Intérieur du Photographe
http://expositions.bnf.fr/atget/arret/02.htm
Au XIXe siècle, la fréquentation des cabarets et des théâtres est un aspect fort important de la culture urbaine, populaire ou petite-bourgeoise.
Accusés de favoriser l’ivrognerie, la violence et la prostitution, les cafés populaires et les cabarets sont souvent dénoncés comme des lieux de débauche.
Pendant tout le XIXe siècle, le peuple de Paris fréquente des bals publics où l’on danse les dernières danses à la mode. En 1843, les fils Mabille ouvrent sur les Champs-Elysées un bal révolutionnaire par son utilisation de l’éclairage au gaz et de danseurs professionnels.
Les Parisiens vont rire et pleurer devant toutes sortes de drames, mélodrames, vaudevilles, opéras et opéras-comiques. Si le théâtre de Guignol est plutôt destiné aux pauvres,
si L’Ambigu-Comique ou La Gaîté ont la réputation d’être des salles populaires, la majorité des théâtres de boulevard accueille un public mêlé : même si le petit peuple domine les salles, les billets bon marché (quelques dizaines de centimes au “ paradis ”) et plus chers (parfois cinq francs la place dans une loge) imposent une certaine diversité sociale.
Offenbach triomphe aux Variétés sous le Second Empire, tandis que les pièces de Labiche et de Meilhac et Halévy remportent des succès éclatants dans les théâtres de boulevard des années 1870 et 1880.
Auteur : Ivan JABLONKA
Sources
Cour du Dragon, vers 1900
quartier Saint-Germain-des-Prés, Paris VIè
Belle composition dynamique servie par des perspectives et courbes harmonieuses,
contrariées par le chaos des voitures à bras du premier plan.
On remarque sur la gauche l'enseigne de l'atelier de ferronnerie "Aux Fabriques St
Germain Maison Anglade, ancienne maison Julien". Des lits en fer s'entassent sur la
droite. Il est intéressant de souligner que Man Ray a acquis une variante de cette image.
Très belle épreuve qui a conservé ses tonalités d'origine.
La cour du Dragon fut connue sous cette dénomination avant que la rue y prît part ; mais elle ne servait pas encore de passage au beau milieu du règne de Louis XIV. C'était alors l'ancienne Académie, dite bientôt l'académie Royale, sous la direction de Longpré et de Bernardy. Elle comptait autant de pensionnaires que la nouvelle, ouverte rue des Canettes.
L'une et l'autre suivaient à l'envi les traditions de la première institution de ce genre, fondée par Pluvinel, sous la régence de Marie de Médicis.
Les jeunes gens y apprenaient surtout ce dont un gentilhomme se passe le plus difficilement l'équitation, les armes, les mathématiques et la danse.
En cette cour du Dragon, rue du Sépulcre, demeurait vers l'année 1770 Mlle Dubois, de la Comédie-Française, chez laquelle M. de Sarral avait ses grandes entrées, dans le même temps que Dorat ses petites.
Cour de Rohan, 1915
quartier de la Monnaie, Paris VIè
Cette image met en valeur la richesse du décor floral qui donne à ce lieu secret une
atmosphère doucereuse, malgré des façades modestes.
Belle épreuve aux tonalités bien conservées
L'hôtel de Rohan a été construit en 1705 par l'architecte Delamair pour le comte du fils du prince et de la princesse de Soubise, d'abord évêque de Strasbourg avant d'être nommé cardinal de Rohan.
L'hôtel a accueilli quatre cardinaux de Rohan. Napoléon Ier en fit le siège de l'Imprimerie impériale et du dépôt des Archives nationales. L'hôtel de Rohan abrite aujourd'hui une partie des archives nationales. A voir Le bâtiment en lui-même Les Chevaux du soleil sculptés par Robert Le Lorrain. Le cabinet des Singes.
A faire Visiter ce superbe hôtel particulier A proximité Le musée Picasso
L'hôtel de Soubise
Cour de Rohan, 1915
quartier de la Monnaie, Paris VIè
Remarquons sur la gauche au premier étage le couple à la fenêtre ainsi que les cages à
oiseaux.
Epreuve aux tonalités homogènes. Fente de 2 cm dans la partie supérieure gauche de
l'épreuve. Petit fente et pli dans la partie supérieure droite. Traces de punaise dans la
partiie intérieure droite
Rue Xavier Privas vue depuis le croisement avec
la rue de la Huchette, vers 1900
quartier de la Sorbonne, Paris Vè
Le renfoncement sur la droite avec les vitrines en biais et le balcon existent toujours. Les
affiches collées sur le pignon de l'hôtel de Vannes vantent les bains de mer àFouras et
aux Sables d'Olonne. Les commerces en vis à vis sont des débits de boissons...
« Son appellation vient d'une enseigne attestée à la fin du XIIIe siècle : la Huchette d'or. Célèbre dès la fin du Moyen Âge pour ses auberges, et au XVIIe siècle pour ses rôtisseurs et ses cabarets, elle était aussi malfamée, et ses coupeurs de bourses renommés. Les maisons anciennes y sont nombreuses.
