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    Fichier:Louis Riel.jpg

     

    Louis Riel: de rares photographies historiques

    découvertes en Australie (PHOTOS)

     

      

    L'Université du Manitoba a dévoilé vendredi dernier de rares photographies historiques

    de la province et de Louis Riel mises au jour lors d'une vente aux enchères en Australie.

    Les huit épreuves prises dans les années 1860 et 1870 donnent un aperçu de la vie

    à l'époque de la colonie de la Rivière Rouge.

     

    Elles montrent des images d'Amérindiens Ojibway en deuil

    dans un cimetière près de Lake of the Woods ainsi que des carrioles

    au croisement des routes de terre Main et Portage à Winnipeg.

    Il existe également une photo de Louis Riel et quelques conseillers métis à

    l'Assemblée législative de l'Assiniboine.

    « Il s'agirait d'un des plus anciens tirages de cette image connue

    qui aurait été prise par le photographe Ryder Larsen en 1869 »,

    explique Shelley Sweeney de l'Université du Manitoba.

    Les photos ont été réalisées grâce à une technique brevetée à Paris en 1854,

    connue sous l'appellation de « cartes de visite ».

     

     

    Louis Riel, au centre, avec ses conseillers à

    Winnipeg. Si des copies de cette photo se trouvent ailleurs au Canada, la plupart sont en noir et blanc ou sont des négatifs.

    Rangée de derrière:

    Bonnet Tromage, Pierre Delorme, Thomas Bunn, Xavier Pagé, André Beauchemin, Baptiste Tourond.

    Rangée du milieu:

    Pierre Poitras, John Bruce, Louis Riel, William B. O'Donoghue, François Dauphinais, Thomas Spence.

    Première rangée:

    Hugh F. O'Lone, Paul Proulx.

     

     

    La colonie de la rivière Rouge au Manitoba en juin 1872.

    Les voyageurs dans la photo pourraient être la famille Nimmons.

    Le photographe, J. Penrose, est imprimé sur le côté de l'image.

     

     

     

    Une autre photo du studio de James Penrose. Elle daterait de 1873.

     

     

     

    La colonie de la rivière Rouge

     

     

     

    Deux traineaux tirés par des chiens à la colonie de la rivière Rouge

     

     

     

    Le bureau Dominion Land Titles à Winnipeg en 1872 ou 1873.

     

     

     

    Des membres des Premières nations dans un cimetière entre 1873 et 1875.

     

     

     

    Une maison près de la colonie de la rivière Rouge, dans les années 1870.

     

     

     

    sources

    http://quebec.huffingtonpost.ca/2013/03/11/louis-riel-photographies-australie_n_2856206.html

     

      

      

      

    Louis « David » Riel (22 octobre 184416 novembre 1885) était un homme politique canadien, chef du peuple métis dans les Prairies canadiennes et fondateur de la province du Manitoba[1]. Il a dirigé deux mouvements de résistance contre le gouvernement canadien dans le but de protéger les droits et la culture des Métis, alors que l'influence canadienne se faisait de plus en plus sentir dans les Territoires du Nord-Ouest.

     

     

    La première révolte est la rébellion de la rivière Rouge, de 1869 à 1870. Le gouvernement provisoire, établi par Louis Riel, négocie finalement l'entrée de la province du Manitoba dans la Confédération canadienne. Riel doit cependant s'exiler aux États-Unis en raison de l'exécution de Thomas Scott pendant ces événements.

      

    Malgré cet exil, il est largement considéré comme le « Père du Manitoba »

      

    Durant cette période, il est élu à trois reprises à la Chambre des communes du Canada, bien qu'il n'ait jamais pu occuper son siège. C'est là qu'il commence à souffrir de troubles mentaux par intermittence, notamment d'illusions mystiques lui dictant qu'il était prophète de son peuple et le fondateur d'une nouvelle chrétienté.

      

    Cette conviction réapparaît plus tard dans sa vie et influence très probablement son action.

