres malades. Mais que faire contre une accumulation qui avait pour cause le manque de place et le manque de lits. Et puis, on discutait toujours sur les causes de la contagion. Même parmi les médecins, beaucoup croyaient à l'influence des constellations sur la naissance et le développement des épidémies. De telles imaginations rendaient illusoire la prophylaxie des maladies infectieuses, et empêchaient même de la croire possible. On implorait le ciel : « Quis contra Deum, sine Deus ipse ?» Alors on multipliait les processions...

    Pourtant on avait bien su au XIIe et au XIIIe siècles prendre contre la lèpre et les lépreux les mesures de ségrégation et d'isolement qui convenaient, mesures draconiennes correspondant à la cruauté des temps, mais mesures utiles. A coup sûr on avait dû enfermer avec les lépreux beaucoup d'eczémas et de psoriasis qui n'avaient rien de commun avec la lèpre, mais on était parvenu à isoler et sequestrer tous les malades. L'histoire montre que cet isolement rigoureux atteignit son but.

    Or, en ce qui concernait toutes autres maladies épidémiques, comme la peste ou ce qu'on appelait de ce nom, rien n'avait été prévu de semblable.

     

     

    Lorsque au cours d'une épidémie, les malades nouveaux affluaient, on essayait d'abord de les parquer séparément, très vite on se trouvait forcé de les mélanger aux anciens, faute de place. Alors couchaient côte à côte contagieux et non contagieux. On conçoit l'extension que prenaient les épidémies et ce qu'était la mortalité parmi le personnel hospitalier. On pourrait presque dire qu'un hôpital ainsi compris n'avait qu'un but effectif, celui de capter les malades venus du dehors et d'en finir avec la maladie par leur mort.

    La question se pose, et elle a été scientifiquement étudiée, de savoir comment une épidémie ainsi traitée pouvait s'éteindre et ne persistait pas indéfiniment. Les épidémies comme les maladies ont leur cause, leur loi de naissance et d'accroissement, de diminution et de mort. Les épidémies finissaient donc par s'éteindre mais sans qu'on ait su limiter leurs ravages. On ne contestait pas l'utilité de l'isolement s'il eût été réalisable, mais alors il ne l'était pas. Paris grandissait toujours, et il n'avait toujours qu'un hôpital d'autrefois, son Hôtel-Dieu déjà trop petit pour les besoins normaux de la population. Quand survenait une épidémie sévère, les moyens hospitaliers précaires en temps normal devenaient tout à fait insuffisants. L'évidence du fait devint si frappante qu'à la suite d'une série d'épidémies lamentable, on projeta d'établir une succursale de l'Hôtel-Dieu, destinée à ne servir qu'au temps des épidémies, et qu'on fermerait après elles. On pensa d'abord augmenter l'importance du Sanitat déjà existant au faubourg Saint-Marcel, mais cet établissement pouvait à la rigueur suffire pour la rive gauche. C'est surtout sur la rive droite de la Seine que Paris s'agrandissait et, de ce côté, il n'y avait aucun hôpital. On chercha donc un emplacement possible au nord de Paris et hors les murs. Le choix se porta sur des terrains de culture situés entre le vieux chemin de Pantin devenu de nos jours la rue de la Grange-aux-Belles, le faubourg du Temple et la rue Saint-Maur qu'on disait : le chemin Saint-Maur, autrefois. Ces terrains dépendaient de la paroisse Saint-Laurent, ils appartenaient pour une part à la maison de Saint-Lazare, pour une autre à l'abbaye de Saint-Martin-des-Champs. On possède encore les contrats passés pour l'achat du terrain et le nom des vendeurs. Et ceci se passait en 1607. Le 19 du mois de mai, le roi Henri IV, signait l'Edit qui fondait l'hôpital Saint-Louis, et dont on possède le texte dans son intégralité.

    Sans doute, l'édit aurait-il tardé davantage si en la fin du XVIe siècle les épidémies ne s'étaient pas multipliées -- car de tous temps les pouvoirs publics ont reculé devant les décisions onéreuses -. Mais après la peste si cruelle en 1562, une autre était survenue en 1596 où l'impossibilité de tout isolement avait été démontrée. Enfin, en 1606 survint une épidémie nouvelle qui causa beaucoup d'effroi, ayant fait quelques victimes dans l'entourage de la cour.

    Et c'est ainsi qu'avait été décidée la fondation d'un hôpital intermittent, spécialement destiné à soigner les pestiférés, ou comme on disait alors « les Empestez ». En souvenir du roi Saint Louis, mort de la peste devant Tunis en 1270, cet hôpital appelé d'abord Maison de la Santé devint l'hôpital Saint-Louis.

     

     

    Premier plan de l'Hôpital Saint-Louis portant la signature de Maximilien de Béthune (Duc de Sully).

     

     

    Certainement l'édit du roi avait été prévu d'avance car moins d'un mois après lui, trois plans étaient présentés au Roi qui choisit l'un d'eux. Ce plan exécuté sur parchemin est encore aux Archives de l'Assistance publique et porte le contre-seing, du grand voyer de France : Maximilien de Béthune, duc de Sully. Ce plan avait été établi par Claude Vellefaux « maître masson-juré, ès oeuvres de massonneries du Roy ».

    Il est toujours surprenant de voir combien, à travers les âges et les révolutions, nos coutumes restent les mêmes, étant dictées par la nature des choses. Comme de nos jours, les travaux furent mis par voie d'affiche en adjudication. Le Bureau constitué par les gouverneurs de l'Hôtel-Dieu se réunit quatre fois, trouvant chaque fois les rabais proposés insuffisants. Et comme il arrive encore, il exigea de tels rabais que le premier entrepreneur allait s'y ruiner.

    Au moins les choses furent-elles menées sans retard car les bâtiments principaux étaient déjà piquetés sur le terrain, lorsque deux mois après son édit, le roi Henri IV vint poser la première pierre de la chapelle. L'architecte, directeur et surveillant des travaux, et qui devait y paraître au moins une fois par jour, était Claude Vellefaux et l'entrepreneur Antoine le Mercier. Une armée de pauvres diables --- les chômeurs d'autrefois --- envoyée par Messieurs de la Police fut employée au transport des matériaux. On leur donnait leur nourriture et quelque argent. Les travaux furent rondement menés malgré la déconfiture du premier adjudicataire, et le gros oeuvre fut terminé en trois ans. Le premier office religieux célébré dans la chapelle, fut la messe mortuaire du roi Henri IV, assassiné par Ravaillac (1610).

    Naturellement, les autorités religieuses stimulaient la curiosité et la piété des fidèles en accordant un pardon et des indulgences aux visiteurs de la chapelle qui apportaient leurs aumônes pour l'achèvement de la construction. La chapelle, alors située au bord même de la route de Pantin est une oeuvre simple, mais très caractéristique de l'époque. Sa façade charmante sur laquelle la forme même de la nef est dessinée, comporte deux statues dont nous avons encore le bordereau de commande portant mention du prix convenu : quatre-vingt-dix livres tournoys. S'il existe encore des cloches dans le petit campanile, ce ne sont plus, je le crains bien, celles qui furent commandées en juillet 1609 au maître-fondeur Le Moyne « bien sonnantes et accordantes l'une avec l'autre ».

     

     

    Dans un hôpital, la chapelle était toujours le premier bâtiment construit, et souvent comme ici, à demi hors de l'hôpital, de façon à pouvoir servir de paroisse aux habitants du voisinage. La chapelle faisait donc saillie sur le chemin et le choeur seul était engagé dans l'enceinte de l'hôpital, de telle façon que la population civile et hospitalière y pussent chacune trouver leur place.

    C'est au chevet de la chapelle que se trouvait l'entrée majeure de l'hôpital : un petit pavillon charmant qui abrite aujourd'hui le laboratoire Alibert. Au-dessus d'une porte aux jambages saillants, aujourd'hui murée, est le buste en bronze du Béarnais. Sous cette porte, partait le large escalier conduisant aux grandes salles de l'hôpital. Le plan de cet établissement immense est d'une remarquable simplicité, mais son ensemble est de proportions gigantesques. L'hôpital proprement dit forme un quadrilatère de 120 mètres de côté, limitant une grande cour intérieure et entourée d'un chemin de ronde large comme un boulevard. Ce quadrilatère présente en ses quatre angles, quatre énormes pavillons construits en brique et pierre, massifs et coiffés de toitures indépendantes. Ils sont reliés les uns aux autres par les quatre faces du quadrilatère, hauts murs blancs, de pierre, percés de longues fenêtres dont le sommet découpe le rebord des toits. Et chaque façade en son milieu présente une répétition des pavillons d'angle, un bâtiment de même dimension, construit en brique et pierre comme eux, dont le toit indépendant est couronné d'un clocheton ou campanile.

     

     

    Au premier plan, à droite, l'Hôpital Saint-Louis.

     

     

    L'ensemble est d'une simplicité de dessin, et d'une homogénéité parfaite. L'extérieur même des bâtiments démontre le but de leur construction, les longues fenêtres parallèles éclairant du haut en bas les salles d'hôpital, immenses et semblables à des nefs d'église; les grands pavillons à plusieurs étages signalant les services accessoires des salles et aussi leurs voies d'accès.

    En dehors de cette masse quadrangulaire qui constitue dans l'hôpital la partie réservée aux malades, étaient construits quatre groupes de bâtiments bordant le chemin de ronde et symétriques deux à deux, ceux-ci destinés aux différentes catégories du personnel et aux services généraux.

    En dehors de ces annexes étaient des terrains de culture limités par un mur d'enceinte muni de petits pavillons pour les jardiniers. Au fond de ce considérable domaine était un bâtiment isolé dit : le Pavillon royal. L'ensemble conçu et exécuté d'un seul jet, par un maître architecte, était d'une conception si belle, si claire, si parfaite et si homogène que la reproduction en devait tenter tous les artistes de cette époque. Beaucoup de graveurs se sont essayés à le reproduire et beaucoup d'épreuves nous sont parvenues de leurs essais. Elles montrent que dans son ensemble l'oeuvre d'autrefois est presque demeurée intacte et qu'elle a peu souffert en dépit de quelques destructions et appropriations regrettables. En considérant ces reproductions, on se rendra compte, mieux que par aucune description, de ce qu'étaient la conception de Claude Vellefaux et la réalisation qu'il en avait faite. L'ensemble donne une idée parfaite de la façon dont on comprenait alors ce que devait être un hôpital de contagieux.

     

     

    Un angle intérieur de la grande cour.

     

     

    Cependant, certaines particularités méritent pour des raisons diverses d'être soulignées. Il est curieux par exemple de remarquer, dans un établissement de cette importance, des malfaçons accusant une économie excessive dans la construction. D'abord ce monument immense fut construit, sans aucun sous-sol, sans aucune fondation profonde. Fut-ce vraiment par souci d'économie? Ou bien la nature du terrain put-elle faire craindre que des caves en sous-sol y fussent perpétuellement inondées? Je ne sais. Un ruisseau descendant de Ménilmontant côtoyait le nouvel hôpital pour aller se perdre vers la rue actuelle des Marais. En vérité, tout ce terrain alors consacré aux cultures maraîchères était fort marécageux. Lors de la fondation de l'hôpital, ce ruisseau pouvait infiltrer les terres de son voisinage et rendre aléatoire l'établissement de caves au-dessous des bâtiments. L'architecte usa donc d'un subterfuge. Tout l'étage construit au ras du sol sur trois mètres de hauteur fut considéré par lui comme un sous-sol à ciel ouvert et attribué à des celliers, à des resserres, à des magasins. Et ce rez-de-chaussée, voûté, forma le sous-sol aéré de l'hôpital. Ce ne fut que beaucoup plus tard, en 1798, je crois, que l'affluence des malades fit attribuer à des services hospitaliers tout ce rez-de-chaussée qui a l'origine n'avait pas du tout été fait pour eux.

    C'est pour la même raison qu'à l'époque de la fondation de l'hôpital, trois grands escaliers extérieurs montaient directement au premier étage alors seul attribué aux malades. On supprima plus tard ces escaliers et c'est ainsi qu'en plusieurs des pavillons de façade, on n'accède plus au premier étage que par ce qui était autrefois des escaliers de service.

    La grande entrée de l'hôpital était située, je l'ai dit, immédiatement derrière le chevet de la chapelle. En bas d'un pavillon carré de forme harmonieuse, une belle porte cintrée à claveaux saillants surmontée du buste du roi, conduisait au grand escalier d'honneur, démoli vers 1885, escalier couvert, continué par une longue galerie qui franchissait le chemin de ronde. C'est par ce passage que l'on accédait normalement aux salles de malades. La cage de cet escalier est devenue maintenant l'un des laboratoires de l'hôpital.

    Les salles de malades, hautes comme des nefs, à poutres apparentes et dont le plafond est lambrissé en voûte, à huit mètres de hauteur, communiquaient toutes entre elles autour de l'immense quadrilatère de cent vingt mètres de côté. Depuis lors, elles ont été découpées de cloisons vitrées montant jusqu'aux voûtes et interrompant la continuité des salles, mais Tenon, dans son inspection de 1787, a décrit encore les salles communicant librement l'une avec l'autre. Le chauffage de salles pareilles était impossible avec les moyens de l'époque. On s'était contenté de construire par place d'énormes cheminées dont quelques-unes existent encore. Naturellement, aucun chauffage n'avait été prévu pour les magasins du rez-de-chaussée.

     

     

    Une salle du rez-de-chaussée dans les anciens magasins de l'Hôpital. Dessin de René Fath (1886)

     

     

    Dans l'ensemble, cet immense édifice construit sans fondations a peu bougé. Cependant, sur deux points, dans l'ancien pavillon du milieu de la façade ouest et dans le bâtiment attribué à la communauté, de graves tassements et des fissures se produisirent il y a quarante ans, obligeant à des travaux de fondation en sous-oeuvre, et même à des réfections partielles. C'est alors qu'on s'est aperçu des malfaçons singulières dans l'exécution des maçonneries. Extérieurement les quatre pavillons d'angle montrent une succession de pierres angulaires qui donnent l'impression d'une solidité absolue, mais lorsqu'on fut obligé à une reconstruction partielle, on s'aperçut que chaque pierre de taille avait été resciée en diagonale de façon à faire deux pierres avec une seule. En façade, elles semblent énormes, mais à leur extrémité, elles n'ont pas plus de deux doigts d'épaisseur. On se rappelle alors que le premier entrepreneur Le Mercier, ayant soumissionné l'entreprise à un prix trop bas, fut acculé à la faillite ; il faut croire que ses malfaçons n'avaient pas suffi à équilibrer les dépenses. Il fallut procéder à de nouvelles adjudications pour achever l'édifice.

    En dépit des fautes de technique que l'on peut relever dans l'exécution, le monument, dans son ensemble a passablement résisté. A l'usage, il a subi beaucoup d'injures, mais beaucoup plus de la part des hommes que des siècles. Il garde encore aujourd'hui sa grande figure et sa majesté. L'immense quadrilatère avec ses murs aux longues fenêtres et ses massifs pavillons de brique, représente un ensemble géant, d'une harmonie et d'une unité saisissantes.

    La cour intérieure aussi paraît immense. Tout autour d'elle, accotées aux murs, de petites tourelles carrées montées en briques, correspondent aux offices de chaque salle. D'autres sont des tours d'escaliers. L'ensemble est une joie pour l'oeil. Partout les hautes fenêtres empiètent sur les toits ce qui les découpe de la façon la plus élégante et la plus jolie. Dans l'ensemble, on remarquera l'emploi judicieusement combiné de la brique et de la pierre. En façade, tous les pavillons centraux et les pavillons d'angle, et sur la cour, les pavillons d'escalier et les pavillons d'office sont construits en briques, avec leurs angles et le tour de leurs fenêtres montés en pierre de taille, tandis que tous les murs plats sont de maçonnerie, laissant voir autour des fenêtres et entre elles des chaînes apparentes en pierre de taille. L'ensemble que le temps sans doute s'est chargé d'harmoniser est étonnamment heureux. L'énorme cour intérieure plantée d'arbres centenaires, de vieux acacias et de vieux ormeaux rappelle en plus grand les cours intérieures des béguinages, dans les Flandres.

     

     

    Passage couvert réunissant à l'Hôpital les anciens bâtiments de la communauté.

     

     

    Quand on songe aux immenses surfaces symétriques du bâtiment et à la monotonie qu'elles eussent pu engendrer pour l'oeil, on se rend compte de la variété que le mélange de la brique et de la pierre lui apporta. En outre, les multiples redans que font sur les surfaces murales planes, les pavillons d'office et les pavillons d'escalier, chacun couronné de son toit distinct; tout cela met dans l'ensemble une variété, extrêmement ingénieuse, sensible à l'oeil même d'un Barbare.

    Paris contient très peu de monuments de cette époque et de ce style, et quand on a énuméré la place des Vosges, la façade sur la rue Vivienne de la Bibliothèque nationale, l'ancienne bibliothèque de l'Arsenal et l'actuel Collège Massillon sur le quai Henri-IV à l'angle de la rue du Petit-Musc, on a énuméré presque tous les édifices de ce style que Paris contient. Ensuite il faut aller au Palais actuel de l'Institut dont les admirables pavillons rappellent certes, par leurs proportions ceux de l'hôpital Saint-Louis. Mais ils en diffèrent par la nature des matériaux employés et le type de leur décoration.

    En somme, chaque époque a laissé dans Paris quelque monument caractéristique, et c'est ce qui fait de la "grand'ville" un amoncellement de chefs-d'oeuvre. Mais il y eut des époques fécondes et d'autres dont les oeuvres sont rares. Telle fut la fin du XVIe et le premier début du XVIIe siècles. C'est pour cela que l'hôpital Saint-Louis, en dehors de sa valeur propre, architecturale, fixe tout spécialement l'attention. Vraiment, très peu de monuments dans Paris peuvent lui être comparés.

     

     

    A l'esprit de celui qui parcourt cet hôpital pour la première fois, c'est une surprise de considérer l'extrême largeur du chemin circulaire qui fait le tour des bâtiments hospitaliers. Cette surface, occupée maintenant par des plantations et des plates-bandes, a près de quarante mètres de large. Cet espace libre dégage supérieurement la masse de l'édifice et lui assure toute sa grandeur. Mais ce large chemin circulaire avait son utilité. C'était un chemin de ronde gardé de jour et de nuit, soit par des hommes armés, soit par des chiens, pour éviter l'évasion des

    contagieux.

    N'oublions pas qu'à son début et pendant un siècle, l'hôpital Saint-Louis fut un hôpital temporaire très ordinairement vide, occupé seulement pendant la durée des épidémies. Alors il devenait presque une prison. Lorsque survenait une épidémie, l'Hôtel-Dieu constituait une véritable mission, une caravane, comprenant les chapelains, le personnel hospitalier et les soeurs de Saint-Landry, les médecins, les apothicaires et tous les services accessoires d'un hôpital : cuisine, buanderie, literie, magasins. Tout ce personnel devait être enfermé dans l'hôpital Saint-Louis jusqu'à la fin de l'épidémie et rester pendant tout ce temps sans communication d'aucune espèce avec l'extérieur. Et même, le personnel général ne communiquait avec le personnel proprement hospitalier que par des tours qui évitaient tous les contacts directs.

     

     

    Entrée ancienne de l'Hôpital. Ce pavillon était la cage de l'escalier conduisant aux salles de malades.

     

     

    C'est au delà de ce très large chemin de ronde que tous les pavillons des services annexes de l'hôpital étaient distribués d'ailleurs avec un remarquable souci de leur élégance particulière, de leur symétrie ou de leur asymétrie voulue, et un égal souci de leur valeur décorative dans l'ensemble.

    Imaginez autour du quadrilatère central et massif constituant l'hôpital proprement dit, un second quadrilatère beaucoup plus grand et séparé du premier par le chemin de ronde. Supposez que de ce quadrilatère immense on ait conservé seulement les quatre angles en équerre et par-ci, par-là, des pavillons de porterie, vous aurez l'ensemble des services annexes de l'hôpital. C'était d'abord et d'une part le bâtiment de la Communauté, de l'autre celui des Médecins, chacun d'eux réuni au pavillon d'angle correspondant par une galerie couverte à un étage qui enjambait le chemin de ronde et dont celle qui demeure en partie intacte est de proportions charmantes. Aujourd'hui que la grande entrée de l'hôpital est reportée du côté sud, on se rend mal compte de la symétrie primitive de ces deux annexes. On ne la retrouve que si on se place à l'entrée ancienne de l'hôpital derrière la chapelle.

    Ces bâtiments disposés chacun en équerre sont parmi les joyaux de l'hôpital. Le pavillon Lugol, situé au nord-ouest est un bijou, avec ses fenêtres dont les combles empiètent sur les toits, avec ses portes de forme et de proportions harmonieuses, avec le pavillon extérieur dans lequel est inclus l'escalier et les jolies lucarnes aérant et éclairant le dessous des toits. A ce pavillon demeuré intact, fait face au sud-ouest, le bâtiment d'administration, beaucoup moins respecté par elle, et dont les charmantes lucarnes ont été remplacées par des vasistas anachroniques.

    Hélas! le pauvre hôpital eut à subir de plus gros outrages. Autrefois, un établissement de cette importance était supposé, comme un château seigneurial pouvoir vivre sur lui-même. Il était donc le centre d'un domaine où se cultivaient les arbres fruitiers et les légumes du potager. On avait même établi un jardin botanique pour approvisionner de simples, l'apothicairerie, et c'est sur ce domaine alors libre de toute construction sauf quelques menus pavillons de jardiniers, et clos de hauts murs, que l'Assistance publique a construit depuis quarante ans une multitude de bâtiments parasites qui ont à peine respecté l'ordonnance ancienne de l'oeuvre de Claude Vellefaux. Ce furent d'abord des bains, et puis des bâtiments pour le personnel, d'autres pour des services nouveaux, pour une Maternité, qui vient toucher le délicieux pavillon Lugol. On comprend que de nouveaux besoins ou de nouveaux usages obligent à des créations nouvelles, mais peut-être serait-on en droit de demander aux architectes de l'Administration et aux Commissions qui les jugent un peu plus de respect du passé et de compréhension des chefs-d'oeuvre qu'ils massacrent. Cependant, ici et là, deux petits pavillons de jardinier existent encore, et aussi le haut Pavillon royal ou Pavillon Gabrielle, qui marquait le fond du domaine et dont une tradition encore vivace, apparemment fausse, attribuait l'origine aux écuries de la Belle Gabrielle.