Au no 14, à l'angle de la rue du Chat qui pêche, un médaillon plaqué sur la façade est orné d'un Y, rébus pour « lie-grègues », lacets de fixation entre culottes et hauts-de-chausse. La rue a retrouvé son activité bourdonnante du Moyen Âge avec l'implantation de nombreux restaurants méditerranéens ou exotiques
Le Château Rouge, rue Galande, 1899
quartier de la Sorbonne, Paris Vè
Il est intéressant de rappeller la réputation de traquenard du Château Rouge, où gueux et
alcooliques se retrouvaient au XIXè siècle. Au dessus du porche "Ancienne Maison
Cadoux", "vins, cafés, bières...".
.
57 rue Galande*
Certains historiographes prétendent que ce fut la demeure
de Gabrielle d'Estrée, la favorite d'Henri IV ????
Sur les gravures du XIX° siècle, nous voyons que le prédécesseur
de Pierre Trolliet, était un nommé Cadiou.
Le Château-Rouge était le tapis-franc le plus infâme du quartier de la place Maubert. entre l'allée d'un hôtel louche et la porte d'un "assommoir" s'ouvrait un long couloir étroit. L'entrée du cabaret, était une vaste et close chambrée, de sordides buveurs attablés, hommes en blouses et filles crottées, abrutis par l'alcool. L'arrière -boutique était réservée aux riches souteneurs en vestes de velours et casquettes à pont.
Le raide, la verte et le gros-rouge étaient les seules boissons consommées dans ce lieu. C’était un asile de nuit pour vagabonds qui moyennant quelques centimes, étaient admis à « dormir à la corde», c’est-à-dire assis sur un banc, la tête appuyée contre une corde qu’on lâchait à deux heures du matin. Les pauvres bougres étaient alors jetés à la rue par le patron armé d’un nerf de bœuf, aidé dans sa triste besogne par des garçons qu’il a recruté parmi des lutteurs.
Saint Séverin, vers 1900
quartier de la Sorbonne, Paris Vè
Impasse des boeufs, rue Valette, 1898
quartier de la Sorbonne, Paris Vè
Dans cette image où les façades délabrées s'imbriquent en trompe l'oeil, on aperçoit sur la
droite une échope de cordonnier
"Ressemelage hommes dames,
talons hommes dames" et
une enseigne peinte de fabrique d'appareils
photographiques "Ancienne maison Misoir".
Fente de 1 cm en haut à gauche de l'image.
Saint-Julien-le-Pauvre, 1898
quartier de la Sorbonne, Paris Vè
Jolie vue dans laquelle le vieil homme assis devant l'entrée
permet d'établir une échelle.
D'abord modeste chapelle d'un hospice élevé au carrefour de deux grandes voies romaines partant de Lutèce, elle fut détruite lors de
l'invasion des Normands en 886. En ruine, Henri Ier en fit ensuite don à l'évêque de Paris vers 1030. L'église actuelle ne fut ensuite
commencée que vers 1170 et terminée vers 1240, ce qui en fait l'une des plus anciennes de Paris.
En 1655, elle est cédée à l’Hôtel-Dieu de Paris.
Durant la Révolution française elle est déclarée bien national et devient grenier à sel en 1790. Elle retrouve sa vocation religieuse en 1826 et est consacrée au rite byzantin en 1886.
Une iconostase réalisée en 1900 sépare le chœur de la nef.
Une dalle de l'ancienne voie romaine de Lutèce à Orléans
se trouve en bas et à droite de la façade
Saint-Julien-le-Pauvre, 1898
quartier de la Sorbonne, Paris Vè
Remarquons au premier plan sur la droite la femme près du puits et les vestiges de
colonnes ouvragées dans les restes du ramparts.
Saint-Julien-le-Pauvre, 1898
quartier de la Sorbonne, Paris Vè
Remarquons au fond de la cour, un réduit contenant
bombonnes de vin, tonneaux et
divers objets.
Angle de la rue Laplace et de la rue de la Montagne-Sainte-
Geneviève, 1898
quartier de la Sorbonne, Paris Vè
Cette prise de vue vers l'église Saint-Etienne-du-Mont met en valeur le premier plan, où
l'on aperçoit une exceptionnelle enseigne "Lecture" en forme de livre ouvert.
A l'angle des rues, se trouve l'épicerie "F. Morlé" surmontée d'une enseigne "Ancienne maison
Audois, fruits et primeurs, salaisons d'Auvergne, Chocolat Vinay".
Sur la devanture de droite, la presse parisienne côtoie des bêches et des balles pour enfants.
Auberge du Cheval Blanc, 4 rue André Mazet, 1908
quartier de la Monnaie, Paris VIè
L'Auberge du Cheval Blanc est un ancien relais de Poste, d'où partaient, sous le règne de
Louis XIV, les diligences pour Orléans.
Remarquons les rideaux du rez-de-chaussée, qui
contrastent avec la façade décrépie de l'édifice.
Paris
Cour de l'Auberge du Cheval Blanc, rue Mazet
Un magnifique coupe-gorge à la Louis XIII !
