• Lana Turner surnommée "La fille au pull" - "The sweater girl"

     

    http://www.pointscommuns.com/img/acteur/8/0/5/1001805/lanaturner.jpgLana Turner naît à Wallace, aux États-Unis, le 8 février 1920 ou 1921, selon les sources. Après avoir changé plusieurs fois de résidence, elle se retrouve finalement à Los Angeles. C’est là que, en 1936, elle attire l’attention de Billy Wilkinson, propriétaire du magazine « The Hollywood Reporter ». Celui-ci la recommande à une agence de casting et la jeune fille débute à l’écran comme figurante dans « Une étoile est née » (1937).


    Elle est ensuite engagée par Mervyn Le Roy qui lui offre un rôle secondaire dans « La ville gronde » (1937). Elle s’y fait remarquer et est bientôt surnommée « The sweater girl » (« La fille au pull ») en raison du gilet moulant qu’elle porte dans le film et qui met sa poitrine particulièrement en valeur.


    En 1938, elle signe avec la M.G.M., qui vient de perdre tragiquement Jean Harlow et qui comprend vite que sa nouvelle recrue a tout pour devenir le nouveau sex-symbol de la compagnie. Elle gravit alors rapidement les échelons et obtient ses premiers rôles de vedette dans « These Glamour Girls » (1939), « Dancing Co-Ed » (1939), « Two Girls on Broadway » (1940) et « Whe Who Are Young » (1940).


    En 1941, « La danseuse des Folies Ziegfeld » la fait accéder au rang de grande star. Les années 40 constituent une période faste pour l’actrice, considérée à l’époque comme une des étoiles les plus rentables de la M.G.M. grâce à, entre autres, « Franc-jeu » (1941), « Je te retrouverai » (1942), « Johnny, roi des gangsters » (1942), « Week-end au Waldorf » (1945), « Le facteur sonne toujours deux fois » (1946), « Le pays du dauphin vert » (1947), « Éternel tourment » (1947), « Les trois mousquetaires » (1948), …


    Durant la première moitié des années 50, Lana Turner connaît encore de beaux succès comme « La veuve joyeuse » (1952), « Les ensorcelés » (1953) ou encore « Le renard des océans » (1955), tourné pour la Warner. Mais elle apparaît aussi dans des échecs commerciaux comme « Laisse moi t’aimer » (1951) ou « Le fils prodigue » (1955). Après « Diane de Poitiers » (1956), qui ne fait pas d’étincelles au box-office, la class="SpellE"M.G.M et l’actrice se séparent.


    Elle accepte ensuite l’offre du producteur Jerry Wald de tourner «Les plaisirs de l’enfer» (1957), adapté du célèbre roman «Peyton Place». Elle n’aura pas à regretter sa décision car le film remporte un triomphe.


    Le 4 avril 1958, Cheryl Crane, la fille adolescente de Lana, est témoin d’une violente dispute entre sa mère et son amant de l’époque, Johnny Stompanato, et abat celui-ci d’un coup de couteau. Le scandale fait la une des journaux et, pour en profiter au maximum, la Paramount se dépêche de sortir dans les salles « Je pleure mon amour », que l’actrice vient de terminer. L’accueil du public est plutôt tiède et, à Hollywood, on se demande si sa carrière survivra à cette triste affaire.


    Cheryl quittera libre le tribunal, l’enquête ayant établi qu’elle avait tué Stompanato afin de protéger sa mère. Lana recommence à travailler et revient au premier plan grâce au flamboyant mélodrame « Mirage de la vie » (1959), un des plus gros succès de l’histoire de la Universal. Elle est ensuite la vedette d’une autre réussite commerciale, « Meurtre sans faire-part » (1960).


    Les productions qui suivent ne sont pas à la hauteur et sa carrière décline peu à peu. Elle tient son dernier grand rôle dans « Madame X » (1966), qui ne remporte malheureusement pas le succès escompté. Les temps ont changé et le public féminin, auquel ce film était particulièrement destiné, préfère rester chez lui à regarder des « soap-opéras » à la télévision, qui s’est imposée au fil des ans comme la grande concurrente du Septième Art.


    Désormais, Lana tourne peu pour le cinéma et les rares titres émaillant alors sa filmographie sont loin d’être marquants. Comme de nombreuses vedettes de sa génération, elle travaille de temps à autre pour le petit écran. On se souviendra particulièrement de sa participation en 1982 et 1983 à la populaire série « Falcon Crest ».


    Elle s’éteint, victime d’un cancer de la gorge, le 29 juin 1995. Les réelles qualités d’actrice de Lana Turner auront sans doute été éclipsées par sa beauté et par sa vie privée mouvementée (sept maris et de nombreuses liaisons, notamment avec Howard Hugues, Tyrone Power ou encore Fernando Lamas). Pourtant, dans certains de ses films, elle a pu démontrer qu’elle n’était pas qu’une reine du glamour. Quoi qu’il en soit, elle laissera l’image d’une des plus parfaites représentantes du star-system de l’âge d’or hollywoodien.


    © Marlène PILAETE

    http://www.lesgensducinema.com/biographie/TURNER%20Lana.htm

     

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    Bacall Lauren

     

      

    Lauren Bacall, de son vrai nom Betty Joan Perske, naît le 16 septembre 1924 à New York.

    En 1939, elle commence ses études à l’American Academy of Dramatics Arts mais ne peux y rester faute de moyens.

    Lauren est élevée par sa mère qui lui fait apprendre la danse et la comédie. Après un emploi d’ouvreuse, elle obtient quelques petits rôles au théâtre puis devient mannequin.

    L’épouse d’Howard Hawks la remarque sur une couverture du magazine « Harper’s Bazaar ». Son mari lui signe un contrat pour 7 ans. En 1944, pour son premier film, Lauren Bacall partage la vedette du « Port De L’Angoisse » (1945) avec Humphrey Bogart.

      

      

    C’est à ce moment qu’elle obtient le sournom de « the look » (le regard) en référence à une scène du film alors qu’elle est debout sur le pas de la porte, elle lance à Humphrey Bogart un regard resté célèbre.