     

     

    Façade méridionale de l'Hôpital vers 1830 (Musée Saint-Louis)

     

     

    L'ouest du domaine, région centrée par la chapelle, est celle qui a le plus souffert des constructions surajoutées, soit que les architectes modernes aient distribué comme au hasard leurs bâtiments nouveaux, soit qu'ils aient prétendu, comme a l'Ecole Lailler [1], rappeler avec leurs constructions l'architecture ancienne du vieil hôpital. Dans ce cas en effet, le contraste est pire.

    Le manque de proportions et d'homogénéité devient, criant, et aussi le manque de génie des successeurs de Claude Vellefaux. Mais à quoi bon récriminer ; tant qu'il dure, un monument doit s'accommoder à l'usage qu'on en fait. Tout ce qui vit se modifie incessamment et les monuments comme le reste. Par contre, un fait bien caractéristique de l'époque où l'hôpital fut construit, c'est que les architectes qui avaient bien pensé à la lumière, à l'aération, ne s'étaient aucunement préoccupés de l'adduction d'eau potable, ni de la question des égouts. Et l'on supposait à l'hôpital une population de onze cents malades! Il est vraisemblable que les jardins de l'hôpital, comme ceux de Versailles sous le grand Roi, devaient servir de champ d'épandage. A grand'peine avait-on rempli, sans doute avec l'eau des toits, quelques bassins pour les lavandières et le service de la buanderie; quant aux eaux polluées, elles s'en allaient vers un puisard, bientôt rempli et nauséabond,

    Plus tard on ira chercher au loin une source qui était propriété royale pour l'amener sur place, mais l'eau en était séléniteuse, et le plus simple pour l'Administration sera enfin de faire marché avec des porteurs d'eau pour amener chaque jour "deux muyds d'eau de Seine" à l'hôpital. (Deux muyds faisaient six barrriques de 250 litres, soit 1500 litres).

    On voit aussi à maintes reprises l'Administration faire requête aux autorités pour qu'elles assainissent la région. A cette époque c'était la zone, et une zone assez décriée, car l'ancien gibet de Montfaucon était proche. Le vieux chemin de Pantin devenu aujourd'hui la rue de la Grange-aux-Belles y conduisait. On le trouvait sur la gauche quelques cent pas plus loin, vers la place actuelle du Combat, je pense. Au pied- du gibet, les voisins venaient amonceler leurs détritus et leurs gadoues, et comme les usagers de l'hôpital devaient faire de même on conçoit les récriminations du personnel et des malades. Quoi qu'il en soit, à cette époque jamais ne serait venu à l'idée d'un architecte, qu'avant même de construire un bâtiment il devait s'inquiéter de l'apport d'une eau propre et de l'élimination des eaux usées.

     

     

    Vue de la cour intérieure vers 1830

     

     

    L'hôpital Saint-Louis y compris les combles et les annexes fut terminé en 1612. Mais les salles ne furent ouvertes aux malades qu'en 1616, et c'est deux ans plus tard qu'une épidémie de « peste » se déclara. Pendant vingt ans l'hôpital resta ouvert, avec des contagieux en permanence. Epidémie de peste, dit-on toujours, peut-être épidémies diverses et dont certaines furent violentes car dix-sept religieuses furent contaminées. Toutefois, à la fin de l'année 1636, l'épidémie fut éteinte et l'hôpital évacué.

    Il fut rouvert en 1651, pendant la Fronde. On se battait sous les murs de Paris; l'hôpital Saint-Louis reçut des blessés de la bataille du faubourg Saint-Antoine. Ensuite l'hôpital est de nouveau fermé et on ne parle plus de lui.

    En 1670, nouvelle et grave épidémie. Cette fois elle est baptisée « scorbut », elle dura peu, et six mois après, de nouveau l'hôpital ferma ses portes. Chose étrange, depuis lors, il ne fut plus jamais question de peste ou de ce qu'on avait appelé ainsi, mais toujours de scorbut, et ce scorbut pourrait avoir été de la diphtérie (1693).

    A cette époque une grande disette augmenta la misère et la mendicité et, pour un an, l'hôpital Saint-Louis servit de dépôt de mendiants et de vagabonds. En 1709, nouvelle épidémie de scorbut. On place 800 malades à l'hôpital Saint-Louis qui ne ferme ses portes qu'en 1710. Et la même histoire se répète en 1729.

    Cependant, l'hôpital Saint-Louis très souvent inoccupé, tentait parfois les pouvoirs publics en quête de locaux pour divers besoins de la ville ou de l'Etat. Déjà en 1719, le Régent voulut y transférer les ateliers de la Monnaie, mais les représentations du Conseil d'Administration de l'Hôtel-Dieu firent avorter ce projet. En 1731 et 1740, le lieutenant général de police, d'ordre du Roi, convertit l'hôpital en magasin ou plutôt en entrepôt de blé.

     

     

    En outre, pour la seconde fois en 1749 on y enferme pendant l'hiver, les mendiants valides et vagabonds qui infestaient Paris. Notez qu'une statistique de l'époque porte à 40.000 le nombre des mendiants de Paris.

    Cependant en 1658, Louis XIV avait institué, en marge de l'Hôtel-Dieu et de ses filiales : l'Hôpital général qui renfermait les pauvres et les faisait travailler. L'hôpital général avait son centre à la Pitié et comprenait la Salpêtrière, l'hospice de Bicêtre, les Enfants trouvés, l'hospice du Saint-Esprit et de Vaugirard, etc... Avec l'institution de l'Hôpital général, la décentralisation hospitalière commençait.

    En 1754, on ouvre de nouveau l'hôpital Saint-Louis pour dégorger l'Hôtel-Dieu encombré de plus de 1.200 scorbutiques. L'occupation de l'hôpital Saint-Louis se, prolongea. Il reçut 4.000 malades. On ne le ferma qu'en 1767.

    Enfin, en 1773 l'Hôtel-Dieu brûla. On transporta en hâte à l'hôpital Saint-Louis, les malades retirés de l'Hôtel-Dieu. Désormais l'hôpital Saint-Louis ne sera plus fermé. On discuta longtemps pour savoir si l'Hôtel-Dieu serait reconstruit. Necker-voulait avec grande raison disséminer partout dans Paris des hôpitaux où il y eut un lit pour chaque malade et qui seraient indépendants. On projetait de grandes réformes. Le baron de Breteuil annonçait la volonté du Roi de démolir l'hôpital Saint-Louis et l'hospice Sainte-Anne pour les reconstruire et, comme on dit aujourd'hui, les moderniser.

    .Mais les événements se précipitèrent. En 1791, l'Administration générale des Hôpitaux et Hospices avait remplacé les gouverneurs de l'Hôtel-Dieu et nous entrons à cette date dans l'ère moderne.

    Il était évidemment dans les destinées de l'hôpital Saint-Louis qui n'avait été à l'origine qu'un hôpital temporaire de devenir un hôpital permanent. D'abord il n'y a que le provisoire qui dure, dit l'opinion, mais c'est parce que le provisoire est le premier moyen qu'on trouve pour obvier à une nécessité permanente. Voilà comment le fait se produisit. L'Hôtel-Dieu était perpétuellement encombré par une série indéfinie de maladies chroniques. On pensa que par sa situation au centre de la ville, l'Hôtel-Dieu devait bien mieux correspondre au service des maladies aiguës, et que tous ses malades chroniques devaient être évacués sur l'hôpital Saint-Louis.

     

     

    Le baron Alibert

     

     

    On réunit donc tout un lot d'incurables et de malades chroniques : des cancéreux, des scrofuleux (écrouelles et lupus), des malades atteints de teignes, de gales, de fistules et d'ulcères chroniques ; et ils furent transférés à l'hôpital Saint-Louis. On pensait que ces maladies de longue durée ne nécessiteraient pas la visite quotidienne des médecins, alors que cette visite dans un quartier aussi excentrique était difficile à exiger d'eux ( !). Désormais, à la vérité, le quartier de l'hôpital Saint-Louis faisait corps avec la ville; il n'était plus dans sa banlieue, mais il restait excentrique et d'un accès assez difficile. Il est vraisemblable que lorsqu'on décida de remplir l'hôpital Saint-Louis avec ces déchets des autres services hospitaliers, on ne croyait pas faire oeuvre durable. Elle dure pourtant depuis cent cinquante ans. Un arrêté du Conseil d'Administration des Hospices en date du 27 novembre 1801, sanctionne et consacre la spécialisation de l'hôpital Saint-Louis, et son premier médecin Alibert nommé en 1803 ouvrit la série des grands dermatologistes du XIXe siècle.

     

     

    L'OPINION publique toujours simpliste voudrait volontiers que la science des maladies cutanées fût née à l'hôpital Saint-Louis et de l'hôpital Saint-Louis. Mais c'est là une erreur grande. De tous temps il y avait eu des dermatologistes en France et des ouvrages médicaux français consacrés â la Dermatologie.

    Les premiers vinrent de notre Ecole de Montpellier, elle-même la première en date de nos Facultés. Elle était née entre le XIe et le XIIe siècle, fille de l'Ecole de Salerne d'une part, et d'autre part, de la très vieille école arabe de Cordoue. Elle avait donné des hommes éminents tels que Laurens Joubert, Arnauld de Villeneuve et bien d'autres. Notre Faculté de Paris avait eu les siens. Les Astruc, les Lorry. Celui-ci, Ch. Lorry demande une mention spéciale, lui, dont le livre magistral De morbis cutaneis est une mine d'observations précises, écrites en un amusant latin cicéronien. Lorry vivait sous Louis XV, il est d'ailleurs l'arrière grand-père d'un de nos meilleurs médecins d'enfants, car il y a des familles médicales, même parisiennes, pluricentenaires. Alibert; était donc très loin d'être le premier médecin français qui se soit consacré à l'étude des affections cutanées, mais il eut d'emblée la claire vision de ce qu'un hôpital comme l'hôpital Saint-Louis allait pouvoir représenter comme centre d'études et d'enseignement. Il se consacra tout entier à cette idée de créer là une Ecole française de Dermatologie, si convaincu d'avance de son éclat à venir qu'il eût voulu inscrire sur sa porte la devise romaine : Urbi et orbi.

     

     

    C'était un observateur précis, attentif, méticuleux. Tous les types morbides qu'il a décrits le premier nous sont restés avec le nom même qu'il leur imposa. Toutes ses descriptions sont restées classiques. Son enseignement plein d'humour et d'esprit réunissait autour de lui une foule d'élèves. En été il faisait ses cours de clinique en plein air, dans le jardin du Pavillon Gabrielle. Ainsi faisait Platon dans le jardin d'Academos. Ce n'était pas d'ailleurs que les idées générales d'Alibert sur la Dermatologie fussent ni très neuves, ni très personnelles. En fait, il continuait les vieux enseignements de l'Ecole de Montpellier; il parlait presque comme Laurens Joubert. Il suivait encore la vieille nomenclature de tradition arabe, dont l'origine était galénique, Alibert la suivait même de fort près. Ses théories se trouvaient très vieilles, presque périmées à l'époque même où il les professait, lui le dernier d'une longue lignée. Il n'est donc pas étonnant de voir même ses propres élèves abandonner ses classifications vétustes, pour celles plus modernes de Plenck, un Viennois, reprises et remaniées par deux Anglais - Willan et Bateman.

    Mais si les idées dermatologiques d'Alibert ne lui survécurent pas toutes, l'exemple de sa vie et de son enseignement fut fertile et son désir de créer à l'hôpital Saint-Louis un enseignement spécial et d'en faire une grande école dermatologique, ce désir, le XIXe siècle le réalisa, sans doute plus amplement qu'Alibert ne l'aurait jamais pu supposer.

    La première génération des dermatologistes français, après Alibert, comprit Gibert, Devergie, Biett et Lugol. Gibert qui individualisa le Pityriasis rosé et inventa le sirop de Biodure d'hydrargyre ioduré, cent fois copié depuis lors par une série de médicaments spécialisés qui ne seraient pas nés sans lui. Devergie, qui soutint le premier l'idée des dermatoses mixtes et composées. Lugol qui introduisit l'iode dans le traitement de la scrofule, ainsi qu'on appelait alors les tuberculoses externes. Biett avait fourni la première description clinique de la Séborrhée sous le nom d'Acné sébacée et il avait introduit en France les nouvelles classifications willaniques en face des anciennes classifications d'Alibert. Ces classifications gardèrent leur valeur pendant soixante ans et il en persiste quelque chose dans celles dont nous usons encore aujourd'hui.

     

    Le Docteur Biett, d'après un dessin (Musée Saint-Louis)

     

     

     

    La suivante génération fut celle de Cazenave, de Bazin et de Hardy. Nos théories médicales comme nos théories politiques changent d'âge en âge. Biett, après Willan Bateman, attachait la plus grande importance à la forme des lésions cutanées pour les classer ; Bazin au contraire, au vice humoral profond et caché qu'il supposait au-dessous d'elles. Comme toujours les deux opinions antagonistes ont chacune leur raison d'être, et le sage, en s'aidant des lumières du moment, sait faire son chemin entre l'une et l'autre, mais le grand public médical, comme le suffrage universel aime les meneurs intransigeants qui glorifient leur opinion sans mesure, en vitupérant l'opinion adverse. Ainsi Bazin connut-il d'immenses succès de parole et de doctrine, sans ajouter sensiblement, à nos connaissances en dermatologie, car s'il a fait entrer dans la Pathologie les affections cutanées dues à des parasites cryptogamiques, ce n'est pas lui, c'est David Grüby qui les avait découvertes.

    A cette époque, à l'hôpital Saint-Louis, les services dermatologiques, gouvernés par des maîtres différents ont été souvent eu lutte, sinon en guerre ouverte. Les oeuvres de Devergie, Cazenave, Bazin ne les montrent pas tendres l'un pour l'autre et les élèves épousaient les querelles de leur Maitre. Mais c'est alors qu'un enseignement est vivant, c'est quand les Maîtres s'accusent réciproquement d'hérésie. Ainsi en était-il en tous les temps de fortes croyances, et à Athènes, lorsque les philosophes soutenaient chacun leur doctrine.

    Bazin, qui avait pris pour type dermatologique la Syphilis, découpée en période primaire, secondaire et tertiaire, avait conçu toute la dermatologie sur le même plan. D'abord il l'avait partagée toute entre cinq diathèses, et chacune d'elles comparable à la Syphilis. C'était particulièrement la scrofule, l'herpétisme et l'arthritisme. La scrofule est devenue la tuberculose externe, et pour elle on peut encore à la rigueur parler de périodes, mais que sont les périodes primaires et secondaires de l'herpétisine et de l'arthritisne,, et que désignent ces mots vagues, sinon des conceptions idéales très peu commodes à formuler avec précision. Cependant, si l'herpétisme survécut peu à son auteur, l'arthritisme eut, avec Bouchard, une longue période de survie. On se sert encore de ce mot sans bien s'entendre, d'ailleurs sur ce qu'il veut dire.

     

    Le Docteur Bazin (Musée Saint-Louis)

     

     

     

    Je n'ai connu cette époque de Bazin que par ses livres, et il est bien intéressant aujourd'hui de les relire et de voir en chaque auteur le mélange des erreurs et des vérités qu'il a soutenues avec le même feu. C'est une lecture propre à éteindre chez nous toute vanité, car nos successeurs penseront de même de ce que nous avons écrit et enseigné. Ni Bazin, ni son adversaire Cazenave n'avaient tout à fait raison. Bazin venait d'introduire dans la Dermatologie cette idée fausse de la contagion de la Pelade, erreur qui nous a poursuivis pendant cinquante ans, et pendant ce temps Cazenave refusait d'admettre la réalité des champignons parasites, démontrés par Grüby dans les teignes. Pour lui, ce n'était que des illusions du microscope.

     

    Mais quelle superbe, et quelle certitude dans l'enseignement dogmatique de Bazin, même quand il soutient des absurdités. Et quelle finesse mordante, et quelles pointes acerbes dans l'enseignement contraire de Cazenave. Même quand il s'agit de jeux démodés, il fait beau regarder de grands champions et de beaux jouteurs.

    A cette période homérique a succédé celle que j'ai connue, où les grands Maîtres de l'hôpital Saint-Louis étaient Vidal, Besnier et Fournier, et à côté d'eux des maîtres comme du Castel et comme Tenneson qui n'ont pas laissé une oeuvre notoire, mais qui faisaient pourtant d'excellents élèves.

    Besnier, qui fut mon maître, était un orateur incomparable et un écrivain médiocre. Son oeuvre parlée a laissé dans l'esprit de ses élèves un souvenir définitif, son oeuvre écrite déçoit un peu ses lecteurs. Il fut pendant vingt ans le Maître incontesté de la Dermatologie française et un homme qui en étendit l'éclat bien au delà de nos frontières. Il fut le président type de la Société française de Dermatologie, le père et le fondateur de nos congrès internationaux.

    Pendant ce temps, Alfred Fournier, nommé le premier: Professeur de Syphiligraphie de la Faculté se consacra exclusivement à cette science. Il en étendit prodigieusement le domaine, en prouvant l'origine syphilitique de la Paralysie générale et de l'Ataxie locomotrice. C'était montrer une face nouvelle de problèmes étudiés jusque-là hors de l'hôpital Saint-Louis, avec Ricord à l'hôpital du Midi, avec Rollet de Lyon, à l'Antiquaille.

    On peut dire qu'à partir de ce moment la renommée de l'hôpital Saint-Louis devint européenne et mondiale. L'enseignement de ces Maîtres a peuplé le monde d'élèves qui ont disséminé leur doctrine en tous pays. Et cet enseignement était formulé dans une langue claire et simple, avec la mesure dans la forme qui avait été jadis le grand mérite des maîtres grecs dont nous passions alors pour être les seuls héritiers.

     

     

    Le Professeur Fournier (Musée Saint-Louis)

     

     

    Le nom même de l'hôpital Saint-Louis devint un symbole, quelque chose comme un totem. Avec son nom, c'est toute la dermatologie française du XIXe siècle que l'on évoquait.

    Je m'en voudrais de raconter même aussi brièvement l'histoire de l'hôpital Saint-Louis sans mentionner le nom du docteur Lailler, un médecin de Saint-Louis qui fut un grand homme de bien. Après la Commune de Paris en 1871, lors de la rentrée dans Paris des troupes régulières, l'hôpital Saint-Louis regorgeait de blessés du parti vaincu. Lailler alors en fit fermer les portes et se tint derrière elles pour répondre à toutes réquisitions des autorités. Le vieux médecin avait accroché à sa vareuse d'hôpital sa croix de la Légion d'honneur.

    Plusieurs officiers de l'armée régulière se présentèrent pour perquisitionner dans l'hôpital, il les convainquit assez facilement de n'en rien faire, et ils passèrent. Un dernier survint, plus arrogant, qui voulut bousculer le vieux médecin et passer outre. Alors celui-ci arracha sa croix de la Légion d'honneur et la lui jeta au visage. (Il n'en porta plus jamais l'insigne). L'officier dernier venu, frappé d'étonnement devant ce geste du médecin, se retira lui aussi. Ainsi furent sauvés les blessés qui remplissaient les salles de chirurgie.

    Lailler était un vieux huguenot particulièrement docile aux suggestions de sa conscience. C'est lui qui suggéra à l'Assistance publique, l'idée de créer à l'hôpital Saint-Louis une école, (Elle porte aujourd'hui son nom) où l'on traiterait les enfants teigneux, évincés des écoles publiques pour cause de contagion, et qui devenaient de petits vauriens. Enfin, c'est lui encore, qui, ayant rencontré un mouleur italien, capable d'imiter à s'y méprendre les fruits en pâtes colorés, le fit installer à l'hôpital Saint-Louis pour y reproduire par des moulages les principaux types des diverses affections cutanées. Ce musée Baretta, ainsi appelé du nom du mouleur qui l'a fait, comprend des milliers de figures d'une perfection sans égale. Ce fut là une innovation qui fut imitée plus tard en tous pays. Mais tous les musées semblables, en Europe et en Amérique sont nés du nôtre, et leurs premières pièces, faites de la main même de Baretta. Assurément une telle collection n'a rien de commun avec les salles de sculpture du musée du Louvre. Aux veux d'un profane ce serait même un Musée des Horreurs, fait pour le médecin d'un drame du Grand Guignol. Mais il ne s'agit pas d'oeuvres de Beauté, il s'agit de vérité scientifique et d'enseignement. De ce point de vue un tel musée est d'une utilité sans pareille.

    Le même bâtiment, dont la laideur hélas!, est bien moderne, abrite à côté du musée, la bibliothèque de l'hôpital, bibliothèque qui est la plus riche du monde en oeuvres dermatologiques. Beaucoup de médecins sont bibliophiles. L'usage s'est généralisé, parmi les Maîtres de l'hôpital, de léguer a cette bibliothèque, tous leurs livres. Ainsi s'est trouvé constitué le fonds le plus considérable d'ouvrages dermatologiques de toutes époques et de tous pays, et contenant les livres anciens en des éditions rarissimes, trésor de collectionneurs.

    Récemment s'est adjoint à cet ensemble un musée histopathologique ayant à sa tête l'homme le plus représentatif de cette branche de notre science, et qui collationne une série de préparations microscopiques telles que les pareilles n'existent nulle part.