Auberge du Cheval Blanc, 4 rue André Mazet, 1908
quartier de la Monnaie, Paris VIè
L'Auberge du Cheval Blanc est un ancien relais de Poste, d'où partaient, sous le règne de
Louis XIV, les diligences pour Orléans.
Déchirures sur le bord supérieur et le côté gauche, ainsi que deux traces de
manipulations. Pli à l'angle inférieur droit.
27 rue Saint-André-des-Arts, depuis la rue Gît-le-Coeur. 1899
quartier de la Monnaie, Paris VIè
Au n° 27 rue Saint-André-des-Arts, se trouve le bel Hôtel Duchesne (dit également
Maison des Trois Chapelets) dont l'actuelle façade ornée d'un élégant balcon date de
1748. Au rez-de-chaussée de l'hôtel particulier se trouvent, sur la gauche, une boutique
"d'éclairage" et "transformation de lampes en tout genre" et, sur la droite, la "Boucherie
St André des Arts L. Duval".
L'hôtel abrite également la "Clinique des Yeux du Dr
Landolt" ainsi que l'établissement "M. Gabriel, Peinture Vitrerie".
Remarquons au premier la réclame du marchand de vin
de la rue Gît-le-Coeur "[...]des vins sans eaux".
Rue de Buci PARIS 6è
Cette voie fut ouverte au XIIIe siècle. Elle prit le nom de Buci dès 1352 en l'honneur de Simon de Buci, premier Président au Parlement de Paris en 1341 qui acheta en 1350 la porte Saint-Germain sur laquelle donnait cette rue.
Elle fut également appelée :
« rue qui tend du Pilori à la Porte de Buci »,
car un pilori existait à côté de l'Abbaye de Saint-Germain-des-Prés en vertu d'une charte accordée par Philippe-le-Hardi à cette abbaye.
À l'angle de la rue de Buci et de la rue Dauphine, chez le traiteur Nicolas Landelle, de 1729 à 1739, se réunissait la célèbre goguette du Caveau, première du nom. La salle basse où elle se réunissait donna son nom à la société. Il se perpétuera jusqu'en 1939, à travers quatre sociétés successives différentes.
lien intéressant
http://www.eugene-atget.com/atget-3-decembre-
http://www.eugene-atget.com/pages/f
No man's land inconstructible, la zone est un anneau de 300 mètres de large qui entoure Paris au-delà des fortifications de Thiers laissées à l'abandon.
C'est dans cette zone que se regroupent les chiffonniers pour y vivre et trier leur butin.
Eugène Atget, photographe infatigable de Paris, est un des rares photographes à s'être intéressé à la zone au tournant du XXème siècle.
http://expositions.bnf.fr/atget/arret/06.htm
Coin de la rue de l'échaudé - rue de Seine - PARIS SAINT GERMAIN DES PRES
sources son BLOG :
http://www.jeanpierrecrochet.fr/index.php/2009/01/13/2002-atget?cos=1
"Le Paris d’Atget n’est plus pour beaucoup parmi nous qu’un souvenir d’une délicatesse déjà mystérieuse. Il vaut tous les livres écrits sur ce sujet. Il permettra, sans doute, d’en écrire d’autres."
Pierre Mac Orlan, Atget photographe de Paris, Henri Jonquières éditeur, 1930
En se concentrant sur la « zone », cette ère géographique comprise entre les fortifications et la banlieue, Atget fait le portrait d’une population inscrite dans un environnement marginal et spécifique. Plus encore, il photographie un lieu de tension, entre ville et campagne, où une partie de l’histoire de la formation de Paris s’est écrite.
Atget, une rétrospective
Les terrains vagues Jacques Réda
"Appuyé dans cette attitude pensive à mon guidon, je me propose de créer l'Union pour la Préservation des Terrains Vagues. L'U.P.T.V […] Une moitié ou moins de ces espaces devrait être laissée à l'abandon. Avec le danger que représentent ces tas de planches et de plâtre, et l'insalubrité de ces épandages d'immondices et d'eaux sales ? Faîtes à tout hasard piquer vos enfants contre le tétanos, la typhoïde, ils ne s'enhardiront jamais trop. D'ailleurs on aura soin de ne pas abattre les palissades, en tôles et madriers capables de résister cent ans. Car quelque agrément qu'on éprouve quand on y rôde, le terrain vague se déploie d'abord, entre ces interstices, comme un plan de méditation."
Les ruines de Paris, Paris, Poésie Gallimard, 1993, p. 45-46.