    Son succès est immédiat, sa voix rauque si particulière et son talent d’actrice la projettent sur le devant de la scène.Elle rapidement montre sa personnalité sur l’écran. Entre les 2 acteurs, le coup de foudre est immédiat.

      

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    Le 21 mai 1945, Bogart et Bacall se marient. Ils eurent 2 enfants : Leslie et Stephen.

    Ils tournent ensemble « Le Grand Sommeil » (1946), « Les Passagers De La Nuit » (1947) et « Key Largo » (1948) tous avec Humphrey Bogart.

    Poussée par son époux à prendre plus de liberté vis-à-vis des studios, Lauren accepte de tourner 2 films en 1949 et en 1950 avant de rompre son contrat avec l’accord de ses producteurs.     

     

    Après une longue absence, elle revient en 1953 avec « Comment Epouser Un Millionnaire » (1953) avec Marylin Monroe et Betty Grabble où elle montre ses talents dans la comédie en femme volontaire, incisive et élégante.

     

     

     

     

     

      

    « La Toile D’Araignée » (1955) étant un échec, on l’incite à tourner « L’Allée Sanglante » avec John Wayne alors que le film est contraire à leurs enguagements politiques : elle n’y participera finalement pas. La MGM l’engage en 1957 pour remplacer Grace Kelly dans « La Femme Modèle » (1957). Malheuresement, Humphrey décède pendant le tournage, elle finit par noyer son chagrin dans le travail. 

    Le 4 juillet 1961, elle se remarie avec Jason Robards Jr (1922-2000) avec qui elle aura un 3ème et dernier enfant : Sam Robars. Ils divorcèrent en 1969.

      

     

    Sa période noire du cinéma commence : « Shock Treatment » (1963) et « Détective Privé » (1966) avec Paul Newman et Julie Harris sont de grands échecs. Le théâtre lui apporte de grandes satisfactions : elle triomphe à Broadway dans « Goodbye Charlie « , dans « Fleur De Cactus » et dans « Applause ».

     

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    « Bogie m’a toujours dit de ne pas revivre le passé… J’ai eu 13 ans de malchance. Mais je sens que ma vie est en train de changer » avoue-t-elle. 

    En effet, Lauren Bacall est revenue sur les écrans en 1974 avec « Le Crime De L’Orient-Express », elle est également sollicitée par le petit écran et continue de se produire sur les planches en Grande Bretagne comme aux Etats-Unis.

     

     

     Lauren Bacall

     

     

    Lauren Bacall est l’auteur de 2 autobiographies : « Lauren Bacall : By Myself » en 1978 et « Now » en 1994.

     

    Lauren Bacall continue de travailler pour l’industrie cinématographique. Dernièrement, elle a jouée dans « Dogville » (2003) avec Nicole Kidman, elle a prêtée sa voix à la sorcière du film animé « Le Chateau Ambulant » (2005) et on la verra prochaînement dans le film « The Walker » (2006) avec Woody Harrelson.

     

    Retouvez son étoîle au Walk of Fame au numéro 1724 sur Vine Street

     

    Quelque unes de ces citations :

     

    « Je n’ai jamais cru que le mariage était un enguagement durable… J’ai pensé qu’il fallait être marié pendant 5 années était être marié pour toujours »

     

    « Je travaille toujours, je ne me suis jamais arrêté et, tant que ma santé sera bonne, je ne m’arrêterai pas »

     

    « Je suis une démocrate total. Je suis anti-Républicaine. Et il est seulement juste que vous sachiez que ce… je suis libéral ! »

     

    « Nous vivons dans un âge de médiocrité. Tenir le premier rôle n’est pas aujourd’hui la même stature qu’à l’époque avec Humphrey Bogart, James Cagney, Spencer Tracy, Henry Fonda et Jimmy Stewart »

     

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    LILIAN GISH

      

    Véritables icônes, les actrices américaines des années 30 on fait rêver des foules entières. Elles furent de véritables modèles de beauté auprès des femmes et des hommes.

      

      

      

    JEAN HARLOW

      

    Les actrices américaines des années 30, incarnaient un idéal féminin s'inscrivant dans la modernité. Ces actrices à la plastique de rêve et au tempérament de feu

     

     

      LOUISE BROOKS

      

    restent à l'heure actuelle de véritables symboles de liberté et de beauté. De l'éclatante Bette Davis des années 30 à la sulfureuse Marilyn Monroe en passant par la magnifique Grace Kelly ou la pétillante Ava Gardner, elles ont toutes marqué le cinéma américain des années 30.

      

      

    CINEMA AMERICAIN - LES ACTRICES

      

    Joan Blondell

      

      

    L'âge d'or du cinéma américain représente une période effervescente allant de la fin des années 30 au début des années 60.

      

     

     

    VERONICA LAKE

      

    C'est à la fin des années 40 que cette période connaît une véritable apogée. Durant cette période on voit apparaître beaucoup de comédies quelques peu naïves et des films noirs teintés d'angoisses.

      

    CINEMA AMERICAIN - LES ACTRICES

      

    Ida Lupino

      

      

    Il s'agit aussi d'une période durant laquelle de nombreuses actrices américaines apparaissent.

      

     

     

    MAUREEN O'HARA

      

    Cependant peu d'entre elles deviendront de véritables égéries. On retrouvera bien évidemment la chaleureuse Marilyn Monroe et des pin-ups comme

      

     

    CINEMA AMERICAIN - LES ACTRICES

     

     

     Barbara Stanwyck

    Doris Day

      

    ou encore

      

      

      

    Betty Grable.

      

    Avec pas moins de onze nominations à l'Oscar de la Meilleure actrice, Bette Davis étaient une actrice à la fois fougueuse et passionnée.

      

    CINEMA AMERICAIN - LES ACTRICES

      Cathy O'Donnell

      

      

      

      

    Avec plus de cent films à son actif, Bette Davis s'est offerte de façon sublime aux passionnés de cinéma. Elle incarna le modèle de la femme émancipée des années 30 ainsi que l'âge d'or des films sentimentaux. Actrice Hollywoodienne, elle remportera un premier oscar pour le film « L'intruse » en 1935 puis un second pour « L'insoumise » en 1938.