     

     

    Buste du Docteur Brocq, par le Docteur Sabouraud (Musée Saint-Louis)

     

     

    Avec la disparition des maîtres de la génération que j'ai connue la première à l'hôpital Saint-Louis, il ne faudrait pas croire que l'Ecole française de Dermatologie soit morte. Une série d'autres Maîtres a succédé à celle-là. Je ne puis nommer d'elle que les morts, mais les seuls noms de Louis Brocq, de Jeanselme et de Beurmann montrent combien, à l'époque suivante, notre Ecole fut loin de péricliter. Et je puis ajouter que la valeur de ceux qui sont encore vivants, si elle n'efface pas celle des morts anciens, permet de croire qu'il y aura de beaux jours encore pour les travaux à venir du vieil hôpital Saint-Louis.

     

     

    Cependant, ce vieil hôpital a beaucoup changé depuis quarante ans, et voici comment. Autrefois, au moyen age on voulait qu'un hôpital se suffit à lui-même et qu'il eût autour de lui des terres de quoi nourrir sa population.

    Aujourd'hui, l'Administration de l'Assistance publique veut qu'en chaque hôpital, chaque branche de la médecine ait un service qui la représente. Autrefois l'hôpital Saint-Louis n'avait même pas un service de médecine générale. Maintenant il contient en outre de six services de maladies cutanées et syphilitiques, trois services de chirurgie et un service de médecine générale, en outre une Maternité. On y a créé encore : un service d'oto-rhino-laryngologie, un service d'ophtalmologie, un service complet d'urologie, un service de dermatologie infantile, un autre de médecine et un autre de chirurgie d'enfants. En outre, il existe dans l'hôpital un service important de radiologie et de photothérapie, un pavillon spécial est réservé aux lépreux. Enfin il existe encore l'Ecole Lailler, où l'on traite les enfants teigneux.

    Pour donner une idée claire de ce qu'est devenu cet hôpital, on me permettra d'énoncer seulement trois chiffres qui en témoignent. En 1936, tous les services de l'hôpital Saint-Louis ont hospitalisé 27 884 malades et donné 777.591 consultations externes. Je ne veux pas insister sur le détail des services rendus par un pareil établissement, et je dirai seulement que son budget actuel est de l'ordre de vingt-cinq millions.

    Peut être le vieil architecte de l'hôpital, Claude Vellefaux, s'il pouvait voir ce qu'est devenu son oeuvre, après trois cents ans de durée et de bons services, regretterait-il la sobre et sévère ordonnance de son plan primitif qu'il trouverait sans doute un peu saccagé. Mais il pourrait aussi considérer les améliorations que le temps introduisit dans son-oeuvre, spécialement en ce qui touche au confort des malades, à leur hygiène, à l'apport des eaux neuves, froide et chaude, aux égouts au chauffage, et admirer qu'on ait pu introduire de telles améliorations dans son vieil édifice sans le détruire.

     

     

    Entrée de la Chapelle

     

     

    Mais peut-être au fond de lui, et tout en appréciant les inventions et les innovations modernes garderait-il pour les constructeurs de notre temps un secret mépris, de ce fait : que les hommes sachant maintenant tant de choses que lui ne savait pas et ne pouvait pas savoir, ils n'aient pas su garder en leur esprit le sens des proportions et de la mesure, le sens des rapports entre les murs et les fenêtres, entre les pleins et les vides, des rapports entre la hauteur des maçonneries et celles des toitures, ce dont il leur avait laissé de si beaux exemples, et aussi le sens de l'emploi conjugué de matériaux différents concourant à l'unité,à la grandeur et à la beauté de son oeuvre ancienne.

    Le vieil hôpital, malgré ses verrues modernes, ses adjonctions hétéroclites et ses laideurs surajoutées, reste encore pour nos constructeurs modernes une grande leçon et dont on ne voit pas que les architectes de l'Assistance publique se soient beaucoup inspirés dans leurs oeuvres récentes, même quand ils avaient tout à faire comme Claude Vellefaux, sur un terrain neuf et sans aucune gêne. Ici, je ne voudrais pas laisser place à l'équivoque, il ne s'agit nullement pour un moderne de prendre modèle sur un hôpital du XVIIe siècle pour construire un hôpital d'aujourd'hui. Mais quelles que soient sur le sujet les conceptions d'un architecte de nos jours, on pourrait souhaiter qu'il les réalisât en un monument ayant la même unité, homogénéité et simplicité, la même division visible des services, la même appropriation des bâtiments à leur rôle. On pourrait souhaiter que l'ensemble de son oeuvre donnât à l'oeil de tout homme sensible à l'architecture, la même joie., la même sensation d'harmonie dans ses proportions, et pour tout dire de beauté.

    Je crois qu'il faut savoir gré, aux événements qui n'ont pas permis au baron de Breteuil de jeter bas l'hôpital Saint-Louis, même pour le remplacer par un autre. Nous sommes toujours beaucoup de simples citoyens qui aimons notre vieux pays, et dans ce vieux pays, le vieux Paris, fait d'une mosaïque de chefs-d'oeuvre, où chaque âge apporta son caillou. L'hôpital Saint-Louis représente un de ces cailloux, non des moindres, et même un des plus beaux.

    Et n'est-il pas émouvant de voir une de nos sciences médicales, des plus utiles, elle-rnême de très ancienne origine, venue habiter ce vieux palais depuis si longtemps que lui et elle ne font plus qu'un et sont devenus synonymes. Le vieil hôpital fondé par Henri IV est devenu l'Ecole française de Dermatologie. Et je trouve même émouvant aussi de voir la quête ardue et ardente de la Vérité scientifique se poursuivre en un monument qui est une œuvre d'art splendide : Science et Beauté concourant au Bien que tout hôpital apporte à la Communauté humaine.

     

     
     
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     SAN FRANCISCO

     Quelques mots sur l'histoire de la ville. Ce sont les Espagnols qui au XVIIIe siècle fondent une mission dédiée à Saint François d'Assise d'où le nom de San Francisco. Au milieu du XIXe siècle, c'est la "ruée vers l'or", attirée par le métal précieux une foule d'aventuriers s'installe dans la région. C'est à la même époque que Lévi Strauss arrive avec un lot de bâches bleues invendables dans lesquelles il taille les fameux pantalons en "jean", nom qui vient du port italien de Gênes d'où provenaient les tissus. En 1906 la ville est presque entièrement détruite par un tremblement de terre et les incendies qui s'ensuivirent.

      

    Réputée pour ses paysages, la ville est située au nord de la péninsule de Californie, à l'entrée de la baie de San Francisco. Elle est bordée à l'ouest par l'océan Pacifique, au nord par le détroit du Golden Gate, à l'est par la baie de San Francisco, et au sud par le mont Saint-Bruno.

    Dans les années 1960, San Francisco devient la Mecque de la contre culture et des hippies qui s'installent dans le quartier de Haight-Ashbury. Quelques années plus tard la ville élit son premier conseiller municipal ouvertement homosexuel, Harvey Milk qui périra assassiné. San Francisco c'est le contraire des villes américaines classiques, peu de "grattes ciels" à cause des normes antisismiques contraignantes, une ville où il fait bon de se promener à pied et un réseau de transport en commun très développé.

      

      

      

    San Francisco s'étend sur 43 collines et compte 800.000 habitants, son climat est toujours tempéré grâce à l'influence maritime de la baie.
    Mais, assez parlé, place aux images en commençant par cette vue générale prise des "Twin Peaks" ces collines jumelles qui surplombent la ville.

    Twin PeaksUne vue d'une rue caractéristique dans le quartier de Noe Valley avec au fond la "Sutro Tower" une tour antenne construite en 1971.

    Sutro Une rue pentue à l'image de celles qui ont inspiré le cinéma.

    Pacific Heights Le Golden Gate Bridge, ce pont suspendu, inauguré en 1937 long de 2.789 mètres relie San Francisco au nord de la baie. C'est sans doute un des sites dont l'image est la plus diffusée dans le monde.

    Golden Gate

    Autre incontournable de la ville, les fameux cable car, ce système de transport inventé en 1873 tracte les wagons avec câble d'acier situé au sol. A noter que ce transport en commun est classé monument historique.

    cable car

    Chinatown Gate, l'entrée du quartier chinois, qui est après celui de New York la plus grande ville chinoise hors d'Asie.

    Chinatown

    Là nous ne sommes pas au Japon mais au Japanese Tea garden situé à l'intérieur du Golden gate park.

    Japanese garden

    Les fresques murales du quartier hispanique de Mission.

    fresques

    Et, pour finir ce petit tour, les branchements électriques de la ville qui feraient s'évanouir nos techniciens EDF (mais bon, ça marche...).

     

     

    electricité

     

     

     

     

    sources /  http://louvre-passion.over-blog.com/article-san-francisco-87380098.html

     

     

     

     

     

     

     

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    Paris disparu, rue Ogniard, puis Trousse-vache devenue la rue de la Reynie

    Par Bernard Vassor

    baie ogivale 35 rue de la Reynie.jpg
     
      
      
    Baie ogivale percée en façade d'une maison.
    Cette maison, sans doute une auberge, photographiée en 1910 au 35 rue de la Reynie, a été détruite lors des différents boulversements des travaux parisiens.
    Cette rue moyennageuse porta au cours des siècles de nombreux noms. Un texte du XIIIe siècle (Le Dit de Paris) de Guillaud de Paris sous Philippe le Bel nous en donne plusieurs :
      
    (...)La rue Auberi-le-Boucher,
    Et puis la Conreerie* aussi,
    La rue Amauri-de-Roussi**,
    En contre Trousse-Vache*** chiet.
    Que Diex gart qu'il ne nous meschiet.
    Et la rue du Vin-le-Roi****.
    ..............
    La rue plus tard, devint la rue Guillaume-Josse, puis la rue des Trois-Maures, probablement aussi dùe à une enseigne. Cette partie disparues lors du percement du boulevard Sébastopol.
    *Courroirie en raison des courroyeurs qui y étaient établis.
      
    Elle devint plus tard la rue Hoignard ou Ogniard, puis fut réunie à la rue de la Reynie en 1851, puis devint la rue des Cinq Diamants nom qu'elle devait à une enseigne pendue dans cette rue.
    ***Des historiens donnent le nom d'une famille Eudes Troussevache, découvert dans le cartulaire Saint-Magloire, monastère stitué un petit plus haut, rue Saint-Denis.
      
    Au moyen-âge, les noms de famille ne provenaient pas toujours du métier qui étaient exercés, mais parfois d'une réputation graveleuse. Une autre hypothèse nous est donné par l'appellation au dix-septième siècle de rue "Trou-Vassou". Le trou-vassou était une sorte d'entonnoir, espèce de goufre sans fond où venaient s'engouffrer les eaux usées des corroyeurs et des ruisseaux des alentours.
      
    Une enseigne aussi porta le nom de Vache-Troussée, nom que François Villon ne manqua certainement pas de relever ! Nous trouvons aussi, sous Philippe Auguste, d'après l'historien de Paris Auguste Lefeuve, dans le livre de la Taille,
    un contribuable rue Troussevache "Marques de Lucques, sa chambrière et Jeannette sa pucelle"
    C'est au dédouché de cette rue que naquit Eugène Scribe le jour de Noël 1791.
     
    *
    ***Elle devait son nom à des caves que le roi possédait.
    J'espère que vous avez compris quelque chose, car moi, je m'y perd aussi un petit peu...
     

      Écrit par vassor (Webmaster)

      

      

      

      

     

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  • Drapeaux Animés 1 - AMERIQUE DU NORD - QUEBEC - CANADA

     

     

      Drapeaux Animés 1

    Flags of Drapeaux de
    Canada Canada
    Flags of Drapeaux de
    USA USA
    Flags of Drapeaux de
    Africa Afrique
    Flags of Drapeaux de
    America Amérique
    Flags of Drapeaux de
    Asia Asie
    Flags of Drapeaux de
    Europe Europe
    Flags of Drapeaux de
    Oceania Océanie
    Pirate Flag Drapeau de pirate
    Checkered Flag Drapeau à damier      

     

     

    Canada USA America USA USA Africa Europe Oceania Asia

    CANADA CANADA
    1 is for LIGHT background colors & 2 is for DARK background colors 1 est pour les couleurs de fond LUMINEUX & 2 est pour les couleurs de fond DARK

    USA USA
    1 is for LIGHT background colors & 2 is for DARK background colors 1 est pour les couleurs de fond LUMINEUX & 2 est pour les couleurs de fond DARK

     

  • USA 1 USA 1
  • USA 2 Etats-Unis 2
  • Alabama 1 Alabama 1
  • Alabama 2 Alabama 2
  • Alaska 1 Alaska 1
  • Alaska 2 Alaska 2
  • American Samoa 1 Samoa américaines 1
  • American Samoa 2 Samoa américaines 2
  • Arizona 1 Arizona 1
  • Arizona 2 Arizona 2
  • Arkansas 1 Arkansas 1
  • Arkansas 2 Arkansas 2
  • California 1 California 1
  • California 2 California 2
  • Colorado 1 Colorado 1
  • Colorado 2 Colorado 2
  • Connecticut 1 Connecticut 1
  • Connecticut 2 Connecticut 2
  • Delaware 1 Delaware 1
  • Delaware 2 Delaware 2
  • District of Columbia 1 District de Columbia 1
  • District of Columbia 2 District de Columbia 2
  • Florida 1 Floride 1
  • Florida 2 Florida 2
  • Georgia 1 Géorgie 1
  • Georgia 2 Géorgie 2
  • Georgia 1 - the new state flag Géorgie 1 - le drapeau nouvel état
  • Georgia 2 - the new state flag Géorgie 2 - le drapeau nouvel état
  • Guam 1 Guam 1
  • Guam 2 Guam 2
  • Hawaii 1 Hawaii 1
  • Hawaii 2 Hawaii 2
  • Idaho 1 Idaho 1
  • Idaho 2 Idaho 2
  • Illinois 1 Illinois 1
  • Illinois 2 Illinois 2
  • Indiana 1 Indiana 1
  • Indiana 2 Indiana 2
  • Iowa 1 Iowa 1
  • Iowa 2 Iowa 2
  • Kansas 1 Kansas 1
  • Kansas 2 Kansas 2
  • Kentucky 1 Kentucky 1
  • Kentucky 2 Kentucky 2
  • Louisiana 1 La Louisiane 1
  • Louisiana 2 Louisiane 2
  • Maine 1 Maine 1
  • Maine 2 Maine 2
  • Maryland 1 Maryland 1
  • Maryland 2 Maryland 2
  • Massachusetts 1 Massachusetts 1
  • Massachusetts 2 Massachusetts 2
  • Michigan 1 Michigan 1
  • Michigan 2 Michigan 2
  • Minnesota 1 Minnesota 1
  • Minnesota 2 Minnesota 2
  • Mississippi 1 Mississippi 1
  • Mississippi 2 Mississippi 2
  • Missouri 1 Missouri 1
  • Missouri 2 Missouri 2
  • Montana 1 Montana 1
  • Montana 2 Montana 2
  • Nebraska 1 Nebraska 1
  • Nebraska 2 Nebraska 2
  • Nevada 1 Nevada 1
  • Nevada 2 Nevada 2
  • New Hampshire 1 New Hampshire 1
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  • New Jersey 1 New Jersey 1
  • New Jersey 2 New Jersey 2
  • New Mexico 1 Nouveau Mexique 1
  • New Mexico 2 Nouveau Mexique 2
  • New York 1 New York 1
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  • Oregon 2 Oregon 2
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  • Palau 2 Palau 2
  • Pennsylvania 1 Pennsylvanie 1
  • Pennsylvania 2 Pennsylvania 2
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  • Puerto Rico 2 Puerto Rico 2
  • Rhode Island 1 Rhode Island 1
  • Rhode Island 2 Rhode Island 2
  • South Carolina 1 Caroline du Sud 1
  • South Carolina 2 Caroline du Sud 2
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  • Tennessee 2 Tennessee 2
  • Texas 1 Texas 1
  • Texas 2 Texas 2
  • US Virgin Islands 1 Îles Vierges Américaines 1
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  • Vermont 2 Vermont 2
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  • Virginia 2 Virginia 2
  • Washington 1 Washington 1
  • Washington 2 Washington 2
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  • West Virginia 2 Virginie de l'Ouest 2
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  • Wisconsin 2 Wisconsin 2
  • Wyoming 1 Wyoming 1
  • Wyoming 2 Wyoming 2

     

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  • DANIEL RIDGWAY KNIGHT

     

     

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    Daniel Ridgway Knight (né le 15 mars 1839 à Philadelphie, Pennsylvanie - mort le 9 mars 1924 à Paris) était un peintre américain.

    En 1861, Daniel Knight vient à Paris pour étudier la peinture et rentre à l'École des beaux-arts, avec Cabanel comme professeur puis dans l'atelier de Charles Gleyre et plus tard dans celui de Jean-Louis-Ernest Meissonier.

    En 1863, il repart aux États-Unis à l'armée et étudie les portraits et les expressions. En 1872, il revient vivre en France, dans sa maison et son atelier de Poissy. Il rencontre Renoir, Sisley.

    Impressionné par le travail de Jean-François Millet en 1874 à Barbizon, il rencontre le peintre mais trouve que ses œuvres sont par trop fatalistes, il préfère peindre le peuple dans ses bons moments de tous les jours : des paysannes dans la nature ou aux taches ménagères. C'est un peintre naturaliste.

    À partir de 1883, il peint des vues de son jardin à Rolleboise, à l'ouest de Paris.

    La Médaille d'argent et la croix de la Légion d'honneur lui ont été décernées à l'Exposition universelle de Paris en 1889 et il a été fait chevalier de l'Ordre Royal de Saint-Michel en Bavière à Munich en 1893. La même année, il reçut également la médaille d'Or de l'Académie des Beaux arts de Pennsylvanie à Philadelphie.

    Il meurt à Paris le 9 mars 1924.

    Son fils, Aston Knight est un peintre de paysage.

     

     

     

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  • Jean-Eugène Atget (1857 –1927)

     

     

      

    atget-coin-de-la-rue-valette-et-pantheon-1925.jpg

    A l’occasion du 150ème anniversaire de la naissance du photographe Eugène Atget, la Médiathèque vous propose de (re)découvrir cet artiste français dont les images nous éclairent sur ce qu’était Paris il y a un siècle.

     

      

    Né le 12 février 1857 à Libourne, Atget fut tour à tour marin, comédien et peintre. Il sera même, entre 1882 et 1886, directeur d’une revue, Le Flâneur. Devant l’insuccès de ses diverses entreprises, il se lance aux alentours de 1892 dans ce qu’il appelle lui-même des «documents pour artistes».un-coin-de-rue-seine.jpg

    Il fixe son attention sur les ruelles de Paris, vides tôt le matin qu’il photographie infatigablement. Le Paris populaire, un monde évanescent voué à une disparition imminente, un Paris en proie aux transformations de l’urbanisme.

     

    Avec application, il répertorie les ruelles, les hôtels particuliers, les boutiques anciennes, il réalise de nombreux portraits – vendeurs ambulants, cireurs, rémouleurs – comme s’il avait conscience que ces métiers allaient disparaître et qu’il fallait en garder une trace.

     

    decrotteur.jpg

    « J’ai recueilli, pendant plus de vingt ans, par mon travail et mon initiative individuelle, dans toutes les vieilles rues du vieux Paris, des clichés photographiques, format 18/24, documents artistiques sur la belle architecture civile du XVIe au XIXe siècle […] Cette énorme collection, artistique et documentaire est aujourd’hui terminée. Je puis dire que je possède tout le vieux Paris.” (Eugène Atget, Extrait de la lettre adressée à Paul Léon en 1920)

     

    Inconnu peu de temps avant sa mort, à Paris, le 4 août 1927, il le serait encore s’il n’avait pas suscité l’intérêt du peintre et photographe américain Man Ray et surtout celui de sa jeune assistante Berenice Abbott. Son destin bascule alors de façon absolument inattendue.

     

    Malgré son statut d’ancêtre et de précurseur de la modernité, sa réputation en France reste très modeste, alors qu’au Etats Unis et en Allemagne ses photographies sont considérées des chefs d’œuvres de l’art moderne. Ses images, par leur aspect neutre et dépouillé, créeront un véritable style, une véritable écriture dont s’inspirerons par la suite de nombreux photographes comme Walker Evans ou Brassaï.

     

     
    • ANCIEN HOTEL, 9 RUE SUGER, 6EME ARRONDISSEMENT, PARIS Ancien Hôtel, 9 rue Suger, Paris (VIème arr.), 1911. Photographie de Jean-Eugène-Auguste Atget (1857-1927). Paris, musée Carnavalet.

     

      

    A la médiathèque:

    Atget, Paris/présentation Laure Beaumont-Maillet . – Réimpr.. – Paris : Hazan, 1992. – 787 p. ; ill. ; 20 x 15 cm. Index.. – Texte en français et en anglais. – Cote: 770.92 ATG. Résumé: Un millier d’images qu’Eugène Atget (1857-1927) a réalisées sur Paris sont réunies dans ce livre. Il s’agit d’un choix dans les collections de la Bibliothèque nationale, du département de la photographie du musée Carnavalet et de l’Institut français d’architecture. Les vingt arrondissements sont représentés.

    Eugène Atget: 1857-1927/ Andreas Krase ; trad. de l’allemand Catherine Henry . – Berlin : Taschen, 2000. – 256 p. ; ill. ; 34 x 27 cm. Cote: 770.92 ATG.

    Résumé : L’oeuvre du photographe français Eugène Atget (1857-1927)…

      

      

      

    Voici une vidéo que j'ai trouvé sur youtube, et il montre beaucoup de photos d'Atget:

    Pour apprécier les vidéos

    cliquer sur le logo central de deezer -

    en bas dans la colonne de gauche...

    le fond musical du blog sera supprimé

    SOURCES :

    http://mediatecafranceza.wordpress.com/2007/09/10/jean-eugene-atget-1857-%E2%80%931927/

      

      

     

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  • Walter Elias Disney

     

     

      

     

     

    Walter Elias Disney

     
      
      
      
    .Biographie

    A l'origine de la multinationale Walt Disney Company, que nous connaissons tous, se cache un passionné qui a voué sa vie à réaliser des films d'animation pour le grand public. Tantôt scénariste, réalisateur et producteur, Walt Disney a su donner vie à un monde imaginaire peuplé de créatures drôles et attachantes qui continuent, bien après sa mort, de faire rêver dans le monde entier.La belle au bois dormant

     
      
    Les débuts dans l'animation

    Né le 5 décembre 1901 à Chicago, Walter Elias Disney, plus tard appelé Walt Disney, grandit dans une famille relativement modeste. Adolescent, il enchaîne les petits boulots et fréquente brièvement le Chicago Art Institute avant de s'engager à 16 ans comme ambulancier volontaire pendant la Première Guerre mondiale.