Eugène Atget Chiffonniers. Porte d'Asnières, Cité Valmy (17e arrondissement) Tirage entre 1913 et 1915 d'après négatif de 1913 Photographie positive sur papier albuminé, d'après négatif sur verre au gélatino-bromure. Épreuve : 17,3 x 21,1 cm. Support : 39,4 x 27,5 cm© Bibliothèque nationale de France, Estampes Oa 173c réserve, microfilm : G045827. Mentions manuscrites au dos : numéro de négatif, et sur le support : titre et date de négatif : 1913
Eugène Atget Repasseur Tirage de 1899 ou 1900 d'après négatif de 1899 Photographie positive sur papier albuminé, d'après négatif sur verre au gélatino-bromure. Épreuve : 21,5 x 17,2 cm© Bibliothèque nationale de France, Estampes Oa 615 t.1, microfilm : G067169. Mentions manuscrites au dos : titre d'une autre main et numéro de négatif en partie effacé. Épreuve très pâlie
Eugène Atget Élargissement de la rue du Petit-Pont. Vue prise de la rue Galande, février 1908 Tirage entre 1908 et 1927 d'après négatif de 1908 Photographie positive sur papier albuminé, d'après négatif sur verre au gélatino-bromure. Épreuve : 16,7 x 21,5 cm Numéro de négatif coupé dans l'épreuve en bas à gauche© Bibliothèque nationale de France, Estampes Eo 109b boîte 15, microfilm : H042607, T040644. Mentions manuscrites au dos : titre et numéro de négatif
Chiffonniers Bd Masséna : Porte d'Ivry [13ème arr]. N ° Atget : 342. 1912. Photographie positive sur papier albuminé d'après négatif sur verre au gélatinobromure ; 17,3 x 21,6 cm (épr.) ; 39,4 x 27,5 cm (sup.. [Cote : BNF - Est. Oa 173c rés.
Palais Royal Charles Marville 1850
EUGENE ATGET 1890
SOURCES
http://www.lemaze-studio.com/cgi-bin/webdata_pro.pl?_cgifunction=search&_
layout=canvas&products.canvas=yes&products.artist3=Atget,%20Eugene
Paris, 1898/1900. Raccommodeur de faïence, (Atget, Eugène)
Paris, 1898/1900. Rémouleur, (Atget, Eugène)
Livreur de BLE
Paris, 1898/1900. Rémouleur, (Atget, Eugène)
Cireur de chaussures - Atget Paris
Paris, 1898/1900. Relayeur ou roulier, (Atget, Eugène)
Paris. 1898/1900. Tailleur de pierre, (Atget, Eugène)
Paris. 1898/1900. Tailleur de pierre, (Atget, Eugène)
Paris. 1898/1900. Terrassiers, (Atget, Eugène)
Paris. 1898/1900. Terrassiers, (Atget, Eugène)
Paris, 1898/1900. Rémouleur, (Atget, Eugène)
Paris, 1898/1900. Rémouleur, (Atget, Eugène)
Terrassiers, travaux de l'exposition universelle
de 1900, (Atget, Eugène). Paris
Eugène Atget
Hôtel d'Albret, 31 rue des Francs-Bpourgeois, 1903
© Victoria and Albert Museum
Lampshade seller / Marchand d'abat-jour, rue Lepic, 1900
© Bibliothèque national de France
Rue des Chantres, 4th arr., 1923
© Photothèque des Musées de la Ville de Paris
LIVREUR de PANIERS
« Marchand de panier »1899/1900, SZARKOWSKI John et MORRIS HAMBOURG Maria ed. Atget ,Volume IV, Modern Times, London, Gordon Fraser,1995.
« Marchand de panier de fil de fer »1899/1900, SZARKOWSKI John et MORRIS HAMBOURG Maria ed. Atget ,Volume IV, Modern Times, London, Gordon Fraser,1995.
« Marchand abat-jours» 1899/1900, SZARKOWSKI John et MORRIS HAMBOURG Maria ed. Atget Volume IV, Modern Times, London, Gordon Fraser,1995.
« Rémouleur»1899/1900, SZARKOWSKI John et MORRIS HAMBOURG Maria ed. Atget, Volume IV, Modern Times, London, Gordon Fraser,1995
« Porteuse de pain»1899/1900, SZARKOWSKI John et MORRIS HAMBOURG Maria ed. Atget, Volume IV, Modern Times, London, Gordon Fraser,1995.
« Mitron»1899/1900, SZARKOWSKI John et MORRIS HAMBOURG Maria ed. Atget, Volume IV, Modern Times, London, Gordon Fraser,1995.
« Untitled, [ Window Washer]»1899/1900, SZARKOWSKI John et MORRIS HAMBOURG Maria ed. Atget, Volume IV, Modern Times, London, Gordon Fraser,1995.
« Untitled,[Ragpicker]»1899/1900, SZARKOWSKI John et MORRIS HAMBOURG Maria ed. Atget, Volume IV, Modern Times, London, Gordon Fraser,1995.
Mouleur 1899
(Z.G)
MIKE TODD
http://www.youtube.com/watch?NR=1&v=QaIJhl1cTzI&feature=endscreen
RICHARD BURTON
http://www.youtube.com/watch?v=fPJEoqH73Qg&feature=related
Elizabeth Taylor: "Passion" at Spago's event at Spago in Beverly Hills, California, 1989.
http://www.youtube.com/watch?v=61uXfo7K9Ls&feature=related
ELISABETH
http://www.youtube.com/watch?feature=endscreen&v=LbwJ8JYumSU&NR=1
BIJOUX ELISABETH
http://www.youtube.com/watch?v=YTaYoYWqLdg&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=3Sk_MFedTw0&feature=related
L'extraordinaire collection de bijoux de l'actrice Elizabeth Taylor ouvre ses portes demain à New York jusqu'au 12 décembre 2011. Les plus favorisés ayant déjà acheté leur billet pourront faire l'acquisition d'une des 2000 pièces, à compter du 13 décembre jusqu'au 16 décembre, lors d'une vente aux enchères organisée par Christie's à New York, comme l'a souhaité la star.