      

      

      

      

    Grâce au succès du film « Eve », elle sera reconnue pour son talent à l'échelle mondiale. Quant à Ava Gardner, autre icône du cinéma des années 30, elle était considérée comme étant l'une des plus belles femmes d'Hollywood.

      

    Grâce à son regard impétueux et chargé d'émotion, la carrière d'actrice d' Ava Gardner se centra essentiellement sur des rôles de femme fatale. C'est en 1946 avec son rôle dans le film noir « Les tueurs » qu'Ava Gardner commence à se faire reconnaître véritablement. Dans les années 50, elle enchaînera les succès avec des films comme « La comtesse aux pieds nus » datant de 1954.

      

      

    ANNE SAVAGE

      

     

     

     CINEMA AMERICAIN - LES ACTRICES

     

    Anna Mae Wong

     

     

     CINEMA AMERICAIN - LES ACTRICES

     

    Joan Bennett

     

     

     Gale Storm

    GALE STORM

      

      

    CINEMA AMERICAIN - LES ACTRICES  

     

     

    GENE TIERNEY 

      

      

    N'oublions pas de parler de la sublime Rita Hayworth incarnant la sensualité à l'état brut. Immortalisée grâce à des films comme « Gilda » ou « La dame de Shanghaï », elle reste une véritable légende.

      

     

     

      

    Sacrée dans les années 50, Audrey Hepburn a su conquérir les spectateurs grâce à son charme naturel. On la verra apparaître dans des films comme « Sabrina » en 1954 ou dans « Ariane ». N'omettons pas de parler de la divine Grace Kelly

      

    qui deviendra la célèbre Princesse Grace de Monaco.

      

     

      

      

      

    TIPPI HEDREN

      

      

    Elle apparaîtra dans de nombreux films d'Alfred Hitchcock dont le célèbre

      

    Légende:Grace Kelly

     

      

    « Fenêtre sur cour ».

      

      

    Il n'est pas possible de parler des actrices américaines des années 30, sans mentionner la cultissime Marilyn Monroe.

      

     

      CINEMA AMERICAIN

    Cette icône hollywoodienne reste à l'heure actuelle un véritable mythe.

      

    On la verra apparaître dans des films comme « Eve » aux côtés de

      

    Bette Davis, ou dans « Les hommes préfèrent les blondes » datant de 1953.

      

    Elle fut connue pour ses nombreuses conquêtes amoureuses avec des célérités comme

    Elvis Presley, Frank Sinatra, J.F Kennedy, ou encore Yves Montand et Marlon Brando.

      

      

    D'autres actrices illumineront les écrans et s'inscriront comme des mythes du cinéma américains des années 30 comme

      

    Elisabeth Taylor,

      

      

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    Joan Crawford,

      

      

    Lauren Bacall,

      

      

      

    Judy Garland,

      

     

     

     Lana Turner

      

     

     

     

    KIM NOVAK dans vertigo

      

    ou encore

    Ingrid Bergman. 

      

      

     

     

     

     

     


    JODY FOSTER


     

     

     

      

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    ASLAN GRÉGOIRE (1908-1982)

    Au début des années 1930, les grandes formations de jazz triomphent aux États-Unis, tandis que le mouvement s'amorce en Europe. En France, des lycéens de Janson-de-Sailly se regroupent autour de Ray Ventura, qui baptise sa formation du nom de Collégiens : au sein de cet orchestre, un fantaisiste d'origine arménienne va très vite se distinguer : Krikor Aslanian, dit « Coco ». Silhouette qui n'est pas sans évoquer Groucho Marx, le chanteur peaufine un personnage assez dévastateur qu'il va exploiter bientôt au cinéma, dans les films animés par Ray Ventura et sa formation : Tout va très bien, madame la marquise (1936), inspiré par la célèbre chanson, Feux de joie (1938), et surtout Tourbillon de Paris (1939), typiques produits de l'avant-guerre.

    Durant la Seconde Guerre mondiale, Coco Aslan part en tournée avec Louis Jouvet en Amérique du Sud et fonde sa propre compagnie théâtrale. Il interrompt ses activités cinématographiques, qu'il ne reprendra qu'en 1946 sous le nom de Grégoire Aslan. Il devient un acteur de composition non négligeable et inaugure ce nouvel emploi en Grande-Bretagne ; puis Claude Autant-Lara le demande pour Occupe-toi d'Amélie (1949), où s'exprime son goût de la dérision, ainsi que pour Le Bon Dieu sans confession (1953). Toujours dans les années 1950, deux rôles se détachent : le premier, assez court, dans Mr Arkadin d'Orson Welles (1955), et surtout un personnage d'officier turc dans Celui qui doit mourir de Jules Dassin (1957). Hollywood lui donne de prestigieux partenaires dans Les Racines du ciel (1958) et Le Diable à quatre heures (1961). En France, il se consacrera principalement au théâtre où il obtient un grand succès, notamment dans L'Invitation au château de Jean Anouilh, au côté d'une débutante – Brigitte Bardot – qu'il retrouvera au cinéma dans Une ravissante idiote.

    Jusqu'à la fin des années 1970, il n'a cessé de jouer au cinéma comme au théâtre, sous la direction de Claude Berri ou de Blake Edwards. Il tourna son dernier film, Rencontre avec des hommes remarquables, en 1977, sous la direction de Peter Brook.

    André-Charles COHEN

      

    SOURCES : http://www.universalis.fr/encyclopedie/gregoire-aslan/

      

     

     

    Grégoire (dit Coco) Aslan

     

    1908-1982

     

    Je préfère que vous me surnommiez " Monsieur International "…

     

     

     

     

     

     

     

     ● Grégoire Aslan de son vrai nom Krikor Kaloust Arslanian est né le 28 mars 1908, à l'hôpital français de Constantinople. Six mois plus tard, son père, un homme d'affaires arménien ramène toute la famille en France. C'est l'époque des génocides menés par les Turcs contre les Arméniens.

     

    Plus tard, Grégoire Aslan fait ses études en Suisse et commence à faire de la figuration costumée à Lausanne, dans un spectacle de la Scala de Milan.