      

    Louis Riel revient en 1884 dans l'actuelle Saskatchewan pour présenter les doléances du peuple métis au gouvernement du Canada. Cette résistance dégénère en confrontation armée connue sous le nom de rébellion du Nord-Ouest.

      

      

    Celle-ci est écrasée et se conclut par l'arrestation, le procès puis la pendaison de Riel pour trahison. Jouissant d'un certain capital de sympathie dans les régions francophones du Canada, sa mort a des répercussions durables sur les relations entre la province du Québec et le Canada anglophone

      

      

     

    La colonie de la rivière Rouge, près de Winnipeg, est une petite communauté de la Terre de Rupert, celle-ci étant directement administrée par la Compagnie de la Baie d'Hudson et essentiellement peuplée d'Amérindiens et de Métis, groupe ethnique constitué d'un mélange de Cris, Assiniboines, Saulteaux, canadiens français, écossais et anglais.

     

      

     

    Louis Riel, ainé de onze enfants, y nait en 1844 de Louis Riel (père) (1817-1864) et de Julie Lagimodière (1822-1906).

     

      

     

      

     Little Louis with his grandma

      

    Son père accède au rang de notable au sein de la petite communauté francophone en organisant un groupe de soutien à Guillaume Sayer, Métis emprisonné pour avoir contesté le monopole historique de la Compagnie de la Baie d'Hudson.

     

    File:LouisRielPortrait2.jpg  

     

    La libération de Sayer, sous la pression de Riel père, contribue à l'abrogation du monopole exercé par la Compagnie - le nom de Riel devint donc particulièrement connu dans la région. Sa mère est pour sa part la fille de deux des plus anciennes familles du territoire, arrivées dès la fondation de la colonie en 1812. Famille dévote, les Riel sont également très soudés.

     

    Fichier:Jean-LouisAngeliqueRiel.jpg

     

    Enfants de Louis Riel, Angelique et Jean Louis

     

      

     

    Le gouvernement provisoire métis de décembre 1869

      

      

    Louis Riel (fils) suit tout d'abord les cours dispensés par les prêtres catholiques de Saint Boniface dans le Manitoba. Remarqué par l'évêque Alexandre Taché, qui promeut l'accession à la prêtrise pour les jeunes Métis les plus prometteurs, il part pour le petit séminaire du Collège de Montréal, au Québec, dirigé par la Compagnie des prêtres de Saint-Sulpice[8]. Les témoignages de cette époque laissent deviner un étudiant doué pour les langues, les sciences et la philosophie, mais de tempérament lunatique.

     

      

     

    À l'annonce de la mort soudaine de son père en 1864, Riel se détache de sa vocation de prêtrise et quitte le collège en mars 1865. Il continue d'étudier quelque temps au couvent des sœurs grises, mais est expulsé après plusieurs problèmes d'indiscipline. Il reste chez sa tante Lucie Riel à Montréal pendant quelques mois mais, appauvri par le décès de son père, il prend un emploi de clerc chez l'avocat Rodolphe Laflamme.

     

    File:Louis Riel prison.jpg

    Louis Riel imprisoned in Middleton's camp at Batoche, 16 May 1885

      

     

    C'est à cette même époque qu'il vit une mésaventure amoureuse avec une Montréalaise du nom de Julie Guernon : ayant signé un contrat de mariage, le couple doit faire face à l'opposition de la famille de la fiancée, qui rejette toute union avec un Métis; le contrat est rompu. Que ce soit par dépit amoureux ou lassitude d'un poste juridique inintéressant, Louis quitte le Québec vers 1866 pour aller travailler à Chicago, vivant en compagnie du

     

    poète Louis-Honoré Fréchette, puis officie comme agent administratif à Saint Paul avant de retourner à la rivière Rouge le 26 juillet 1868.

       

    WIKIPEDIA

      

    ARTICLE COMPLET

    http://pages.infinit.net/histoire/riel.html

     

     

     

     

     

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