Rassemblés tout au long de sa vie, ces bijoux représentent, essentiellement, des cadeaux de ses sept maris. Elizatbeth Taylor aimait les hommes et ils aimaient la couvrir de bijoux.
Le plus célèbre d'entre eux était Richard Burton avec lequel elle s'est mariée deux fois.
Fou d'amour pour elle, Liz Taylor n'était pas que la Cléopâtre de nos écrans. Elle était sa Reine et rien n'était trop beau ou trop cher pour elle. Aussi, il n'avait pas hésité en 1969 à lui acheter pour 37 000 $ "La Péregrina", perle unique du XVI porté par les reines d'Espagne, d'Angleterre et d'Autriche, estimée entre 2 et 3 millions de dollars.
Mieux, il lui avait offert une bague de diamants de 33.19 carats qu'elle portait quotidiennement, d'une valeur entre 2.5 et 3.5 millions de dollars. Le producteur Mike Todd, pour sa part, lui avait offert une tiare.
Liz Taylor était une grande amatrice de saphirs, émeraudes, rubis et autre diamants jaunes montés en collier, bagues et boucles d'oreilles.
Les ventes de la collection devraient rapporter entre 30 et 50 millions de dollars. A l'instar de son ami Michael Jackson, l'actrice était philanthrope et s'investissait pour de grandes causes. Aussi, l'argent récolté devrait être reversé à la Fondation Elisabeth Taylor pour la Lutte contre le Sida.
Parmi les futurs acheteurs, le footballeur David Beckham a manifesté son intention d'offrir à son épouse Victoria Beckham des diamants d'une valeur de 3.3 millions de dollars, en guise de cadeau de naissance de leur petite Harper Seven. Quand on aime, on ne compte pas
À l’affiche d’Hotel International, en 1963, Liz Taylor porte une broche en émeraude et diamants, détournée en bijou de cheveux et assortie à des pendants d’oreilles.
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©Maxppp | ||||||
L'extraordinaire collection de bijoux de l'actrice Elizabeth Taylor ouvre ses portes demain à New York jusqu'au 12 décembre 2011. Les plus favorisés ayant déjà acheté leur billet pourront faire l'acquisition d'une des 2000 pièces, à compter du 13 décembre jusqu'au 16 décembre, lors d'une vente aux enchères organisée par Christie's à New York, comme l'a souhaité la star. Rassemblés tout au long de sa vie, ces bijoux représentent, essentiellement, des cadeaux de ses sept maris. Elizatbeth Taylor aimait les hommes et ils aimaient la couvrir de bijoux. Le plus célèbre d'entre eux était Richard Burton avec lequel elle s'est mariée deux fois. Fou d'amour pour elle, Liz Taylor n'était pas que la Cléopâtre de nos écrans. Elle était sa Reine et rien n'était trop beau ou trop cher pour elle. Aussi, il n'avait pas hésité en 1969 à lui acheter pour 37 000 $ "La Péregrina", perle unique du XVI porté par les reines d'Espagne, d'Angleterre et d'Autriche, estimée entre 2 et 3 millions de dollars. Mieux, il lui avait offert une bague de diamants de 33.19 carats qu'elle portait quotidiennement, d'une valeur entre 2.5 et 3.5 millions de dollars. Le producteur Mike Todd, pour sa part, lui avait offert une tiare. Liz Taylor était une grande amatrice de saphirs, émeraudes, rubis et autre diamants jaunes montés en collier, bagues et boucles d'oreilles. Les ventes de la collection devraient rapporter entre 30 et 50 millions de dollars. A l'instar de son ami Michael Jackson, l'actrice était philanthrope et s'investissait pour de grandes causes. Aussi, l'argent récolté devrait être reversé à la Fondation Elisabeth Taylor pour la Lutte contre le Sida. Parmi les futurs acheteurs, le footballeur David Beckham a manifesté son intention d'offrir à son épouse Victoria Beckham des diamants d'une valeur de 3.3 millions de dollars, en guise de cadeau de naissance de leur petite Harper Seven. Quand on aime, on ne compte pas |
«L’unique mot d’italien que Liz connaisse est Bulgari», disait Richard Burton de celle qui fut deux fois son épouse. L’acteur y avait contribué pour beaucoup. La plupart des bijoux que Christie’s mettra en vente le 13 décembre constituent de ses cadeaux à Elizabeth Taylor, morte le 23 mars dernier. Il y a là le contenu d’un coffre-fort. Le premier soir, la multinationale pourra se concentrer sur «les 80 bijoux les plus emblématiques.» Le lendemain 14 décembre, elle dispersera le reste: 189 pièces.