    A son retour de la guerre, en 1919, Disney s'installe à Kansas City où il décroche son premier emploi dans le cinéma. Il fait ses débuts d'animateur, vendant notamment des films publicitaires à la Kansas City Film Ad Company. Il réalise également des courts-métrages, les Newman Laugh-O-grams, qu'il vend à la Newman Theater Company. Suite à leur succès, Disney fonde en 1922 sa propre compagnie : la Laugh-O-grams Inc pour produire des films d'animation réalisés d'après des contes populaires.
      
     
      
      
    Fondation du Walt Disney Studio

    Après avoir la faillite de la Laugh-O-grams Inc en 1923, l'animateur reprend le même concept pour créer une nouvelle société, en partenariat avec son frère Roy Oliver : le Disney Brothers Studio, rebaptisé Walt Disney Studio en 1926. Leur premier succès, les Alice Comedies (1923-1927), s'inspire du conte de Lewis Caroll et mêle animation et prises de vue réelles. A partir de 1927, les films d'animation mettant en scène Oswald le Chanceux Lapin prennent la suite. Cette série est un succès, mais des désaccords avec sa société de production poussent Disney à changer d'associés. Il doit alors créer un autre personnage pour remplacer le lapin, dont il n'a dès lors plus les droits.

     
      
      
    gif disneyL'arrivée du succès grâce à Mickey et ses amis

    En 1928, Walt Disney a l'idée de créer une souris, attachante et optimiste, d'abord appelée Mortimer Mouse puis Mickey Mouse. Le coup de génie de l'animateur est alors d'expérimenter le Cinephone, un tout nouveau système de synchronisation sonore, pour faire du dessin animé Steamboat Willie, mettant en scène son nouveau personnage, le premier film d'animation avec son synchronisé. Mickey Mouse devient alors une vedette, de même que son créateur, qui lui prête son caractère et qui le double dans les films suivants, qui sont dès lors tous sonores.

    En 1929, une nouvelle série d'animation est lancée : les Silly Symphonies. Celle intitulée Des arbres et des fleurs permet en 1932 de tester pour la première fois le procédé Technicolor et remporte l'Oscar du meilleur dessin animé.gif disney

    Par ailleurs, Walt Disney crée de nouveaux personnages récurrents au début des années 1930 : Pluto (1930), Donald Duck (1934), Dingo... qui permettent d'enrichir les très nombreux courts métrages qui sortent alors.

     
    Walter Elias Disney
      
      
    Les premiers longs métrages d'animation

    Walt Disney a toujours tenu, dès ses débuts, à être à la pointe de l'innovation en matière d'animation. Pour cela, il encourage l'expérimentation de nouvelles techniques au sein de ses studios. L'un de ses chercheurs invente ainsi à la fin des années 1930 une caméra multiplane qui permet de donner de la profondeur aux dessins animés. Cette technique est alors testée sur le nouveau projet de Disney : la réalisation du premier long métrage d'animation. L'oeuvre est tellement ambitieuse que les studios concurrents l'ont surnommée "la folie Disney". La création, commencée en 1934, sort au cinéma en 1938 sous le titre de Blanche-Neige et les sept nains.

    Les 101 dalmatiensLe film, d'une qualité inégalée, entièrement réalisé en Technicolor, est une consécration pour Disney. Ce succès ouvre la voie à la réalisation par le studio de nombreux autres longs-métrages d'animation tels que Pinocchio (1940), Fantasia (1940), Dumbo (1941), ou encore Bambi (1942).


     
      
      walt disney
      
      
    Le développement et la diversification de la Walt Disney Company

    Le studio Disney est réquisitionné pendant la Seconde Guerre mondiale pour réaliser des films d'animation et des documentaires destinés aux militaires. A la fin du conflit, la production de longs métrages reprend, avec les sorties, entre autres, d'Alice au pays des merveilles (1951) et de Peter Pan (1953).

    Cependant, à partir de la fin des années 1940, les activités de la Walt Disney Company commencent à se diversifier. A cette époque, Walt Disney imagine la création d'un parc de loisirs. Il fonde alors une nouvelle filiale, la WED Entreprises, afin de travailler sur cette idée. Ce concept novateur aboutit en 1955 avec l'inauguration du parc Disneyland à Anaheim, en Californie.gif s.valentin


    Parallèlement à ce projet, Walt Disney s'intéresse dans les années 1950 à un nouveau média en pleine expansion : la télévision. Des contenus spécifiques sont alors créés pour y être diffusés. Il s'agit de films d'action (l'Île au Trésor, 1950 ; 20 000 lieues sous les mers, 1954...), d'émissions (Une heure dans le monde merveilleux en 1950) et même d'un show quotidien, le Mickey Mouse Club, à partir de 1955. Des films éducatifs sont également produits, portant notamment sur la NASA, alors que la division « courts métrages » ferme en 1956.

    Walt Disney meurt d'un cancer du poumon en 1966, alors qu'il était en train de travailler sur l'ébauche du futur Disney World, qui n'ouvrira ses portes qu'en 1971.
      

    walt disney


    Bien qu'il ait initié la réalisation de nombre de documentaires, films d'aventure, émissions... Walt Disney reste principalement associé, dans la mémoire collective, aux dessins animés qui ont fait son succès dès les années 20. Il a laissé à sa mort un immense empire du divertissement, exploitant films, bandes dessinées, merchandising et parcs d'attraction à travers le monde.


     

      
      
    Dates

    Walt Disney,

    5 décembre 1901
    Naissance de Walter Elias Disney.
    Walter Elias Disney naît à Chicago. Il y vivra cinq ans avant de déménager dans le Missouri avec sa famille, qui compte ses parents ainsi que trois frères et une sœur. L'enfance du jeune Walt sera marquée par de nombreux déménagements, jalonnant les opportunités de carrière de son père.

     
    Mickey
      
      
    1923
    Création du Disney Brothers Studio
    Walt Disney et son frère aîné Roy Oliver co-fondent un studio d'animation. Ils réalisent dans un premier temps des épisodes d'une série appelée "Alice Comedies", mélangeant animation et prises de vue réelles. Leur entreprise adoptera son nom définitif en 1928, devenant la Walt Disney Productions.
     
      
    gif s.valentin
     
      
    20 septembre 1928
    Première sortie pour "Mickey Mouse"
    Le célèbre personnage de dessin animé créé par Walt Disney fait sa toute première apparition dans un court dessin animé, "Plane Crazy". Mais il est encore à l'état d'ébauche et ne s'appelle pas "Mickey" mais "Mortimer". La petite souris prendra son nom définitif dans le premier dessin animé sonore de Walt Disney "Steamboat Willie".

     
      
      
      
    27 mai 1933
    Il était une fois "Trois Petits Cochons"
    Walt Disney réalise son premier dessin animé en couleur : "Les trois petits cochons". Il obtient l'Oscar du meilleur court-métrage et sa chanson "Qui a peur du grand méchant loup ? C'est pas nous ! c'est pas nous !" de Frank Churchill est un véritable hit. Sortie en pleine dépression américaine, la chanson apporte au pays un peu d'espoir et d'humour. Le dessin animé sera un succès planétaire.
      
    9 juin 1934.
    Donald Duck débute
    Donald Duck fait son apparition aux Etats-Unis dans un dessin animé de Walt Disney, titré "The Wise Little Hen" (La petite poule avisée) et s'impose rapidement dans l'univers de la bande dessinée. Deux mois plus tard, Donald fera la connaissance de Mickey dans un autre dessin animé "Orphan's benefit". En France, le canard grincheux fera son apparition dans "Le journal de Mickey" en avril 1935.

     
      
      
      
    walt disney
      
      
      
    21 décembre 1937Blanche Neige:Timide
    Sortie de "Blanche-neige et les sept nains"
    Le premier long métrage d'animation parlant et en couleur est diffusé à Los Angeles. Produit par Walt Disney, la création de Blanche-Neige et les sept nains Blanche Neige:Dormeur(Snow-white and the seven dwarfs) a nécessité trois ans de travail. Le film remporte un incroyable succès et consacre Disney qui prouve qu'un dessin animé de plus d'heure intéresse le public.


    Blanche Neige fut son premier long métrage en dessin animé.

    Il sort en 1937 sur les écrans.
    Durée de ce classique: 80 minutes

    Blanche Neige: Atchoum
     HISTORIQUE :

    C'est en 1934 que Walt Disney eut l'idée de créer Blanche Neige - il avait vu dans son enfance une version muette qui l'avait fortement impressionné -. Durant l'été 1934, ses réflexions commencèrent à se concrétiser.
    Les nains subirent de multiples transformations avant de parvenir à l'écran, mais leurs personnalités commençaient à prendre forme.
    Une autre note datée du 22 octobre 1934 contient la distribution des personnages, on y lit par exemple :

    * Blanche Neige : type Janet Gaynor, 14 ans
    * Le Prince : type Doug Fairbanks, 18 ans
    * La Reine : un mélange de Lady MacBeth et du Grans Méchant Loup. Une beauté parfaite et inquiétante, toute en courbes...
    * Le Miroir Magique : esclave involontaire de la reine, montrant son visage de masque chaque fois qu'il est invoqué, avec une voix d'outre-tombe.

    A l'automne 1934, une équipe de scénaristes fut constituée, des dessins affluérent. Mais à mesure que le scénario prenait forme, des problèmes surgissaient, tels que le changement de format des feuilles (sur un format 23cm sur 30cm, on ne pouvait mettre une scène dans laquelle l'héroïne serait entourée de nains ou d'animaux); le changement de format amenait à changer d'autres planches ( à encrage, de contrôle, à peinture,...), à adapter les caméras; en somme à revoir l'équipement du studio.
    Autre problème: créer l'illusion d'une profondeur de champ naturelle. Pour cela, il fallut fabriquer une caméra dite multiplane.
    Autre problème: les artistes de Disney avaient très peu d'expérience en animation du corps humain. Ils firent une Silly Symphonie "The Goddess of spring", ce qui leur permit de perfectionner leurs connaissances en anatomie mais donner vie à une forme humaine n'était pas encore acquis...Après des petits dessins animés, les vétérans étaient au sommet de leur art, et la jeune génération les rattrapait rapidement. Blanche-Neige a été un personnage le plus crucial et le plus difficile à faire vivre. Aussi chaque personnage a été attribué à des dessinateurs différents.
    Le choix de l'actrice qui prêterait sa voix à Blanche-Neige fut très délicat. Walt Disney ne voulut pas se fier au physique des candidates mais à leurs voix, il lança l'audition et les écoutait sans les voir. Le choix tomba sur Adriana Caselotti.
    Au printemps 1936, le tournage battait son plein, les scénaristes se réunissaient chaque jour. Avec des réunions de 19 à 22h pour les descriptions des scènes. Ensuite fut ajoutée la musique et non banalement comme le voulut Disney.
    Une fois achevée l'animation de l'héroïne, et les cellulos revenus de l'encrage et de la peinture, quelque chose manquait encore: Blanche-Neige paraissait anémique. "ses joues manquent vraiment de couleur", une des filles dit alors: "Walt, pourquoi ne pas essayer un peu de rouge sur les joues?", idée acceptée! Voilà pourquoi les joues de l'héroïne ont ce teint adorable!
    Porter Blanche-Neige à l'écran fut peut-être le plus grand défi du cinéma. Trois années ont été nécessaires à son élaboration. L'équipe comprenait plus d'un millier de personnes et la réalisation de ce classique coûtait environ 1,5 million de dollars. La première eut lieu 4 jours avant Noël 1937, au Carthay Circle Theater, à Hollywood, devant un parterre de célébrités; ce dont Walt Disney a toujours rêvé. Cette séance était complète depuis longtemps. Blanche-Neige connut un succès et Walt Disney fut récompensé par un Academy Award très particulier: un grand Oscar accompagné de sept petits Oscars!

    Quelques réflexions des stars à l'avant première de Blanche-Neige:
    Léo Spitz: "Après avoir vu le film, je peux dire en toute honnêteté qu'il est merveilleux et enchantera des générations de spectateurs"
    Jesse L.Lasky (un vétéran de l'industrie cinématographique):"Qui dit que le Père Noël n'existe pas? Il semble que ce soir, Walt Disney, en offrant aux enfants de par le monde ce merveilleux film, est devenu un Père Noël moderne"
    Bazooka Bob Burns: "Je suis venu voir la star des stars. C'est un superbe cadeau de Noël de pouvoir voir un film aussi merveilleux"
    Walt Disney:"Je suis enchanté par ce qui m'arrive. Nous nous sommes bien amusés à le faire. Nous sommes très heureux qu'il ait une telle avant première. J'espère que tous les gens qui sont venus ce soir ne seront pas déçus"."Nos personnages préférés sont les nains, et surtout Simplet, c'est un peu notre chouchou"

    Une chose à signaler, pendant la réalisation finale de Blanche-Neige, les personnes se sont vues dans l'obligation de supprimer une chanson. Je vous laisse les paroles. Le titre s'intitule "On n'est jamais trop vieux pour être jeune"

    Musique de Frank CHURCHILL, Leigh HARLINE, Paul SMITH
    Paroles de Frank CHURCHILL et Larry MOREY
    Adaptation de Louis SAUVAT

    LES NAINS :       

    Quand on n'a plus un poil sur le caillou
    A quoi bon se faire des cheveux
    Parce qu'on n'a pas de cheveux?
    Plus besoin de se peigner

     Quand les jambes fatiguent
    Quand on sent qu'elles vont nous faire faux bond
    Quand les articulations commencent à grincer
    Il faut un peu s'entraîner

    Marcher en chantant un air gai
    La voix va peut-être craquer
    Mais on ne peut pas être parfait

      
    walt disney
      
      
    Blanche Neige - Je Souhaite + Un Chant, je n'ai qu'un seul Chant

     

     

    Pour apprécier les vidéos

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    le fond musical du blog sera supprimé

     

    LA première chanson du film.

    Lorsque le Prince rencontre Blanche Neige pour la première fois.

    Paroles:


    BLANCHE-NEIGE :

    Puis-je vous dire un secret ?
    Jurez d'être discrets !

    Un pouvoir magique est dans ce puits.
    Faire un voeu désire-t-on,
    Au puits il faut lui dire,
    Si l'écho sans tarder répond,
     On a ce qu'on désire...

    Je souhaite, (bis par l'écho)
    Voir celui que j'aime.
    Et qu'il vienne, (bis par l'écho)
    Bientôt. (bis par l'écho)

     
      
      
      
      
      
    17 juillet 1955
    Ouverture de Disneyland
    Après de longues années de conception et de développement, Disneyland ouvre enfin ses portes à Anaheim, en Californie. C'est l'un des premiers parcs de loisirs à thème au monde. Lors de sa conception, Walt Disney avait dans un premier temps destiné ce parc à ses employés et leurs enfants, mais le projet a vite pris de l'envergure et fut finalement destiné au grand public.

     

    Dumbo: Timothée
      
    15 décembre 1966
    Mort du père de Mickey
      
      
      
     
      
      
    Le fondateur des studios Disney s'éteint à l'âge de 65 ans. Il est victime d'un cancer du poumon, conséquence de son tabagisme. Après sa mort, son frère et co-directeur Roy Oliver Disney continue d'administrer l'entreprise jusqu'à son décès, en 1971.
      
      
      
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  • PIN UP aux perles...

     

     

     

     LES PIN UP ET LES PERLES

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  • ANNE BANCROFT

     

     

     

     

    Anna Maria Louisa Italiano, dite Anne Bancroft, née le 17 septembre 1931 à New York et morte le 6 juin 2005 à New York, est une actrice et réalisatrice américaine.

      

      

     

    Biographie :

    Anna Maria Louisa Italiano est née le 17 septembre 1931 à New York, dans le quartier du Bronx, dans une famille d'immigrés italiens. Après des études scientifiques qui devaient la destiner au métier de laborantine, elle débute à la télévision (CBS) sous le nom de Anne Marno.

    Engagée par Darryl Zanuck pour la 20th Century Fox, elle débute au cinéma en 1952 dans Troublez-moi ce soir de Roy Ward Baker aux côtés de Marilyn Monroe et Richard Widmark.

    En 1963, elle obtient l'Oscar de la meilleure actrice pour son rôle dans Miracle en Alabama.

    En 1964 elle épouse Mel Brooks, avec qui elle tourne plusieurs films, notamment To Be or Not to Be, en 1983.

    Elle est connue du public, entre autres, pour son rôle de Mrs. Robinson dans le film Le Lauréat (1967) de Mike Nichols, au côté d’un débutant du nom de Dustin Hoffman. Elle a aussi marqué les esprits en jouant la mère juive (et envahissante) de Harvey Fierstein dans Torch Song Trilogy.

    Elle meurt d'un cancer le 6 juin 2005 à l'hôpital du Mont-Sinaï, à New York.

     

     

     

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

     

     Fichier:Anne Bancroft.jpg

     

     Delgo
    de Marc F. Adler, Jason Maurer - Produit en 2008
    Actrice

    The Roman Spring of Mrs. Stone (TV)
    de Robert Allan Ackerman - Produit en 2003
    Rôle : Contessa
    Actrice

    Beautés empoisonnées
    de David Mirkin - Sorti en salle en 2001
    Rôle : Gloria Vogal
    Actrice
    anne bancroft
    Au nom d'Anna
    de Edward Norton - Sorti en salle en 2000
    Rôle : Ruth Schram
    Actrice

    Il suffit d'une nuit
    de Philip Haas - Sorti en salle en 2000
    Rôle : Princesse San Ferdinando
    Actrice

    Fourmiz
    de Eric Darnell, Tim Johnson, Lawrence Guterman - Sorti en salle en 1998
    Rôle : Queen (voix)
    Actrice

    Mark Twain's America in 3D
    de Stephen Low - Produit en 1998
    Rôle : Narrateur
    Actrice

    De grandes espérances
    de Alfonso Cuarón - Sorti en salle en 1998
    Rôle : Mme Nora Dinsmoor
    Actrice

    A armes égales
    de Ridley Scott - Sorti en salle en 1998
    Rôle : Sénateur Lilian DeHaven
    Actrice

    Critical Care
    de Sidney Lumet - Produit en 1997
    Rôle : l'infirmière
    Actrice

    Les Enfants Perdus (TV)
    de Mark Jean - Produit en 1996
    Rôle : Abigail Tillerman
    Actrice

    Le Patchwork de la vie
    de Jocelyn Moorhouse - Sorti en salle en 1996
    Rôle : Glady Joe Cleary
    Actrice

    The Sunchaser
    de Michael Cimino - Sorti en salle en 1996
    Rôle : Renata Baumbauer
    Actrice

    Week-end en famille
    de Jodie Foster - Sorti en salle en 1996
    Rôle : Mrs. Adele Larson
    Actrice

    Dracula, mort et heureux de l'être
    de Mel Brooks - Sorti en salle en 1995
    Rôle : Gypsy Woman
    Actrice

    Malice
    de Harold Becker - Sorti en salle en 1994
    Rôle : Mme Kennsinger
    Actrice

    Mr. Jones
    de Mike Figgis - Sorti en salle en 1994
    Rôle : Docteur Catherine Holland
    Actrice

    Nom de code : Nina
    de John Badham - Sorti en salle en 1993
    Rôle : Amanda
    Actrice

    Lune de miel à Las Vegas
    de Andrew Bergman - Sorti en salle en 1993
    Rôle : Bea Singer
    Actrice

    En route pour Manhattan
    de Paul Bogart - Produit en 1992
    Actrice

    Miss Cobaye
    de Dale Launer - Produit en 1991
    Rôle : Madame Ruth
    Actrice

    Torch Song Trilogy
    de Paul Bogart -
    Rôle : Ma Beckoff
    Actrice

    Bert Rigby, you're a fool
    de Carl Reiner - Produit en 1989
    Rôle : Meredith Perlestein
    Actrice

    84 Charing Cross road
    de David Hugh Jones - Produit en 1986
    Rôle : Helene Hanff
    Actrice

    Agnès de Dieu
    de Norman Jewison - Produit en 1985
    Actrice

    A la recherche de Garbo
    de Sidney Lumet - Sorti en salle en 1985
    Rôle : Estelle Rolfe
    Actrice

    To be or not to be
    de Alan Johnson - Sorti en salle en 1984
    Rôle : Anna Bronski
    Actrice

    Elephant Man
    de David Lynch - Sorti en salle en 1980
    Rôle : Mrs. Madge Kendal (actrice)
    Actrice

    Fatso
    de Anne Bancroft - Produit en 1980
    Rôle : Antoinette
    Actrice, Réalisatrice, Scénariste

    Jésus de Nazareth (TV)
    de Franco Zeffirelli - Produit en 1977
    Rôle : Marie-Madeleine
    Actrice

    Le Tournant de la vie
    de Herbert Ross - Produit en 1977
    Rôle : Emma
    Actrice

    La Dernière folie de Mel Brooks
    de Mel Brooks - Sorti en salle en 1976
    Rôle : elle-même
    Actrice

    Le Prisonnier de la seconde avenue
    de Melvin Frank - Produit en 1975
    Rôle : Edna
    Actrice

    L'Odyssée du Hindenbourg
    de Robert Wise - Produit en 1975
    Rôle : Ursula
    Actrice

    Le Shérif est en prison
    de Mel Brooks - Sorti en salle en 1974
    Rôle : un membre de la congrégation
    Actrice

    Les Griffes du lion
    de Richard Attenborough - Produit en 1972
    Rôle : Jenny Churchill
    Actrice

    Le Lauréat
    de Mike Nichols - Sorti en salle en 1968
    Rôle : Mrs. Robinson
    Actrice

    Frontiere chinoise
    de John Ford - Produit en 1965
    Actrice

    Trente minutes de sursis
    de Sydney Pollack - Produit en 1965
    Rôle : Inge Dyson
    Actrice

    Le Mangeur de citrouilles
    de Jack Clayton - Produit en 1964
    Rôle : Jo Armitage
    Actrice
    anne bancroft
    Miracle en Alabama
    de Arthur Penn -
    Rôle : Annie Sullivan
    Actrice
    anne bancroft
    The Girl in Black Stockings
    de Howard W. Koch - Produit en 1957
    Rôle : Beth Dixon
    Actrice

    Nightfall
    de Jacques Tourneur - Produit en 1956
    Actrice

    L'homme de San Carlos
    de Jesse Hibbs - Produit en 1956
    Rôle : Tianay
    Actrice

    La Charge des tuniques bleues
    de Anthony Mann - Produit en 1955
    Rôle : Corinna Marston
    Actrice

    The Naked Street
    de Maxwell Shane - Produit en 1955
    Rôle : Rosalie Regalzyk
    Actrice

    Les Gladiateurs
    de Delmer Daves - Produit en 1954
    Rôle : Paula
    Actrice

    The Raid
    de Hugo Fregonese - Produit en 1954
    Rôle : Katy Bishop
    Actrice

    Gorilla at Large
    de Harmon Jones - Produit en 1954
    Rôle : Laverne Miller
    Actrice
    anne bancroft
    Le Tresor du Guatemala
    de Delmer Daves - Produit en 1953
    Actrice

    Troublez-moi ce soir
    de Roy Ward Baker - Produit en 1952
    Rôle : Lyn Leslie
    Actrice

      

     

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  • Jack Vettriano

     

     

     Jack Vettriano

     

    Né à Fife, Écosse, en 1951, Jack Vettriano quitte l'école à seize ans pour devenir un ingénieur des mines. Pour son vingt et unième anniversaire, une amie lui a donné une série de peintures aquarelle et, dès lors, il a passé une grande partie de son temps libre à apprendre par lui-même à peindre.