     

    Il fréquente de nombreux amis musiciens, amis de son frère et un jour, celui-ci le fait entrer comme batteur dans une formation d'amateurs, " Les Collégiens ", de Ray Ventura. Assis derrière sa grosse caisse, Grégoire Aslan se distingue par ses blagues, ses plaisanteries, ses mimiques de clown. On le sacre fantaisiste numéro un des " Collégiens " et pour tout le monde il devient Coco.

     

    ● Bientôt " Les Collégiens " et Ray Ventura font leur apparition au cinéma. Dans les dernières années de l'avant-guerre, Coco fait de la figuration dans Minuit place Pigalle, Le Billet de mille, Aventure à Paris, Feux de joie, Tourbillon de Paris... 

     

     

     

     

     

    ● Viennent la guerre et l'occupation. L'orchestre passe en zone libre puis en Amérique du sud. En 1945, il retrouve Paris mais personne ne lui propose de rôle.

     

    Il tourne quand même à Bruxelles En êtes-vous bien sûr, avec une jeune débutante : Martine Carol, puis prépare un tour de chant qu'il présente dans les villes de province accompagné au piano par... Darry Cowl.

     

     

     

     ● Enfin, Jean-Pierre Aumont fait appel à lui pour tenir un rôle antipathique dans « Hans, le marin » et Claude Autant-Lara lui propose une composition truculente dans « Occupe-toi d'Amélie », et Pagliéro un rôle d'exploitant abject dans « Un homme marche dans la ville ».

     

    Les cinéastes anglais s’intéressent à lui et lui font jouer cinq rôles successifs : dans « Vacances sur ordonnance », il a pour partenaire Mec Guinness. Dans « La Cage dorée », son rôle est brusquement transformé et, affublé d'une barbe blanche, Grégoire Aslan devient le père de celle dont il aurait dû être l'amant…

     

    Il revient ensuite à Paris et crée sur scène « Le Homard à l'américain »e, « Pauline ou l'écume de mer », et « Le Complexe de Philémon » qui comptent parmi les plus grands succès théâtraux d'après guerre. Il reprend même un rôle dans « L'Invitation au château », avec une autre débutante... Brigitte Bardot, joue dans Cocktail-Party et crée une opérette avec Bourvil : « La Bonne Hôtesse ».

     

     

     

    ● Claude Autant-Lara l'engage de nouveau pour « L'Auberge rouge », aux côtés de Fernandel, puis dans « Le Bon Dieu sans confession ».

     

    Hollywood le remarque et lui fait tourner « Joe Macbeth », aux côtés de Paul Douglas et Ruth Ronan, « Mr. Arkadin » (avec Orson Welles) et « Cet homme est dangereux » : " Je faisais du judo et un jour un ami m'a dit : "Je tourne un film dans lequel je voudrais bien que les acteurs fassent la bagarre eux-mêmes, sans avoir besoin de se faire doubler. Est-ce que tu pourrais tenir un rôle ?" Ça m'a beaucoup amusé mais j'étais l'ennemi du héros et du jour au lendemain, comme le film a très bien marché, je me suis retrouvé catalogué parmi les méchants. "

     

     

     

     

     

     

    ● Plus tard, il tourne « L'Homme et l'Enfant », « L'Homme aux clés d'or » et « Celui qui doit mourir ». Pour ce dernier film, Jules Dassin cherchait désespérément l'interprète du rôle d'Agha et l'engage, après avoir songé à Michel Simon, Eric von Stroheim, Bernard Blier et Dario Moreno. Pendant quatre mois, Grégoire Aslan tourne, le crâne complètement rasé, et entre dans la peau de cet officier turc impitoyable. Hélas, la dernière demi-heure du film, où son personnage éclate littéralement, est coupée au montage. Il n'en résulte pas moins que sa composition est très remarquée. On lui propose d'autres rôles : « Nuit blanche et Rouge à lèvres », « Les Indiscrets », « Casino de Paris », « Alerte en Extrême-Orient » où il est un général anglais aux yeux bridés.

     

     

     

     ● C'est à cette époque que se pose véritablement le problème de son " changement d'identité ". Coco pour les uns, Grégoire pour les autres selon le ton du film : comique ou tragique. " Je l'aimais bien Coco. Qui n'aimerait sa jeunesse ? Pourtant, il fallait que je m'en débarrasse. Cela m'a demandé dix ans. Et encore aujourd'hui... " s'amusait-il à dire, en 1968. " Coco était un personnage jeune qui n'avait pas eu le temps de vieillir. Or, j'ai pris un peu de poids et perdu des cheveux. Ça ne collait plus. On m'a mis en quarantaine simplement parce que je voulais m'appeler Grégoire qui est mon vrai prénom. On m'a accusé d'avoir la grosse tête et de mépriser mon personnage. Pourtant, je ne pouvais tout de même pas faire jouer les traîtres à Coco. " (Télérama, n° 1101.)

     

    Il tourne ensuite « Les Racines du ciel », « Notre agent à La Havane », « Les Criminels », « Le Diable à quatre heures », avec Frank Sinatra et Spencer Tracy dans lequel il donne à son personnage toute l'ampleur d'un second rôle important.

     

    A la fin des années soixante, il a tourné près de quatre-vingt-cinq films (depuis " Les Collégiens ") pour la plupart en Angleterre et aux États-Unis. Il parle d'ailleurs couramment le français, l'anglais, l'allemand, l'arménien, l'espagnol, l'italien et le grec.

     

    Après ces nombreuses expériences cinématographiques étrangères, Grégoire revient en France, sa véritable terre d'adoption.

     

    Il se consacre principalement au théâtre et à la télévision, adapte des pièces étrangères et assure beaucoup de mises en scène comme L'Homme au parapluie, pour " Au Théâtre ce soir " ou La Canne, une dramatique de Arlen Papazian.

     

     

     

    L'une de ses dernières apparitions a lieu dans une série de Michel Boisrond « Histoire contemporaine », dans laquelle il joue le rôle d'un archevêque. 

     

    Le 8 janvier 1982,  Aslan, qui aimait à dire : " Je préfère que vous me surnommiez "Monsieur International" car je suis un homme international, un homme sans frontières ", est frappé d'une crise cardiaque a son domicile parisien. Il avait soixante-treize ans.

     

    ● Il est inhumé au cimetière de Neuilly-sur-Seine.