Les colliers, les bagues et les bracelets, et même un diadème (offert lui par Mike Todd, le troisième époux) sont bien connus. Liz les a arborés au temps de sa splendeur, dans les années 1950, 1960 et 1970. Les prix n’étaient alors pas deux d’aujourd’hui. Mais il faut dire que 1000?dollars constituaient encore une somme en 1970. Il n’aura ainsi fallu que 37?000?dollars pour que Burton puisse acquérir la Peregrina, l’une des perles les plus célèbres du monde pour avoir appartenu (entre autres) à Mary Tudor et à Anne d’Autriche. Christie’s en espère aujourd’hui entre 2 et 3 millions de dollars, alors que nous sommes en pleine crise. L’ensemble de la vente devrait rapporter plus de 30 millions.
Un faible pour Bulgari
Il y aurait bien d’autres parures à signaler. La plus minérale reste sans doute le diamant de 33 carats 19 monté en bague, offert à l’actrice en mai 68, pour des raisons bien évidemment extérieures aux affaires politiques. Une bagatelle aujourd’hui proposée entre 2,5 et 3,5 millions de dollars. Rappelons pour la petite histoire (l’anecdote figure dans une biographie non autorisée) que Liz l’a un jour perdue. La police avait été appelée d’urgence. Le bijou avait été retrouvé sur la cuvette des WC. La star aux yeux violets avait oublié qu’elle l’avait enlevée pour se laver les mains…
Les parures de Liz, qu’elle avait presque tous conservées jusqu’à la fin (rappelons qu’elle est morte à 79?ans), ont commencé à voyager depuis plus d’un an. Encore de ce monde, la comédienne avait prêté ses Bulgari à la méga exposition sur le joaillier proposée au Grand Palais de Paris. Cette fois-ci, ils accompliront une tournée promotionnelle digne d’une superstar.
La maison déjà en vente
Les 15 et 16 septembre, ils seront ainsi à Moscou, histoire d’aguicher les femmes d’oligarques. Du 14 au 26 septembre, les joyaux se trouveront à Londres, où tout milliardaire se doit d’entretenir un pied à terre. Ils passeront à Los Angeles du 13 au 16 octobre. Puis ce sera Genève qui les accueillera les 11 et 12 novembre, avant Paris (16-17 novembre) et Hongkong (24-27 novembre) Tout finira par dix jours d’exposition à New York. Christie’s mettra ici le paquet. Il y aura des accessoires de mode et des objets personnels ayant appartenu à Liz.
Il faut dire que la maison où la comédienne a passé ses trente dernières années s’est vue prestement vidée. Elle s’est retrouvée sur le marché immobilier dès mai 2011 grâce à Christopher Wilding, le fils qu’elle avait eu de son second mari l’acteur anglais Michael Wilding.
« Combien de jeunes femmes obtiennent une parure en rubis juste pour faire des longueurs dans une piscine ? Ou une bague en diamants après avoir gagné un match de ping-pong contre leur mari ? Eh bien moi, oui. » Faut-il vraiment plus que cette citation, extraite de son livre My Love Affair With Jewellery (1), pour résumer le culte que vouait Liz Taylor aux bijoux ?
Sa passion pour la joaillerie fut au centre de sa vie… et de ses pérégrinations amoureuses. Richard Burton et Mike Todd, pour ne citer que deux de ses sept maris, le savaient bien. Le premier lui offrit le fameux diamant Krupp, de plus de 33 carats et la Peregrina Pearl, merveille de 50 carats qui avait appartenu à Marie Ire d’Angleterre. Et, bien évidemment, le diamant taillé en poire de 69,42 carats, qu’il s’empressa de rebaptiser Taylor-Burton lorsqu’il l’emporta au nez et à la barbe de Cartier lors d’une vente aux enchères pour l’offrir à sa belle. Celle-ci le revendit neuf ans après leur divorce pour financer la construction d’un hôpital au Botswana. C’est aussi grâce à cette passion dévorante que Mike Todd, producteur de cinéma, parvint à faire monter les marches de Cannes à une Liz en larmes quelques heures plus tôt. Son coiffeur venait de rater sa coupe de cheveux. Pour camoufler les dégâts, Todd fila ventre à terre chez Cartier acheter une tiare en diamants.
Accro aux bijoux, Liz Taylor contribua à mettre les savoir-faire des joailliers dans la lumière. Incapable de se séparer de ses merveilles sur les plateaux, elle se débrouilla souvent pour les introduire au générique de ses films (Hotel International, Boom, Noces de cendre…) : « Un des grands avantages de tourner Cléopâtre à Rome était (…) le délicieux magasin Bulgari. L’après-midi, je rendais souvent visite à Gianni Bulgari et nous nous racontions toutes sortes d’histoires », expliquait-elle à la sortie du film, en 1963. Ironique, Burton répliquait d’ailleurs que « le seul mot d’italien qu’Elizabeth connaisse est Bulgari ».
Une maison dans laquelle l’actrice s’offrit, entre autres, un incroyable collier en platine serti d’émeraudes et de diamants (qu’elle portera encore lors de la remise des Oscars, en 1993), un bracelet serpent en or jaune et pavage de diamants. Van Cleef & Arpels, Harry Winston et bien d’autres ouvrirent aussi leurs coffres-forts à la femme aux yeux mauves.