    En 1989, il a présenté deux de ses peintures à l'exposition annuelle de la Royal Scottish Academy ; tous deux ont été acceptées et vendus le premier jour. L'année suivante, une réaction tout aussi enthousiaste a accueilli les trois peintures, où il est entré à la prestigieuse exposition de l'été à la Royal Academy de Londres et de sa nouvelle vie comme un artiste a commencé à partir de ce point sur.

      



    Au cours des vingt dernières années, l'intérêt travaux de Vettriano a augmenté constamment. Il y a eu des expositions solo de Sell-Out à Édimbourg, Londres, Hong Kong et New York.
    Jack Vettriano

      

    2004 a été une année exceptionnelle dans la carrière de Vettriano ; sa peinture connu, Le majordome chantant a été vendu à Sotheby pour près de £ 750 000 ; il a reçu un OBE services aux Arts visuels et a fait l'objet d'un documentaire de la South Bank Show, intitulé « Jack Vettriano : peintre du peuple ».

      


    De 1994 à 2007, Vettriano était représenté par Portland Gallery à Londres, mais la relation
    a pris fin en juin 2007. Depuis lors, Vettriano a mis l'accent sur une variété de projets privés, y compris le lancement d'un nouveau livre et la peinture d'un portrait de Zara Phillips,

      

      

      

    dans le cadre d'un projet de collecte de fonds de charité pour Sport Relief, l'expérience qui a été capturé dans un documentaire diffusé sur BBC1 en mars 2008.

      

     

      

    La lettre

     

     

      

     

    Elégie pour un amiral décédé Affiche encadrée

     

     

    BLOG

    http://www.jackvettriano.com/exhibitions/affairs

    -of-the-heart/the-embrace-of-the-spider/

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • AFFICHES ANCIENNES RECLAMES

     

     

     

     

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  • PHOTOS ANCIENNES de l'ALGERIE

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Palais du gouverneur Alger Mustapha

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    SOURCES :  http://www.setif-dz.org/t6771-photos-algerie-ancienne

     

     

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  • BRIGITTE BARDOT

     

     

      

      

      

      

    Née le 28 septembre 1934 à Paris, Brigitte Anne-Marie Bardot fut sans aucun doute l'actrice française la plus connue dans le monde dans les années 1950 et 1960. Passionnée très jeune pour la danse classique, elle intègre en 1949 le conservatoire de Paris. La même année, elle est engagée par la directrice du magazine Elle dont elle fait alors la couverture. Elle se tourne vers la comédie et suit des leçons chez René Simon, ses parents s'opposent à ce qu'elle devienne actrice mais sous l'insistence de son grand père ils lui laissent tenter sa chance, elle se présente alors au casting d'un film de Marc Allégret qui ne se fera finalement pas et y rencontre son futur mari Roger Vadim ( ils se marieront en 1952 à ses 18 ans ), l'assistant d'Allégret. Elle apparaît pour la première fois à l'écran aux côtés de Bourvil dans Le trou Normand de Jean Boyer en 1952. .

      

     

    En 1953, Anatole Litvak lui offre un petit rôle dans Un acte d'amour avec Kirk Douglas tandis que Sacha Guitry lui propose de jouer Mademoiselle de Rosille, dans Si Versailles m'était conté... aux côtés de Jean Marais. Elle apparaît aux côtés de Gérard Philippe et Michèle Morgan dans Les Grandes manœuvres de René Clair, préférant "un petit rôle dans un très bon film [à] un grand rôle dans un mauvais film".

      

      

      

    Elle obtient la consécration et devient un sex-symbol international pour son rôle dans Et Dieu... créa la femme de Roger Vadim en 1956 et fait aussi sensation au Festival de Cannes où elle éclipse toutes les grandes stars, tant elle est sollicitée par les photographes

      

      

      

    On la retrouve en 1957 dans Une Parisienne de Michel Boisrond aux côtés de Henri Vidal et Charles Boyer et est présente au Festival de Venise l'année suivante avec En cas de Malheur de Claude Autant-Lara avec pour partenaire Jean Gabin. En 1960, malgré l'interdiction de son mari, elle tourna pour Henri-Georges Clouzot dans La Vérité, le tournage fut éprouvant, le réalisateur n'hésitant pas à la gifler pour qu'elle pleure. Le film est considéré par beaucoup comme son chef d'œuvre. Après une tentative de suicide le jour de son anniversaire en 1960, elle s'engage en 1962 pour la cause animale en militant pour le pistolet d'abattage indolore dans les abattoirs.

      

      

    Après avoir interpréter du Gainsbourg à la télévision, Jean-Luc Godard l'engage dans Le Mépris en 1963. Elle donne la réplique à Jeanne Moreau l'année suivante dans Viva Maria! de Louis Malle, il n'était pas facile pour elle qu'on la compare à un monstre sacré du cinéma comme Jeanne Moreau.

      

      

    Le film est un immense succès et la critique est unanime quant à la performance de Brigitte Bardot, n'hésitant pas à faire remarquer que celle ci volait la vedette à sa collègue. En 1968 elle enregistre un album avec Serge Gainsbourg et des tubes comme Harley-Davidson ou Bonnie and Clyde puis reprend sa carrière au cinéma pour Shalako qui se l'un des plus mauvais films de sa carrière.   

      

      

      

      

    On la retrouve en 1970 dans L'Ours et la Poupée de Michel Deville et en 1971 dans Les Pétroleuses de Christian-Jaque aux côtés de Claudia Cardinale. Elle achève sa carrière aux côtés du débutant Francis Huster dans L'histoire très bonne et très joyeuse de Colinot trousse-chemise en 1973. 

     

      

      

      

     

    Filmographie :

     

      

     

     

    1952 : Le Trou normand - de Jean Boyer
    1952 : Manina, la fille sans voiles - de Willy Rozier
    1952 : Les Dents longues - de Daniel Gélin
    1953 : Le Portrait de son père - de André Berthomieu

     

     

     

     

     

    1953 : Un acte d'amour - de Anatole Litvak
    1953 : Si Versailles m'était conté... - de Sacha Guitry
    1954 : Haine, Amour et Trahison - de Mario Bonnard
    1954 : Le Fils de Caroline Chérie - de Jean-Devaivre
    1955 : Futures Vedettes - de Marc Allégret
    1955 : Rendez-vous à Rio - de Ralph Thomas

     

     

     

     

    1955 : Les Grandes Manœuvres - de René Clair
    1955 : La Lumière d'en face - de Georges Lacombe
    1955 : Cette sacrée gamine - de Michel Boisrond
    1956 : Les Week-ends de Néron - de Steno
    1956 : En effeuillant la marguerite - de Marc Allégret

     

     

     

     

     

    1956 : Et Dieu… créa la femme - de Roger Vadim
    1956 : La mariée est trop belle - de Pierre Gaspard-Huit
    1956 : Hélène de Troie - de Robert Wise
    1957 : Une Parisienne - de Michel Boisrond

     

     

     

     

     

    1958 : Les Bijoutiers du clair de lune - de Roger Vadim
    1958 : En cas de malheur - de Claude Autant-Lara
    1959 : La femme et le pantin - de Julien Duvivier

     

     

     

     

    1959 : Babette s'en va-t-en guerre - de Christian-Jaque
    1959 : Voulez-vous danser avec moi ? - de Michel Boisrond
    1960 : L'Affaire d'une nuit - de Henri Verneuil

     

     

     

     

     

    1960 : La vérité - de Henri-Georges Clouzot

     

     

     

    1961 : La bride sur le cou - de Roger Vadim
    1961 : Les amours célèbres - de Michel Boisrond

     

     

     

      

    1962 : Vie privée - de Louis Malle
    1962 : Le repos du guerrier - de Roger Vadim
    1963 : Paparazzi - de Jacques Rozier

     

     

      

    1963 : Le mépris - de Jean-Luc Godard

     

     

     

     

    1963 : Une ravissante idiote - de Édouard Molinaro
    1964 : Chère Brigitte - de Henry Koster
    1965 : Viva María ! - de Louis Malle

     

     

     

     

    1967 : À cœur joie - de Serge Bourguignon
    1968 : Histoires extraordinaires - de Louis Malle

     

     

     

     

      

    1968 : Shalako - de Edward Dmytryk
    1969 : Les femmes - de Jean Aurel

     

     

     

     

     

     

     

    1970 : L'ours et la poupée - de Michel Deville
    1970 : Les novices - de Guy Casaril
    1971 : Boulevard du rhum - de Robert Enrico

     

     

     

     

     

     

     

    1971 : Les pétroleuses - de Christian-Jaque
    1973 : Don Juan 73 ou si Don Juan était une femme - de Roger Vadim
    1973 : L'Histoire très bonne et très joyeuse de Colinot Trousse-Chemise - de Nina Companeez

      

     

      

    BRIGITTE BARDOT  

      

      

     

     

      

      

      

     

      

      

      

     

      

      

      

      

      

     

      

      

      

      

     

     

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  • IMOGEN CUNNINGHAM, photographe

     

     

     

    Imogen Cunningham

      

      

    Imogen Cunningham, née le 12 avril 1883, à Portland (Oregon, États-Unis), et morte le 23 juin 1976, à San Francisco, est une figure de proue de la photographie américaine du XXe siècle, à l’œuvre vaste et diversifiée.

    Sa carrière s’étend sur plus de 70 ans. Pour chaque décennie, Cunningham a adapté son art aux attentes et aux défis de celles-ci.

      

     

      Fichier:Dream Imogen Cunningham 1910.jpg

      

    Jeunesse (1883-1903)

    Imogen Cunningham est l’aînée d’une famille de six enfants. Son père, Isaac, est un libre-penseur individualiste et excentrique.
     
    Sa mère Susan, Imogen la décrit comme une femme douce, calme, « qui jamais n’exprima une opinion d’aucune sorte »
     
     

    Vers 1890, ils déménagent de Port Angels (Washington) à Seattle. Ils connaissent de sérieuses difficultés financières, ce qui influence Cunningham.

     

    C’est notamment de son expérience de la pauvreté que viennent son indépendance et son pragmatisme. Son père s’occupe lui-même de son éducation jusqu’à l’âge de huit ans, âge auquel elle entre à l’école.

      

    Fichier:My Mother Peeling Apples.jpg

      

    1900-1910 :

    En 1903, elle termine le lycée et s’inscrit à l’université de Washington à Seattle où elle passe un diplôme de chimie, étudie la physique, la littérature, l’allemand et le français. À partir de la seconde année, elle suit les cours requis pour la photographie. Et vers 1905 elle reçoit son premier appareil photo.

      

      

     

    son Père à 90 ans

      

    De juin 1907 à juillet 1909, elle est apprentie chez Edward S. Curtis où elle apprend la technique de retouche de négatifs et de tirage sur papier platine. En 1909, grâce à une bourse de l’association féminine universitaire P. Beta Phi, elle part pour Dresde (Allemagne) où elle étudie la photochimie à la Technische Hochscule sous la direction de Robert Luther.

     

     

    En mars 1910, elle réalise une thèse intitulée « About Self-Production of Platinum Papers for Brown Tones ».

      

      

     

      

      

      

    En septembre 1910, elle revint à Seattle où elle aménage un studio d’art et crée un commerce.

      

     

    1910-1920 :Fichier:In Moonlight, 1911.jpg

      
    1910 - 1920
      
    En 1913, Cunningham publie un manifeste féministe Photography as a Profession for Women. Pour elle la photographie est « un art ou une profession où hommes et femmes ont les mêmes droits ".
     
     
     
     

    L’influence stylistique des Photo-Sécessionnistes transparaît dans les photographies de Cunningham.

     

     

    Ses premières images pictorialistes sont à la hauteur de celles publiées dans la revue d’Alfred Stieglitz,

     

    Camera Work, consacrée à la photo-sécession.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

      

     

    Cunningham réalise d’étonnantes expérimentations. Elle teste entre autres les possibilités de latitude sur un unique négatif et produit deux tirages du même autoportrait : une vision claire intitulée Morning Mist and Sunshine et une variante, plus sombre, In Moonlight[

      

    FRIDA KHALO 1912

      

    Dans ses photos Cunningham intègre volontiers le nu ; ce qui est sûrement dû à ses années de formation au dessin d’après nature et à sa rencontre avec les artistes du Die Brücke.

    Le 11 février 1915, Imogen Cunningham épouse Roi Partridge, un graveur ayant longuement étudié en Europe. Celui-ci ouvre un atelier juste à côté de celui d’Imogen. Il lui sert de modèle pour de multiples clichés de nus, réalisés au mont Rainier. En 1916, la publication de The Bather dans The Town Crier soulève à Seattle un scandale tel que Cunningham retire les négatifs de la circulation pendant plus de 50 ans. En effet, Cunningham présente le corps de manière directe et provocante, consciente du choc que cela peut provoquer.

    Le 18 décembre 1915, Imogen met au monde un garçon, Gryffyd. Ils déménagent pour San Francisco et le 4 septembre 1917, elle donne naissance à des jumeaux, Rondal et Padraic.

      

      IMOGEN et sa GRYFF 1917

      

      

      

    1920-1930 :

    En 1920, Roi est embauché au Mills College où il rencontre Maynard Dixon, Johan Hagemeyer, Dorothea Lange et Edward Weston qu’il présente à Imogen. Les artistes internationaux de passage dans ce collège inspirent Imogen et certains posent même pour elle.

    Le magazine Vanity Fair influence Cunningham, qui en est une lectrice assidue. Bien vite, elle s’essaye aux abstractions lumineuses et aux prises de vue présentées dans ce magazine.

    En 1921, Imogen Cunningham réalise sa première série de portraits commerciaux sur le Ballet Adolph Bolm.

    L’année 1921 constitue une année charnière pour Cunningham. En effet, elle affine sa vision de la nature, rapproche sa prise de vue et tente de mettre en relief les formes et les détails.

    Très présentes dans l’œuvre de Cunningham, les images doubles y reviennent comme un leitmotiv. Elles sont réalisées soit par prise double (sans manipulation, sur une même pellicule) soit par surimposition de deux négatifs. Ainsi, sont représentées dans ces œuvres l’image renvoyée par l’eau ou le verre, l’image multiple par superposition et la prise de vue directe de double trouvée dans la nature[5].

    Entre 1923 et 1925, elle réalise des études de magnolias de plus en plus simplifiées en raison de sa recherche de mise en évidence de la forme à l’intérieur de l’objet. Cet intérêt pour la botanique lui est peut-être venu d’une publication de deux natures florales dans le Vanity Fair.

    Cunningham est passionnée par la culture allemande. Elle lit beaucoup de publications allemandes qui durant la fin des années 1920 contiennent des photos de botanique, notamment d’Albert Renger-Patzsch. Pour certains, Imogen Cunningham reflète l’objectivité des Allemands.

    Pour l'exposition Film and Foto de 1929 à Stuttgart, Richard Neutra demanda à Edward Weston une sélection d'artistes de la côte ouest. Celui-ci conseille Cunningham dont il trouve le travail beau, fort et honnête.  Deux ans plus tard, à propos d’une exposition de galerie à Carmel, Weston écrit dans une critique qu’Imogen Cunningham est une véritable photographe. D’une rare finesse[7].

      

      AUTOPORTRAIT 1909

    1930-1940 :

    Imogen se consacre à la forme humaine, sans doute poussée par des études anatomiques parues dans Film und Foto et Photo-eye. Ainsi, elle photographie des éléments du corps de ses connaissances.

    En décembre 1931, paraissent pour la première fois dans le Vanity Fair des clichés de la danseuse Martha Graham[8] réalisés par Cunningham. Pour Martha, Imogen Cunningham est la première photographe avec qui elle peut créer en toute confiance. De 1932 à 1935, Imogen photographie des célébrités qu’elle présente hors plateau[9].

    Partageant une même idéologie avec les « Photographes de la Baie de San Francisco »[10],[11], ils fondent ensemble le Groupe f/64. Ce nom désigne la plus petite ouverture possible sur un appareil grand format et donc une plus grande profondeur de champs et davantage de détails. Les membres veulent créer des photographies pures, non manipulées, en utilisant toutes les possibilités techniques de l’appareil, et tirent sur contact, sans aucune retouche et sur papier brillant. Le groupe n’expose qu’une fois en 1932[12] mais demeure, depuis, légendaire.

    À partir de 1932, Cunningham et Weston sont reconnus internationalement comme de grands professionnels. Mais petit à petit Cunningham devint l’antithèse de Weston ; en effet, contrairement à lui, elle ne reste pas sur ses acquis et continue les expérimentations. Son dogme du tirage pur devint une considération dépassée.

    En 1934, Vanity Fair lui propose un travail à New York, et contre l’avis de son mari Cunningham accepte. Ils divorceront peu de temps après. Lors de ce contrat Cunningham prend une multitude de photos sociales, à contenu pictural, qui vont des rues de Chinatown au portrait de la mère de Franklin D. Roosevelt.

     

    La juxtaposition de la richesse et de la pauvreté l’amène à prendre ce qu’elle va considérer comme sa première « photo volée », celle d’un clochard endormi sur le trottoir. C

     

    e qui intéresse Cunningham dans la photographie est son rapport à l’esthétique, et le fait qu’il devrait y avoir un peu de beauté dans chaque chose.

     

     

    1974

     

    En Virginie, chez son ami John Butler, elle photographie principalement la vie quotidienne d’une femme noire, blanchisseuse et de ses enfants pauvres.

     

    Ce sont ses premières photos documentaires. Celles-ci vont amener Cunningham à prendre une nouvelle direction. Les « photos volées » que Imogen Cunningham prend tout au long de sa carrière sont des portraits expressifs et humanistes. Elle y marque son refus de s’immiscer dans la vie privée de ces personnes, d’interpréter ou de les juger ; cela sans doute car elle a connu la pauvreté dans sa jeunesse.

    Imogen Cunningham s’intéresse également aux sujets industriels et architecturaux, inspirée par une photo de Margaret Bourke-White. Durant les années de crise, elle photographie pour Sunset. Et pendant la seconde guerre mondiale, elle fait des photos commerciales de militaires.

      

    1940-1950 :

    En 1942, elle loue sa demeure d’Oakland qu’elle vend après la guerre et déménage dans une petite maison près de Berkeley. Travailler en ville, ravive son inspiration et elle retourne à la photo de rue.

    En 1947, elle s’installe à San Francisco. Près de chez elle se trouvait la California School of Fine ArtsAnsel Adams dirige un département de photographie. De 1947 à 1950, Cunningham y enseigne et y rencontre Lisette Model, une photographe new-yorkaise avec qui elle se lie d’amitié. Grâce à celle-ci, elle fait connaissance de Helen Gee qui tient une galerie d’art. En 1956, Helen lui offre une exposition individuelle. Pour Cunningham, âgée alors de 73 ans, il s’agit d’une nouvelle reconnaissance, d’une ré-appréciation.

      

      

    1950-1960 :

    Durant les années 1950 Cunningham prend ses plus beaux portraits, aussi bien des images prémédités et révélatrices d’artistes, d’écrivains et de poètes que des photos instantanées prises dans la rue. Ses photos traitent des questions qui ont frappé sa vie d’artiste, d’épouse, de mère et plus tard de femme divorcée.

    Dans ses photos apparaît l’affirmation d’un féminisme déterminé.

    Cunningham n’aimait pas cette appellation de féministe mais son indépendance naturelle et son sens de l’égalité la classent bien dans cette catégorie.

      

      

     

     

      

    1960-1970 :

    Le 29 mars 1960, Cunningham embarque pour l’Europe afin de célébrer l’achat récent d’une importante rétrospective de son œuvre par la George Eastman House.

     

    Elle réalise des portraits de rue en s’intéressant tout particulièrement à l’environnement. Elle cherche également à rencontrer ses collègues photographes comme August Sander et Paul Strand.