     

    (D’après le texte de Philippe de Cinememorial)

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    Loretta Young.........

     
     
     
     

    Loretta Young est une actrice américaine née le 6 janvier 1913 à Salt Lake City, Utah, États-Unis, et décédée le 12 août 2000.

    Elle est la sœur des actrices Polly Ann Young et Sally Blane

      
     
     
     
    Enfance :

    Loretta est née Gretchen Young à Salt Lake City dans l'Utah.

      

    À sa confirmation, elle prendra le nom de Michaela. Elle et sa famille déménagent vers Hollywood alors qu'elle n'a que trois ans. Loretta et ses deux sœurs, Polly Ann Young et Elizabeth Jane Young (nom de scène Sally Blane) travaillent vite comme actrices dont elle est la plus remarquée. Elle joue son premier rôle à 3 ans dans The Primrose Ring. La star du film, Mae Murray, apprécia tellement la petite Gretchen qu'elle voulut l'adopter. Malgré le refus de sa mère, la jeune fille fut autorisée à vivre deux ans avec la star. Sa demi-sœur Georgiana (fille de sa mère et de son beau-père George Belzer) se mariera avec l'acteur Ricardo Montalbán. Elle passe ses années de lycée à la Ramona Convent Secondary School. 

      

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Vie privée - Sa liaison avec Clark Gable :
     

    En 1935, Loretta a une liaison avec Clark Gable, alors un homme marié, sur le tournage de L'Appel de la forêt. L'actrice tombe alors enceinte. Du fait des codes moraux de l'industrie du cinéma et pour éviter les dommages dus au scandale sur leurs deux carrières, les studios passent l'information sous silence. Au retour de longues « vacances » (pendant lesquelles elle accouche de sa fille), Loretta annonce son adoption d'une petite fille. L'enfant grandit sous le nom de Judy Lewis, après avoir pris le nom du deuxième mari de sa mère, le producteur Tom Lewis.

    D'après son autobiographie Uncommon Knowledge, on se moqua de Judy à cause de ses oreilles héritées de son père, Clark Gable. Dans le documentaire Girl 27, elle affirme que sa mère lui faisait porter un bonnet et dit avoir subi une opération à l'âge de 7 ans pour recoller ses grandes oreilles. Elle eut à subir les rumeurs, dont de cruelles remarques de camarades à l'école, tout en sachant secrètement que Clark Gable était son père biologique. Loretta Young encouragea l'acteur à leur rendre visite de temps à autre, pour parler avec Judy, en simple ami de la famille[1]

      

      

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    S'il faut en croire Nigel Cawthorne, Loretta Young fut un temps la rivale de Joan Crawford auprès de Gable, Spencer Tracy (ce dernier aurait quitté sa femme pour Loretta) et Franchot Tone

     
     
     
     
     
     
     
     
     Carrière :

    Figurant enfant dans Le Cheik et Ris donc paillasse, avec en vedette Rudolph Valentino et Lon Chaney, selon Gérard Legrand elle débute véritablement à 14 ans "dans un rôle travesti qu'elle souffle à l'une de ses trois sœurs aînées" (dans Naughty but nice/Pas sage mais mignonne).

      

    Rivale de la blonde Jean Harlow dans La Blonde platine de Frank Capra (1931), sa beauté brune et lisse la dispose aux compositions exotiques, comme dans L'Honorable Monsieur Wong réalisé par William A. Wellman ; celui-ci la retrouvera notamment pour Héros à vendre et L'Appel de la forêt avec Clark Gable. La jeune actrice travaille aussi à plusieurs reprises pour William Dieterle, mais c'est avec Frank Borzage qu'elle trouve un de ses meilleurs rôles dans Ceux de la zone (1933).

     

      

     

    La star désormais s'illustre dans des productions de prestige, telles que Les Croisades de Cecil B. DeMille, Ramona d'Henry King, Suez d'Allan Dwan. Elle passe de l'aventure à la comédie (L'Amour en première page de Tay Garnett en 1937 par exemple), collectionnant les partenaires les plus brillants : Ronald Colman, Charles Boyer, Cary Grant, Tyrone Power, Don Ameche, David Niven, Henry Fonda, Fredric March, Alan Ladd, Gary Cooper...

    En 1936 Quatre femmes à la recherche du bonheur lui donne pour rivales Janet Gaynor, Constance Bennett et Simone Simon, et dans Suez elle est opposée à Annabella - toutes ces actrices étant sous contrat à la Fox dans les années 30. Cawthorne la place parmi les prétendantes les plus acharnées au rôle de Scarlett O'Hara dans Autant en emporte le vent.

      

      

      

      

      

    Alexander Hall, Frank Lloyd, Busby Berkeley jalonnent sa carrière, et elle figure aussi dans Quatre hommes et une prière de John Ford et Le Criminel d'Orson Welles (1946). Oscarisée pour Ma femme est un grand homme d'H. C. Potter (1947), malgré d'indéniables succès notamment dans le registre fantaisiste, Loretta Young se retire des grands écrans dès 1953.

     
     
     
     
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                                                                Loretta et sa fille adoptive 

     
     
     
     

    Alors en 1953, âgée de 40 ans à peine elle décide d’abandonner le cinéma. Elle ne prend pas pour autant sa retraite et commence à la télévision avec « The Lorretta Young Show », une 2nd et brillante carrière qui durera 8 ans.

    Fervente catholique, elle se consacra à partir de 1962 à des oeuvres de charité.

    Elle s’est mariée à 3 reprises :

    - Grant Garrot du 26 janvier 1936 jusqu’en 1937

    - Tom Lewis du 31 juillet 1940 jusqu’en 1969 où ils eurent 2 enfants et adoptèrent une fille

    - Jean Louis du 10 août 1993 jusqu’à son décès le 17 avril 1997

    En 1961, elle a publié un livre de souvenirs : « The Things I Had To Learn ».

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Récompenses

    Nomination

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    Retrouvez son étoile au Walk of Fame au numéro 6104 sur Hollywod Boulevard

      

      

     

    « Un visage est comme l’extérieur d’une maison, et la plupart des visages, et comme la plupart des maisons, nous donnent une idée de ce que nous pouvons compter pour trouver à l’intérieur »

     

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
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  • Bennett Constance (1904-1965)

     

    Constance Bennett naît le 22 octobre 1904 à New York.