Finalement, Elizabeth Taylor dessinera elle-même quelques pièces, ouvrira, en décembre 2009, sa propre bijouterie à Los Angeles et, très logiquement, s’inspirera de ses amours scintillants pour ses parfums White Diamonds et Black Pearls. « Il n’y a pas que l’argent dans la vie, il y a aussi les fourrures et les bijoux », disait-elle. La preuve semble faite.
Il fallait s'en douter. Ce n'était qu'une question de temps avant que les biens de la célèbre Liz Taylor ne soient vendus aux enchères. Décédée le 23 mars dernier, l'actrice a laissé derrière elle des bijoux, des tenues et des objets d'art hors de prix…
Si vous n'avez pas pu vous rendre à l'exposition Bulgari qui se déroulait au Grand Palais à Paris en décembre et janvier dernier, alors vous faites partie des malchanceux qui n'admireront jamais les plus beaux bijoux d'Elizabeth Taylor. Ses plus belles parures, qu'elles viennent de la maison Bulgari ou autre, qu'elles lui aient été offertes par Richard Burton ou pas, vont être vendues lors d'une vente aux enchères organisée par Christie's. Les plus belles robes de la star ainsi que plusieurs œuvres d'art qu'elle avait collectionnées seront aussi en vente.
La maison Christie's qui avait déjà collaboré avec l'actrice s'est dite "honorée qu'on lui ait confié la collection de cette artiste à la renommée internationale, une légende du cinéma qui s'est occupée de causes humanitaires et a en outre été une référence en matière de bon goût". La sélection d'objets n'a pas encore été dévoilée, tout comme les dates de mises en ventes.
NEW YORK — Dans une salle des ventes bondée, cette soirée du 14 décembre chez Christie’s, une foule d’enchérisseurs ont fait pleuvoir les dollars, lors de la première vague de vente de la « Collection Elizabeth Taylor », qui a atteint 115 932 000 dollars (89 103 778 euros), en dépassant follement les chiffres attendus entre 16 et 23 millions de dollars (12,3 et 17,7 millions d’euros). L’ensemble des 80 lots proposés ont été vendus, au cour d’une « vente gants blancs », ce genre d’événement rare ne souffrant aucunement des affres du marché. Il s’agit également de la vente de bijoux exclusifs la plus chère jamais effectuée. Elle constitue un record pour la vente des bijoux d’une seule personne.
Vingt-quatre de ces 80 pièces de joaillerie, obsessionnellement collectionnées par la légende de l’écran, ou offerts comme autant de jetons bling bling par une cour d’hommes riches ou célèbres, ont franchi le cap du million de dollars (768 590 euros). Parmi les ornements de haut vol, six ont totalisé plus de 5 millions de dollars (3,8 millions d’eurps), constituant au moins trois records dans la foulée.
Le lot le plus impressionnant, du moins du point de vue du spectateur, c’était peut-être la somptueuse Peregrina, une perle naturelle en forme de poire du XVIème siècle, provenant de la famille royale espagnole, montée sur collier par Cartier en 1972, et accompagnée de diamants, de rubis et de perles de culture. Vendue à un enchérisseur téléphonique pour 11,8 millions de dollars (9 millions d’euros, est. - 3 millions) elle a constitué un record de vente sans précédent pour un bijou intégrant une perle. Dès le début de la vente, il est devenu évident que la combinaison de la célébrité de Taylor avec la machine marketing Christie’s allait créer une parfaite tempête d’enchères, pour des collectionneurs-compétiteurs déchaînés.
Bien que la soirée soit consacrée aux bijoux et non pas aux peintures, un certain nombre de collectionneurs d'art contemporain d’envergure étaient présents dans la foule. On pouvait notamment repérer les spécialistes de Warhol, Peter Brant et Alberto Mugrabi, le gourou des affaires Glenn Fuhrman, ainsi que le marchand d’art international Ezra Nahmad.
Mugrabi, un incontournable de l'arène des enchères contemporaines, officiant tour à tour comme acheteur ou vendeur, s’est fait devancer lors de cette soirée, se retrouvant dans la position du sous-enchérisseur pour un bracelet à breloques en or étincelant, couvert de plusieurs pierres. Parmi ces fameuse breloques, on trouvait un scorpion pendentif ou encore des cœurs en émail rouge – le tout partant au prix de 194 500 dollars (149 500 euros, est 000 - 20 000). Coincé alors qu’il sortait de la salle avec sa petite amie, au milieu de ces enchères marathon (4 heures), Mugrabi a confié : « Je me suis dit que c’était fou ! J’ai essayé mais je n’ai pas réussi à l’emporter. Les gens aiment Elizabeth Taylor ».
Il aurait dû le savoir, lui dont la famille a mis en vente une peinture de Warhol – The Men in her Life (1962) – représentant une Liz en noir et blanc, assistant à une course en compagnie de son troisième mari, Michael Todd, et passant devant Eddie Fisher (son futur quatrième mari) et Debbie Reynolds. L’œuvre s’est vendue en mai 2010 chez Phillips de Pury, lors d’enchères « Carte Blanche », pour totaliser 63,4 millions de dollars.
Lorsqu’on le lui a rappelé, Mugrabi a constaté : « C’est bien moins cher que ce qui est en train de se vendre ici ».