     

    En octobre, elle reprend son périple et visite l’Europe de l’Est.

    Cunningham étend sa vision au-delà du portrait, à des sites référentiels qu’elle appelle « indicateurs de lieu » tels que des porches pittoresques, portails avec bicyclette... Parfois, l’autoportrait d’Imogen dans un reflet ou son ombre se fondent dans l’image en d’étonnantes juxtapositions.

    Sa visite chez Man Ray, le plus grand photographe expérimentale du XXe siècle à Paris réveille son attrait pour le travail en chambre noire et les manipulations comme le montre la photo A Man Ray Version of Man Ray.

    Cunningham produit aussi des documents similaires à des prises doubles à partir de négatifs superposés comme dans l’image d’un nu recontextualisé dans un paysage de forêt.

    Elle exprime ses sentiments de manière provocatrice dans une série de natures mortes évoquant les horreurs de la guerre.

      

     

    1970-1976

    Au début des années 1970, Cunningham demande à obtenir une bourse à la fondation Guggenheim[17] afin de financer le tirage d’anciens négatifs qu’elle a retrouvé lors d’un inventaire de son œuvre.

     

    Elle obtient la bourse et celle-ci, un documentaire, et la publication d’une monographie font d’elle une célébrité.

    Cunningham crée le 14 février 1975 la Fondation Imogen Cunningham qui a pour but de gérer, promouvoir et commercialiser son œuvre.

    Dans sa dernière série de photographies, baptisée After Ninety, Imogen Cunnigham tente de capturer l’affirmation du passé, le résumé d’une vie dans l’expression d’un visage transformé par les années.

     

    Elle photographie certaines de ces anciennes connaissances, ceux-ci confiant à l’appareil une certaine satisfaction ou leur défi face à la mort.

     

    Cette dernière série représente ainsi un hymne à la longue vie.

    Le 23 juin 1976, elle meurt une semaine après son admission

    dans un hôpital de San Francisco.

      

      

    Publications

    • Impressions in Silver, Los Angeles Museum Art News, avril 1932
    • Imogen Cunningham: Photographs, Seattle : University of Washington Press, 1970
    • After Ninety, Imogen Cunningham, Seattle : University of Washington Press, 1977

      

      

    sources WIKIPEDIA

      

     

    Imogen Cunningham

    The Published Work of

    Imogen Cunningham

     

     

     


    A Man Ray Version of Man Ray, 1960

    A Visit to Dr Sooy, 1973

    Abalone Shells, about 1926

    Acacia Flowers, 1930s

    Accordian Player, 1935

    Adolf Bolm Ballet Intime Dancers, 1921

    Adolph Bolm, Dancer and Choreographer, late 1920s

    Adolph Bolm, Dancer, 1921

    Adolph Bolm, Dancer, 1921

    Adrian Wilson and His Printing Press, 1964

    Aeonium, 1920s

    After the Bath, 1952

    Agave Design 1, 1920s

    Agave Design 2, 1920s

    Agave, 1920s

    Agave, about 1930

    Age and Its Symbols, 1958

    Aiko's Hands, 1971

    Aiko, 1967

    Aiko, 1971

    Alfred Salmony, Chinese Art Scholar at Mills, 1937

    Alfred Stieglitz 3, 1934

    Alfred Stieglitz, Photographer at His Desk, 1934

    Alfred Stieglitz, Photographer, 1934

    Alice Eastwood, 1953

    Alice Marie and Margaret Rutherford on Haight Street, 1967

    Alice-Marie on Haight St, 1967

    Alida and Her Friends, 1935

    Aloe 3, 1920s

    Aloe Shoots, 1920s

    Aloe, 1920s

    Aloe, 1925

    Alone, about 1950

    Along the Thames Embankment, 1910

    Alta on the Beach 2, late 1920s

    Alta on the Beach 3, late 1920s

    Alta on the Beach 4, late 1920s

    Alta on the Beach, late 1920s

    Alta, late 1920s

    Alvar Aalto, Architect and Designer, 1961

    Amaryllis Flower, 1933

    Amaryllis, 1933
     
    Amédéé Ozenfant, Painter and Critic 2, 1935
     
    Amédéé Ozenfant, Painter and Critic, 1935

    Anna Cox Brinton, 1920

    Anna Freud, 1960

    Anna Freud, Psycologist 2, 1959

    Anna Halprin, Dancer, late 1940s

    Another Arm, 1973

    Ansel Adams, 1953

    Ansel Adams, Photographer 2, 1975

    Ansel Adams, Photographer, 1953

    Ansel Adams, Photographer, 1975

    Ansel Adams, Photographer, Yosemite Valley 2, 1953

    Ansel Adams, Yosemite Valley, 1953

    Araujia Seed Pod, 1940

    Araujia, 1953

    Arcata Ranch, Moss Beach, 1958

    Arthur and Lillie Mayer, 1976

    Aspens-Horizontal, about 1942

    At Point Lobos 2, 1921

    At Point Lobos, 1921

    Auf Wiedersehen, 1912

    August Sander, Photographer at Home, 1960

    August Sander, Photographer, 1960

    August Sander, Photographer, and His House, Leuscheid, Germany, 1960

    Augustus Locke, 1975

    Avocado Pit, 1920s

    Awishira, Morris Graves' Assistant, 1951

    Banana Flower 2, late 1920s

    Banana Plant, late 1920s

    Barbara at the Door, 1965

    Barbara Cannon Myers, Photographer, 1956

    Barbara Morgan, Photographer, 1952

    Ben Butler, 1910

    Bench in the Marina District, San Francisco, 1954

    Benjamino Bufano, Sculptor, 1953

    Berta Hoerner, Dresden, 1909-10

    Beth Altman with Taiwan Leaves, 1963

    Beth Altman, 1960

    Bill Adams Resisting the Camera, 1951

    Bill Adams, 1951

    Bill Hawken, 1975

    Billbergia, 1925

    Birdcage and Shadows, 1921

    Black and White Lilies 2, 1920s

    Black and White Lilies 3, 1920s

    Black and White Lilies, late 1920s

    Black Lily, 1920s

    Black Man, Oakland, 1937

    Black Point from Ferry Boat, about 1915

    Blind Sculptor, 1952

    Blind Sculptor, San Francisco, 1952

    Blossom of Protea, 1935

    Blossom of Water Hyacinth 2, late 1920s

    Blossom of Water Hyacinth 3, 1920s

    Blossom of Water Hyacinth 5, 1920s

    Boy in New York, 1956

    Boy Selling Newspapers, San Francisco, about 1950

    Boy with Incense, 1912

    Boys with Cut Flowers, 1919

    Braille, 1933

    Brandenstein Portrait, 1937

    Brassai, 1973

    Brassai, Photographer, 1973

    Brett Weston, 1922

    Brinton Family, 1930s

    Brother and Sister in Maine, 1956

    Bryan G. Morisset, 1975

    Burns Cunningham, about 1910

    Buttons, about 1925

    Buy Rainbo Bread, 1950s

    By the Waters, 1912

    Cabbage, 1925

    Calla Bud 3, late 1920s

    Calla Leaves, late 1920s

    Calla with Leaf, about 1930

    Calla, about 1925

    Callas, about 1925

    Canna 2, 1920s

    Carl Sullivan, 1975

    Carrot, 1940s

    Cars with Raindrops, Holmen Kollen, Norway, 1961

    Cary Grant, 1932

    Cary Grant, Actor, 1932

    Cary Grant, Actor, 1932

    Cary Grant, Actor, Hollywood, 1932

    Celery 2, about 1925

    Cement and Iron Design, n.d.

    Cemetery in France, 1961

    Chan Doh Kim, 1976

    Charis Wilson at Point Lobos, 1945

    Charles Griffin Farr, 1934

    Charles Griffin Farr, Airtist, Hume, Virginia, 1934

    Chestnut Leaves, 1940s

    Child in San Francisco Chinatown, 1950s

    Children in Finland, 1961

    Children with Birdcage, 1909-10

    Chinatown, New York City, 1934

    Chris through the Curtain, 1972

    Chris, 1972

    Chris, Yosemite Valley, 1974

    Circus Roustabout, late 1920s

    Civil Rights March, San Francisco, 1963

    Clare and Floating Seeds, 1910

    Clare Shepard and Ben Butler, 1910

    Clare Shepard and Ben Butler, 1910

    Clare with Narcissus, 1910

    Clarence Burr, 1975

    Clouds, Mount Hamilton Observatory, 1937

    Clown, Barnes Circus, 1950

    Coconut, 1920s

    Coffee Gallery, San Francisco, 1960

    Coffee Pot, 1938

    Coleus, 1930s

    Colletia Cruciata 7, 1929

    Colletia Cruciata, 1939

    Confusion in the Forest, 1951

    Consuelo Kanaga, 1952

    Consuelo Kanaga, Photographer, 1952

    Convalescent Man, 1975

    Convalescent Woman, 1975

    Coo-Coo and Mate, about 1929

    Coon Saw, 1934

    Costumed Dancers, 1921

    Cotyledon, 1925

    Couple on the Street, 1950s

    Covelo, early 1970s

    Crab Nets, 1963

    Daffodils, 1940s

    Daisies, Pescadero Beach, 1966

    Dance 3, Cornish School, 1935

    Dancing on the Sidewalk, San Francisco, about 1956

    Dane Coolidge, Author, about 1921

    Danish Woman Sewing Braid, 1961

    Darius Milhaud, Composer, 1945

    Datura, about 1930

    David Park, Painter 1958

    David Park, Painter 2, 1958

    Davidia, 1930s

    Deck Hands, Nickle Ferry, Oakland, about 1935

    Dennis Hall and Doll, about 1970

    Dennis, 1972

    Discrimination at a Rummage Sale, 1948

    Doll at Cannery, San Francisco 2, 1952

    Doll at Cannery, San Francisco, 1952

    Doll in Junkheap, 1972

    Doll with Head Between Legs, about 1970

    Dolls at St. Vincent de Paul's, 1966

    Door in Denmark, 1961

    Dorothea Lange and Paul Taylor 2, 1939

    Dorothea Lange and Paul Taylor, 1939

    Dorothea Lange, Photographer, 1958

    Double Image, about 1950

    Dr Cookinham, 1976

    Dr Eleanor Bancroft, 1951

    Dr Geiger at Home 2, 1976

    Dr Geiger at Home, 1976

    Dr Horace Byers, Chemistry Professor and Family, Seattle, 1906-1909

    Dr Leo Eloesser, 1975

    Dr Maria Kolisch, Radiologist, 1973

    Dream Walking, 1968

    Dream Walking, 1968

    Driftwood, Beach in Oakland, 1930s

    Dusty Miller, 1930s

    Dutch Iris, 1930s

    Ear of Susan Cunningham, about 1929

    Ear, 1929

    Echeveria 2, 1920s

    Echeveria, about 1930

    Eclipse, 1923

    Edward and Margrethe 2, 1922

    Edward and Margrethe 3, 1922

    Edward and Margrethe 4, 1922

    Edward Weston and Charis Wilson Weston at Point Lobos, 1945

    Edward Weston and Margrethe Mather 3, 1922

    Edward Weston and Margrethe Mather, 1922

    Edward Weston and Margrethe Mather, Photographers 1, 1922

    Edward Weston and Margrethe Mather, Photographers 10, 1922

    Edward Weston and Margrethe Mather, Photographers 3, 1922

    Edward Weston and Margrethe Mather, Photographers 5, 1922

    Edward Weston and Margrethe Mather, Platinum Rolls, 1922

    Edward Weston at Point Lobos 2, 1945

    Edward Weston at Point Lobos, 1945

    Edward Weston in His First Carmel Studio, 1932

    Edward Weston, Photographer, with His Cats, 1945

    Edyth Fredericks, 1974

    Elizabeth and Joan Partridge, 1945

    Emmy Lou Packard and Her Mother, Mrs. Walter E. Packard, 1975

    Ernst Lubitsch, 1932

    Eucalyptus Flowers, 1930s

    Eugene V. Block, 1976

    Evan Connell, Writer, 1956

    Eve Repentant, 1910

    Exploding Seed Pod, 1963

    Eye of Portia Hume, about 1930

    Fageol Ventilators, 1934

    False Hellebore 2, 1926

    False Hellebore, 1926

    Family of Adolph Bolm, late 1920s

    Family on the Beach 2, 1910

    Family on the Beach, 1910

    Fatsia Japonica, 1930s

    Fatsia Papyrifera, 1930

    Faucaria Tigrina, 1920s

    Feet of Irene Bobbie Libarry, 1976

    Feet of Paul E. Maimone 2, late 1920s

    Feet of Paul E. Maimone 4, late 1920s

    Feet of Paul E. Maimone 5, late 1920s

    Fence in Mendocino, 1971-1973

    Fencer, Cornish School, 1935

    Ficus, 1953

    Figures on a Hillside, near Ballard, Washington, 1910

    Finnish Market Woman, 1961

    Fireworks Plant, 1965

    Five Eggs, 1951

    Flax 2, 1920s

    Flax, 1920s

    Florence Minard, 1975

    Flowering Cactus, about 1930

    Frances Chidester, 1975

    Frances Dee, Actress, 1932

    Fred Padula, Filmmaker, 1967

    Frida Kahlo Rivera, Painter and Wife of Diego Rivera, 1931

    Frida Kahlo, 1931

    Frida Kahlo, Painter 3, 1931

    Frida Kahlo, Painter, 1931

    Frieda Koblick, Sculptor, 1945

    Fritz Steinmann Somersault, 1975

    Fritz Steinmann, 1975

    Fungus in the Basement, Harbor View, 1930s

    Fuschia, 1940

    Gas Tanks, 1927

    Gerald Warburg and The Stradivarius Quartet, 1929

    Gerald Warburg, Cellist, 1929

    Geraniums in Variey, 1950s

    Gerard Malanga, Poet, 1973

    Gertrude Stein, 1935

    Gertrude Stein, San Francisco 2, 1935

    Gertrude Stein, San Francisco, 1935

    Gertrude Stein, Writer, 1935

    Getrude Gerrish, Dancer, 1924

    Ghost Plant, 1920s

    Girl with Bread, Poland, 1961

    Glen Wessels, Artist, 1956

    Gold Rush Country Workman, 1963

    Goodhue Child, 1961

    Grasses 2, 1952

    Griswold Morley through the Window, 1963

    Griswold Morley, 1963

    Gryff and the twins

    Gryff with Nasturtiums, 1916

    Gryff's First Birthday, 1916

    Gryff, 1921

    Gryff, 1927

    Gunst Portrait, early 1930s

    Guthrie Child, early 1930s

    Haight Street, 1968

    Hand and Leaf of Voodoo Lily, 1972

    Hand of a Hand Surgeon, 1973

    Hand of Gerald Warburg 2, 1929

    Hand of Gerald Warburg, 1929

    Hand of Henry Cowell, 1926

    Hand Weaving with Hand, 1945

    Hands and Aloe Plicatilis, 1960

    Hands of Henry Cowell 2, 1926

    Hands of Henry Cowell 3, 1926

    Hands of Henry Cowell and His Rhythmicon, about 1932

    Hands of Henry Cowell, 1926

    Hands of Laura LaPlante, about 1931

    Hands of Michael Goodman, about 1945

    Hands of Sculptor Robert Howard 2, 1926

    Hands of Sculptor Robert Howard 3, 1926

    Hands of Sculptor Robert Howard, 1926

    Hands of Sculptor Robert Howard, n.d.

    Hanya Holm, 1936

    Hanya Holm, Dancer 2, 1936

    Harry Partch, Musician, 1955

    Haru Asawa, 1966

    Hashbury, 1967

    Helen 2, 1928

    Helen Salz, 1975

    Helen, 1928

    Helena Mayer, Canyon de Chelly 2, 1939

    Helena Mayer, Canyon de Chelly 3, 1939

    Helena Mayer, Canyon de Chelly 4, 1939

    Helena Mayer, Canyon de Chelly, 1939

    Helena Mayer, Canyon de Chelly, 1939

    Helena Mayer, Fencer 2, 1935

    Helena Mayer, Fencer, 1935

    Hen and Chickens, 1929

    Henning Watterson, Weaver, 1946

    Henry Cowell, Composer, 1926

    Henry Varnum Poor's Son, 1934

    Henry Varnum Poor, Artist, 1934

    Her and Her Shadow 2, 1931

    Her and Her Shadow, 1931

    Her and Her Shadow, 1931

    Herbert Hoover 2, 1935

    Herbert Hoover with His Dog, 1935

    Herbert Hoover, 1935

    Herr Doktor Robert Luther, Dresden, 1909-1910

    Hiro, Painter, Portland, 1965

    Hotel Couple, 1930s

    Humboldt, 1968

    Hydrangea, 1930s

    Imogen and Gryff, about 1917

    Imogen Cunningham at Donner Pass by Roi Partridge, 1925

    Imogen Cunningham by Roi Partridge, about 1915

    Imogen!

    Imogen, Clare Shepard, John Butler, about 1913

    In Moonlight, 1911

    Insouciant, 1932

    Iris, 1920s

    Isaac Burns Cunningham 2, about 1923

    Isaac Burns Cunningham and Susan Elizabeth Cunningham, 1934

    Isaac Burns Cunningham, 1940

    Ishvani Hamilton, Dancer, 1962

    Ishvani's Hands, 1962

    Jack-in-the-Pulpit, Virginia, 1934

    Jackie 2, 1928

    Jackie 3, 1928

    Jackie, 1928

    James Cagney, 1932

    James Stephens, Writer, 1935

    Jan with Datura Flowers, 1962

    Jane and Alice and Imogen, 1940

    Jane Foster, Lake Tenaya, 1939

    Jean and Ginny Carleton, 1936

    Jean Varda, Painter, 1948

    Jessie Luca, 1975

    Jo Sinel, 1964

    Joan Blondell, 1933

    Joel Hildebrand, 1975

    Johan Hagemeyer, 1922

    John Bovington 2, 1929

    John Bovington 3, 1929

    John Bovington, 1929

    John Butler in White Smock, about 1910

    John Butler with His Mural, 1912

    John Butler with mask 2, about 1922

    John Butler with Mask 3, about 1922

    John Butler with Mask, about 1923

    John Butler, about 1923

    John Cook, 1976

    John Masefield, Poet, 1935

    John Roeder and His Sculpture, 1961

    John Roeder and Sculpture, 1961

    John Roeder's Shrine, 1961

    John Roeder, Sculptor, 1961

    John Webb, Architect, 1939

    John Winkler, a Double Exposure, late 1960s

    John Winkler, Etcher, 1933

    John, 1965

    Jonathan Elkus, 1952

    Joseph Sheridan, Painter, 1931

    Joshua Tree, 1922

    José Limón, Dancer 2, 1939

    José Limón, Dancer 3, 1939

    José Limón, Dancer and Choreographer, 1939

    José Limón, Dancer, 1939

    José Limón, Dancer, Mills College 4, 1939

    Judy Dater, 1972

    Judy Dater, 1974

    Junk, 1935

    Karl Struss, Photographer and Cinematographer, 1976

    Kelp, about 1930

    Ken Weber, Architect, late 1920s

    Kenneth Rexroth, Poet, and Mariana Rexroth, 1953

    Lady with a Rose, 1909-1910

    Lake Tenaya, 1939

    Larry Compton, 1955

    Leaf Pattern, late 1920s

    Leah Rinne Hamilton, Painter, 1940s

    Leaves, 1940s-1950s

    Leaves, 1948

    Left Ear, about 1929

    Lester Rowntree, 1972

    Lilies, 1930s

    Lilies, 1960s

    Lisette Model, Photographer 2, 1946

    Lisette Model, Photographer, 1946

    Lloyd Scott, 1968

    Log on Beach, 1948

    Louis, 1965

    Lovers, Trinity Churchyard, New York City, about 1956

    Lumber Mill, 1928

    Lydia Gibson, about 1915

    Lyle Tuttle, Tattoo Artist, 1976

    Lyonel Feininger, Painter, 1936

    Madame Ozenfant, 1935

    Magnolia Blossom, 1925

    Magnolia Blossom, Tower of Jewels, 1925

    Magnolia Bud, 1920s

    Magnolia, Variations on a Theme, 1920s

    Man Ray, Photographer, Paris, 1960

    Man Ray, Photographer, Paris, 1961

    Maple Leaf Pattern for Screen, 1932

    Marcel Maas, late 1930s

    Maria Cantador's Dolls, 1925

    Maria Kolisch, 1973

    Marian Simpson, Painter, 1934

    Marian Van Tuyl, Dancer, 1930s

    Marianne Moore, Poet, 1957

    Marjorie Fairfield-Osborn, 1975

    Mark Adams, Tapestry Designer, and His Wife, the Printmaker Beth Van Hoesen, 1963