    Soeur des actrices Joan (1910-1990) et Barbara (1906-1958) et fille de l’acteur Richard Bennett,

    Elle commence sa carrière en 1915 aux côtés de son père et de sa mère Adrienne Morrison avec « The Valley Of Decision ». A partir de 1921, elle recommence à tourner dans des films où elle apparait plus qu’elle ne joue vraiment.

    L’avènement du parlant n’eut pas de conséquences pour cette agréable blonde qui atteint l’apogée de sa carrière dans les années 30, où elle fut, selon certaines informations, la star la plus chère d’Hollywood. 

      

      

    A partir de 1924, elle commence à travailler avec des stars telles que Joan Crawford avec « Poupées De Théâtre » (1924), Richard Barthelmess avec « Le Fils Du Ciel » (1930), « Bought » (1931) avec son père, « Rockabye » de George Cukor, « Talking Screen Snapshots » avec sa soeur Joan, « Les Amours De Cellini » (1934) avec Fredric March, « Chronique Mondaine » (1935) avec Clark Gable et Billie Burke, »Quatre Femmes A La Recherche Du Bonheur » (1936) avec Lorretta Young, »Le Couple Invisible » (1937) avec Cary Grant, « La Femme Aux Deux Visages » avec Greta Garbo et Lana Turner avec « Madame X ».

    Une carrière bien animé rythmée par des courts métrages et des films à succès mais aussi des échecs.      

     

    Elle se marie une 1ère fois avec Chester Hirst Moorhead le 6 mai 1921 jusqu’en 1923 où elle décide d’annuler le mariage.   

     

    Elle se marie une 2nd fois avec Philip Morgan Plant 3 novembre 1925 pour divorcer le 14 décembre 1929. Ils eurent un fils : Peter Bennet Plant qu’ils adoptèrent en 1930.

     

    Elle part en 3ème noce avec le réalisateur Henri de la Falaise du 22 novmenbre 1931 jusqu’au 14 novembre 1940 puis à une 4ème noce avec l’acteur Gilbert Roland du 20 avril 1941 jusqu’au 20 juin 1946. Ils eurents 2 filles : Lorinda née en 1939 et Christina Roland née en 1941.

     

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    Gilbert Roland

     

     

     

    Elle jouera dans 2 des 3 voltes de « Topper » en interprétant Marion Kerby, dans « Le Couple Invisible » et « Fantôme En Croisière », l’épouse de Georges Kerby tous 2 morts dans un accident de voiture qui viennent en aide à leur banquier. Elle ne jouera qu’une seule fois avec son (faux) mari interprété par Cary Grant.

     

    Elle tourne notamment avec le réalisateur George Cukor à la fin de sa vie en particulier : en 1941, elle joue avec Greta Garbo dans son dernier rôle (La Femme Aux Deux Visages) et en 1953, avec Judy Holliday avec « Une Femme Qui S’Affiche ».

     

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    Elle se marie pour la dernière fois avec John Theron Coulter jusqu’à son décès du 22 juin 1946 jusqu’au 24 juillet 1965.

     

    Elle continue à tourner jusqu’en 1965 mais à un rythme soutenue à partir de 1951 tout en continuant à promouvoir ses produits cosmétiques.

     

    Elle tourne son dernier film « Madame X » (1965) avec Lana Turner et décèdera peu après la fin du tournage.

     

    Constance est décédée le 24 juillet 1965 d’une hémorragie cérébrale à Fort Dix, dans le New Jersey.

     

    Retouvez son étoile au Walk of Fame au numéro 6207 sur Hollywood Boulevard

     

     

     

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    Pour plus d’informations, visitez :

     

    http://www.cinememorial.com/Acteur_detail.php?id=283

     
    Ladies in Love Constance Bennett 1936
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    Our Betters Constance Bennett 1933
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    Our Betters Constance Bennett 1933
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    The Easiest Way Constance Bennett 1931
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    The Easiest Way Constance Bennett 1931
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    The Unsuspected Constance Bennett 1947
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    After Office Hours Constance Bennett 1935
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    After Office Hours Constance Bennett 1935
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    Bed of Roses Constance Bennett 1933
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    Bought Constance Bennett 1931
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    Code of the West Constance Bennett 1925
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    Constance Bennett 1930
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    Constance Bennett September 11 1930
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    Constance Bennett c.1930s
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    Constance Bennett c.1930s
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    Constance Bennett c.1930s
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    Constance Bennett c.1930s
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    Constance Bennett c.1930s
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    Constance Bennett c.1932
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    Constance Bennett 1934
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    Constance Bennett 1934
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    Constance Bennett in Evening Gown by Designer Adrian 1935
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    Constance Bennett December 6 1936
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    Constance Bennett December 6 1938
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    Constance Bennett 1940
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    Constance Bennett
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    Brasseur Pierre (1905-1972)

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    Pierre Brasseur, de son vrai nom Pierre Espinasse, naît le 22 décembre 1905 à Paris.

    Son père, Georges Espinasse, joue chez la légendaire Sarah Bernhardt et sa mère était la comédienne Germaine Brasseur.

    Il découvre la magie de la scène aux Bouffes-Parisiens où Maurice Chevalier joue « Dédé ». A ce moment là, il gardera pour objectif de devenir acteur, artiste à son tour.

    Il part à la chasse aux contrats et suit les cours des acteurs Harry Baur et Fernand Ledoux. Il se lie avec les Montparnos et rencontre Jean Cocteau.

    Il publiera notamment des textes dans « la Révolution Surréaliste » ce qui lui permettra de rencontrer celui qui sera son ami de toujours : Marcel Dalio.

    Pendant son service militaire il écrit sa 1ère pièce de théâtre : « l’Ancre noire » qui sera jouée au théâtre de l’œuvre. Sa carrière d’acteur de théâtre commence en fait avec « Le cœur ébloui ».