Les estimations, jaugeant généralement la somme que devrait atteindre un objet, étaient considérablement dépassées, et les lots ont atteint par dix fois des sommes supérieures à celles prévues par la maison. Nulle doute qu’il s’agissait là d’une tactique de Christie’s pour attirer les enchérisseurs avec une estimation basse, comme si la maison d’enchères ignorait que les bijoux avaient appartenus à une personnalité qui n’avaient rien d’ordinaire.
Cela ne semblait pas déranger l’une des enchérisseuses, assise près de l’allée centrale, accompagnée de plusieurs grands sacs à main, et d’un manteau de fourrure occupant le siège voisin. Cette enchérisseuse non identifiée s’est lancée dans une lutte féroce pour un collier en ivoire et or, que Taylor avait hérité de la costumière légendaire Edith Head. La pièce a totalisé 314 500 dollars (241 250 euros).
Le bijou était composé de 13 laissez-passer d'opéra circulaires en ivoire, gravés du nom de l'opéra, des détails du placement, du nom du détenteur du billet, ainsi que des dates des XVIIIème et XIXème siècles.
« Je suis une fan d'opéra», a déclaré l’élégante enchérisseuse qui refusait de décliner son identité. Consentant à révéler qu’elle habitait New York, elle a ajouté : « C’est mon tout premier bijou d’Elizabeth Taylor, et c'est très excitant. J'ai toujours adoré Elizabeth Taylor et il me semblait tout à fait approprié » de l’acheter. Quand on lui a demandé le nom de son film préféré, elle a immédiatement répondu : National Velvet.
Christie's n'a pas hésité à faire jouer l'héritage cinématographique de Taylor, en projetant un court film, dans le style des hommages pratiqués aux Oscars, juste avant les enchères. On y voyait des extraits de ses meilleurs films, tels que Géant, Un chatte sur un toit brûlant, ou encore La Vénus au vison.
Mieux que ça, il y a avait une vidéo maison, montrant Taylor en maillot de bain blanc au bord de la piscine, enchérissant par téléphone pour une babiole connue sous le nom de « Broche en Diamant du Prince de Galles ». Cette broche avait été portée par la Duchesse de Windsor, et avait été mise aux enchères chez Sotheby’s Genève, en 1987. Dans la vidéo, entourée de ses amis, Liz plaisantait au sujet du prix du bijou, qu’elle devrait sans doute payer dix fois son estimation. Elle avait fini par l’obtenir pour 566 000 dollars. Lors de cette soirée d’enchères, le bijou a été vendu à nouveau, pour 1 314 500 dollars (1 010 275 euros, est. 0 000 - 800 000). Les bijoux identifiés comme des dons de Richard Burton, le grand acteur gallois disparu, qui avait été le cinquième mari de Taylor, se sont particulièrement bien vendus. L’acteur avait tourné aux côtés la sirène des écrans, dans des films tels que Cléopâtre, ou Qui a peur de Virginia Woolf ?
Un collier Bulgari, d'émeraudes et diamants montés sur platine, offert à Taylor à l'occasion de leur premier mariage, en 1964 à Montréal, a totalisé 6 130 500 dollars (4 711 538 euros) Une broche à pendentif Bulgari de 1958, sertie d’émeraudes et de diamants, offerte à l'actrice pour leurs fiançailles de 1962, est partie pour 6 578 500 dollars (5 055 844 euros).
Un bijou offert par Michael Jackson - une bague en diamant et saphir, avec un diamant en forme de poire, pesant près de 17 carats – s’est vendu par téléphone, pour 722 500 dollars (555 257 euros).
Mais ce prix paraissait bien bas en comparaison du lot final, un autre cadeau de Burton, le « Diamant Elizabeth Taylor » - un diamant de 33 carats monté sur une bague en platine, qui s’est envolé à 8 818 500 dollars (6 777 216 euros, est. ,5 - 3,5 millions).
Dans une carte postale de 1968, écrite de Hollande à ses parents, Liz s’était exclamé : «avez-vous lu dans la presse au sujet de ma bague ? Elle est fabuleuse ! »
Conformément à l'engagement de longue date de Taylor pour des causes charitables, une partie des bénéfices de la vente de publications liées à cet événement d’enchères, ainsi que les fonds levés par l’exposition des bijoux (pour laquelle 26 000 visiteurs ont déboursé 30 dollars, ou 23 euros d’entrée) - sera reversée à la célèbre Elizabeth Taylor AIDS Foundation.
Richard Burton et Elizabeth Taylor dans sa robe jaune soleil et… une énorme broche en diamants et émeraude centrale de plus de 18 carats. Un cadeau de fiançailles que l’acteur offrit à Liz en 1962. Le jour de leur mariage, elle refusera d’ailleurs de porter un autre bijou.
Sur le tournage de Cléopâtre, à Rome, Liz ne se sépare jamais de ses bijoux, qu’elle shoppe avidement chez Bulgari, installé à quelques pas des plateaux de cinéma. Son bracelet serpent est là pour le prouver.
En voici une autre version, qu’elle possédait aussi, tout en or jaune et diamants.
http://madame.lefigaro.fr/style/liz-taylor-star-mille-carats-240311-147582?page=5