    Mark Schorer, Writer 2, 1960

    Mark Schorer, Writer, 1960

    Marsh at Dawn, 1905-1906

    Martha Eidler, 1975

    Martha Graham 1, 1931

    Martha Graham 13, 1931

    Martha Graham 18, 1931

    Martha Graham 19, 1931

    Martha Graham 2, 1931

    Martha Graham 20, 1931

    Martha Graham 21, 1931

    Martha Graham 25, 1931

    Martha Graham 28, 1931

    Martha Graham 3, 1931

    Martha Graham 35, 1931

    Martha Graham 36, 1931

    Martha Graham 37, 1931

    Martha Graham 4, 1931

    Martha Graham 40, 1931

    Martha Graham 42, 1931

    Martha Graham 44, 1931

    Martha Graham 5, 1931

    Martha Graham 54, 1931

    Martha Graham 81, 1931

    Martha Graham 86, 1931

    Martha Graham, Dancer, 1931

    Mary Ann Bremmerton, 1919

    Mary Ellen Washburn, early 1930s

    Mary Erckenbrack, Sculptor, about 1940

    Mary Margaret Rupp, 1937

    Maryla Patkowska, Dresden, 1909-1910

    Matijila Poppy, 1940's

    Max Radin, Professor of Law, 1929

    Maxine Albro, Painter, 1931

    Mendocino Motif, 1959

    Merce Cuningham, Dancer, 1957

    Merce Cunningham, Dancer and Choreographer 2, 1957

    Michael as Steppenwulf nd

    Micho Schneider, Cellist, 1939

    Miguel Covarrubias and His Mural, Treasure Island, 1939

    Mills College Amphitheater, 1933

    Mills College Amphitheater, about 1920

    Minor White, Photographer, 1959

    Minor White, Photographer, 1963

    Miss Cann and Gryffyd, 1916

    Money Plant, 1956

    Monterey Fisherman, 1921

    Morning Glory, about 1921

    Morning Mist and Sunshine, 1911

    Morris Graves 2, 1973

    Morris Graves in His Leek Garden, 1973

    Morris Graves, 1950

    Morris Graves, Painter, 1950

    Mother and Children, Germany, 1909-1910

    Mother Lode Country Workman, 1963

    Mother-in-law's Tongue, about 1930

    Mount Hamilton Observatory, 1937

    Mrs Asawa, 1966

    Mrs Bander, 1968

    Mrs Elizabeth Champney, Writer, 1910

    Mrs Henry Varnum Poor, 1934

    Mrs Herbert Coe, Seattle, 1910

    Mrs James Roosevelt, 1934

    Mrs Raymond Boynton, 1941

    Mrs Strong, 1935

    Muriel Rukeyser, Poet, 1945

    My Father After Ninety 2, 1939

    My Father after Ninety, 1937

    My Father and Mother, 1933

    My Father at Ninety, 1936

    My Father at Sixty, 1906

    My Father, about 1918

    My Father, Mother and Bossy, 1923

    My Label, 1973

    My Lady at Home, 1972

    My Mother Peeling Apples, about 1910

    My Mother, 1923

    My Mother, about 1918

    My Neighbor, José Lerma, 1964

    My Sons in the Mountains, 1924

    Nannie Escola, 1971

    Napping in the Library Restroom, 1955

    Nata Piaskowski, Photographer, 1948

    Navajo Rug, 1968

    Niallo, 1973

    Nicholai Remisoff, Painter, late 1920s

    Northwest Native, 1934

    Notre Dame, 1910

    Nude 2, 1956

    Nude 4, 1939

    Nude, 1923

    Nude, 1932

    Nude, 1939

    Nude, 1956

    Nun at Sacred Heart Convent, 1976

    Nun at Sacred Heart, Oakwood, (1) 1976

    Nun at Sacred Heart, Oakwood, (2) 1976

    Nun at Sacred Heart, Oakwood, (3) 1976

    Nun at Sacred Heart, Oakwood, (4) 1976

    Nun at Sacred Heart, Oakwood, (5) 1976

    Nun at Sacred Heart, Oakwood, (6) 1976

    Nuns at a Calder Show, 1953

    Oil Tanks, 1940

    Old Norton Going to the Laundry, 1968

    Old Norton in Bed, 1968

    On McAllister Street, 1950

    On Mount Rainier (Horizontal), 1912

    On Mount Rainier 1, 1915

    On Mount Rainier 10, 1915

    On Mount Rainier 2, 1915

    On Mount Rainier 3, 1915

    On Mount Rainier 4, 1915

    On Mount Rainier 5, 1915

    On Mount Rainier 6, 1915

    On Mount Rainier 7, 1915

    On Mount Rainier 8, 1915

    On Mount Rainier, 1912

    On Oregon Beach 3, 1967

    On Oregon Beach 4, 1967

    On Oregon Beach, 1967

    On St Germaine, Paris, 1960

    On The Nickel Ferry, about 1935

    On Your Head, 1929

    One of My German Dolls 2, 1972

    One of My German Dolls, 1972

    Ornamental Kale, 1976

    Otto Hagel, Photographer, 1962

    Padraic Stung by a Bee, 1937

    Padraic's Hands and His Radio, early 1930s

    Painting and William Halliman, 1964

    Painting Class, Cornish School 2, 1935

    Painting Class, Cornish School, 1935

    Palm Leaf, 1958

    Palm Plants, 1925

    Palmer, 1934

    Pansies, 1940s

    Papaver Orientale, 1965

    Paris Street, 1960

    Paris, 1961

    Partridge Boys in Alabamas, 1924

    Pattern of Stone and Stucco, near Rough and Ready, 1947

    Paul Burlingame, 1953

    Paul Caponigro, Photographer, 1959

    Paula Bathing on the Farm, Graton, about 1918

    Paula Cunningham, 1920

    Paula Holding Gryff, 1916

    Paula, about 1910

    Penelope Duncan, 1910-1915

    Pentimento, 1973

    People on the Road, Germany, 1960

    Persimmons and Mock Orange, 1930

    Peter Adair, Filmmaker, 1967

    Peter Krasnow, Sculptor, 1976

    Phoenix in the Mirror, about 1968

    Phoenix on her Side, 1968

    Phoenix Recumbent, 1968

    Phoenix, 1968

    Phoenix, 1969

    Photomontage of Herbert Hoover and Franklin D. Roosevelt, about 1935

    Pierre Betrübt, 1910

    Pike Street Market, Seattle, 1949

    Pine Tree, early 1920s

    Pitcher Plant, about 1930

    Plant Form, early 1920s

    Plant Pattern, 1920s

    Portia 2, about 1930

    Portia, about 1930

    Portrait of a Young Woman, 1939

    Portrait of Clare, 1910

    Portrait of Imogen by Henry Swift, 1934

    Portrait of Imogen by Kenneth Alexander

    Portrait of Imogen by Muhr

    Portrait of Imogen by Willard Van Dyke, early 1930s

    Portrait of Imogen Cunningham by Edward Weston, 1922

    Portrait of Portia Hume 2, about 1930

    Portrait of Portia Hume, about 1930

    Pregnant Nude, 1959

    Pregnant Nude, Happy Valley 2, 1946

    Pregnant Nude, Happy Valley, 1946

    Pregnant Nude, Happy Valley, early 1940s

    Pregnant Onion 2, 1934

    Pregnant Woman 2, 1959

    Pregnant Woman, 1959

    Pretzel Seller in New York, 1956

    Puppeteers, Cornish School, 1935

    Raimey at Marshall, 1975

    Rainwater on Oregon Beach 2, 1967

    Rainwater on Oregon Beach, 1967

    Ralph Chesse, 1975

    Raymond Boynton, Painter, 1941

    Raymond Puccinelli, Sculptor, 1954

    Rebecca and Son, Hume, Virginia, 1934

    Rebecca's Boys, Hume, Virginia, 1934

    Rebecca's Sons, Hume, Virginia, 1934

    Rebecca, Hume, Virginia 2, 1934

    Rebecca, Hume, Virginia, 1934

    Recollections of the Past, 1912

    Reflection at Sudbury Hill, England, 1960

    Reflections, 1910

    Remembrace of Things Past, 1970-1973

    Restaurant in Chartres, 1961

    Right Ear, about 1929

    Robert Howard Sculpture, 1926

    Robert Irwin, Executive Director of American Foundation for the Blind, 1933

    Roberta (negative), 1961

    Roberta, 1959

    Robertson Family, early 1930s

    Rock at Gryff and Janet's, 1961

    Rock, Drake's Bay, 1955

    Roger Sturtevant, Photographer, about 1922

    Roi and His Sons, 1922

    Roi in the Alabamas, 1923

    Roi in the Alabamas, 1923

    Roi on the Beach, 1927

    Roi on the Dipsea Trail 2, 1918

    Roi on the Dipsea Trail 3, 1918

    Roi on the Dipsea Trail, 1918

    Roi Partridge and his sons, about 1919

    Roi Partridge and Horse's Skull, 1975

    Roi Partridge and John Butler 2, 1923

    Roi Partridge and John Butler, 1923

    Roi Partridge at Donner Pass, 1925

    Roi Partridge at His Etching Press, 1928

    Roi Partridge with Navajo Rug, 1927

    Roi Partridge with Shadow of a Hand, 1922

    Roi Partridge, 1915

    Roi Partridge, 1925

    Roi Partridge, 1932

    Roi Partridge, 1975

    Roi Partridge, about 1915

    Roi Partridge, Etcher, 1915

    Roi, (Triangles), 1927

    Roland Hayes, Singer, 1969

    Ron, Pad and Gryff, 1919

    Rondal and Padraic, 1919

    Rondal and Padraic, 1922

    Rondal and Padraic, 1932

    Rondal and Padraic, early 1930s

    Rondal and Padriac, 1927

    Root, 1940s

    Ropemaker's Hands, 1934

    Rose Krasnow, 1976

    Rose Mandell, Photographer, 1949

    Rubber Plant 3, about 1929

    Rubber Plant, about 1929

    Rudolph Schaeffer, 1976

    Ruth Asawa's New Expression with Metal, 1963

    Ruth Asawa's Wire Sculpture, 1954

    Ruth Asawa, Sculptor (negative), 1956

    Ruth Asawa, Sculptor, 1956

    Ruth Asawa, Sculptor, 1963

    Ruth Asawa, Sculptor, 1968

    Ruth Asawa, Sculptor, and Her Children, 1958

    Ruth Cravath's Model with Sculpture, 1955

    Ruth Cravath, Sculptor, 1955

    Ruth Elkus, 1965

    Ruth Page, Dancer, 1921

    Ruth Penington and Her Father, 1974

    Sailor, Montgomery Street, 1945

    San Francisco Evangelist Gathering the Crowd, 1946

    San Francisco Window, 1938

    Scene from The Bed 1967

    Scene from The Bed 1967

    Scene from The Bed 3, 1967

    Sculpture at Zellerbach Plaza, 1964

    Seagulls from the Ferry Boat, about 1915

    Seaweed 2, Carmel, 1921

    Sedum Cristate, 1920s

    Self-portrait in 1863 Costume, 1909

    Self-portrait in Mother Lode, 1957

    Self-portrait in Turkish Costume, 1910

    Self-portrait on Geary Street, 1956

    Self-portrait on Geary Street, 1958

    Self-portrait on Tree Stump, Grass Valley, 1946

    Self-portrait with Bill Hammer, 1973

    Self-portrait with Camera, 1912

    Self-portrait with Camera, late 1920s

    Self-portrait with Esther Burton, 1974

    Self-portrait with Family, about 1925

    Self-portrait with Grandchildren in Funhouse 2, 1955

    Self-portrait with Grandchildren in Funhouse, 1955

    Self-portrait with Gryff, 1917

    Self-portrait with Jane Foster, Lake Tenaya, 1939

    Self-portrait with Korona View, 1933

    Self-portrait with Morris Graves 2, 1973

    Self-portrait with Twins, 1918

    Self-portrait, 1906

    Self-portrait, 1910

    Self-portrait, 1913

    Self-portrait, 1932

    Self-portrait, 1933

    Self-portrait, 1972

    Self-portrait, 1974

    Self-portrait, Arcata, 1968

    Self-portrait, Denmark, 1961

    Self-portrait, early 1970s

    Self-portrait, Grass Valley, 1946

    Self-portrait, Mendocino, 1965

    Self-portrait, Mother Lode, 1945

    Shells 2, 1930

    Shells 2, about 1930

    Shells, about 1930

    Shen Yao, Professor of Linguistics at the University of Hawaii, 1938

    Shepherd with Flock, Mojave Desert, 1924

    Sherwood Anderson and Elizabeth Prall, about 1923

    Sherwood Anderson and Elizabeth Prall, about 1923

    Sherwood Anderson, about 1923

    Sherwood Anderson, Writer 2, about 1923

    Shredded Wheat Factory 2, 1928

    Shredded Wheat Factory 3, 1928

    Shredded Wheat Factory, 1928

    Shredded Wheat Water Tower, 1928

    Side, 1929

    Signal Hill, 1927

    Signal Hill, 1928

    Smoke Tree, about 1941

    Snake (negative), 1927

    Snake (negative), 1929

    Snake (positive), 1921

    Snake 1, 1920

    Snake 2, 1920

    Snake 2, 1921

    Snake in Bucket 2, 1920

    Snake in Bucket 3, 1920

    Snake in Bucket, 1920's

    Sonya Noskowiak, about 1931

    Sonya Noskowiak, Photographer, about 1932

    Sparmannia Africana, early 1950s

    Spencer Tracy on Location, 1932

    Spencer Tracy, 1932

    Spines, about 1925

    Spiral Back, 1929

    Stairway in the Old Art Building, Mills College, 1920

    Stan with Symbol, 1953

    Stan, 1959

    Stapelia 2, 1928

    Stapelia Flower, 1928

    Stapelia in Glass, 1928

    Stapelia, 1928

    Stephen Spender, Poet, 1957

    Still Life with Joseph Hoffman Vases and Rudolph Schaeffer Design, late 1920s

    Still Life, 1920s

    Still Life, 1963

    Still Life, Pineapple and Bananas, 1920s

    String Trio, Cornish School, 1935

    Stuart Wheeler Double, 1961

    Students Dorothea Lange, 1958

    Succulent, 1920s

    Succulents, Point Lobos, 1921

    Sun and Wind, 1910

    Sunbonnet Woman, about 1950

    Susan Elizabeth Cunningham on the Farm, Graton, 1916

    Susan Elizabeth Cunningham, about 1923

    Susan Elizabeth Johnson Cunningham, about 1923

    Sutro Park, San Francisco, 1951

    Swimming Pool, Mills College, late 1960s

    Swiss Chard, 1956

    Sycamore Trees, 1923

    Sydney at Davenport, 1964

    Taiwan Leaves 2, 1963

    Tante Mia, 1912-14

    Tea at Fosters, 1940s

    Tekla Wurlitzer, 1955

    Tent Shell and Volcano, 1932

    The Bath 2, 1952

    The Bath 3, 1952

    The Bath, 1952

    The Bather, 1915

    The Brand Sisters, 1975

    The Bruton Sisters, Artists, 1930

    The Bruton Sisters, Artists, 1930

    The Dom Dresden, 1909-1910

    The Dream, 1910

    The First Magnolia, about 1923

    The Garden at 1331 Green Street, 1950

    The Hands of Roi Partridge at the Etching Press, 1930

    The Honesty Plant, 1912

    The Lady and the Tiger, 1973

    The Laurence Arnsteins, 1975

    The Offering, 1912

    The Pareekh Sisters from India, early 1930s

    The Plea, 1910

    The Poet and His Alter Ego, 1962

    The Ropemaker, 1930s

    The Savonarola Look (Barbara Cannon Myers), 1960

    The Supplicant, 1910

    The Taiwan Leaves 3, 1963

    The Taiwan Leaves, 1963

    The Three Ages of Woman, 1972

    The Twins, about 1924

    The Unmade Bed, 1957

    The Vision, 1910

    The Voice of the Wood, 1910

    The Wind, about 1910

    The Wood Beyond the World, 1910

    Theodore Roethke, Poet 2, 1959

    Theodore Roethke, Poet, 1959

    This is My Garden, 1910-1915

    Thomas Handforth, Etcher, 1929

    Thomas Joshua Cooper, Photographer, 1968

    Thorn Apple, about 1921

    Three Dancers, Mills College, 1929

    Three Eggs, about 1928

    Three Harps, 1935

    Three Heads and Four Hands, 1964

    Three Protea, 1935

    Three Vegetables, 1946

    Through the Tree, Humboldt, 1968

    Tobacco, 1934

    Tom Roberts, 1975

    Trafalgar Square, 1910

    Transport, New York City, 1956

    Tree at Donner Pass, 1925

    Tree in the Sierra 1, 1932

    Tree in the Sierra 2, 1932

    Tree in the Sierra 3, 1932

    Tree in the Sierra 4, 1932

    Tree Near Temple Emmanuel, 1965

    Tree Roots, 1950s

    Tree, 1932

    Triangles 2, 1928

    Triangles Plus One, 1928

    Triangles, 1928

    Tuberose, 1920s

    Tulip Tree 2, 1934

    Twin in the Water, 1922

    Twins by the Window, 1919

    Twins Facing Left, about 1930

    Twins Facing Right, about 1930

    Twins in the Alabamas, 1923

    Twins on Rocks, 1922

    Twins on the Grass 2, 1922

    Twins on the Grass 3, 1922

    Twins on the Grass, 1922

    Twins Picking Foxglove Buds, 1919

    Twins Sitting, 1919

    Twins with Balloon, about 1920

    Twins with Mirror 2, 1923

    Twins with Mirror, 1923

    Twins, Poland, 1961

    Two Aikos, 1971

    Two Callas 2, late 1920s

    Two Callas, about 1925

    Two Girls in Shadows, 1944

    Two Girls, San Francisco, about 1950

    Two Holer, Yreka, 1929

    Two Shells, 1930

    Two Sisters 2, 1928

    Two Sisters 3, 1928

    Two Sisters 4, 1928

    Two Sisters, 1928

    Umakichi Asawa, 1966

    Umbrella Handle and Hand, 1932

    Under the Queensboro Bridge, 1934

    Upton Sinclair, 1934

    Variation on Calla, about 1925

    Veiled Woman, 1910

    Violin and Hand, 1926

    Violin, 1920s

    W Somerset Maugham, Writer, 1935

    Wall Street, New York City, 1956

    Wallace Beery, 1931

    Wallace Berry at Glendale Airport, 1931

    Walter Chappell, Photographer, 1960

    Walter D Bunnell

    Wandering Jew, 1920s

    Warner Oland, Actor, 1932

    Warning, 1970

    Washington Square, 1945

    Watchers of the Evangel Meeting, San Francisco, 1946

    Water Hyacinth 1, 1920s

    Water Hyacinth 2, 1920s

    Water Hyacinth, 1920s

    Weston Cat, 1945

    Wild Buckwheat, late 1920s

    Wild Mustard, Pescadero Beach, 1966

    Willard Van Dyke 2, 1933

    Willard Van Dyke, Photographer, 1963
     
    William Rose Benét, Writer, 1936

    William Roth and Family 2, 1958

    William Roth and Family, 1958

    Window in Scandinavia, 1961

    Wire Sculpture with Lemons, nd

    Witt the Watchmaker, 1973

    Woman and Child, New York City, 1956

    Woman in a Polish Restaurant, 1961

    Woman in Convalescent Center, Berkeley, 1975

    Woman in Sorrow (Gerrie von Pribosic Gutmann), 1964

    Woman on a German Train, 1960

    Woman on a German Train, 1960

    Wynn Bullock, Photographer 2, 1966

    Wynn Bullock, Photographer, 1966

    Wynn Bullock, Photographer, 1966

    Yee at Marshall, 1975

    Young Lynn Wong, 1975

    Young Man, Hooverville, 1934

    Yreka, 1929

    Zebra, about 1921

     

     

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  • Les trois automates (1768-1774)

     

     

     

     

     

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    Les trois automates (1768-1774) L'Ecrivain, le Dessinateur et la Musicienne
    réalisés par Pierre Jaquet-Droz et Henri-Louis Jaquet-Droz.
    L'article complet avec photos et textes sur Horlogerie-Suisse.com

      

     

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  • La JOUEUSE de TYMPANON - 1772

     

      

      

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    http://www.automates-boites-musique.com


    La Joueuse de Tympanon est un automate du XVIIIe siècle, se trouvant aujourd'hui au Conservatoire National des Arts et Métiers.
    Il a été restauré pour la 1ère fois par ROBERT-HOUDIN en 1864.

    This automaton was created in the 18th century and restored for the first time by ROBERT-HOUDIN in 1864.

    © Til productions - Jean-Luc Muller
    Tiré des bonus du DVD "ROBERT-HOUDIN une vie de magicien"

     

     

     La joueuse de tympanon est un androïde musicien.

     

    Cet automate a été réalisé en Allemagne par l’horloger Pierre Kintzing et l’ébéniste David Röntgen pour la reine Marie-Antoinette en 1772.

     

    La joueuse mesure 45 cms de hauteur et peut interpréter 8 airs différents. La reine l'acquit en 1785 et la donna à l'Académie des Sciences.

     

    On raconte que les cheveux de l'automate étaient ceux de la reine, et que sa robe était cousue dans une de ses robes.

    L’androïde, laissé à l’abandon après la Révolution fut entièrement restauré par Jean-Eugène Robert-Houdin en 1864.

    Cet objet unique fait actuellement partie des collections du Musée des Arts et Métiers de Paris.

     


    Mais la joueuse, âgée de plus de deux siècles, a perdu de sa virtuosité.

     

    Le film rappelle le parcours historique de l'automate et présente le travail d'une équipe pluridisciplinaire (mécanique, musique et informatique) qui a mis au point un concept de restauration virtuelle.

     

    Celui-ci, tout en garantissant la pérennité de l'objet, nous permet de l'entendre comme aux premiers jours.

     

     

     

     

     

     

     

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  • HISTOIRE du COCA COLA

     

     

    Coca Cola bouteille Histoire de la bouteille de Coca Cola

      

      

    De gauche à droite : 1899 – 1900 – 1915 – 1916 – 1957 – 1986

      

      

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    L'histoire Coca-Cola commence en Géorgie, en 1886 alors que pharmacien John Styth Pemberton commercialise du vin de coca...  

     

      

    Le Coca-Cola est le produit phare de la Coca-Cola Company, qui est le leader mondial des boissons non alcoolisées et l'une des plus importantes sociétés américaines.

    Ce soda tire son nom de sa composition originelle à base de feuilles de coca et de noix de cola. Mais, depuis sa création, le secret de sa recette exacte est soigneusement gardé : il fait l'objet d'un secret industriel qui participe à la légende de ce breuvage.
     
     

    L'invention du Coca-Cola

     

    Cette boisson mythique a été inventée le 8 mai 1886 par un pharmacien d'Atlanta nommé John Stith Pemberton.

    Il s’agissait à l’origine d’un sirop désaltérant à base d'extrait de noix de cola, de sucre, de caféine, de feuilles de coca et d'extraits végétaux.
    Cette boisson, qui se diluait dans de l'eau glacée, a été mise en vente dans une fontaine de soda de la Jacob's Pharmacy.