    En 1929, il connaît son 1er véritable succès avec « Le sexe faible » qu’il reprendra du reste au cinéma sous la direction de Siodmak en 1933. Parallèlement, il mène sa carrière d’acteur sur le grand écran : il interprète le plus souvent les jeunes 1ers dans les comédies légères telles que « Une Vie Sans Joie » (1924) de Jean Renoir, « Madame Sans Gêne » (1924) avec Gloria Swanson ou encore « Feu ! » (1927) avec Dolly Davis.

    Engagé par les studios allemands UFA, il y joue dans les versions françaises des coproductions franco-allemandes. Comme de nombreux comédiens français, il tient à tenter sa chance aux Etats-Unis où il tournera son seul film : « Caravane » (1934) avec Charles Boyer, Annabella et Conchita Montenegro.

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    Odette Joyeux

    Le 16 août 1935, il épouse l’actrice Odette Joyeux (1914-2000) jusqu’au 23 juillet 1945. Ils eurent un fils : Claude.

    En 1935, il fait rencontre une des personnes les plus importantes de sa carrière : Jacques Prévert. En effet, ensemble ils tournent »Un Oiseau Rare » (1935) marquera leur 1ère collaboration parmi les 11 films qu’ils tourneront ensemble.

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    En 1937, il tient une personnage comique dans « Hercule » avec Fernandel et Gaby Morlay et celui du jeune médecin de « Claudine A L’Ecole » avec Jeanne Fusier-Gir.

    En 1938, il tourne dans « Le Quai Des Brumes » de Marcel Carne avec Michèle Moragan où dans la fameuse scène des auto-tamponneuses où il se laisse gifler par Gabin, il révèle soudain qu’il est capable d’incarner des personnages faibles.

    Dans cette lignée de rôles ambigus et complexes, il incarnera un peintre désespéré dans »Lumière D’Eté » (1942) ou encore celui d’un trafiquant du marché noir dans « Jéricho » (1945).

    Cependant, la guerre éclate mais l’acteur parvient à tourner sans relache, notamment dans les films »Le Soleil A Toujours Raison » (1941) avec Tino Rossi et Charles Vanel, »Adieu Léonard » (1943) avec Charles Trenet et surtout le chef d’oeuvre »Les Enfants Du Paradis » (1943) de Marcel Carne avec Arletty, Maria Casares et Pierre Renoir où Brasseur compose son plus grand rôle au cinéma.

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    En 1948 il entre dans la compagnie Madeleine Renaud – Jean-Louis Barrault avec laquelle il interprétera entre autres « Etat de Siège » de Camus et « le Partage de Midi » de Claudel, « Les Amants De Verone » (1949) avec Louis Salou et Martine Carol ainsi qu’une adaptation de la pièce « Les Mains Sales ».

    Pendant cette période entièrement dominée par le théâtre, il crée « Ornifle ou le courant d’air » d’Anouilh, puis Joue Pétruccio : »La Mégère apprivoisée » en 1957.

    En 1956, avec le film »Porte Des Lilas », il interprète, aux côtés de George Brassens, rôle de Juju : un personnage pour lequel il éprouve beaucoup de tendresse. Après avoir joué Driscoll dans « Sans Famille » avec Gino Cervi il retrouve les rôles plus noirs avec « Les Yeux Sans Visage » (1960) avec Alida Valli.  

    En 1961, avec « Pleins Feux Sur L’Assassin », il conserve le succès et sa populaité. Le réalisateur italien Bolognini le dirige dans « Le Bel Antonio » avec Marcello Mastroiani et Claudia Cardinale.     

    Puis il est le philosophe Pangloss dans l’adaptation de « Candide » avec Jean-Pierre Cassel et Michel Simon. En 1964, grâce à « Lucky Jo » de Michel Deville lui permet de jouer avec son fils Claude.

     

     

     

    Il interprète au théâtre « Le Retour » et « La famille écarlate » avant de revenir vers la comédie dans « L’Or Du Duc » (1965) avec Claude Rich et »La Vie De Château » (1966) avec Catherine Deneuve et Philippe Noiret.

    Après le triomphe de la pièce « Tchao » à Paris, il part en 1971 en tournée avec cette pièce au Canada où, malheuresement, il tombe gravement malade.

    En 1972, bien que sa santé soit au plus bas, il tourne encore dans »La Plus Belle Soirée De Ma Vie » avec Michel Simon et Charles Vanel mais épuisé, il meurt quelques jours avant la fin du tournage.

    Dès 1970, on peut le voir sur le petit écran dans la série » La brigade des maléfices » et dans un épisode diffusé en 1973 de la série les » Cinq dernières minutes » sera sa dernière apparition à l’écran.

    Malgré tout celà, il joua dans d’autres grands films tels que « I.F.1 Ne Répond Plus » (1932) avec Charles Boyer, « Le Miroir Aux Alouettes » (1934) avec Edwige Feuillère, « Jeunesse D’Abord » (1935), « Vous N’Avez Rien A Déclarer ? » (1937) avec Raimu, Sylvia Bataille et Pauline Carton, « Le Schpountz » (1938) de Marcel Pagnol avec Fernandel et Orane Demazis, « Petrus » (1946) avec Fernandel et Simone Simon ou encore « Les Portes De La Nuit » (1946) avec Serge Reggiani et Yves Montand.

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    Pierre Brasseur est décédé le 14 août 1972 d’une crise cardiaque suite à un emphysème à Brunico, en Italie.

    Le cinéma est un art familial puisque son fils, devenu un grand acteur français, suit les pas de ses parents depuis 1956 (à seulement 20 ans). Il a divorcé puis s’est remarié, il vit avec Michèle Cambon-Brasseur avec qui il a son unique fils : Alexandre.

    Alexandre également suit les traces depuis 1992 (depuis ses 21 ans).

    Pour plus d’informations, visitez :

    http://cinememorial.com/Acteur_detail.php?id=645

     

     

     

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  • Félix TOURNACHON dit NADAR (1820-1910)

    Ancien élève de l'Ecole des mines de Saint-Etienne (promotion 1837).Ingénieur civil des mines.