    La légende raconte que c’est le comptable de Pemberton, Franck M. Robinson qui a baptisé la boisson "Coca-Cola" et dessiné le premier logo de la marque, toujours utilisé aujourd'hui.

    Mais le Coca-Cola tel que nous le connaissons aujourd’hui a vu le jour lorsque l’un des serveurs a eu l'idée d’ajouter de l'eau gazeuse à ce sirop.

     

     Coca Cola : Bouteille collector

     

    Une bouteille mythique

     

    Coca-Cola est une marque commerciale déposée depuis 1887. A l’origine, cette boisson n'était pas commercialisée dans la célèbre bouteille de verre qui la caractérise aujourd’hui.

    Au début du XXe siècle, il existait plusieurs centaines de centres de conditionnement dans tous les Etats-Unis, mais l'emballage ne présentait aucune uniformité ni aucun signe distinctif, à part le nom.

    La fameuse "bouteille à contours" portant le nom de la marque a été dessinée en 1915 par Earl R. Dean. Sa forme a été déposée comme une marque commerciale en 1960.

     

    Coca-Cola : 125 ans d’happiness !  

     

    Le Coca-Cola en France

     

    La Coca-Cola Company, qui est aujourd’hui présente partout dans le monde, s’est installée en France en 1919.

    C’est en 1933 que les parisiens ont pu déguster, pour la Première fois, le fameux soda à la terrasse du Café de l’Europe, près de la gare Saint-Lazare.

    Il fallut toutefois attendre 1985 pour que le coca sans caféine soit commercialisé en France et 1988 pour que le soda Light arrive en Europe.
     L'histoire de Coca-Cola

    Chapitre 1 : Les débuts : Atlanta, 1886-1892.
    Chapitre 2 : Au-delà d’Atlanta, 1893-1904.
    Chapitre 3 : Sauvegarder la marque, 1905-1918.
    Chapitre 4 : L’héritage Woodruff, 1919-1940.
    Chapitre 5 : La guerre, 1941-1959.
    Chapitre 6 : Un monde de consommateurs, 1960-1981.
    Chapitre 7 : Coke Light, 1982-1989.
    Chapitre 8 : Coca-Cola aujourd’hui, 1990-Aujourd’hui.



    cokpi112.jpg

     

    Les débuts : Atlanta
    1886-1892

     


     

    C’était en 1886 et sur le port de New York, des ouvriers construisaient la statue de la Liberté. A quelques 1300 kilomètres de là, un autre grand symbole de l’Amérique était sur le point de naître…

    Comme beaucoup de ceux qui changèrent l’histoire, John Pemberton, un vétéran de la Guerre de Sécession, pharmacien à Atlanta, n’était mû que par son esprit curieux. Il aimait tester des formules médicinales et, un après-midi, alors qu’il cherchait un remède contre la migraine, il obtint un liquide parfumé, de couleur caramel, qu’il versa dans un récipient à trois pieds. Il l’apporta ensuite à la pharmacie Jacob.

    La mixture fut alors mélangée à de l’eau gazeuse et goûtée par des clients qui tous, à l’unanimité, lui trouvèrent quelque chose de nouveau, d’unique et de spécial.

    Le comptable de Pemberton, Franck Robinson, baptisa le breuvage Coca-Cola, nom qui’il fit figurer dans ses registres de son écriture nette et précise. Aujourd’hui encore, Coca-Cola est toujours calligraphié de la même façon.

    Durant cette première année, la compagnie a vendu en moyenne 9 verres de Coca-Cola par jour. Un siècle plus tard, The Coca-Cola Company produit plus de 35 milliard de litres de sirop.

    Pemberton, qui était malheureusement plus un inventeur qu’un homme d’affaires, était loin de se douter qu’il venait d’inventer l’un des produits les plus formidables au monde. Trois ans plus tard, en 1891, Pemberton vendit la Compagnie à un homme d’affaires d’Atlanta, Asa Griggs Candler, pour la somme de 2330 dollars. Candler devint son premier président et le premier à appliquer une vraie stratégie d’entreprise et de marque.

     



     

     

    Au-delà d’Atlanta
    1893-1904

     

    Doté d’un sens inné du commerce, Asa Candler transforma une simple invention en une véritable affaire. Partant du principe que les gens avaient soif un peu partout, il sut trouver des procédés brillants et novateurs pour leur faire connaître ce rafraîchissement nouveau et stimulant. Il distribua des bons gratuits pour goûter au Coca-Cola, fit installer chez les pharmaciens, des horloges, urnes et calendriers ou encore des balances d’apothicaire portant tous la marque Coca-Cola. Ce système de promotion porta ses fruits. En effet, dès 1895 on fabriquait le sirop Coca-Cola à Chicago, à Dallas et à Los Angeles.

    Inévitablement, la popularité du soda exigea la recherche de nouveaux modes de consommations. En 1894, un homme d’affaires de Mississipi, nommé Joseph Biedenharm fut la premier à le mettre en bouteille. Il en envoya 12 à Candler, qui ne fut pas très emballé. Bien que brillant et créatif, il ne réalisa pas que Coca-Cola y gagnerait énormément à être mis dans des bouteilles que les clients pourraient facilement transporter n’importe où. Il ne l’avait toujours pas compris cinq ans plus tard lorsque deux juristes de Chattanooga, Benjamin F. Thomas et Joseph B. Whitehead lui achetèrent pour un dollar un dollar l’exclusivité des droits de la mise en bouteilles de la célèbre boisson.

     



    JACOBS2.jpg 

     

    Sauvegarder la marque
    1905-1918

     

    Etre imité est certainement la meilleure preuve de succès. Pourtant, loi d’en être flattée, Coca-Cola n’apprécia pas particulièrement la prolifération de ses copies qui tiraient parti de sa popularité. En tant que formidables produit de grande marque, Coca-Cola devait être protégé. Les campagnes publicitaires centrèrent alors leur message sur l’authenticité du Coca-Cola incitant les clients à « Exiger l’authentique » et à « N’accepter aucune contrefaçon ». C’est aussi à la même époque que l’entreprise créa une bouteille dont la forme tout à fait particulière apportait au consommateur la garantie de boire un vrai Coca-Cola. En 1916, la Root Glass Company, à Terre Haute dans l’Indiana, commença à fabriquer la fameuse bouteille. Sa forme, véritable signature du produit, est aujourd’hui encore toujours la même ; elle fut choisie pour son côté attirant, son dessin original et sa faculté à être reconnue même dans le noir.

    Coca-Cola : 1945 

      

    Avec le nouveau siècle, Coca-Cola grandit rapidement : Cuba, Porto Rico, en France et dans d’autres pays comme aux quatre coins des Etats-Unis. Alors qu’en 1900, il y avait deux producteurs de bouteilles de Coca-Cola, en 1920 ils étaient près d’un millier.

     



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    L’héritage Woodruff
    1919-1940

     

    Il est probable que personne n’eut plus d’impact sur Coca-Cola que Robert Woodruff. En 1923, cinq ans après que son père, Ernest, eut acheté l’entreprise à Asa Candler, Woodruff en devint le président. Alors que Candler avait initié les Américains au Coca-Cola, Woodruff emploiera les 60 années qu’il passa à la tête de la compagnie à introduire la boisson dans les pays du monde entier.

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    Woodruff était un génie du marketing, qui voyait partout de nouvelles occasions de poursuivre l’expansion de Coca-Cola. Il fascinait les marchés avec des campagnes innovantes : Coca-Cola accompagnera la délégation américaine aux Jeux Olympiques d’Amsterdam, en 1928, et gravera son logo sur les traîneaux de courses de chiens au Canada ou sur les murs des arènes en Espagne. Woodruff favorisa le développement et la distribution des packs de 6 bouteilles, de la glacière portative et de nombre d’innovations qui facilitaient la consommation du fameux breuvage. Quand il devint clair pour The Coca-Cola Company que les ménagères étaient plus enclines à acheter des packs de six bouteilles que l’on pouvait ouvrir facilement chez soi, elle envoya des représentants de porte pour distribuer des ouvres-bouteilles frappés du logo Coca-Cola. C’est l’exemple parfait de l’esprit qui prévalut sous la présidence de Woodruff, visant à sortir des sentiers battus et faisant de Coca-Cola non seulement un énorme succès commercial, mais aussi un élément incontournable de la vie des gens.

     



     


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    La guerre
    1941-1959

     

    En 1941, l’Amérique entre en guerre : des milliers d’hommes et de femmes sont envoyés à l’étranger. Le pays se mobilise pour les soutenir, Coca-Cola aussi. Woodruff décréta que « chaque homme en uniforme devait recevoir une bouteille de Coca-Cola pour 5 cents, où qu’il soit et quel qu’en soit le coût pour l’entreprise ».

    En 1943, le Général Eisenhower envoie un appel urgent demandant l’expédition des éléments nécessaires à la construction de 10 usines de mise en bouteille. Pendant la guerre, de nombreux Européens purent découvrir et apprécier la boisson. Lorsque la paix revint, Coca-Cola était largement implantée dans le monde. Le vœu de Woodruff, qui consistait à mettre le Coca-Cola à la « portée de désir » devenait réalité : à partir du milieu des années 40 et jusqu’en 1960, le nombre de pays où l’on mettait le produit en bouteille avait quasiment doublé.

    L’Amérique d’après guerre vivait dans l’optimisme et la prospérité. Coca-Cola tenait sa place dans le mode de vie américain, gai et sans contrainte. Ses campagnes publicitaires, qui montraient des couples heureux au « drive-in » ou des mamans insouciantes conduisant de grosses décapotables jaunes, illustrent parfaitement l’esprit de l’époque.

     



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    Un monde de consommateurs
    1960-1981

     

    Après 75 ans de succès avec Coca-Cola, l’entreprise décida de lancer de nouvelles boissons : Sprite en 1961, TAB en 1963 et Fresca en 1966.

    L’entreprise poursuivait son expansion vers l’étranger. D’année, Coca-Cola s’établit dans des pays toujours plus nombreux : le Cambodge, Montserrat, le Paraguay, Macao, la Turquie, etc.

    La publicité Coca-Cola, qui toujours joua un rôle important et stimulant dans l’entreprise, parvint à sa pleine maturité dans les années 70, renvoyant l’image d’une marque en totale harmonie avec la gaieté, l’enjouement et la liberté. L’attrait que Coca-Cola exerçait à l’étranger est parfaitement résumé par une publicité datant de 1971, où l’on voyait un groupe de jeunes venus de tous pays du monde, rassemblés au sommet d’une colline, en Italie, pour chanter « J’aimerais offrir un Coca-Cola au monde entier ». En 1978, Coca-Cola fut désignée par la Chine comme l’unique entreprise autorisée à vendre des packs de boissons fraîches sur son territoire.

     



     

     

    Coke Light
    1982-1989

     

    Les années 80 – époque des jambières, des bandeaux et de la folie du fitness – furent une période de changement et d’innovation pour Coca-Cola. En 1981, Roberto C. Goizueta devint Président directeur général de The Coca-Cola Company. Goizueta, qui avait fui le Cuba de Castro en 1961, bouleversa complètement l’entreprise avec une politique qu’il qu’il avait baptisée « stratégie de risque intelligent ».

    Parmi ses initiatives hardies, il y eut le regroupement de toutes les opérations de mise en bouteilles au sein d’une nouvelle entreprises : Coca-Cola Entreprise. Il autorisa également la production du Coca-Cola light, la toute première diversification de la marque Coca-Cola. En deux ans, le Diet Coke était d’ailleurs devenu la première boisson basse calorie consommée dans le monde, deuxième seulement derrière Coca-Cola.

    Une autre des initiatives de Goizueta fut l’adoption en 1985 d’un nouveau goût pour Coca-Cola. C’était la première fois depuis 99 ans que l’on en modifiait la formule. Lors des différents tests, les gens dirent apprécier cette nouvelle formule. Cependant, une fois sur le marché, les consommateurs supplièrent les responsables de la firme de revenir à la formule originale, à laquelle ils étaient très attachés.

    La formule d’origine fut rétablie en tant que Coca-Cola Classic et le produit commença à accroître son avance sur la concurrence – une avance qui perdure encore aujourd’hui.

     



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    Coca-Cola aujourd’hui
    1990-Aujourd’hui

     

    En 1886 Coca-Cola avait apporté un rafraîchissement surprenant aux clients d’une petite pharmacie d’Atlanta. Désormais, la compagnie a pour but de rééditer cet exploit tous les jours, dans 200 pays différents, grâce à plus de 230 marques. Les clients de Coca-Cola, de Boston à Budapest en passant par Bahreïn, boivent des produits des marques Ambasa, Vegitabeta et Frescolita. Dans les coins les plus reculés du globe, il est toujours possible de boire un Coca-Cola.

     

      

    En février 2000, Doug Daft est nommé PDG de Coca-Cola. Si l’entreprise est devenue une énorme multinationale, la stratégie de Daft est de la conduire à fonctionner comme un ensemble d’entités plus petite, gérées au niveau local. Selon Daft, « personne ne décide d’apprécier l’un de nos produits de façon globale ». C’est la raison pour laquelle Coca-Cola reste attaché aux marchés locaux, à l’écoute de ce que les gens issus de cultures et de contextes différents aiment boire et, où et comment, ils souhaitent le boire. Toutes les 10 secondes, 126.000 personnes choisissent un produit fabriqué par The Coca-Cola Company et la mission de l’entreprise est, chaque fois, de rendre ce choix stimulant et satisfaisant.

     

      

     

      

    ATLANTA

      

    The Coca-Cola Story 
    Un siecle avec Coca-Cola

     

    1900

     

    Au cours des premières années, Coca-Cola n’est disponible que dans les fameuses "Soda Fountains" où le sirop de Coca-Cola est mélangé à de l’eau gazeuse, derrire le bar. L’apparition de la capsule, en 1892, va permettre d’également servir le Coca-Cola en bouteilles, sans qu’il ne perde son caractère pétillant. Au début du 20ème siècle, des petites sociétés d'embouteillage fleurissent partout aux Etats-Unis, car les consommateurs désirent également consommer leur Coca-Cola à la maison.

     



     

     

    1910


     

    1915, c'est l'année de l'apparition sur le marché de la bouteille "Contour", la fameuse bouteille Coca-Cola, aujourd'hui célèbre dans le monde entier. Par le plus pur des hasards, elle rappelle des formes féminines, dès lors on ne tardera pas à la surnommer "The Hobbleskirt Bottle" (en références aux jupes étroites alors à la mode). Considérée comme l'une des plus belles réalisations industrielle de ce siècle, la bouteille Contour se verra accorder une place dans l'aile design du musée d'Art moderne de New York.

     



     

     

    1920

     

    Coca-Cola débarque en Europe dans les années 20, en même temps que le jazz, le Charleston et les mini-jupes. La grande-Bretagne est le premier pays à découvrir le "Coca-Cola, Delicious and Refreshing". En 1927, les premiers camions Coca-Cola roulent sur la Grand Place de Bruxelles.

     



     

     

    1930

     

    Pendant la grande crise économique des années 30, Coca-Cola met un peu de gaieté dans le paysage urbain. La découverte du réfrigérateur va permettre de vendre du Coca-Cola à chaque coin de rue, car "The pause that refreshes" (La pause qui rafraîchit) est meilleure encore lorsqu'elle est glacée.

     



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    1940

     

    Lors de la seconde Guerre mondiale, le gouvernement américain demande à The Coca-Cola Company de contribuer au soutien moral des troupes. Dès lors, l'entreprise construit dans le monde entier des usines d'embouteillage, parfois mobiles, qui permettent aux GI's de boire du Coca-Cola, pour la somme symbolique de 5 cents, où qu'ils se trouvent, des plages de Normandie aux forêts des Ardennes.
      
      
      
    Au cours de la guerre, l'armée américaine ne consommera pas moins de six milliards de bouteilles de Coca-Cola.

     



     

     

    1950


     

    1958, c'est l'année de l'Exposition Universelle de Bruxelles. Le pavillon Coca-Cola n'est pas situé à proximité des autres société américaines, mais se trouve bien en tant que société belge, parmi les autres sociétés de notre pays. Ceci met l'accent sur sa philosophie au plan mondial: "Think local, act local" (Penser localement, agir localement).

     



     

     

    1960

     

    Pendant plusieurs décennies, les meilleurs peintres publicitaire réaliseront pour Coca-Cola de véritables oeuvres d'art, aux quatre coins du monde. Evénement marquant : dans les années soixante, c'est Coca-Cola qui devient une oeuvre d'art. Des grands du popart comme Andy Warhol vont se servir du rayonnement 'all American' (tous américains) du logo Coca-Cola et de la réputation mondiale de sa bouteille Contour pour en faire des symboles de la société de consommation américaine.

     



     

     

    1970


     

    Coca-Cola et le sport semblent former un couple inséparable. Pendant les Jeux Olympiques d'Amsterdam, en 1928, Coca-Cola se manifeste pour la première fois en tant que sponsor principal du plus grand spectacle sportif au monde. Une collaboration qui s'est poursuivie depuis, et s'est étendue au Tour de France, à la Coupe du Monde, à la Coupe d'Europe de Football, etc.

     



     

     

    1980


     

    En 1985, Coca-Cola va encore plus loin : la marque se lance dans l'espace. Pour vaincre l'attraction terrestre, Coca-Cola développe la 'Space Can' (canette de l'espace) qui permet aux astronautes de la station spatiale de boire du Coca-Cola dans l'espace. Un mode de rafraîchissement qui se perpétuera puisqu'en 1991 il sera adopté par les occupants russes de la station MIR.

     



     

     

    1990


     

    "Always Coca-Cola" (Toujours Coca-Cola). Ce slogan, lancé en 1993, est sans aucun doute devenu le plus célèbre et le plus populaire de tous les temps. Cette campagne publicitaire fut la plus longue de toute l'histoire de la marque Coca-Cola, comme le furent en leur temps "It's the Real Thing" (1969-1975) et "Things Go Better With Coke" (1963-1969).

     



     

     

    2000


     

    Dans l'ère de l'hédonisme actif, Coca-Cola est un véritable appel lancé à tous nos sens. Dans votre main, cette bouteille froide annonce un délicieux rafraîchissement. La couleur, typique, est une marque commerciale en soi. Le son de la capsule qui saute pour ouvrir la voie à cet or pétillant est un plaisir pour l'oreille. Les extraits de plantes tropicales titillent irrésistiblement votre nez, et l'effet unique d'un Coca-Cola pétillent sur vos papilles gustatives est indescriptible.  



     
     superbe LIEN ANIME - VIRTUEL

    http://www.coca-cola-france.fr/125-ans-d-histoire/la-saga-coca-cola/la-saga.html



     

    LIEN OFFICIEL COCA COLA

    http://www.coca-cola.fr/

     

     

    SOURCES - SUPER LIEN -

    http://www.cocacollection.fr/?page=histoire_coca-cola

     

     

     

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  • PREMIERE PHOTO - avec PERSONNAGE... rue du TEMPLE - 1838 - DAGUERRE

     

     

     

     

     

     

     

     

    Cette photographie a été prise par Louis Daguerre en 1838 Boulevard du Temple à Paris et c’est la première photo à montrer un être humain.

    A l’époque à cause de la très faible sensibilité des Daguerréotype et la faible ouverture des optiques il fallait plusieurs dizaines de minutes d’exposition, la circulation et les passants sont donc flous et invisible comme sur toutes les images de l’époque alors que ce personnage en bas à gauche qui se fait cirer ses chaussures est resté immobile assez longtemps pour apparaitre sur l’image.

     

     

     

     

     

     

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  • PALETTES des PEINTRES CELEBRES

     

     

     

     

    palette peintre delacroix Des palettes de peintres célèbres
    Eugène Delacroix

     

    palette peintre renoir Des palettes de peintres célèbres
    Auguste Renoir

    palette peintre seurat Des palettes de peintres célèbres
    Georges Seurat

    palette peintre degas Des palettes de peintres célèbres
    Degas

    palette peintre moreau Des palettes de peintres célèbres
    Gustave Moreau

    palette peintre gaughin Des palettes de peintres célèbres
    Paul Gauguin

    palette peintre vangogh Des palettes de peintres célèbres
    Vincent van Gogh

    ( Source )

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  • AUTOCHROMES - PHOTOGRAPHIES... PARIS 1915

     

     

     

     

     

    leon gimpel 01 Les autochromes parisiens de Léon Gimpel

     

    Léon Gimpel (1873-1948) était un photographe français pionnier de la photographie en couleur au moyen d’une technique appelée autochrome, il a photographié les débuts de l’aviation, comme cette photo de ballons au Grand-Palais.

    leon gimpel 02 Les autochromes parisiens de Léon Gimpel

    En 1915, pendant la Première Guerre Mondiale, il réalisa des photos d’enfants qui avaient formés leur propre « armée » dans la rue Greneta à Paris et s’amusaient à jouer à la guerre contre les Allemands :

    leon gimpel grenata armee enfant autochrome 02 Les autochromes parisiens de Léon Gimpel

    leon gimpel grenata armee enfant autochrome 03 Les autochromes parisiens de Léon Gimpel

    leon gimpel grenata armee enfant autochrome 01 Les autochromes parisiens de Léon Gimpel

    leon gimpel grenata armee enfant autochrome 04 Les autochromes parisiens de Léon Gimpel

    leon gimpel grenata armee enfant autochrome 05 Les autochromes parisiens de Léon Gimpel

    leon gimpel grenata armee enfant autochrome 06 Les autochromes parisiens de Léon Gimpel

    leon gimpel grenata armee enfant autochrome 07 Les autochromes parisiens de Léon Gimpel

    leon gimpel grenata armee enfant autochrome 08 Les autochromes parisiens de Léon Gimpel

    leon gimpel grenata armee enfant autochrome 09 Les autochromes parisiens de Léon Gimpel

     

     

     

    SOURCES : http://www.laboiteverte.fr/les-autochromes-parisiens-de-leon-gimpel/

     

     

     

     

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