    Il commence sa carrière de journaliste comme critique dramatique à Lyon. Il va ensuite à Paris où il vit de "petits boulots" ; il collabore notamment à des revues comme Le Charivari et l'Eclair, où il fait des petits essais, des reportages et des caricatures.
    En 1848, il participe à la Légion polonaise, dont l'objectif est de libérer la Pologne, est arrêté en Allemagne et renvoyé en France. Il fait aussi un tour en prison pour dettes.
    Il a l'idée d'une grande lithographie, le Panthéon Nadar, avec 1000 français célèbres. Il est possible que ce projet le conduisit à prendre des photos pour aider à réaliser des caricatures. Son frère et lui ouvrirent des studios photographiques séparés. En 1860, Nadar ouvre un nouveau studion à Paris, boulevard des Capucines, et le développe grâce à la communication et la publicité.
    Il réalise pour la première fois au monde une photographie aérienne à bord du ballon "le Géant" (1858). Il s'allie à Jules Verne pour créer une Société d'encouragement du transport en ballon.
    En 1861, il réalise les premières photos en lumière artificielle au magnésium dans les Catacombes de Paris.
    En 1871, il est ruiné financièrement, vend son studio des Capucines, et transmet le flambeau à son fils Paul, qui deviendra un photographe portraitiste à succès.
    Nadar participera néanmoins à des expositions impressionnistes (1874) et des oeuvres de son ami défunt Honoré Daumier (1878).


    Revue des Ingénieurs, mai 1960 :

    Un mineur original
    A propos d'une exposition récente
    par J. PENET (EMSE)

    LES Parisiens, et les provinciaux de passage, ont afflué à l'exposition de « La Vie Parisienne » au musée Jacquemart-André.

    Ce rassemblement exceptionnel de documents et d'œuvres d'art a été décrit dans la grande presse comme dans les revues spécialisées qui ont étroitement associés les noms des trois grands du « Bal du XIXe » : le peintre Constantin Guys, le couturier Worth et Nadar le photographe.

    Si nous revenons sur ce sujet dans cette revue, c'est qu'il est un fait ignoré de la plupart de nos lecteurs et de beaucoup de ses biographes : Nadar, celui qui « donnait la plus étonnante impression de vitalité » au dire de Beaudelaire, fut un "camarade" de la promotion de 1837 de l'Ecole des Mines de Saint-Etienne.

    Avant de devenir « le Van Eyck de la photographie ! », il avait été, en sortant de l'Ecole de Saint-Etienne, nommé ingénieur au chemin de fer d'Alais à Beaucaire [voir biographie de Talabot]. Il ne portait pas encore le nom qui devait le faire passer à la postérité, il s'appelait tout simplement Félix Tournochon, il eut d'ailleurs un troisième nom : Ardant, dans l'oeuvre de son ami Jules Verne.

    S'il fut le photographe, et souvent l'ami de toutes les célébrités de son temps, de Beaudelaire à Victor Hugo, qui vinrent à son atelier, qui avait pour enseigne une immense photographie de Cleo de Mérode ; il fut aussi connu comme aéronaute et comme écrivain.

    La plus célèbre de ses excursions fut celle qu'il réalisa, en 1850, à bord du ballon « Le Géant » dont il était le capitaine. Ce ballon, qui avait 90 mètres de circonférence, possédait une nacelle à deux étages et des « cabines avec literie ».

    En 1858, Nadar prenait, pour la fois au monde, des photographies aériennes.

    Il faillit périr, avec sa femme, à l'occasion de la dernière ascension du « Géant », en 1863.

    En 1870, lors du siège de Paris, il fut chef d'une compagnie d'aérostiers.

    Du point de vue littéraire, parmi ses œuvres très nombreuses, nous pouvons citer : « La revue comique », qu'il fonda en 1849 ; « Quand j'étais étudiant » (1856) ; « Le miroir aux alouettes » (1859) ; « Les ballons de 1870 » (1871) ; « L'hôtellerie des Coquecigrus » (1880) ; « Le monde où l'on patauge » (1883).

    Enfin, « Quand j'étais photographe », publié en 1900, avec une préface de Léon Daudet qui écrivait, sans se douter qu'il qualifierait plus tard le XIXe siècle de « stupide » :

    « Nadar est pour nous le représentant d'une génération admirable où l'on menait sa route sans envie ni traîtrise, où la verve romantique se doublait d'une humanité large et cordiale, où l'on n'avait pas honte d'être loyal et gai ».

    Citons pour terminer l'opinion exprimée par le nouvel et souriant académicien Marcel Achard :

    « Par quelle alchimie étrange Daguerre et Nadar arrivent-ils à représenter Beaudelaire, Théophile Gautier, La Castiglione, tels qu'eux-mêmes enfin, l'éternité les a fixés ? ».

    Enfin, pour ceux de nos camarades qui souhaiteraient revivre ces temps si bien retrouvés au musée Jacquemart-André, nous signalons un ouvrage remarquable : « Au temps de Beaudelaire, Guys et Nadar », par Anne d'Heugny (Éditions du chêne), qui établit des rapports saisissants entre les photos de Nadar et les dessins de Guys.


    Cette photographie fantaisiste de Nadar aéronaute ne le représentait évidemment pas dans la nacelle du « GÉANT » qui comportait deux étages et des cabines avec literie.


    Photo par Félix Nadar d'une maquette de l'hélicoptère de Ponton d'Amécourt en 1863 BNF, Estampes et photographie, EO 15 folio tome 2
    Cette photo est reproduite dans l'ouvrage "La Seine et Marne industrielle", Isabelle Rambaud coord., Ed. LieuxDits et Conseil Gal de Seine et Marne, avec le commentaire suivant :

    Gustave-Louis-Marie, vicomte de Ponton d'Amécourt (1825-1888), né d'une famille fortunée, devient maire de Trilport (1855-1876) comme son père. Homme de lettres et érudit, ami de Jules Verne et de Nadar, il est l'inventeur d'un hélicoptère à vapeur (1er vol en 1862) et travaille à une machine à gaz pour remplacer la vapeur. Les 3 premiers prototypes de l'hélicoptère (un à vapeur et deux à ressort) sont photographiés par Nadar lorsqu'il lance le Manifeste de l'autolocomotion aérienne.

      

    sources : http://annales.org/archives/x/nadar.html

      

      

      

     

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     Filles et garçons par Anatole France

     

     

     

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